Eure-et-Loir

Eure-et-Loir
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Eure-et-Loir
Conseil general d Eure et Loir.jpg
Localisation de en France
Administration
Pays France
Région Centre
Code département 28
Création 4 mars 1790
Chef-lieu
(Préfecture)
Chartres
Sous-préfecture(s) Châteaudun
Dreux
Nogent-le-Rotrou
Président du
conseil général
Albéric de Montgolfier (UMP)
Préfet de département Lionel Beffre
Statistiques
Population totale 423 559 hab. (2008[1])
Densité 72 hab./km2
Superficie 5 880 km2
Subdivisions
Arrondissements 4
Circonscriptions législatives 4
Cantons 29
Intercommunalités 28
Communes 403

Le département d'Eure-et-Loir est un département français. C'est l'un des six départements formant la région Centre et son chef-lieu est Chartres.

Il tire son nom des deux principales rivières qui le traversent, l'Eure, affluent de la Seine, et le Loir, affluent de la Sarthe[2]. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 28.

Sommaire

Histoire

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir, principalement, de parties des anciennes provinces de l'Orléanais (Beauce) et du Maine (Perche), mais aussi de l'Île-de-France (Drouais, Thimerais, Vallée de l'Avre, Hurepoix).

L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était la capitale, sous le nom d’Autricum. Les Carnutes sont célèbres surtout pour leur lien, réel ou présumé, à la religion gauloise. C'est en un locus consecratus, dans la mythique « forêt des Carnutes », que les druides auraient tenu leur réunion annuelle. Au nord du département, le peuple gaulois des Durocasses avaient pour capitale Dreux.

Au Moyen Âge, le territoire actuel du département est dominé par la ville de Chartres. Elle se développe grâce à la culture des riches terres de Beauce (marché au blé) et à sa vocation religieuse due notamment à la présence de la relique du Voile de la Vierge (don de Charles-le-Chauve en 876). Sur l'impulsion de Fulbert de Chartres, elle sera le berceau d'une renaissance intellectuelle avec la fondation de l'École de Chartres. Au nord, Dreux, la vallée de l'Avre et le Thimerais, de même que le Comté du Perche à l'ouest, constituent des postes avancés des rois de France face aux ducs de Normandie. Les terres d'Eure-et-Loir, par leur intérêt stratégiques, sont donc très tôt ancrées dans la mouvance capétienne et progressivement rattachées aux anciennes provinces de l'Orléanais et de l'Île-de-France.

Durant la guerre de Cent Ans, le territoire du département est au centre de plusieurs conflits (dont la Journée des Harengs à Rouvray-Saint-Denis), en raison de sa proximité avec Paris et Orléans. Le traité de Brétigny, qui met fin provisoirement à la guerre y sera signé près de Chartres.

À partir de la Renaissance, l'Eure-et-Loir devient également une région prisée par les rois de France pour y installer leurs favorites : Diane de Poitiers (Anet), puis Madame de Maintenon ou encore la marquise de Pompadour (Crécy-Couvé).

Le département est également marqué par la présence de Maximilien de Béthune, duc de Sully, décédé en son château de Villebon et inhumé à Nogent-le-Rotrou.

Carte du département d'Eure-et-Loir (1852)

