- Joseph Marie Portalis
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Pour les autres membres de la famille, voir : Portalis.
Joseph Marie Portalis, 1er comte Portalis (19 février 1778 à Aix-en-Provence - 5 août 1858 à Passy (Seine) (aujourd'hui Paris XVIe), est un magistrat, diplomate et homme politique français du XIXe siècle.
Sommaire
Biographie
Révolution
Fils de Jean-Étienne-Marie Portalis (décédé en 1807, l'un des hommes d'état les plus illustres des temps modernes, ancien ministre des cultes) et dame Marguerite-Françoise (sœur de Joseph Jérôme Siméon), Joseph Marie fit ses études sous la direction de son père. Il était à peine âgé de douze ans lorsque la proscription qui menaçait son père les obligea tous les deux à se réfugier à Lyon, et de là, à Paris (1793).
Le jeune Joseph assistait avec passion aux séances de la Convention nationale : il se trouvait notamment à celle du 8 thermidor qui aboutit à la chute de Robespierre.
Joseph Portalis débuta fort jeune encore dans les lettres par un article sur Montesquieu, inséré, en 1796, dans le Républicain français.
Il fut obligé, au mois de septembre 1797, d'accompagner son père dans l'exil, en Holstein. Ils furent accueillis par le comte et la comtesse de Reventlau, qui leur offrirent un asile dans leur château d'Emckendorff. Joseph épousa la nièce et pupille du comte, la comtesse de Holck. Ce fut là qu'il fit paraître l'écrit intitulé : Du devoir de l'historien de bien considérer le caractère et le génie de chaque siècle en jugeant les grands hommes qui y ont vécu. L'Académie de Stockholm couronna ce mémoire que l'auteur fit imprimer à Paris en 1800.
Consulat et Empire
Rentré en France après le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), la faveur du chef de l'État combla Joseph de dignités. M. Portalis fut nommé surnuméraire au ministère des relations extérieures (1799), commissaire près le conseil des prises le 4 avril 1800 et secrétaire d'ambassade en Saxe la même année.
Employé d'abord par Joseph Bonaparte lors du traité de Lunéville, puis au congrès d'Amiens, il fut envoyé à Londres avec le général Andréossy. Lors de la rupture avec l'Angleterre, M. Portalis fut envoyé à Berlin, pour les mêmes fonctions, le 14 juin 1803, puis à Ratisbonne au mois d'octobre 1804, en qualité d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de France près de Karl Theodor Anton Maria von Dalberg (archevêque et prince-électeur de Mayence, primat archichancelier du Saint-Empire romain germanique, résidant à Ratisbonne) et de la Diète germanique.
Mais, ayant sollicité la faveur de se rapprocher de sa famille, il fut rappelé et fut choisi, le 2 juin 1805, pour remplir près de son père les fonctions de secrétaire-général du ministère des cultes.
Il devint maître des requêtes en service ordinaire au conseil d'État le 14 juin 1806, fut chargé par intérim du portefeuille du ministère des cultes après la mort de son père (qui fut ensuite confié à Bigot de Préameneu), au mois de septembre 1807, et fut nommé successivement conseiller d'État, rattaché à la commission des pétitions et à la commission du contentieux en 1807 puis à la section de l'Intérieur le 4 janvier 1808, membre du conseil du sceau des titres le 12 mars de la même année, et directeur général de la librairie le 12 février 1810.
Il avait été créé chevalier de l'Empire le 26 avril 1808, et comte de l'Empire le 9 décembre 1809. « Tant de faveurs accordées au jeune Portalis, lit-on dans la Biographie Des Hommes Du Jour[1], comme récompense des mérites et des travaux de son père, auraient dû inspirer au protégé de Napoléon quelques, sentiments de reconnaisse liée en faveur de son bienfaiteur : il en fut tout autre-ment : le directeur général de la librairie trahit à la fois tous ses devoirs. On colportait en secret et on fausait circuler des bulles et des lettres du pape. Portalis prit part à cette conspiration ourdie par la cour papale qui servait d'instrument à l'oligarchie européenne. Non seulement Portails no dénonça pas la circulation de ces écrits, mais il la propagea : les accusations les plus graves posent sur lui à ce sujet... » L'empereur lui reprocha avec emportement, dans la séance du conseil d'État du 4 janvier 1811, de n'avoir pas divulgué à l'autorité la connaissance qu'il avait eu par l'abbé d'Astros, son cousin, du bref de censure[2] que le pape Pie VII avait adressé à ce chanoine contre la nomination du cardinal Maury comme archevêque de Paris.
« Lorsque quelqu'un est tout à fait à moi, comme vous l'êtes, il répond de ceux qui lui appartiennent. Voilà quelles sont mes maximes, dit l'Empereur. Il faut être tout à moi et tout faire pour moi. Vous m'avez trahi. Vous avez, manqué à la reconnaissance et à votre devoir. Sortez. » Et quand il fut sorti, Napoléon ajouta : « Depuis que je suis au gouvernement, voilà le premier individu auprès de moi qui m'ait trahi. Puis il se tourna vers Locré qui rédigeait les procès-verbaux des séances : Vous écrirez trahi, entendez-vous, monsieur Locré ? C'est le mot propre, le seul convenable à la conduite de M. Portails. »
Destitué de tous ses emplois et exilé à 40 lieues de Paris, le 5 janvier 1811, Portalis s'occupa de travaux philosophiques et littéraires.
Au mois de juin 1813, sur l'insistance du comte Molé, Napoléon, oubliant son mécontentement, nomma Portalis le grand-juge, premier président de la cour impériale d'Angers, poste qu'il occupa jusqu'à la fin des Cent-Jours.
