Jean Le Moal

Jean Le Moal
Jean Le Moal
Jean Le Moal en 1985
Jean Le Moal en 1985

Naissance 30 octobre 1909
Authon-du-Perche (France)
Décès 16 mars 2007 (à 97 ans)
Chilly-Mazarin (France)
Nationalité Drapeau : France Français
Activité(s) Artiste-peintre
Mouvement artistique Peinture non figurative


Jean Le Moal (30 octobre 1909, Authon-du-Perche - 16 mars 2007, Chilly-Mazarin) est un peintre non figuratif français de la Nouvelle École de Paris.

Sommaire

Biographie

Jean Le Moal en 1995 (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).

Jean Le Moal naît en 1909 à Authon-du-Perche (Eure-et-Loir) où son père, d'origine bretonne est nommé, après un premier poste à Saint-Pierreville (Ardèche), comme ingénieur des Travaux Publics. Après de nouvelles affectations de son père, en 1910 au Mans, en 1914 à Seyssel (Haute-Savoie), il passe, pendant la Guerre, deux années ans sa famille maternelle à Saint-Pierreville puis en 1915 séjourne longuement chez son grand-père paternel à Brest. Peu auprès son retour en 1919 à Seyssel, sa mère meurt d'une embolie et Jean Le Moal est à partir de 1923 interne au lycée d'Annecy, durant trois ans. Il découvre en 1924 la sculpture, dessine et copie des gravures, réalise des bas-reliefs en plâtre, des sculptures en terre et des médailles. Venu à Lyon en 1926 pour y suivre à l'École des Beaux-Arts des études d'architecture, intéressé plutôt par la sculpture, Jean Le Moal s'inscrit finalement dans la section d'architecture intérieure, fréquente le musée où il s'initie à l'histoire de la peinture, et lit les œuvres d'Élie Faure. Il peint en 1928 ses premières toiles, sur le motif, en Bretagne.

Quand il s'installe à Paris en février 1929, Jean Le Moal copie des toiles au Louvre (Cézanne, Jean Siméon Chardin, Renoir, Rembrandt, Murillo, Poussin) où il rencontre et se lie avec Alfred Manessier. Il dessine simultanément des nus dans les Académies de Montmartre et de Montparnasse (Othon Friesz) et peint des natures mortes. Il fait en 1932 des voyages en Belgique et aux Pays-Bas dont il visite les musées, et en 1934 dans le sud de la France, avec Manessier, puis en Bretagne, peignant ses dernières toiles réalistes. En 1935 Jean Le Moal découvre à Barcelone les fresques catalanes. Il rencontre et se lie avec Jean Bertholle et le sculpteur Étienne Martin. Avec Manessier, il s'inscrit à l'Académie Ranson[1] à l'Académie Ranson, où Roger Bissière a ouvert un atelier de fresque, après y avoir enseigné la peinture. Il en devient le massier et travaille simultanément dans celui de sculpture, dirigé par Charles Malfray sous le patronage de Maillol, en compagnie d'Étienne Martin et François Stahly. Ses œuvres font l'objet d'une exposition à l'Académie en décembre 1936.

Aux côtés de Bertholle, Bissière, Manessier, Étienne Martin, Stahly, Nicolas Wacker Le Moal expose avec le groupe « Témoignage », animé par Marcel Michaud, qui réunit peintres, sculpteurs, musiciens et écrivains, lors de sa première manifestation à Lyon en 1936 au Salon d'Automne, puis à Paris en 1938 et 1939. En 1937, il travaille à la décoration du Pavillon des Chemins de fer (Félix Aublet, Bissière et Robert Delaunay) de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris, avec notamment Bertholle et Manessier, puis réalise avec Jean Bazaine un panneau mural pour le Pavillon des Auberges de Jeunesse. En 1939 Le Moal réalise une peinture murale pour l'école d'Eaubonne (Val-d'Oise) puis collabore avec Bertholle et Zelman à la réalisation d'un plafond de 1 400 m2 du Pavillon français des Vins à l'Exposition universelle de New York (Herbé et Zehrfuss architectes) et participe à sa mise en place. Il crée ensuite ses premiers décors et costumes pour le Théâtre des Quatre Saisons (Jean Dasté, André Barsacq et Maurice Jacquemont) dont il accompagne comme régisseur la tournée en Bourgogne. Mobilisé en à Draguignan, Jean Le Moal regagne après la démobilisation la Bretagne puis accompagne à Lyon Maurice Jacquemont qui veut y créer un nouveau Théâtre des Quatre Saisons pour la zone libre et se voue pendant deux ans à la création de décors et costumes.

