- Eure-et-Loir
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Pour les articles homonymes, voir Loir.
Eure-et-Loir Administration Pays France Région Centre Code département 28 Création 4 mars 1790 Chef-lieu
(Préfecture)Chartres Sous-préfecture(s) Châteaudun
Dreux
Nogent-le-RotrouPrésident du
conseil généralAlbéric de Montgolfier (UMP) Préfet de département Lionel Beffre Statistiques Population totale 423 559 hab. (2008[1]) Densité 72 hab./km2 Superficie 5 880 km2 Subdivisions Arrondissements 4 Circonscriptions législatives 4 Cantons 29 Intercommunalités 28 Communes 403 Le département d'Eure-et-Loir est un département français. C'est l'un des six départements formant la région Centre et son chef-lieu est Chartres.
Il tire son nom des deux principales rivières qui le traversent, l'Eure, affluent de la Seine, et le Loir, affluent de la Sarthe[2]. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 28.
Sommaire
Histoire
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir, principalement, de parties des anciennes provinces de l'Orléanais (Beauce) et du Maine (Perche), mais aussi de l'Île-de-France (Drouais, Thimerais, Vallée de l'Avre, Hurepoix).
L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était la capitale, sous le nom d’Autricum. Les Carnutes sont célèbres surtout pour leur lien, réel ou présumé, à la religion gauloise. C'est en un locus consecratus, dans la mythique « forêt des Carnutes », que les druides auraient tenu leur réunion annuelle. Au nord du département, le peuple gaulois des Durocasses avaient pour capitale Dreux.
Au Moyen Âge, le territoire actuel du département est dominé par la ville de Chartres. Elle se développe grâce à la culture des riches terres de Beauce (marché au blé) et à sa vocation religieuse due notamment à la présence de la relique du Voile de la Vierge (don de Charles-le-Chauve en 876). Sur l'impulsion de Fulbert de Chartres, elle sera le berceau d'une renaissance intellectuelle avec la fondation de l'École de Chartres. Au nord, Dreux, la vallée de l'Avre et le Thimerais, de même que le Comté du Perche à l'ouest, constituent des postes avancés des rois de France face aux ducs de Normandie. Les terres d'Eure-et-Loir, par leur intérêt stratégiques, sont donc très tôt ancrées dans la mouvance capétienne et progressivement rattachées aux anciennes provinces de l'Orléanais et de l'Île-de-France.
Durant la guerre de Cent Ans, le territoire du département est au centre de plusieurs conflits (dont la Journée des Harengs à Rouvray-Saint-Denis), en raison de sa proximité avec Paris et Orléans. Le traité de Brétigny, qui met fin provisoirement à la guerre y sera signé près de Chartres.
À partir de la Renaissance, l'Eure-et-Loir devient également une région prisée par les rois de France pour y installer leurs favorites : Diane de Poitiers (Anet), puis Madame de Maintenon ou encore la marquise de Pompadour (Crécy-Couvé).
Le département est également marqué par la présence de Maximilien de Béthune, duc de Sully, décédé en son château de Villebon et inhumé à Nogent-le-Rotrou.
À la Révolution, il est dans un premier temps envisagé de créer un département beauceron. La Beauce a en effet l'avantage de n'avoir jamais été une province sous l'Ancien Régime. Sa dimension essentiellement géographique et non politique s'inscrivait donc parfaitement dans l'idéologie révolutionnaire. Ce projet est mis en échec principalement par la volonté du roi de ne pas voir dispersées en un nombre trop important de départements ses possessions franciliennes. La création du département dans sa configuration actuelle tient également aux résistances des terres du Thimerais et du Drouais à se voir agrégées à celles de l'ancienne Normandie et à l'impossibilité de conserver au Perche son unité, en partie pour des raisons politiques (ancien comté), et surtout à cause de l'absence d'une ville suffisamment importante pour se prévaloir du rang de chef-lieu de département. Chartres, avec entre autres le général Marceau, l'abbé Sieyès ou encore Brissot de Warville, chef de file des Girondins, donne plusieurs grands hommes à la Révolution.
Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).
Au XIXe siècle, le nord du département connaît une forte industrialisation, avec notamment l'mprimerie de Firmin Didot et les manufactures textiles des Waddington. Chartres conserve essentiellement sa vocation commerciale grâce à son important marché au blé et au commerce de la laine des nombreux élevages de moutons, dont la foire de Châteaudun est aussi un haut lieu. Le Perche qui s'est peu développé, et a connu une notable émigration vers le Québec les siècles précédents, devient une terre de nourrices réputées pour leur qualités maternelles auprès des familles aisées de Paris. Dreux devient également une ville industrielle, en particulier après la crise du phylloxéra qui met définitivement à bas les vignes normandes. Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, l'Eure-et-Loir fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif. Moins d'une centaine d'opposants sont arrêtés[3]. Le département est durement touché par la guerre de 1870, avec la bataille de Loigny et l'incendie de Châteaudun par l'armée prussienne.
Au XXe siècle, le département devient de plus en plus économiquement lié au développement de la région parisienne. Chartres et Dreux profitent pleinement de cette proximité avec l'implantation de plusieurs grandes entreprises (dont les futurs établissements Philips), pendant que la vallée de l'Eure qui les relie devient un lieu de villégiature avec la construction de nombreuses résidences secondaires. Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est marqué par son préfet Jean Moulin qui y fait son premier acte de Résistance face à l'occupant. La ville de Chartres est partiellement détruite par un bombardement en 1944 qui toucha particulière sa bibliothèque. La ville de La Loupe est quant à elle presque totalement sinistrée. Après-guerre, l'Est du département intègre progressivement l'aire urbaine de Paris, les cantons d'Anet, de Maintenon et de Nogent-le-Roi, voire d'Auneau, devenant intimement liés à ceux du département des Yvelines limitrophes.