À la Révolution, il est dans un premier temps envisagé de créer un département beauceron. La Beauce a en effet l'avantage de n'avoir jamais été une province sous l'Ancien Régime. Sa dimension essentiellement géographique et non politique s'inscrivait donc parfaitement dans l'idéologie révolutionnaire. Ce projet est mis en échec principalement par la volonté du roi de ne pas voir dispersées en un nombre trop important de départements ses possessions franciliennes. La création du département dans sa configuration actuelle tient également aux résistances des terres du Thimerais et du Drouais à se voir agrégées à celles de l'ancienne Normandie et à l'impossibilité de conserver au Perche son unité, en partie pour des raisons politiques (ancien comté), et surtout à cause de l'absence d'une ville suffisamment importante pour se prévaloir du rang de chef-lieu de département. Chartres, avec entre autres le général Marceau, l'abbé Sieyès ou encore Brissot de Warville, chef de file des Girondins, donne plusieurs grands hommes à la Révolution.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Au XIXe siècle, le nord du département connaît une forte industrialisation, avec notamment l'mprimerie de Firmin Didot et les manufactures textiles des Waddington. Chartres conserve essentiellement sa vocation commerciale grâce à son important marché au blé et au commerce de la laine des nombreux élevages de moutons, dont la foire de Châteaudun est aussi un haut lieu. Le Perche qui s'est peu développé, et a connu une notable émigration vers le Québec les siècles précédents, devient une terre de nourrices réputées pour leur qualités maternelles auprès des familles aisées de Paris. Dreux devient également une ville industrielle, en particulier après la crise du phylloxéra qui met définitivement à bas les vignes normandes. Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, l'Eure-et-Loir fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif. Moins d'une centaine d'opposants sont arrêtés[3]. Le département est durement touché par la guerre de 1870, avec la bataille de Loigny et l'incendie de Châteaudun par l'armée prussienne.

Au XXe siècle, le département devient de plus en plus économiquement lié au développement de la région parisienne. Chartres et Dreux profitent pleinement de cette proximité avec l'implantation de plusieurs grandes entreprises (dont les futurs établissements Philips), pendant que la vallée de l'Eure qui les relie devient un lieu de villégiature avec la construction de nombreuses résidences secondaires. Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est marqué par son préfet Jean Moulin qui y fait son premier acte de Résistance face à l'occupant. La ville de Chartres est partiellement détruite par un bombardement en 1944 qui toucha particulière sa bibliothèque. La ville de La Loupe est quant à elle presque totalement sinistrée. Après-guerre, l'Est du département intègre progressivement l'aire urbaine de Paris, les cantons d'Anet, de Maintenon et de Nogent-le-Roi, voire d'Auneau, devenant intimement liés à ceux du département des Yvelines limitrophes.

En politique, le département est la terre d'élection et le berceau de plusieurs grandes figures des IIIe et IVe républiques : William Henry Waddington (ministre de l’Instruction publique en 1873 et 1877), Maurice Viollette (ministre d'État sous le Front populaire), Paul Deschanel (président de la République en 1920), Maurice Bourgès-Maunoury (président du Conseil en 1957).

Au tournant des années 1980, Dreux devient une ville politiquement singulière en élisant comme maire en 1977, puis députée en 1981, Françoise Gaspard, l'une des premières femmes politiques ayant assumé publiquement son homosexualité, puis en étant le théâtre d'une alliance en 1983 entre la droite locale et le Front national mené par Jean-Pierre Stirbois, dont la veuve Marie-France Stirbois est élue députée en 1989.

Blason

Blason non officiel.

Le blason (non officiel) du département d'Eure-et-Loir a été créé à partir de ceux du comté du Perche (partie occidentale du département) et de l'Orléanais.

Politique

Département de tradition radicale-socialiste, l'Eure-et-Loir est aujourd'hui dominé par la droite.

À droite

Le conseil général est à droite depuis 1986 et présidé depuis 2001 par Albéric de Montgolfier (UMP), à la tête d'une majorité de 19 membres sur 29.

Trois des quatre principales villes du département sont dirigées par des maires de droite :

Trois députés, Laure de La Raudière, Gérard Hamel et Jean-Pierre Gorges sont membres de l'UMP.

Les trois sénateurs d'Eure-et-Loir, Gérard Cornu, Albéric de Montgolfier et Joël Billard, sont également membres de l'UMP.

Quatre des cinq pays que compte le département sont dirigés par un président de droite : Gérard Cornu (Pays chartrain), Olivier Marleix (Pays Drouais - maire d'Anet), Martial Chevallier (Pays Beauce - maire du Puiset), Jean-Pierre Jallot (Pays Perche d'Eure-et-Loir - maire de La Ferté-Vidame).

Debout la République est représenté par Michel Lethuillier, maire de Chérisy, président de la communauté de communes des Villages du Drouais et ancien vice-président du conseil général.