Première manifestation sous l'Occupation de la peinture d'avant-garde, l'exposition des « Vingt jeunes peintres de tradition française » organisée par Bazaine, avec notamment Bertholle, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon, Singier, à la Galerie Braun en 1941 était une façon de manifester contre l'idéologie nazie qui condamnait « l'art dégénéré ». C'est dans cette période que se constitue ce qu'on appellera la Nouvelle École de Paris, dont Le Moal sera un des représentants majeurs. Après de nouvelles expositions de « Témoignage » à Lyon, Jean Le Moal rentre en 1943 à Paris avec Maurice Jacquemont, pour qui il réalise les décors et costumes de « L'étoile de Séville » (Lope de Vega) au Studio des Champs-Elysées. Après un séjour à Vannes, il regagne Paris et fuit le Service du travail obligatoire en rejoignant Saint-Pierreville. Il participe à l'exposition « Douze peintres d'aujourd'hui »[2], préfacée par Gaston Diehl et dénoncée par la presse de la collaboration, à la Galerie de France inaugurée en 1942, qui deviendra un des hauts lieux de la peinture non figurative. En 1944 Jean Le Moal épouse Juana Muller, sculpteur d'origine chilienne et participe en 1945 au premier Salon de Mai, dont il est l'un des membres fondateurs. Il expose en 1946 avec Manessier et Singier à la prestigieuse Galerie Drouin.

Ancien moulin acquis et rénové par Jean Le Moal à Larmor-Baden dans lequel il travaille dans les années 1950

En 1948 Jean Le Moal s'engage dans une série de gravures (burins et eaux-fortes) qu'il poursuivra jusqu'en 1951. Il réalise en 1949 de nouveaux décors et costumes pour le Centre dramatique de l'Ouest et le Studio des Champs-Elysées. Tandis qu'il présente en 1950 une exposition personnelle à la Galerie Billiet-Caputo, plusieurs tapisseries sont exécutées d'après ses maquettes, pour le Mobilier National, par les tisserands Plasse Le Caisne qu'il présente à Manessier (ils réaliseront par la suite l'ensemble de son œuvre tissé). Il participe à « Présences 1951 », exposition inaugurale de la nouvelle Galerie de France de Myriam Prévot et Gildo Caputo et fait un premier séjour, chez le peintre chilien Eudaldo, à Alba-la-Romaine que fréquentent de nombreux artistes, notamment Ginés Parra et Stanley Hayter, et où il ne cessera de revenir régulièrement. Grâce au chanoine Ledeur, il se voit confier des restaurations d'églises (à Maîche et Vercel).

Sa femme, le sculpteur Juana Muller, meurt en 1952. « De cette période douloureuse, l'œuvre par la suite ne portera aucune trace. Aucune révolte, aucun pathétique de surface ne viendront en orienter le développement. Le Moal dans son activité créatrice reste l'homme d'un secret parfaitement efficace : cette longue retraite devient peu à peu pour lui l'occasion d'une réflexion sur soi-même et d'un approfondissement des moyens picturaux. Alors que tous le croient arrêté, c'est à ce moment précis qu'il reprend sa marche en avant et pénètre dans une sorte de nouveau monde qu'il avait à peine entrevu », écrira Camille Bourniquel[3]. À partir de 1955 Jean Le Moal réalise, durant quatre ans, décors et costumes pour la Comédie de Saint-Étienne de Jean Dasté. Il réalise en 1956 une exposition à la Galerie de France et un premier vitrail, pour l'église Notre-Dame de Rennes, et en 1957 travaille aux vitraux du baptistère de l'église Saint-Martin de Brest (pour laquelle il en réalise d'autres en 1961), à ceux de la crypte, au pavement et à une mosaïque murale pour l'Église du Sacré-Cœur d'Audincourt. Avec Manessier il réalise également en 1958 les vitraux de la chapelle Notre-Dame du Pouldu. L'Œuvre gravée, dirigée en Suisse par Nesto Jacometti, édite une série de ses lithographies sur le thème des saisons.

Jean Le Moal en 1971

Après avoir de nouveau exposé en 1959 à la Galerie de France, Jean Le Moal rejoint dans les années 1960 la Galerie Roque où il côtoie Jean Bertholle et Elvire Jan. En 1965 une grande tapisserie pour le chœur de l'église Notre-Dame de Rennes est exécutée par les ateliers Plasse Le Caisne. Jean Le Moal part la même année en Amérique du Sud (Chili, Pérou) pour y accompagner une exposition itinérante de peintres français. En 1966 il compose une mosaïque pour le lycée français de Bruxelles et travaille à des vitraux pour l'église Saint-Louis de Besançon, puis de 1968 à 1972 aux vitraux de la Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo (300m²) (ateliers Bernard Allain).