En politique, le département est la terre d'élection et le berceau de plusieurs grandes figures des IIIe et IVe républiques : William Henry Waddington (ministre de l’Instruction publique en 1873 et 1877), Maurice Viollette (ministre d'État sous le Front populaire), Paul Deschanel (président de la République en 1920), Maurice Bourgès-Maunoury (président du Conseil en 1957).
Au tournant des années 1980, Dreux devient une ville politiquement singulière en élisant comme maire en 1977, puis députée en 1981, Françoise Gaspard, l'une des premières femmes politiques ayant assumé publiquement son homosexualité, puis en étant le théâtre d'une alliance en 1983 entre la droite locale et le Front national mené par Jean-Pierre Stirbois, dont la veuve Marie-France Stirbois est élue députée en 1989.
Blason
Le blason (non officiel) du département d'Eure-et-Loir a été créé à partir de ceux du comté du Perche (partie occidentale du département) et de l'Orléanais.
Politique
Département de tradition radicale-socialiste, l'Eure-et-Loir est aujourd'hui dominé par la droite.
À droite
Le conseil général est à droite depuis 1986 et présidé depuis 2001 par Albéric de Montgolfier (UMP), à la tête d'une majorité de 19 membres sur 29.
Trois des quatre principales villes du département sont dirigées par des maires de droite :
- Chartres : Jean-Pierre Gorges, député-maire (UMP) ;
- Dreux : Gérard Hamel, député-maire (UMP) ;
- Châteaudun : Didier Huguet, maire (sans étiquette).
Trois députés, Laure de La Raudière, Gérard Hamel et Jean-Pierre Gorges sont membres de l'UMP.
Les trois sénateurs d'Eure-et-Loir, Gérard Cornu, Albéric de Montgolfier et Joël Billard, sont également membres de l'UMP.
Quatre des cinq pays que compte le département sont dirigés par un président de droite : Gérard Cornu (Pays chartrain), Olivier Marleix (Pays Drouais - maire d'Anet), Martial Chevallier (Pays Beauce - maire du Puiset), Jean-Pierre Jallot (Pays Perche d'Eure-et-Loir - maire de La Ferté-Vidame).
Debout la République est représenté par Michel Lethuillier, maire de Chérisy, président de la communauté de communes des Villages du Drouais et ancien vice-président du conseil général.
Le Mouvement pour la France compte de son côté deux conseillers municipaux à Chartres et plusieurs élus dans des communes rurales.
Au centre
Les Nouveau Centre est surtout présents dans le sud du département marqué par l'ancien président de la région Centre et député, Maurice Dousset, dont l'un des héritiers est Philippe Vigier député-maire de Cloyes-sur-le-Loir, conseiller régional et président du Pays Dunois. Ils comptent également quatre conseillers généraux (Michel Boisard, Laurent Leclerc, Marc Guerrini et Dominique Leblond) et présidence d'intercommunalités (communauté de communes de la Beauce de Janville, communauté de communes de la Beauce vovéenne, communauté de communes des Trois Rivières, communauté de communes de la Beauce alnéloise).
Le Parti Radical compte plusieurs élus municipaux : Philippe Masson, maire de Brou, des conseillers municipaux à Châteaudun et un maire honoraire à Gasville-Oisème (François Catel).
Le Mouvement démocrate compte plusieurs maires, dont Michel Scicluna à Auneau et un conseiller général, Jean-Pierre Gaboriau, également maire de Châteauneuf-en-Thymerais.
À gauche
La gauche, quant à elle, est présente dans plusieurs villes importantes, avec une assez forte représentation du Parti radical de gauche, dont la principale figure historique fut Maurice Viollette :
- Lucé : Emmanuel Lecomte, (PRG) ;
- Vernouillet : Daniel Frard, conseiller général, maire (PS) ;
- Nogent-le-Rotrou : François Huwart, maire (PRG) ;
- Mainvilliers : Jean-Jacques Chatel, maire (PS) ;
- Champhol : Christian Gigon (PRG).
Elle compte 10 conseillers généraux sur 29, dont le leader est Jacky Jaulneau (PS). À Chartres, le leader de l'opposition municipale est David Lebon, directeur de cabinet adjoint de Martine Aubry au Parti socialiste.
La gauche a longtemps détenu (1978-2002) la première circonscription du département dont Georges Lemoine était le député. Ancien maire de Chartres et ministre socialiste, il est membre depuis 2008 du Parti ouvrier indépendant au nom duquel il s'est présenté à l'élection législative partielle de septembre 2008 (14,51 % des suffrages) et aux élections cantonales de 2011 sur le canton de Mainvilliers.
Elle compte enfin 7 conseillers régionaux sur 12 dont trois élus socialistes (Marie-Madeleine Miallot-Muller, vice-présidente, ancien adjoint au maire d'Orléans, Annie Dubourg, Jean-Jacques Chatel), deux élus Europe Écologie-Les Vertes (Karim Laanaya, Sandra Renda), une élue communiste (Gisèle Quérité) et un élu divers-gauche (Patrick Riehl, vice-président et maire de Saint-Rémy-sur-Avre), ancien membre du Parti radical de gauche.
Extrême droite
Le Front national compte un conseiller régional (Philippe Loiseau). Dans les années 1980 et 1990, il a détenu plusieurs autres mandats (Marie-France Stirbois a été conseiller général du canton de Dreux-Ouest et député de la deuxième circonscription) grâce sa forte implantation dans le Drouais consécutive à la conclusion d'une alliance entre Jean-Pierre Stirbois et Jean Hieaux aux élections municipales de 1983.