Le Mouvement pour la France compte de son côté deux conseillers municipaux à Chartres et plusieurs élus dans des communes rurales.

Au centre

Les Nouveau Centre est surtout présents dans le sud du département marqué par l'ancien président de la région Centre et député, Maurice Dousset, dont l'un des héritiers est Philippe Vigier député-maire de Cloyes-sur-le-Loir, conseiller régional et président du Pays Dunois. Ils comptent également quatre conseillers généraux (Michel Boisard, Laurent Leclerc, Marc Guerrini et Dominique Leblond) et présidence d'intercommunalités (communauté de communes de la Beauce de Janville, communauté de communes de la Beauce vovéenne, communauté de communes des Trois Rivières, communauté de communes de la Beauce alnéloise).

Le Parti Radical compte plusieurs élus municipaux : Philippe Masson, maire de Brou, des conseillers municipaux à Châteaudun et un maire honoraire à Gasville-Oisème (François Catel).

Le Mouvement démocrate compte plusieurs maires, dont Michel Scicluna à Auneau et un conseiller général, Jean-Pierre Gaboriau, également maire de Châteauneuf-en-Thymerais.

À gauche

La gauche, quant à elle, est présente dans plusieurs villes importantes, avec une assez forte représentation du Parti radical de gauche, dont la principale figure historique fut Maurice Viollette :

Elle compte 10 conseillers généraux sur 29, dont le leader est Jacky Jaulneau (PS). À Chartres, le leader de l'opposition municipale est David Lebon, directeur de cabinet adjoint de Martine Aubry au Parti socialiste.

La gauche a longtemps détenu (1978-2002) la première circonscription du département dont Georges Lemoine était le député. Ancien maire de Chartres et ministre socialiste, il est membre depuis 2008 du Parti ouvrier indépendant au nom duquel il s'est présenté à l'élection législative partielle de septembre 2008 (14,51 % des suffrages) et aux élections cantonales de 2011 sur le canton de Mainvilliers.

Elle compte enfin 7 conseillers régionaux sur 12 dont trois élus socialistes (Marie-Madeleine Miallot-Muller, vice-présidente, ancien adjoint au maire d'Orléans, Annie Dubourg, Jean-Jacques Chatel), deux élus Europe Écologie-Les Vertes (Karim Laanaya, Sandra Renda), une élue communiste (Gisèle Quérité) et un élu divers-gauche (Patrick Riehl, vice-président et maire de Saint-Rémy-sur-Avre), ancien membre du Parti radical de gauche.

Extrême droite

Le Front national compte un conseiller régional (Philippe Loiseau). Dans les années 1980 et 1990, il a détenu plusieurs autres mandats (Marie-France Stirbois a été conseiller général du canton de Dreux-Ouest et député de la deuxième circonscription) grâce sa forte implantation dans le Drouais consécutive à la conclusion d'une alliance entre Jean-Pierre Stirbois et Jean Hieaux aux élections municipales de 1983.

Voir aussi

Liens externes

Géographie

Carte d'Eure-et-Loir
Article détaillé : Géographie d'Eure-et-Loir.

Le département d'Eure-et-Loir fait partie de la région Centre. Il s’étend au sud-ouest de l’agglomération parisienne et comprend plusieurs plateaux du Bassin parisien : au nord, le Thimerais ; à l’est, la Beauce ; au sud, le Dunois. Dans l’ouest du département, le relief s’élève et forme les collines du Perche, attenantes à la fois à la Normandie et aux Pays de la Loire. Le département a par ailleurs bénéficié de la création du Parc naturel régional du Perche. L'Eure et le Loir sont les principaux cours d’eau du département.

La forêt, avec près de 72 000 hectares, est également présente, Senonches et Dreux abritant les massifs les plus importants. La vallée de l'Eure constitue également une trame verte et boisée qui contraste avec le plateau beauceron attenant. L'Eure-et-Loir est limitrophe des départements du Loir-et-Cher, du Loiret, de l'Essonne, des Yvelines, de l'Eure, de l'Orne et de la Sarthe.