Ayant simultanément installé un atelier à Alba-la-Romaine, Jean Le Moal y peint chaque été des toiles de grands formats, sur les thèmes des Andes, de la mer ou des saisons, qui sont exposées de nouveau à la Galerie de France en 1974. De 1978 à 1990 il réalise les vitraux de la cathédrale de Nantes (500m²). Dans son travail monumental, ces grandes verrières constituent son œuvre majeure. La richesse des nuances et des tonalités, adaptées aux différentes parties de l'édifice, ne nuisent en rien à la vocation spirituelle du lieu, bien au contraire. Le Moal a su, à Nantes, comme Manessier à Abbeville, respecter l'architecture et éviter de transformer une église en galerie d'art. Alors qu'un tableau a rarement pour fin de se trouver ici plutôt que là, Par contre un édifice s'impose à l'artiste lorsqu'il compose ses maquettes: les vitraux doivent être faits pour cette architecture, ce qui demande à la fois maîtrise et humilité, vertus que Le Moal a conciliées dans la cathédrale Saint-Pierre.

De 1985 à 1987 Jean Le Moal travaille encore aux vitraux de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges, en compagnie notamment de Manessier, Bazaine, Lucien Lautrec et Elvire Jan. En marge de toute intention symboliste comme de toute visée seulement décorative, son travail, selon Jean Le Moal, « doit avant tout créer, dans un espace donné, une lumière telle qu'on se trouve saisi par (un) climat, de prière pour ceux qui désirent prier, de repos, de silence et de gravité pour ceux qui ne prient pas »[4].

Après de nombreuses expositions rétrospectives, en France et à l'étranger, dès les années 1960, en 1970 et 1971 (musées de Rennes, Chartres, Rouen, Dijon, Lille et Caen, puis en 1990-1992 (Lyon, Besançon, Luxembourg, Dunkerque et Nantes), le musée La Cohue à Vannes consacre à Jean Le Moal une exposition, "L'invitation au voyage", en 2000. Il fait en 2006 partie des peintres réunis pour l'exposition "L'Envolée lyrique, Paris 1945-1956" présentée au Musée du Luxembourg (Sénat), (Composition, 1955, Henie Onstad Kunstcenter, Oslo) [catalogue : (ISBN 8876246797)].

Jean Le Moal meurt le 16 mars 2007 et est inhumé au Cimetière du Montparnasse[5].

L'œuvre

1928-1942

En 1928 Jean Le Moal peint durant l'été en Bretagne ses deux premières toiles sur le motif, aux alentours du village natal de son père, Lampaul-Plouarzel. Dans les années suivantes il réalise des études de nu et un autoportrait, des natures mortes et plusieurs séries de paysages, à Saint-Pierreville et dans la vallée de Chevreuse en 1933, en Provence et à Camaret en 1934. Le Moal abandonne l'année suivante la peinture sur le motif, réalise à Vannes des compositions désertiques de barques et de Menhirs puis à Paris une Composition picassique qui, articulée à une volonté cubiste de construction, s'inscrit dans le climat d'un surréalisme diffus. L'étrange sérénité du Mystère exprimé dans une forme rigoureuse et plastique : ainsi Le Moal résume-t-il en 1936, dans l'annonce d'une exposition de Témoignage, la démarche qui est la sienne et qui anime encore les gouaches ainsi que les peintures qu'il parvient, malgré la pénurie de toile, à réaliser à Lyon entre 1940 et 1942, alors qu'il est absorbé par la création de décors et costumes pour le théâtre.

1943-1951

Le port de Vannes que Le Moal a évoqué dans de nombreux tableaux entre 1943 et 1948

Après un séjour en Bretagne Le Moal peint en 1943 à Saint-Pierreville, autour de ses souvenirs de Vannes et des paysages de Haute Ardèche, des toiles qui manifestent un tournant dans son travail. De retour dans le Morbihan, les barques, les quais et les villages du golfe dont il fait de nombreux croquis commencent à constituer l'un des pôles de sa création, l'autre se développant autour d'une série d'« Intérieurs » aux figures féminines, dans lesquels l'espace se trouve structuré par larges plans équilibrés, vivement brossés. Camille Bourniquel est le premier, dès 1946, à analyser la qualité de l'instant qui émane de ces Intérieurs :« Quand Le Moal peint un intérieur (...) il nous donne l'image du secret incommunicable, le secret de la vie journalière. Un charme est tendu devant la toile, et à l'intérieur, d'un objet à l'autre : ces objets et l'être qu'ils entourent semblent liés par une aventure séculaire. Le temps a usé certains angles, une communication est devenue possible entre ces choses étrangères l'une à l'autre »[6]. Tout au long de 1944 Le Moal développe en peinture ses croquis bretons de quais et bateaux, arbres et murets de pierres (Paysage d'automne du Musée de Vannes, Conleau du Musée de Rennes). Dans les années suivantes les structures des mâts et des phares (L'invitation au voyage, 1945) ou des fauteuils et objets familiers (Nature morte à la mappemonde, 1946-1947) se rencontrent et se confondent en rythmes autonomes, ouvrant au peintre la voie de la non figuration (Composition abstraite, 1949).