Voir aussi
- Liste des députés d'Eure-et-Loir
- Liste des sénateurs d'Eure-et-Loir
- Liste des conseillers généraux d'Eure-et-Loir
Liens externes
- Liste des maires d'Eure-et-Loir sur le site de l'Association des maires d'Eure-et-Loir
- Liste des préfets d'Eure-et-Loir (site de la préfecture d'Eure-et-Loir)
- Union pour un mouvement populaire (site des Jeunes populaires d'Eure-et-Loir)
- Parti socialiste (site du Mouvement des jeunes socialistes d'Eure-et-Loir)
- Nouveau Centre (site de la fédération d'Eure-et-Loir)
- Europe Écologie-Les Verts (fédération d'Eure-et-Loir)
- Mouvement démocrate (site de la fédération d'Eure-et-Loir)
- Front national (site de la fédération d'Eure-et-Loir)
- Parti de gauche (site de la fédération d'Eure-et-Loir)
- Part radical (site de la fédération d'Eure-et-Loir)
Géographie
Article détaillé : Géographie d'Eure-et-Loir.Le département d'Eure-et-Loir fait partie de la région Centre. Il s’étend au sud-ouest de l’agglomération parisienne et comprend plusieurs plateaux du Bassin parisien : au nord, le Thimerais ; à l’est, la Beauce ; au sud, le Dunois. Dans l’ouest du département, le relief s’élève et forme les collines du Perche, attenantes à la fois à la Normandie et aux Pays de la Loire. Le département a par ailleurs bénéficié de la création du Parc naturel régional du Perche. L'Eure et le Loir sont les principaux cours d’eau du département.
La forêt, avec près de 72 000 hectares, est également présente, Senonches et Dreux abritant les massifs les plus importants. La vallée de l'Eure constitue également une trame verte et boisée qui contraste avec le plateau beauceron attenant. L'Eure-et-Loir est limitrophe des départements du Loir-et-Cher, du Loiret, de l'Essonne, des Yvelines, de l'Eure, de l'Orne et de la Sarthe.
Le Perche-Gouët marque la transition entre la Beauce et le Perche.
Géologie[4]
Schématiquement, quatre « régions » partagent le département : le Perche, au sud-ouest ; le « Faux Perche », à sa marge ; à l'est et au sud, la Beauce, avec la « Beauce chartraine » autour de Chartres ; et au nord-ouest, on trouve le Drouais-Thimerais (autour de Dreux et de Châteauneuf-en-Thymerais). Le relief et la disposition des cours d’eau dans le Perche et en Beauce peuvent se déduire à partir d’une carte.
La répartition des cours d'eaux
La répartition des cours d'eau est différente : il y en a plus au Sud-Ouest, dans le Perche qu'en Beauce. S'il y a une petite différence de la pluviométrie, elle ne peut expliquer à elle seule cette disposition. Quoi qu'il en soit, on constate donc, que dans le Perche, l'eau ruisselle en surface et qu'en Beauce, ce n'est pas le cas. Elle s'infiltre : cela est dû à une différence au niveau des roches du sous-sol. Le sous-sol du Perche est plutôt du sable et du grès, avec de l'argile à silex, et le sous-sol de Beauce, est lui, plutôt constitué de calcaire.
Le sous-sol du Perche
Concernant la géologie du Perche, la structure actuelle serait en lien avec la formation des Alpes. Lors de cet événement, les roches sédimentaires se sont plissées et cela a formé un bourrelet (anticlinal) dans la région du Perche. En effet, comme les roches du Massif armoricain sont « rigides » (il s'agit surtout de granite), elles se sont comportées comme un « mur » contre lequel se sont bloquées les roches sédimentaires du bassin parisien, donc du Perche. Le Perche se retrouve donc plus haut que la Beauce. D’autre part, les anciennes failles hercyniennes (ici du Massif Armoricain) ont rejoué et permis l’affaissement du sommet du bourrelet. Ainsi, actuellement, la zone centrale est de l’argile à silex et autour, on trouve du sable ou du grès. La présence d'argile, de grès ou de sable permet somme toute, à l'eau de ruisseler et de se rassembler en cours d’eau. La pluviosité est relativement importante (700 mm).
Le sous-sol de la Beauce
Dans le calcaire de Beauce, on trouve des fossiles, notamment, des planorbes et des limnées (des espèces d’eau douce – qui existent toujours -) : il y avait donc un lac en Beauce, c’est lui qui a permis la formation de ce calcaire. On trouve aussi de l’argile à silex, par décalcification du calcaire (qui n’était donc pas pur). Le calcaire s’est dissout, l’argile et les morceaux de silex sont restés. Ainsi, en Beauce, le calcaire se dissout facilement et permet à l’eau de ruissellement de s’infiltrer et il n'y a pas (ou peu) de rivières. De plus, la pluviosité est relativement faible (500 mm).
Le relief
Le relief est différent au Sud-Ouest, et au Nord et Nord-Est: vallonné dans le Sud-Ouest, relativement plat au Nord et au Nord-Est.
- D'une part, l'érosion (l'eau) a creusé des vallées dans le Sud-Ouest, donc des reliefs.
- Dans le Nord et le Nord-Est, l'eau a « ramolli » la roche et a donc permis que la surface soit plate : c'est du calcaire plus ou moins argileux (en fait, le calcaire est naturellement dissout par l'eau de ruissellement qui est enrichie par du dioxyde de carbone rejeté par les êtres vivants du sol, et au final, cela peut former des « trous » ou des « fissures », appelées diaclases). Ainsi, l'eau s'infiltre relativement rapidement en profondeur (sans vraiment ruisseler) pour rejoindre la nappe phréatique retenue par les couches plus profondes et imperméables.
L'habitat en lien avec la géologie
Les constructions anciennes montrent en général le contenu du sous-sol : en Beauce, les anciennes maisons sont en calcaire, dans le Perche, elles sont en torchis, en conglomérat appelé « grison » (morceaux de silex cimenté par du calcaire et de l'argile), en brique et en grès « roussard » (il est de couleur rousse, car assez riche en fer oxydé : la rouille).
Ces constructions sont aussi en lien avec l'activité agricole.