Le Perche-Gouët marque la transition entre la Beauce et le Perche.

Géologie[4]

Schématiquement, quatre « régions » partagent le département : le Perche, au sud-ouest ; le « Faux Perche », à sa marge ; à l'est et au sud, la Beauce, avec la « Beauce chartraine » autour de Chartres ; et au nord-ouest, on trouve le Drouais-Thimerais (autour de Dreux et de Châteauneuf-en-Thymerais). Le relief et la disposition des cours d’eau dans le Perche et en Beauce peuvent se déduire à partir d’une carte.

La répartition des cours d'eaux

La répartition des cours d'eau est différente : il y en a plus au Sud-Ouest, dans le Perche qu'en Beauce. S'il y a une petite différence de la pluviométrie, elle ne peut expliquer à elle seule cette disposition. Quoi qu'il en soit, on constate donc, que dans le Perche, l'eau ruisselle en surface et qu'en Beauce, ce n'est pas le cas. Elle s'infiltre : cela est dû à une différence au niveau des roches du sous-sol. Le sous-sol du Perche est plutôt du sable et du grès, avec de l'argile à silex, et le sous-sol de Beauce, est lui, plutôt constitué de calcaire.

Le sous-sol du Perche

Concernant la géologie du Perche, la structure actuelle serait en lien avec la formation des Alpes. Lors de cet événement, les roches sédimentaires se sont plissées et cela a formé un bourrelet (anticlinal) dans la région du Perche. En effet, comme les roches du Massif armoricain sont « rigides » (il s'agit surtout de granite), elles se sont comportées comme un « mur » contre lequel se sont bloquées les roches sédimentaires du bassin parisien, donc du Perche. Le Perche se retrouve donc plus haut que la Beauce. D’autre part, les anciennes failles hercyniennes (ici du Massif Armoricain) ont rejoué et permis l’affaissement du sommet du bourrelet. Ainsi, actuellement, la zone centrale est de l’argile à silex et autour, on trouve du sable ou du grès. La présence d'argile, de grès ou de sable permet somme toute, à l'eau de ruisseler et de se rassembler en cours d’eau. La pluviosité est relativement importante (700 mm).

Le sous-sol de la Beauce

Dans le calcaire de Beauce, on trouve des fossiles, notamment, des planorbes et des limnées (des espèces d’eau douce – qui existent toujours -) : il y avait donc un lac en Beauce, c’est lui qui a permis la formation de ce calcaire. On trouve aussi de l’argile à silex, par décalcification du calcaire (qui n’était donc pas pur). Le calcaire s’est dissout, l’argile et les morceaux de silex sont restés. Ainsi, en Beauce, le calcaire se dissout facilement et permet à l’eau de ruissellement de s’infiltrer et il n'y a pas (ou peu) de rivières. De plus, la pluviosité est relativement faible (500 mm).

Le relief

Le relief est différent au Sud-Ouest, et au Nord et Nord-Est: vallonné dans le Sud-Ouest, relativement plat au Nord et au Nord-Est.

  • D'une part, l'érosion (l'eau) a creusé des vallées dans le Sud-Ouest, donc des reliefs.
  • Dans le Nord et le Nord-Est, l'eau a « ramolli » la roche et a donc permis que la surface soit plate : c'est du calcaire plus ou moins argileux (en fait, le calcaire est naturellement dissout par l'eau de ruissellement qui est enrichie par du dioxyde de carbone rejeté par les êtres vivants du sol, et au final, cela peut former des « trous » ou des « fissures », appelées diaclases). Ainsi, l'eau s'infiltre relativement rapidement en profondeur (sans vraiment ruisseler) pour rejoindre la nappe phréatique retenue par les couches plus profondes et imperméables.

L'habitat en lien avec la géologie

Les constructions anciennes montrent en général le contenu du sous-sol : en Beauce, les anciennes maisons sont en calcaire, dans le Perche, elles sont en torchis, en conglomérat appelé « grison » (morceaux de silex cimenté par du calcaire et de l'argile), en brique et en grès « roussard » (il est de couleur rousse, car assez riche en fer oxydé : la rouille).