1952-1957

À partir de 1952, après une période d'exploration des possibilités de ce nouveau langage, Le Moal s'engage dans deux thèmes essentiels, barques et ports (Souvenir du Crotoy, 1954) d'une part, silhouettes indécises des arbres (Les arbres, 1952-1953, du Henie Onstad Kunstcenter d'Oslo) d'autre part, qui convergent dans l'émergence d'une écriture commune, architecturée par les verticales et les horizontales, les obliques et les courbes. En morcelant l'espace, elles unifient le champ des toiles, prennent possession de leur surface tout entière et constituent une trame qui, libérée de toute allusion, ne retient plus que les purs éclats lumineux des moments du jour et des saisons (La Saint-Jean d'été, 1955, du Musée de Dijon).

1958-1965

En 1958 Jean Le Moal a l'occasion de redécouvrir les paysages de son enfance (Haute-Ardèche, 1958). Le monde mouvementé des rochers, des sources (La source, 1959) et des racines (Racines, 1958-1959; Racines et eaux, 1959) l'incite à assouplir, simplifier et progressivement effacer le graphisme jusqu'alors accentué de ses toiles pour diversifier les cheminements et les variations de la lumière. De plus en plus j'éprouve le besoin de dessiner par la touche et par l'intérieur de la forme, confie-t-il alors[7]. Dans l'élan des masses instables de la couleur traversées par les ravinements d'un graphisme désormais dynamique, ses toiles semblent faire paraître, au-delà des spectacles de la nature « naturée », le jeu mobile des énergies élémentaires d'une nature continuellement « naturante ». L'émergence de cette nouvelle écriture va permettre à Le Moal d'approcher différemment l'élément marin (L'Océan, 1958-1959, du Musée de Quimper; Les Vagues, 1959, Musées de Metz) comme les métamorphoses de la lumière au long du cycle des saisons (Flore, 1960, du Musée de Lyon). Les dernières ponctuations qui traversaient ses toiles comme lignes de force s'estompent bientôt et disparaissent, les touches passant les unes dans les autres en franges vibrantes qui achèvent de dissoudre toute structure linéaire (La mer en Bretagne, 1962-1963, et Collines et printemps, 1960-1963, du Musée de Fribourg).

1965-1974

Porte de la maison-atelier de Jean Le Moal à Alba-la-Romaine (Ardèche)

Après un voyage durant l'hiver 1965-1966 en Amérique du Sud, les visions que conserve Le Moal des paysages des Andes vont retentir pendant plus d'une décennie dans sa peinture.« J'en ai rapporté une sorte d'éclatement de ces terres brûlées, quelque chose de flamboyant, dans l'intensité de la lumière », dit-il. Rouges incandescents, jaunes et orangés, ruissellements de verts, auxquels répondent les ombres des violets, envahissent ses toiles (Vers Machu Picchu, 1966, du Musée de Rennes; Terres brûlées, 1970-1971, du Musée de Luxembourg). Ce renouvellement s'exprime non seulement dans l'épanouissement de la couleur, au-delà d'une gamme souvent nocturne dans les années précédentes, mais encore dans les formats monumentaux qu'aborde Le Moal (Intérieur, 1966-1967; du Musée Tamayo de Mexico; Intérieur ou Hommage à Matisse, 1972, du Centre Pompidou; Archipel, 1972-1973, du Musée de Dunkerque). « Où sont le Chili, le Pérou, dans les nouveaux tableaux de Jean Le Moal? (...) De l'eau, Jean Le Moal peindra les mouvances et les transparences bleues. Et de l'éclat d'un paysage, il peindra le flamboiement jaillissant avec un pinceau de feu. (...) Nul ne saurait voir dans ces tableaux autre chose que de la peinture, de la peinture toute crue et toute fraîche, qui invente elle-même sa structure et sa logique», note Jacques Michel[8].

Table de travail dans l'atelier de Jean Le Moal en Ardèche, 1989

1975-2007

Sur l'élan de son exposition en 1974 à la Galerie de France, Jean Le Moal va continuer de réaliser des peintures de grands formats, dans lesquelles les Andes resurgissent au milieu de ces thèmes familiers, les espaces marins et terrestres. En 1988, Après l'orage en sera la dernière. Durant ces années, parallèlement à son constant travail dans le domaine du vitrail, il multiplie ce qu'il appelle familièrement ses « Petits formats », dont les premiers remontent aux années 1960 et sur lesquels il travaillera jusqu'au début des années 2000.