Dans le Perche
Les fermes sont allongées (maison d’habitation que l’on agrandit avec le temps, lorsque les besoins s'en font sentir ou lorsqu'il y a suffisamment d'argent...) : on les appelle « longère » ; les champs sont délimités par des haies. Les animaux sont « parqués » par ces haies[5].
En Beauce
Les cours des fermes sont fermées, mais les champs sont ouverts (open field). Cela permet de maintenir les animaux d’élevage dans la cour.
L'évolution du paysage
Il y a eu une diminution du nombre de parcelles (donc une modification du paysage), en Beauce et dans le Perche suite au remembrement entre le XIXe siècle et 1980, pour accroître la surface et permettre l’utilisation du matériel agricole.
Climat
Le département présente un contraste climatique entre sa partie ouest et sud-ouest, humide et bocagère (qui fait partie du Perche) et sa partie sud et est, beauceronne, qui fait partie des régions les moins arrosées de France, avec le Haut-Languedoc.
Économie
Article détaillé : Économie d'Eure-et-Loir.
L'Eure-et-Loir est un département de tradition agricole (Beauce) mais aussi en pointe dans trois filières économiques :Agriculture
Le département est un acteur économique majeur dans la production de céréales et d'oléo-protéagineux en France[6]. Son économie agricole est néanmoins très fortement dépendante de la conjoncture et de l'environnement réglementaire des marchés des grandes cultures. L'Eure-et-Loir est le premier céréalier français. Il occupe également le premier rang national pour la production de colza et de pois protéagineux. Le blé tendre est de loin la production emblématique du département. Ainsi, près de 40 % des surfaces agricoles du département sont consacrées à la culture du blé tendre, qui a généré en moyenne 29 % de la production agricole marchande du département au cours des cinq dernières années.
L'agriculture du département est également promue par le Pôle AgroDynamic, une filière de valorisation des ressources agricoles du département mis en place dans différents secteurs : agroénergie, agroalimentaire, agromatériaux, agrosanté.
industries
- la Cosmetic valley (pôle de compétitivité), qui constitue le premier pôle français de l'industrie de la beauté et du bien-être (parfums/cosmétique), avec de grands noms comme Guerlain, Paco Rabanne, Lolita Lempicka, JC Castelbajac, Jean-Paul Gaultier… La Cosmetic Valley représente 2,5 milliards d'euros de chiffres d'affaires, regroupe 200 entreprises, travaille en collaboration avec les universités d'Orléans et de Paris et emploie plus de 30 000 employés.
- l'industrie pharmaceutique, autour de Dreux et Polepharma. Créé en 2002 sous l'impulsion du CODEL, PolePharma est un cluster français de production pharmaceutique qui regroupe les entreprises du secteur comme Ipsen, Novo Nordisk, Expanscience, Leo Pharma, Ethypharm, Famar, Norgine, Nypro, Synerlab/Sophartex, Seratec... Le cluster représente 50% de la production de médicament en France et 30 000 emplois. Le Pôle Pharma est par ailleurs l'un des créateur de l'alliance inter régionale Pharma Valley qui regroupe en son sein trois réseaux partenaires : PolePharma, Technopole CBS et le Grepic. À elle seule, l'alliance regroupe 50% de la production de médicament en France, 60% des effectifs des sites de production implantés en France et 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
- l'industrie agro-alimentaire, promue par Agrodynamic (pôle d'excellence rurale), avec deux entreprises importantes du secteur : Ebly à Châteaudun et une filiale Andros à Auneau.
- l'industrie et l'artisanat du bois et de l'ameublement autour de l'association Perchebois.
- l'industrie du caoutchouc et des matières plastiques, à travers le pôle de compétitivité Elastopole.
- Industrie mécanique OCTÉ
Énergies
Le département est également en pointe en matière d'énergies renouvelables. Déjà classé au deuxième rang national en termes de production électrique grâce à ses parcs éoliens notamment situés dans la Beauce, l'Eure-et-Loir sera dès 2012 le premier producteur d'électricité français d'origine photovoltaïque avec la création sur la base aérienne de l'OTAN désaffectée de Crucey-Villages, près de Brezolles dans la région naturelle du Thymerais, du plus grand parc photovoltaïque de France. Confié en février 2011 par le conseil général à l'opérateur EDF énergies nouvelles, le parc devrait couvrir 245 des 500 ha de l'ancienne base militaire et produire l'équivalent de la production de 160 éoliennes.
Lien externe : NouveauCIEL.com, site officiel du Comité de développement économique d'Eure-et-Loir (CODEL)
Voir aussi : Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir
Démographie
Article détaillé : Démographie d'Eure-et-Loir.Les habitants d'Eure-et-Loir sont les Eurélien(ne)s[7].
L'évolution démographique du département, bien que positive, cache des contrastes importants selon les secteurs
L'Est du département, dans la zone d'influence directe de Paris, bénéficie depuis quelques années, de l'arrivée conséquente d'une nouvelle population poussée hors de l'Île-de-France par la pression immobilière et à la recherche d'un cadre de vie plus provincial. Les agglomérations de Chartres et de Dreux, bien desservies en transports et en infrastructures, sont au cœur des bassins de vie les mieux pourvus.
À l'Ouest : le Perche et son cadre bucolique s'est revitalisé depuis la création du parc naturel régional en 1998 grâce à une population plus touristique et aisée, en quête d'une résidence secondaire
Le Centre et le Sud du département connaissent une évolution moins favorable. Si la région de Courville-sur-Eure, reliée à Paris et Chartres par le rail et proche de l'autoroute A11 se maintient bien, les secteurs de Châteaudun et d'Illiers-Combray, mal desservis, subissent un solde démographique nul, voire négatif.
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Lien externe : Revue Population et Avenir - Numéro hors série consacré à l'Eure-et-Loir (2002)
Culture
- Théâtres : Chartres (Théâtre de Chartres - scène conventionnée, Théâtre du Seuil, Théâtre de Poche, Théâtre du Portail-Sud), Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou.