Ces constructions sont aussi en lien avec l'activité agricole.

Dans le Perche

Les fermes sont allongées (maison d’habitation que l’on agrandit avec le temps, lorsque les besoins s'en font sentir ou lorsqu'il y a suffisamment d'argent...) : on les appelle « longère » ; les champs sont délimités par des haies. Les animaux sont « parqués » par ces haies[5].

En Beauce

Les cours des fermes sont fermées, mais les champs sont ouverts (open field). Cela permet de maintenir les animaux d’élevage dans la cour.

L'évolution du paysage

Il y a eu une diminution du nombre de parcelles (donc une modification du paysage), en Beauce et dans le Perche suite au remembrement entre le XIXe siècle et 1980, pour accroître la surface et permettre l’utilisation du matériel agricole.

Climat

Le département présente un contraste climatique entre sa partie ouest et sud-ouest, humide et bocagère (qui fait partie du Perche) et sa partie sud et est, beauceronne, qui fait partie des régions les moins arrosées de France, avec le Haut-Languedoc.

Économie

Article détaillé : Économie d'Eure-et-Loir.


L'Eure-et-Loir est un département de tradition agricole (Beauce) mais aussi en pointe dans trois filières économiques :

Agriculture

Le département est un acteur économique majeur dans la production de céréales et d'oléo-protéagineux en France[6]. Son économie agricole est néanmoins très fortement dépendante de la conjoncture et de l'environnement réglementaire des marchés des grandes cultures. L'Eure-et-Loir est le premier céréalier français. Il occupe également le premier rang national pour la production de colza et de pois protéagineux. Le blé tendre est de loin la production emblématique du département. Ainsi, près de 40 % des surfaces agricoles du département sont consacrées à la culture du blé tendre, qui a généré en moyenne 29 % de la production agricole marchande du département au cours des cinq dernières années.

L'agriculture du département est également promue par le Pôle AgroDynamic, une filière de valorisation des ressources agricoles du département mis en place dans différents secteurs : agroénergie, agroalimentaire, agromatériaux, agrosanté.

industries

  • l'industrie pharmaceutique, autour de Dreux et Polepharma. Créé en 2002 sous l'impulsion du CODEL, PolePharma est un cluster français de production pharmaceutique qui regroupe les entreprises du secteur comme Ipsen, Novo Nordisk, Expanscience, Leo Pharma, Ethypharm, Famar, Norgine, Nypro, Synerlab/Sophartex, Seratec... Le cluster représente 50% de la production de médicament en France et 30 000 emplois. Le Pôle Pharma est par ailleurs l'un des créateur de l'alliance inter régionale Pharma Valley qui regroupe en son sein trois réseaux partenaires : PolePharma, Technopole CBS et le Grepic. À elle seule, l'alliance regroupe 50% de la production de médicament en France, 60% des effectifs des sites de production implantés en France et 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
  • l'industrie agro-alimentaire, promue par Agrodynamic (pôle d'excellence rurale), avec deux entreprises importantes du secteur  : Ebly à Châteaudun et une filiale Andros à Auneau.
  • l'industrie et l'artisanat du bois et de l'ameublement autour de l'association Perchebois.
  • l'industrie du caoutchouc et des matières plastiques, à travers le pôle de compétitivité Elastopole.
  • Industrie mécanique OCTÉ

Énergies

Le département est également en pointe en matière d'énergies renouvelables. Déjà classé au deuxième rang national en termes de production électrique grâce à ses parcs éoliens notamment situés dans la Beauce, l'Eure-et-Loir sera dès 2012 le premier producteur d'électricité français d'origine photovoltaïque avec la création sur la base aérienne de l'OTAN désaffectée de Crucey-Villages, près de Brezolles dans la région naturelle du Thymerais, du plus grand parc photovoltaïque de France. Confié en février 2011 par le conseil général à l'opérateur EDF énergies nouvelles, le parc devrait couvrir 245 des 500 ha de l'ancienne base militaire et produire l'équivalent de la production de 160 éoliennes.