Jugements

  • «Ces sources vives, le contact permanent avec la nature, et non pas la représentation de la nature, qui chez tant de peintres figuratifs trahissait, en définitive, un divorce radical d'avec la nature, une incompréhension de son âme profonde et même de ses formes essentielles, le contact à la fois sensoriel et affectif, tel que pouvait l'avoir Corot, inspire tout autant qu'un Bazaine ou un Estève, Le Moal, ce Breton qui associe à tant de lucidité et de calme précision une imagination celtique et une perception frémissante du monde. Une certaine parenté avec Bonnard, dans la sensibilité vibrante, mais aussi la volonté de dépasser l'Impressionnisme, de surmonter ce qui pourrait n'être que jeu, de fixer dans une architecture des masses colorées le papillotement impressionniste, d'enfermer des formes volontiers fuyantes dans des contours stricts, d'une géométrie ductile, mais ferme.»
Maurice Brion (1956)[9]
  • «Pour le peintre non figuratif la nature redevient le lieu même des analogies spirituelles, l'image de la plus profonde identité de l'esprit et de la matière en voie d'évolution. ces mouvements peuvent être ceux des branches d'un arbre, de pierres au fond d'un torrent, de nuages chassés par le vent au-dessus de la garrigue, ils s'offrent à nous dans l'entière similitude d'une création jamais achevée, dans un va-et-vient d'une amplitude cosmique qui épouse le rythme même de l'esprit jamais en repos.»
Camille Bourniquel (1960) [10].
  • «L'art de Le Moal est un exemple de l'apport du langage de l'abstraction à la peinture française, ou bien à l'inverse de l'apport de la peinture française à l'art abstrait. Il ne se soumet ni à l'expression pure des formes, ni au message uniquement subjectif: art humain et communicatif, il élargit par sa beauté et sa qualité intérieure notre perception de la vie.»
Hans-Friedrich Geist (1961)[11]
  • «Ports bretons, arbres du bocage de l'Ouest, grèves picardes, toute la nature chante la même mélodie en mineur que les meubles, les humbles ustensiles de ménage, les lampes, les mappemondes, les livres, dont il peuple ses scènes d'intimité (…). Rien de petit, toutefois, rien de timide dans ces ouvrages. Leur volonté d'architecture suffirait à faire éviter ces dangers. (...) De ces architectures aux rythmes simples et nombreux, que vivifie une lumière très juste, un sentiment se dégage, d'aisance aimable, d'élégance sobre, de pureté surtout, qui fait penser à Braque, à Seurat, à Corot, à tous ces représentants de la tradition « racinienne » de la France dont Le Moal est l'héritier.»
Bernard Dorival (1963)[12]
  • «Le problème qui se pose à Jean Le Moal [à la cathédrale de Nantes] est de donner fois une lumière suffisamment grande dans le chœur pour soutenir la clarté d’un vaisseau de 107 mètres. Il prend le parti de garder des teintes claires dans le chœur et le déambulatoire pour ne pas être en rupture avec la nef. En outre, afin de densifier le vitrail sans forcer sur la couleur, il utilise la grisaille de manière très soutenue. La cathédrale, placée en hauteur est, par ailleurs, située dans un espace dégagé, aucune construction ne venant assombrir l'intérieur. L'utilisation de grisaille permet alors d'éviter à l'édifice d'être trop ébloui. Les parties les plus hautes, recevant une lumière plus vive, nécessitent donc plus de grisaille. En outre, pour s'accorder à l'architecture gothique flamboyante, Jean Le Moal choisit une qualité de couleur elle-même flamboyante, jouant avec des "notes majeures", chaudes, et des "notes plus aiguës et plus froides", le tout traité dans un rythme ascendant en équilibre avec l'élévation des piliers.(...) Jean Le Moal s'intéresse tout particulièrement à la grande rose de la façade occidentale. Il réutilise les morceaux de verre ancien donc dans sa composition non figurative. En outre, il conçoit le vitrail de la rose comme un écho à ceux du chœur. Les couleurs se répondent entre les deux parties de l'édifice.»
Hélène Claveyrolas[13]
  • «Si la peinture de Jean Le Moal ne se construit pas décorativement à partir d'un vocabulaire figé de figures, lignes, taches ou gestes, elle ne décrit ni les rivages de Bretagne, ni les collines de l'Ardèche, ni le plateau des Andes que les toiles évoquent dans leurs titres. De manière plus complexe et plus enrichissante, à l'occasion de paysages différents, c'est la peinture que le peintre chaque fois voit différemment. Devant les provocations du monde qu'éveille activement son travail, graphisme serré des gréements ou des arbres, formes plus tourmentées des sources et des torrents, des garrigues et des rochers, lumières pures de l'océan ou de l'été, c'est, au-delà d'une simple multiplicité de visions, quelque dimension nouvelle de son langage qu'il apprend à reconnaître. Déplaçant son attention, modifiant l'équilibre librement ouvert des éléments qui le composent, c'est une nouvelle approche du visible qu'il sait alors découvrir. (...) Au long d'une œuvre qui s'étend sur la plus large part du XXe siècle, (...) à l'opposé de toute représentation de la réalité, imitation vaine ou timide transposition, schématisation, Le Moal métamorphose l'exercice de son art dans le sens de la plus pure présentation. Non seulement il apparaît comme l'un des inventeurs essentiels, dans les années quarante, du regard non-figuratif mais encore ne cesse, dans les décennies suivantes, d'en varier la focalisation en une saisie à mesure plus aigüe de l'être du visible.»
Michel-Georges Bernard (2001)[14]

Créations pour le théâtre et œuvres monumentales

Décors et costumes

Mosaïques

  • 1966 : mosaïque (3,60 x 8,50 m), Lycée français de Bruxelles, atelier Silvestri.
  • 1972 : Lycée d'Uckange (Moselle), réalisation Anne et François Le Moal.