- Salles de spectacles et de concert : Théâtre de Chartres,Vernouillet (Atelier à spectacles), Lucé (Centre culturel Edmond Desouches), Lèves (Espace Soutine), Épernon (Les Prairiales), Chartres (Salle Ravenne), Châteaudun (Espace Malraux), Nogent-le-Rotrou, Luisant (Salle André Malraux).
- Musées : Chartres (Musée des Beaux-Arts, Centre international du vitrail, Muséum d'histoire naturelle), Mainvilliers (Le Compa), Châteaudun (Musée des Beaux-Arts et d'histoire naturelle), Dreux (Musée Marcel Dessal), Épernon (Conservatoire des meules et pavés), Illiers-Combray (Musée Marcel Proust), Loigny-la-Bataille, Charpont, Le Puiset, Lèves, Jouy, Unverre (musée-école).
- Écomusées, maisons thématiques : Maison de la Beauce à Orgères-en-Beauce, Écomusée des vignerons et artisans drouais à Dreux, Écomusée de la vallée de l'Aigre à La Ferté-Villeneuil.
- Cinémas : Chartres, Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou, Senonches, Anet.
- Art contemporain : Ateliers Gabriel Loire (Lèves), Arts itinérance (expositions en plusieurs lieux du département).
- Festivals, événements culturels : Journées lyriques de Chartres et d'Eure-et-Loir, Festival de Pâques (Chartres), Rencontres Musiques electroacoustiques Chartres, Jazz de Mars, Festival du légendaire, Caravane des poètes, Top in Humour, Festival du Thé Vert (Nogent-le-Rotrou), Hurluperku (Châteauneuf-en-Thymerais), Fête des livres de La Ferté-Vidame
- Monuments historiques : Cathédrale de Chartres (patrimoine mondial - UNESCO), Château de Châteaudun, Château de Maintenon, Château de La Ferté-Vidame, Château Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou, Maison Picassiette à Chartres, Chapelle royale de Dreux, Abbaye de la Sainte-Trinité de Thiron-Gardais, Château de Villebon, Tombeau du Duc de Sully à Nogent-le-Rotrou, Aqueduc du canal de l'Eure, Château de Crécy-Couvé, Abbaye Saint-Florentin de Bonneval, Château de Maillebois, Château de Frazé, Forges de Dampierre-sur-Blévy, Église de Meslay-le-Grenet (fresques), Beffroi de Dreux, Celliers du Pressoirs d'Épernon, Pavillon de chasse d'Abondant, Château de Montigny-le-Gannelon, Chapelle Notre-Dame d'Yron à Cloyes-sur-le-Loir (fresques), Château de Montigny-sur-Avre, Maison de Tante Léonie à Illiers-Combray, Chapelle de Reveillon à La Ferté-Vidame (peintures), Château des Vaux à Saint-Maurice-Saint-Germain et Pontgouin, Château de Villeprévost à Tillay-le-Péneux, Abbaye du Bois de Nottonville, moulins à vent de Beauce, Château de Moléans, Château de Courtalain, Château du Bois-Ruffin[11] à Arrou.
Personnalités
Antiquité
- Tasgetios, prince des Carnutes de 57 à 54 av. J.-C.
- Cotuatos et Conconnetodumnos, instigateurs et meneurs de l'insurrection des Carnutes contre les Romains en 53 av. J.-C.
- Gutuater, druide carnute, désigné comme le responsable de l'insurrection de 52 av. J.-C. et exécuté par Jules César
Moyen Âge
- Hasting, chef viking qui fut comte de Chartres (882-892)
- Hugues Capet (décédé en Eure-et-Loir près de Voves)
- Seigneurs du Puiset
- Fulbert de Chartres (évêque fondateur de l'École de Chartres)
- Jean de Salisbury (1115-1180), élève d'Abélard et de Fulbert de Chartres. Intellectuel anglais, ami de Thomas Becket. Évêque de Chartres de 1176 à 1180.
- Bernard de Tiron, fondateur de l'ordre monastique de Tiron et de l'abbaye de Thiron-Gardais.
- Philippe de Valois, roi de France, décédé à Coulombs, près de Nogent-le-Roi
- Jean II de France, qui signa pendant la guerre de Cent Ans un traité à Brétigny
- Jean de Dunois (1402-1468), compagnon d'armes de Jeanne d'Arc
Renaissance
- Rémy Belleau (1526-1577) : poète de la Pléiade
- Duc d'Épernon, mignon d'Henri III.
- Henri IV (sacré en la cathédrale de Chartres)
- Maximilien de Béthune, duc de Sully (mort au château de Villebon, repose à Nogent-le-Rotrou)
- Jeanne de France, née à Nogent-le-Roi, épouse de Louis XII, canonisée par le pape Pie XII en 1950.
- Diane de Poitiers (château d'Anet)
- Mathurin Régnier (1573-1613) : poète
- Philippe Desportes (1543-1606) : poète
Époque moderne
- Jean de Rotrou (1609-1650), dramaturge et poète drouais
- Ducs de Saint-Simon (propriétaires du château de la Ferté-Vidame)
- Madame de Maintenon (épouse de Louis XIV)
- Madame de Pompadour (favorite de Louis XV, propriétaire du château de Crécy-Couvé)
- Philippe de Courcillon de Dangeau, militaire, diplomate et mémorialiste né au château de Dangeau.
- François-André Danican Philidor (né le 7 septembre 1726 à Dreux – mort le 31 août 1795 à Londres) compositeur et joueur d'échecs français.