Lien externe : NouveauCIEL.com, site officiel du Comité de développement économique d'Eure-et-Loir (CODEL)

Voir aussi : Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir

Démographie

Article détaillé : Démographie d'Eure-et-Loir.

Les habitants d'Eure-et-Loir sont les Eurélien(ne)s[7].

L'évolution démographique du département, bien que positive, cache des contrastes importants selon les secteurs

L'Est du département, dans la zone d'influence directe de Paris, bénéficie depuis quelques années, de l'arrivée conséquente d'une nouvelle population poussée hors de l'Île-de-France par la pression immobilière et à la recherche d'un cadre de vie plus provincial. Les agglomérations de Chartres et de Dreux, bien desservies en transports et en infrastructures, sont au cœur des bassins de vie les mieux pourvus.

À l'Ouest : le Perche et son cadre bucolique s'est revitalisé depuis la création du parc naturel régional en 1998 grâce à une population plus touristique et aisée, en quête d'une résidence secondaire

Le Centre et le Sud du département connaissent une évolution moins favorable. Si la région de Courville-sur-Eure, reliée à Paris et Chartres par le rail et proche de l'autoroute A11 se maintient bien, les secteurs de Châteaudun et d'Illiers-Combray, mal desservis, subissent un solde démographique nul, voire négatif.

Années 1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841
Population 256 636 257 793 266 008 264 448 277 782 278 820 285 058 286 368
Années 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
Population 292 337 294 892 291 074 290 455 290 753 282 622 283 075 280 097
Années 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
Population 283 719 284 683 280 469 275 433 273 823 272 255 251 255 255 213
Années 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
Population 254 790 252 690 258 110 261 035 277 546 302 251 335 151 362 813
Années 1990 1999 2006 2007 2008 - - -
Population 396 073 407 665 421 114 422 410 423 559 - - -
Notes, sources, ... Sources : SPLAF[8] et INSEE pour les années 2006[9] et 2007[10]
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Lien externe : Revue Population et Avenir - Numéro hors série consacré à l'Eure-et-Loir (2002)

Culture

Personnalités

Hugues Capet
Henri IV
Diane de Poitiers
Sully
Saint-Simon
Madame de Maintenon
Sieyès
Marceau
Louis-Philippe
Marcel Proust
Hélène Boucher
Chaïm Soutine
Paul Deschanel
Stéphane Grappelli
Rhoda Scott
Jean Todt

Antiquité

Moyen Âge

Renaissance

Époque moderne

Révolution française

XIXe et XXe siècles

Arts et lettres

Sciences

Religion

Armées

Sports

Culture, arts décoratifs, spectacle, cinéma et médias

Politique

Entreprises

Tourisme

Article détaillé : Tourisme en Eure-et-Loir.

Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008

Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 6,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de l'Eure-et-Loir dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Médias

Sports

Principaux clubs euréliens :

  • Football
    • masculin
      • FC Chartres évoluant pour la saison 11/12 en CFA2 groupe G
      • FC Drouais évoluant pour la saison 11/12 en DH
      • Amicale de Lucé évoluant pour la saison 11/12 en DH
      • OC (Olympic Club) Châteaudun évoluant pour la saison 11/12 en DHR
  • Rugby
    • masculin
      • RCP (Rugby Club Percheron) Nogent-le-Rotrou évoluant pour la saison 11/12 en Fédérale 3 poule 4
      • RC (Rugby Club) drouais évoluant pour la saison 11/12 en Honneur (1ère division régionale)
      • Entente Chartraine de Rugby évoluant pour la saison 11/12 en Honneur (1ère division régionale)
      • Dammarie RC (Rugby Club) évoluant pour la saison 11/12 en Honneur (1ère division régionale)
  • Basket-ball
    • féminin
      • AB (Avenir Basket) Chartres (ex-Azur Basket Chartres) évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 1 poule B
    • masculin
  • Handball
    • féminin
      • Dreux AC évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 2 poule 2
      • AST Chateauneuf-en-Thymerais Handball évoluant pour la saison 11/12 en Prénational (1ère division régionale)
    • masculin
      • Mainvilliers-Chartres Handball évoluant pour la saison 11/12 en D2
      • CO (Club Omnisport) Vernouillet évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 2 poule 2
  • Volley-ball
    • féminin
      • Châteaudun VB évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule F
    • masculin
      • Châteaudun VB évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule G
      • Chartres VB évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule G
  • Tennis de table
    • masculin
      • Chartres ASTT (Association sportive de Tennis de Table) évoluant pour la saison 11/12 en Pro A et participant à la Ligue des champions
      • Pays Courvillois Tennis de Table évoluant pour la saison 11/12 en Nationale 3 poule H
  • Tennis
    • féminin
      • Tennis club de Chartres évoluant pour l'année 2012 en Nationale 4
    • masculin
      • Tennis club de Chartres évoluant pour l'année 2012 en Nationale 2
      • AC Dreux évoluant pour l'année 2012 en Nationale 4