Tapisseries

  • 1946 : La Cueillette des fruits (1,80 x 2,20 m), Ateliers d'Aubusson.
  • 1948 : Rideau de Scène du Studio des Champs-Élysées, Paris.
  • 1950 : La Comédie (2,50 x 1,80 m), ateliers Plasse Le Caisne, Mobilier national; La Tragédie (2,50 c 1,80 m), ateliers Plasse Le Caisne, Mobilier national.
  • 1951 : La Forêt, ateliers Plasse Le Caisne.
  • 1952 : Le Golfe du Morbihan, ateliers d'Aubusson.
  • 1962 : Espaces (2,20 x 2,50 m), ateliers Plasse Le Caisne.
  • 1965 : tapisserie (7,40 x 2,40 m) pour le chœur de l'église Notre-Dame, Rennes, ateliers Plasse Le Caisne.
  • 1988 : tapisserie (3,40 x 3,60 m), réalisation Christine Giraudon Plasse Le Caisne.
Notre-Dame-en-Saint-Melaine, Rennes, vitrail de Jean Le Moal, 1956
Église Saint-Louis de Besançon, vitraux de Jean Le Moal, 1966
Cathédrale de Saint-Malo, vitrail de Jean Le Moal, 1968-1971
Église Saint-Louis de Besançon, projection sur le mur latéral de la lumière d'un vitrail de Jean Le Moal, 1966
Cathédrale de Nantes, vitraux de Jean Le Moal, 1978-1988
Cathédrale de Nantes, Jean Le Moal devant ses vitraux lors de leur inauguration en 1991

Vitraux

  • 1956 : Église Notre-Dame-en-Saint-Melaine, Rennes (Ille-et-Vilaine), verrière du chœur (9 x 4 m), verre et plomb, ateliers Jean Barillet (mobilier liturgique de Willy Anthoons).
  • 1957 : Église Saint-Martin, Brest (Nord Finistère), quatre vitraux pour le baptistère (3,20 x 0,85 m), verre et plomb, ateliers Jean Barillet.
  • 1957 : Église du Sacré-Cœur d'Audincourt (Doubs), seize vitraux pour le crypte (0,75 x 1,25 m, dalle de verre, ateliers Jean Barillet.
  • 1958 : Chapelle Notre-Dame de la Paix, Le Pouldu (Finistère), en collaboration avec Manessier, trois vitraux, verres et plomb, ateliers Jean Barillet.
  • 1961 : Église Saint-Martin, Brest (Finistère), sept vitraux pour le chœur (4 x 1,10 m), verre et plomb, ateliers Jean Barillet.
  • 1962 : Couvent des Carmes, Villa de la Réunion (5 avenue de la Réunion, Paris XVIe), en collaboration avec Willy Anthoons, Elvire Jan, Jean le Moal, Alfred Manessier et Hans Seiler, un vitrail, verre et plomb, ateliers Bernard Allain.
  • 1962 : Église de Saint-Servan-sur-Oust (Morbihan), en collaboration avec Bertholle et Elvire Jan, quatre vitraux pour le transept (1,85 x 0,95 m et 3,20 x 1,40 m), verre et plomb, ateliers Bernard Allain.
  • 1964 : Chapelle du Couvent de la Retraite, Rennes (54, rue Saint-Hélier), un vitrail (2,15 x 1,98 m), verre et plomb, ateliers Bernard Allain (conception du plan, autel, ambon, croix et lutrin, de Willy Anthoons).
  • 1966 : Église de Vercel (Doubs), deux vitraux pour le chœur (4 x 1,65 m), verre et plomb, ateliers Bernard Allain.
  • 1966 : Église Saint-Louis, Besançon, Doubs, architecte Rémy Le Caisne, aménagement en collaboration avec l'architecte de la chapelle de semaine (autel, un vitrail), structures du dôme éclairant le maître-autel, baptistère-fontaine, trois vitraux pour la nef et deux oculi en façade, verre et plomb, ateliers Bernard Allain.
  • 1968-1971 : Cathédrale Saint-Vincent, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), ensemble de vitraux pour le chœur, rosace et galerie (6,5O x 9,50 m), trois lancettes et huit vitraux latéraux, ensemble des vitraux pour le déambulatoire et le transept, verre et plomb (500 m2), ateliers Bernard Allain.
  • 1978-1988 : Cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique), vingt-neuf vitraux pour le chœur et le déambulatoire, trois vitraux pour une chapelle du déambulatoire, verre et plomb (500 m2), ateliers Le Chevallier.
  • 1982 : Église de Valréas (Vaucluse), trois vitraux, verre et plomb, ateliers Le Chevallier.
  • 1985 : Église de Notre-Dame de l'Épine, Berlens (Suisse), deux vitraux, verre et plomb.
  • 1985-1987 : Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), quatre vitraux, bras sud du transept, verre et plomb, ateliers Le Chevallier[15].