Révolution française
- Emmanuel-Joseph Sieyès, nommé vicaire général de Chartres en 1787, il y rédigera « Qu'est-ce que le tiers état ? » (1789)
- Jérôme Pétion de Villeneuve, né à Chartres, homme politique (maire de Paris, membre de la Convention) et essayiste
- François Séverin Marceau général de la Révolution
- Jacques Pierre Brissot, né à Chartres, chef de file des Girondins pendant la Révolution française
- Jean-François Delacroix, anetais et député d'Eure-et-Loir, membre du Comité de salut public sous la Convention, il proposa et fit voter l'abolition de l'esclavage.
XIXe et XXe siècles
Arts et lettres
- Noël Ballay, poète, né à Fontenay-sur-Eure en 1847, a vécu à Chartres et a eu droit à des funérailles nationales le 4 mars 1902 dans la cathédrale de Chartres.
- Philarète Chasles, homme de lettre et journaliste né à Mainvilliers en 1798.
- Émile Zola, qui s'inspira de Romilly-sur-Aigre pour son roman La Terre
- Marcel Proust (qui s'inspira du village de sa tante Léonie, Illiers-Combray où il passa une partie de son enfance)
- Pierre-Jules Hetzel, écrivain et éditeur (Balzac, Jules Verne, George Sand...) né à Chartres
- Charles Péguy, qui écrivit sur la Beauce et la cathédrale de Chartres
- Chaïm Soutine (peintre)
- Maurice de Vlaminck, peintre cubiste et fauve qui habita et mourut à Rueil-la-Gadelière
- Gabriel Loire, maître verrier chartrain
- Ivry Gitlis, violoniste israélien, qui vit en Eure-et-Loir
- Rhoda Scott, organiste et chanteuse de jazz qui habite dans le Perche d'Eure-et-Loir
- Jacqueline de Romilly, philologue française, membre de l'Académie française, née à Chartres.
- Pascal Lainé, écrivain, prix Goncourt, né à Anet.
- Diane de Margerie, femme de lettres, membre du jury du prix Fémina, qui habite Chartres et a consacré l'un de ses ouvrages à la cathédrale.
- Bertrand Visage, écrivain, prix Fémina 1984, né à Châteaudun.
- Anna Gavalda, femme de lettres, qui a grandi (1974-1980) à Nogent-le-Roi
- Gilles Leroy, écrivain, prix Goncourt 2007, qui vit près de La Ferté-Vidame à Boissy-lès-Perche
- Philippe Beaussant, musicologue et nouvelliste, membre de l'Académie française, qui vit au Mesnil-Thomas
- Jean Bertholle, peintre, membre de l'Académie des beaux-arts qui vécut à Saint-Lucien.
Sciences
- Michel Chasles, mathématicien né à Épernon.
- Gustave Le Bon, né à Nogent-le-Rotrou, anthropologue, précurseur de la psychologie sociale, sociologue.
- Henri Ey, psychiatre, ancien médecin chef de l'hôpital de Bonneval.
- Henri Hureau de Senarmont, physicien et minéralogiste
Religion
- Jacques-Désiré Laval, prêtre et missionnaire né à Croth
- Abbé Franz Stock (prêtre allemand du séminaire des barbelés (Le Coudray))
Armées
- Michel Joseph Maunoury, maréchal de France, né à Maintenon
- Alexandre-Antoine Hureau de Senarmont, baron d'Empire et général d'artillerie enterré à Dreux
- Alexandre-François de Senarmont, héros de Valmy et général enterré à Dreux
Sports
- Louis Blériot, qui réalisa le premier vol entre deux villes à Toury.
- Hélène Boucher (pionnière de l'aviation) chartraine.
- Géo Lefèvre (1887-1961), chartrain, journaliste, penseur et créateur du Tour de France cycliste
- Charles Brennus, maître-graveur et président d'honneur de la Fédération française de rugby (1921), il est le créateur du Bouclier de Brennus, la récompense suprême du Championnat de France de rugby. Il est né à Châteaudun en 1859.
- Jean Gallet (1916-1989), né à Allonnes, athlète et député d'Eure-et-Loir. Un stade et un complexe sportif portent son nom, respectivement à Chartres et Voves.
- Jacky Lemée, footballeur né à Epernon.
- Jean Todt, qui réside au Gué de Longroi.
- Philippe Quintais, né à Chartres, douze fois champion du monde de pétanque.
- Francis Joyon, né à Hanches, navigateur recordman du tour du monde à la voile.
- Patrick Vieira (footballeur originaire de Dreux).
- Daniel Fernandes, judoka né à Nogent-le-Rotrou, vice-champion du monde en 2003 (poids légers).
- Terry Bouhraoua, né à Châteaudun le 29 août 1987, jeune joueur de rugby à XV et de rugby à 7 prometteur, évoluant actuellement au Stade français CASG Paris au poste de demi de mêlée.
- Nicolas Escudé, joueur de tennis professionnel né à Chartres.
- Kalifa Cissé, footballeur international né à Dreux.
- Julien Escudé, footballeur international né à Chartres.
- Romain Feillu, coureur cycliste professionnel est né à Châteaudun le 16 avril 1984. Il a été vice-champion du monde espoirs à Salzbourg en 2006 et porteur du maillot jaune en 2008.
- Anthony Gonçalves, footballeur né à Chartres.
- Jérémy Stinat, footballeur né à Chartres.
Culture, arts décoratifs, spectacle, cinéma et médias
- Madeleine Castaing, antiquaire et décoratrice, mécène, qui a vécu à Lèves.
- Françoise Rosay, actrice française, inhumée au cimetière de Sorel-Moussel
- Thérésa, née à La Bazoche-Gouet, chanteuse de cabaret surnommée « la diva du ruisseau ».
- Charles Denner, acteur de théâtre et de cinéma, est mort le 10 septembre 1995 à Dreux.
- Robert Massin, typographe, figure majeure du graphisme en France, né à La Bourdinière-Saint-Loup
- Gabriel Gabrio, acteur français, décédé à Berchères-sur-Vesgre.
- Stéphane Grappelli, un des plus grands violonistes de jazz du XXe siècle, qui vécut de nombreuses années à Fontaine-la-Guyon.