Notes et références

  1. INSEE - Les populations légales 2008 entrant en vigueur le 1er janvier 2011.
  2. On le rencontre parfois écrit Eure-et-Loire, ce qui est une erreur d'orthographe car le Loir est un affluent de la Sarthe tandis que la Loire est le fleuve bien connu (qui ne passe nullement en Eure-et-Loir, mais une cinquantaine de kilomètres au sud).
  3. Jacques Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale. La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, p. 11 (carte de Gilles Pécout)
  4. partie construite à partir des connaissances présentées au Compa, devant des élèves de 5° de collège
  5. Certaines habitations construites un peu plus tard sont fermées, comme celles construites en Beauce et présentées ci-dessous.
  6. Chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir
  7. Le Nouvel Obs, « Connaissez vous les Bucco-Rhodaniens, les Samariens, les Manchots et les Costaloriens ? », Le Nouvel Observateur, 16 août 2011. Consulté le 18 août 2011
  8. Fiche historique du département sur le site du SPLAF. |consulté le= 28 août 2010.
  9. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee
  10. Évolution et structure de la population du département (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 28 août 2010
  11. voir Article de Jean Mesqui publié en 1980 par la Société archéologique d'Eure-et-Loir [http://www.mesqui.net/Articles_fortif/pdf/alluyes-et-bois-ruffin.pdf Alluyes et Bois-Ruffin. Deux donjons du XIIIe siècle
  12. Capital.fr Les petits secrets de Guillaume Pepy, nouveau président de la SNCF 21/02/2008 - site consulté le 16/11/2008
  13. [1] À partir du 4 décembre 2008 - brève sur le site intensite.net

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


48°20′N 01°25′E / 48.333, 1.417


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  • Eure-et-Loir — (spr. ör e luār), Departement im nördlichen Frankreich, nach den Flüssen Eure (zur Seine) und Loir (zur Loire) benannt, aus Teilen der zur ehemaligen Provinz Orléanais gehörigen Landschaften Beauce und Dunois sowie der Landschaft Perche gebildet …   Meyers Großes Konversations-Lexikon

  • Eure-et-Loir — (spr. öhr e lōahr), Departement im nördl. Frankreich, von Eure und Loir bewässertes Hügelland, 5940 qkm, (1901) 275.433 E.; Hauptstadt Chartres …   Kleines Konversations-Lexikon

  • Eure-et-Loir —   [œre lwaːr], Département in Frankreich, im Orléanais, 5 880 km2, 408 000 Einwohner; Verwaltungssitz ist Chartres.   …   Universal-Lexikon

  • Eure-et-Loir — Infobox Department of France department=Eure et Loir|number=28 region=Centre prefecture=Chartres subprefectures=Châteaudun Dreux Nogent le Rotrou population=415,000|pop date=2006|pop rank=57th|density=71 area=5,880|area scale=9… …   Wikipedia

  • EURE-ET-LOIR —    (285), a dep. of France lying directly S. of the preceding; chief rivers the Eure in the N. and the Loir in the S …   The Nuttall Encyclopaedia

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