Décoration

Illustration

Liste des œuvres de Jean Le Moal dans les musées du monde

Bibliographie sélective

Signature de Jean Le Moal

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

Album

  • Nus, vint-et-un dessins de Jean Le Moal précédés d'un regard d'André Guégan, Éditions Porte du Sud, Paris, 1986 (ISBN 2869370148).

Monographies

  • Camille Bourniquel, Jean Le Moal, Le Musée de Poche, Éditions Georges Fall, Paris, 1960. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Michel-Georges Bernard, Jean Le Moal, Éditions Ides et Calendes, Neuchâtel, 2001 (208 p.) (ISBN 2825801801). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Catalogues

Exposition Jean Le Moal à l'Espace lyonnais d'art contemporain, 1990

Articles

  • François Stahly, Jean Le Moal, dans Werk n° 5, Winterthour, 1950.
  • Jacques Lassaigne, Le Moal, dans Art d'aujourd'hui, janvier 1956.
  • Jacques Lassaigne, Le Moal, dans XXème siècle, 1956.
  • Camille Bourniquel, Jean Le Moal, dans Esprit, mars 1956.
  • Denys Chevalier, Le Moal, dans Aujourd'hui art et architecture, juin 1959.
  • Yvon Taillandier, Le Moal, dans XXème siècle, juin 1959.
  • Michel Conil Lacoste, Jean Le Moal, dans Le Monde, 5 juin 1959.
  • Denys Chevalier, Le Moal, dans Aujourd'hui art et architecture, avril 1962.
  • Robert Marteau, Le Moal, dans Esprit, mai 1962.
  • Denys Chevalier, Les aquarelles de Le Moal, dans XXème siècle, juin 1962.
  • Jean Guichard-Meili, L'intimisme de Le Moal, dans Arts, 18 novembre 1964.
  • Daniel Abadie, La nature selon Le Moal, dans Combat, 20 décembre 1967.
  • Henry Galy-Carles, Le Moal et la tradition française, dans Les Lettres françaises, 15 juillet 1970.
  • Jean-Jacques Lévêque, Jean Le Moal, l'âme de la nature, dans Les Nouvelles littéraires, 20 août 1970.
  • Camille Bourniquel, Jean Le Moal, dans Esprit, mars 1974.
  • Jacques Michel, Le Moal, une architecture, un lieu, dans Le Monde, 10 mars 1974.
  • André Guégan, Jean Le Moal, Le quotidien jusqu'au sacré, dans Ouest-France, 12 août 1974.
  • Pierre Brisset, Jean Le Moal, dans L'Œil, mars 1982.
  • Jean Barrault, Jean Le Moal, dans La revue de la céramique et du verre, juillet 1987.
  • Régis Gal, De l'intimité de la chapelle à la majesté des cathédrales; l'évolution de Jean Le Moal, dans La Revue de la céramique et du verre, juillet 1987.
  • Jean-Jacques Lerrant, Les parfums de la terre, dans Le Monde, 3 novembre 1990.
  • Lydia Harambourg, Jean Le Moal, dans La Gazette de l'Hôtel Drouot, 8 septembre 2000.
  • Michel-Georges Bernard, De nouvelles œuvres de Jean Le Moal (1909-2007) rejoignent les collections du musée national d'Art moderne, dans « La Revue des Musées de France, revue du Louvre », Paris, juin 2010, p. 93-104. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Ouvrages généraux

  • Georges Charbonnier, Le monologue du peintre, entretien avec Jean Le Moal, Julliard, 1960.
  • Jean Guichard-Meili, La peinture aujourd'hui, entretien avec Jean Le Moal, Éditions Témoignage chrétien, 1960.
  • Jean Guichard-Meili, Jean Le Moal, dans Les peintres contemporains, Éditions Mazenod, 1964.
  • Groupe Témoignage, 1936-1943, Musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon, 1976. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Geneviève Asse, Jean Bazaine, Jacques Bony, Gérald Collot, Dominique Gutherz, Elvire Jan, Lucien Lautrec, Jean Le Moal, Alfred Manessier, Claire de Rougemont, maquettes des vitraux de la cathédrale et œuvres récentes, texte de Jean-Pierre Greff, L'art sacré en France depuis 1939, Musée de Saint-Dié, Saint-Dié-des-Vosges, 1988. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Marcel Michaud, Lyon, 1933-1958, Stylclair, Groupe Témoignage, Galerie Folklore, textes de Bernard Gavoty, Espace Lyonnais d'Art Contemporain, Lyon, 1989 (76 p.) (ISBN 2906709271). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Gildo Caputo, entretien avec Patrick-Gilles Persin, dans Cimaise, avril-mai 1990.
  • Lydia Harambourg, Jean Le Moal, dans L'École de Paris 1945-1965, Dictionnaire des peintres, Éditions Ides et Calendes, Neuchâtel, 1993 (ISBN 2825800481) nouvelle édition, 2010, p. 508-511 (ISBN 978-2-8258-0241-0) p. 301-303.
  • Sculpter la lumière, Le vitrail contemporain en Bretagne, entretien avec Michel-Georges Bernard, Château de Kerjean, 1999. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alain Vollerin, Le groupe Témoignage de Lyon, Mémoire des Arts, Lyon, 2001 (120 p.) (ISBN 2952444165). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Vitraux d'ici, vitraux d'ailleurs, propos d'artistes préfacés par Annie Delay, Éditions Complicités, Grignan et Angle Art Contemporain, Saint-Paul-Trois-Châteaux, 2001 [entretien de Jean Le Moal avec Christine Vaque, 21 août 2001, p. 17-20] (ISBN 2910721426).
  • Le Poids du monde. Marcel Michaud (1898-1958), sous la direction de Laurence Berthon, Sylvie Ramond et de Jean-Christophe Stuccilli, Lyon, musée des Beaux-Arts, 22 octobre 2011 - 23 janvier 2012, Lyon, Fages éditions, 2011, 320 p. (ISBN 9782849752517) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Radio et filmographie