- Jean Delannoy, cinéaste français, qui vécut et mourut à Guainville.
- Jacqueline Maillan, qui vécut à Anet de 1960 à 1992.
- Georges Cravenne, créateur des Césars, qui vécut à Charpont.
- Patrick Pesnot, journaliste français vécu à Bleury dont le maire et conseiller général fut son épouse Catherine jusqu'en 2004.
- Jean-Marc Providence (muséographe, fondateur du Compa, du Pass (Belgique), commissaire du Pavillon français à l'exposition universelle d'Aichi)
- Jean-Pierre Coffe, qui réside à Alluyes.
- Ève Ruggieri (journaliste, écrivain, directrice artistique des Journées lyriques de Chartres et d'Eure-et-Loir)
- Arlette Chabot, journaliste née à Chartres
- Mireille Dumas, animatrice de télévision née à Chartres
- Lolita Lempicka, créatrice de mode et de parfum, qui réside à Berchères-sur-Vesgre.
- Muriel Montossey, actrice française et professeur de théâtre vivant à Dreux
- Catherine Corsini, réalisatrice, scénariste et actrice née à Dreux
- Cécile de Ménibus, animatrice de télévision née à Chartres
- Dominique Chapatte, journaliste sportif vivant à Gallardon
- Alain Genestar, journaliste, rédacteur de L'Écho républicain de 1980 à 1987
- Bertrand Gallet, député d'Eure-et-Loir, prix Albert Londres en 1985
- Jean Mainbourg - photographe
Politique
- Louis-Philippe Ier, duc de Chartres, et certains de ses ascendants et descendants reposent dans la chapelle royale de Dreux.
- Charles Delescluze, né à Dreux, journaliste en membre important de la Commune de Paris
- William Henry Waddington, ministre de l'Instruction publique, né à Saint-Rémy-sur-Avre
- Maurice Viollette élu d'Eure-et-Loir, maire de Dreux de 1908 à 1959. (homme politique)
- Paul Deschanel (président de la République, élu d'Eure-et-Loir)
- Jean Moulin (préfet d'Eure-et-Loir)
- Charles Brune, ministre des PTT et de l'Intérieur sous la IVe République, élu d'Eure-et-Loir.
- Maurice Bourgès-Maunoury (président du Conseil sous la IVe République)
- Pierre July, résistant et homme politique français, député d'Eure-et-Loir.
- Maurice Dousset (député d'Eure-et-Loir, président de la région Centre de 1985 à 1998)
- Georges Lemoine (homme politique, ancien ministre)
- Françoise Gaspard, sociologue, écrivain, féministe et femme politique française, ancienne députée-maire de Dreux.
- Marie-France Stirbois (députée d'Eure-et-Loir)
- Henri d'Orléans, comte de Paris, qui mourut en 1999 à Cherisy.
- Yves Bonnet, préfet, directeur de la DST, actuel député de la Manche né à Chartres
- François Huwart (ancien ministre)
- Dieudonné M'bala M'bala (humoriste, homme politique engagé à Dreux)
- Pascal Ory (historien, homme politique)
- Michel Rousseau (économiste, président de la Fondation Concorde, ancien maire de Gallardon, maire de Saint-Denis-des-Puits)
- Laurent Beauvais, né à Nogent-le-Rotrou, président du conseil régional de Basse-Normandie depuis avril 2008
Entreprises
- Firmin Didot, typographe et imprimeur installé à Sorel-Moussel
- Thomas Waddington et son fils Richard Waddington, manufacturiers dans l'industrie du coton à Saint-Rémy-sur-Avre et Saint-Lubin-des-Joncherets.
- Ferdinand Hédiard, né à La Loupe, fondateur de la célèbre épicerie.
- Adrien Philippe, né à La Bazoche-Gouet, l'un des fondateurs de l'entreprise suisse d'horlogerie Patek Philippe.
- Jean Daninos, fondateur des automobiles Facel Vega
- Jean-Paul Guerlain (président fondateur de la Cosmetic valley)
- Marc Blondel, ancien secrétaire général de Force ouvrière, qui réside à Oysonville.
- Colette Neuville, chartraine, présidente-fondatrice de l'Association de défense des actionnaires minoritaires
- Guillaume Pépy qui a des attaches familiales à Saulnières[12].
- Thierry Morin, né à Dreux, ancien P-DG de Valeo, président du conseil d'administration de l'Institut national de la propriété industrielle
Tourisme
Article détaillé : Tourisme en Eure-et-Loir.-
Cathédrale de Chartres (façade ouest)
-
Château de Châteaudun (donjon et Sainte-Chapelle)
-
Château de Châteaudun (escalier)
-
Coupole de la chapelle du château d'Anet
-
Site archéologique de Fort-Harrouard
-
Vestiges du château de La Ferté-Vidame
-
Beffroi de Dreux
-
Château Saint-Jean à Nogent-le-Rotrou
-
Forêt domaniale de Senonches
-
Prairie percheronne
-
Château de Villebon
-
Château de Montigny-le-Gannelon
-
Vue de Beauce
-
Abbaye du bois de Nottonville
-
Moulin beauceron de la Garenne à Ymonville
-
Église Saint-Pierre de Dreux
Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 6,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes de l'Eure-et-Loir dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % Rés. secondaires Frétigny 480 332 99 29,77 % Frazé 519 341 100 29,22 % Dampierre-sur-Avre 689 368 98 26,57 % Unverre 1 172 722 177 24,48 % Maillebois 990 539 114 21,10 % Arrou 1 683 1 106 186 16,80 % Sorel-Moussel 1 802 906 149 16,47 % La Bazoche-Gouet 1 310 801 127 15,86 % Villiers-le-Morhier 1 347 624 93 14,96 % Abondant 2 042 847 106 12,52 % Cloyes-sur-le-Loir 2 676 1 587 179 11,28 % - Source Insee,chiffres au 01/01/2008.
Médias
- Quotidiens :
- L'Écho républicain (seul quotidien à diffusion départementale, groupe Centre-France)
- La République du Centre (groupe Centre-France, l'édition Orléans-Beauce ne couvre que les cantons d'Orgères-en-Beauce et Janville après la cessation de parution des éditions de Chartres, Dreux, Châteaudun et Nogent-le-Rotrou en mars 2011)
- Paris-Normandie (groupe Hersant Média, couvre partiellement le canton d'Anet)
- Hebdomadaire :
- L'Action républicaine (siège à Nogent-le-Rotrou, groupe Publihebdos)
- Le Perche (groupe Publihebdos)
- L'Écho de Brou
- Horizon (journal agricole)
- Le Réveil normand (couvre les cantons de La Ferté-Vidame et Brezolles - groupe Publihebdos)
- Courrier du Loiret (couvre les cantons de Janville et Orgères-en-Beauce - groupe Centre-France)
- Radios locales :
- Intensité (Chartres[13] et Châteaudun)
- Radio Trois Vallées (RTV) (Dreux)
- Radio Grand Ciel (membre de la FFRC)
- Sweet FM (émetteur à Nogent-le-Rotrou, siège à La Ferté-Bernard (72))
- Sites internet :
- WebTV :
Sports
Principaux clubs euréliens :
- Football
- masculin
- FC Chartres évoluant pour la saison 11/12 en CFA2 groupe G
- FC Drouais évoluant pour la saison 11/12 en DH
- Amicale de Lucé évoluant pour la saison 11/12 en DH
- OC (Olympic Club) Châteaudun évoluant pour la saison 11/12 en DHR
- masculin
- Rugby
- masculin
- RCP (Rugby Club Percheron) Nogent-le-Rotrou évoluant pour la saison 11/12 en Fédérale 3 poule 4
- RC (Rugby Club) drouais évoluant pour la saison 11/12 en Honneur (1ère division régionale)
- Entente Chartraine de Rugby évoluant pour la saison 11/12 en Honneur (1ère division régionale)
- Dammarie RC (Rugby Club) évoluant pour la saison 11/12 en Honneur (1ère division régionale)
- masculin
- Basket-ball
- féminin
- AB (Avenir Basket) Chartres (ex-Azur Basket Chartres) évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 1 poule B
- masculin
- Union Basket Chartres Métropole évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 1
- Alliance Dreux évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule G
- féminin
- Handball
- féminin
- Dreux AC évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 2 poule 2
- AST Chateauneuf-en-Thymerais Handball évoluant pour la saison 11/12 en Prénational (1ère division régionale)
- masculin
- Mainvilliers-Chartres Handball évoluant pour la saison 11/12 en D2
- CO (Club Omnisport) Vernouillet évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 2 poule 2
- féminin
- Volley-ball
- féminin
- Châteaudun VB évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule F
- masculin
- Châteaudun VB évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule G
- Chartres VB évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule G
- féminin
- Tennis de table
- masculin
- Chartres ASTT (Association sportive de Tennis de Table) évoluant pour la saison 11/12 en Pro A et participant à la Ligue des champions
- Pays Courvillois Tennis de Table évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule H
- masculin
- Tennis
- féminin
- Tennis club de Chartres évoluant pour l'année 2012 en Nationale 4
- masculin
- Tennis club de Chartres évoluant pour l'année 2012 en Nationale 2
- AC Dreux évoluant pour l'année 2012 en Nationale 4
- féminin
- Baseball
- masculin
- French Cubs de Chartres évoluant pour l'année 2011 en Nationale 1
- masculin
Notes et références
- INSEE - Les populations légales 2008 entrant en vigueur le 1er janvier 2011.
- Loir est un affluent de la Sarthe tandis que la Loire est le fleuve bien connu (qui ne passe nullement en Eure-et-Loir, mais une cinquantaine de kilomètres au sud). On le rencontre parfois écrit Eure-et-Loire, ce qui est une erreur d'orthographe car le
- Gilles Pécout) Jacques Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale. La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, p. 11 (carte de
- Compa, devant des élèves de 5° de collège partie construite à partir des connaissances présentées au
- Certaines habitations construites un peu plus tard sont fermées, comme celles construites en Beauce et présentées ci-dessous.
- Chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir
- Le Nouvel Obs, « Connaissez vous les Bucco-Rhodaniens, les Samariens, les Manchots et les Costaloriens ? », Le Nouvel Observateur, 16 août 2011. Consulté le 18 août 2011
- Fiche historique du département sur le site du SPLAF. |consulté le= 28 août 2010.
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee
- Évolution et structure de la population du département (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 28 août 2010
- Jean Mesqui publié en 1980 par la Société archéologique d'Eure-et-Loir [http://www.mesqui.net/Articles_fortif/pdf/alluyes-et-bois-ruffin.pdf Alluyes et Bois-Ruffin. Deux donjons du XIIIe siècle voir Article de
- Capital.fr Les petits secrets de Guillaume Pepy, nouveau président de la SNCF 21/02/2008 - site consulté le 16/11/2008
- [1] À partir du 4 décembre 2008 - brève sur le site intensite.net
Voir aussi
Articles connexes
- Conseil général d'Eure-et-Loir
- Arrondissements d'Eure-et-Loir
- Cantons d'Eure-et-Loir
- Communes d'Eure-et-Loir
- Anciennes communes d'Eure-et-Loir
- Réseau routier d'Eure-et-Loir
- Département français
- Liste de ponts d'Eure-et-Loir
- Hippodrome de Dreux
- Hippodrome de la Ferté Vidame
Liens externes
- Conseil général d'Eure-et-Loir
- Préfecture d'Eure-et-Loir
- Archives départementales
- Catégorie Eure-et-Loir de l’annuaire dmoz
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