  • Jean Le Moal, Les arts et les gens, émission de Pierre Descargues, France-Culture, 24 septembre 1990.
  • Jean Le Moal, Les arts et les gens, émission de Pierre Descargues, avec Alin Avila et Valère Bertrand, France-Culture, 20 avril 1997.

-

  • Jean Le Moal, texte de Robert Marteau, Peintres d'aujourd'hui, production Jacques Simonnet, 1962.
  • Jean Le Moal, Le Forum des arts, émission d'André Parinaud, Antenne 2, 17 février 1974.
  • Jean Le Moal, Portrait d'artiste, réalisation de Liliane Thorn-Petit, production RTL, 1978.
  • Le Moal 85, film et vidéo, réalisation Pascal Bony, Gresh production, 1985.
  • Jean Le Moal, entretien avec Bernard Gavoty, réalisation d'Alain Vollerin, Mémoire des arts, Lyon, 1989 (23 minutes).
  • Jean Le Moal, 20 ans de peinture, ELAC 1990, introduction d'Odile Plassard, entretiens avec René Deroudille et Jean-Jacques Lerrant, réalisation d'Alain Vollerin, Mémoire des arts, Lyon, 1990 (23 minutes).
  • Jean Le Moal, réalisation de Catherine Berthelot, production Pierre Roustang, 1991.
  • Jean Le Moal, Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain, Imago, Paris, 1996.

Notes et références

  1. La plupart des biographies de Jean Le Moal, s'inspirant des souvenirs du peintre, ont donné la date de septembre 1935. Celles d'Alfred Manessier et la chronologie de l'Académie Ranson établie par Alexandra Charvier situent leur inscription dans le dernier trimestre 1934 (Montparnasse années 30 - Bissière, Le Moal, Manessier, Etienne-Martin, Stahly… Éclosions à l’Académie Ranson, Rambouillet, Palais du roi de Rome, Editions Snoeck, 2010, p. 85-86.
  2. Bazaine, Borès, Estève, Fougeron, Gischia, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon, Robin, Singier et Jacques Villon
  3. Camille Bourniquel, Jean Le Moal, Le Musée de poche, Paris, 1960
  4. propos rapportés par Michel-Georges Bernard, dans Sculpter la lumière, Le vitrail contemporain en Bretagne, château de Kerjean, 1999, et Chartres, 2000 (ISBN 2951578504))
  5. Sources biographiques : Michel-Georges Bernard, Jean Le Moal, Éditions Ides et Calendes, Neuchâtel, 2001
  6. Camille Bourniquel, Trois peintres, Le Moal, Manessier, Singier, Galerie Drouin, Paris, 1946 (p. 6-10)
  7. Jean Le Moal, propos recueillis par Yvon Taillandier, dans « XXe siècle », no 4, Paris, juin 1959, p. 17
  8. Jacques Michel, Le Moal, une architecture, un lieu, dans « Le Monde, Paris, 10-11 mars 1974 »
  9. Maurice Brion, Art abstrait, Paris, Albin Michel, 1956
  10. Camille Bourniquel, op. cit.
  11. Hans-Friedrich Geist, préface au catalogue des expositions aux Musées de Lübeck et Wuppertal, 1961
  12. Bernard Dorival, préface au catalogue des expositions rétrospectives aux musées de Metz et de Luxembourg, 1963 (n. p.)
  13. Hélène Claveyrolas, L'intégration des vitraux des peintres de la Nouvelle École de Paris dans les monuments anciens après 1945, DEA d'Histoire de l'Art, Paris IV-Sorbonne
  14. Michel-Georges Bernard, op. cit., p.189
  15. listes établies d'après Michel-Georges Bernard, op. cit., p. 194-198

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