Restauration
Louis XVIII le créa conseiller d'État en service extraordinaire, et officier de la Légion d'honneur les 24 et 28 août 1814. Maintenu pendant les Cent-Jours, Portalis réussit encore à conserver les bonnes grâces du roi.
Rentré au conseil d'État, il fut attaché au service ordinaire de la législation, et devint, dès lors, un des plus zélés défenseurs de la cause royaliste. Toujours prêt à témoigner de sentiments peu favorables à l'égard de la presse, il présentait la Chambre des députés un projet de loi pour la répression des cris séditieux et fut nommé conseiller à la Cour de cassation (23 août 1815).
En mai 1818, il fut chargé, comme envoyé extraordinaire de France à Rome, des premières négociations relatives à un nouveau concordat.
Le duc Decazes l'avait appelé (5 mars 1819), à la Chambre des pairs[3], et (21 février 1820) au poste de sous-secrétaire d'État au ministère de la Justice le 21 février 1820 qu'il conserva jusqu'à l'avènement du cabinet Villèle (3 décembre 1821).
Grand officier de la Légion d'honneur le 1er mai 1821, et chargé par intérim, le 18 juillet suivant, du portefeuille du département de la Justice pendant l'absence du garde des sceaux, il fut nommé président de chambre en la Cour de cassation le 6 août 1824.
Dans un rapport à la Chambre des pairs, en 1825, il révéla qu'un jacobin d'Ancenis, convoitant les propriétés de l'hôpital de Nantes, avait fait inscrire l'hôpital sur la liste des émigrés. Le 18 janvier 1827, Portalis fit à la Chambre des pairs son fameux rapport sur la pétition de M. de Montlosier contre la légalité de l'existence des jésuites en France.
Promu garde des sceaux le 4 janvier 1828, lors de la constitution du cabinet Martignac, il attacha son nom à plusieurs mesures importantes, par exemple à celle qui abrogeait la censure et à celle qui réprimait les fraudes électorales. Il échangea, le 14 mai 1829, le portefeuille de la Justice pour celui des Affaires étrangères, laissé vacant par Anne Adrien Pierre de Montmorency-Laval, et qu'il garda jusqu'au 7 août suivant, à l'avènement du ministère Polignac.
En quittant le pouvoir, il se réserva d'ailleurs la place de Premier président de la Cour de cassation et de membre du conseil privé.
Article détaillé : Liste des premiers présidents de la Cour de cassation.Monarchie de Juillet
Essentiellement ami de l'autorité, il se rallia avec empressement au gouvernement de Louis-Philippe Ier, et continua de prendre une part active aux travaux de la Chambre des pairs, dont il fut un des vice-présidents. Il se prononça pour l'hérédité de la pairie, parla contre le rétablissement du divorce, et prêta l'appui de sa voix et de son influence à toutes les mesures conservatrices et répressives.
En 1835, il fut l'assesseur de MM. Pasquier et Decazes dans l'instruction du procès d'avril. Membre de l'Académie des sciences morales et politiques (9 février 1839), section de législation et de jurisprudence, il communiqua à l'Institut de France de remarquables Observations sur le code sarde comparé au code civil français.
Deuxième République et Second Empire
Lors de la révolution de février 1848, Portalis conserva sa place de premier président de la cour de Cassation, au nom de laquelle il présenta des Observations sur l'ordre judiciaire.
Il affirma aussi ses opinions conservatrices et monarchistes dans un écrit intitulé : L'Homme et la Société.
Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte le nomma sénateur (26 janvier 1852). Un incident, lors de la prestation du serment des nouveaux sénateurs, montra, dit un historien, que le comte Portalis « ne voulait pas renoncer à l'occasion de proclamer une foils de plus sa fidélité ». Son nom n'avait pas été appelé : il réclama contre cette omission, et, la formule du serment ayant été relue, M. Portalis prêta, à très haute voix, son huitième serment politique. Il s'associa au rétablissement de l'Empire, fut rapporteur (1856) du projet de loi sur la régence, et siégea au palais du Luxembourg jusqu'à sa mort (5 août 1858).
Il était grand-croix de la Légion d'honneur.
Vie familiale
Fils aîné de Jean Étienne Marie Portalis (1746 † 1807) et de Marguerite Françoise Siméon (1752 † 1813), Joseph Marie Portalis épousa, le 9 mai 1801 à Königsbrück (Basse-Lusace), Frédérique (24 octobre 1784 - Kiel (duché de Holstein) † 1er septembre 1838 - Paris), comtesse de Holck, dont il eut :
- Françoise Julie Stéphanie (1802 † 27 mars 1865 - Versailles), mariée le 3 octobre 1821 avec Rodolphe (31 mars 1789 - L'Aigle † 27 janvier 1878), baron Saillard, dont postérité ;
- Frédéric (13 avril 1804 - Berlin (royaume de Prusse) † 30 août 1846 - Paris XVIe), vicomte Portalis, magistrat et homme politique, marié, le 11 décembre 1828, avec Adrienne Philippine (11 octobre 1811 - Paris † 30 mars 1891 - Paris), fille de Claude Philibert Edouard baron Mounier et petite fille de Jean-Joseph Mounier, dont :
- Étienne Guillaume Charles (1829 - Paris † 31 octobre 1884 - Arromanches), 2e comte Portalis, conseiller à la cour d'appel de Paris, marié, le 25 avril 1870, avec Jeanne Mounier (18 août 1846 - Paris † 16 août 1917), petite fille de Claude Philibert Edouard baron Mounier et arrière-petite-fille de Jean-Joseph Mounier, dont :
- un fils, marié, dont postérité ;
- Auguste Casimir Frédéric Waldémar (20 juin 1873 - Ville-d'Avray † 30 juillet 1962 - Hornoy-le-Bourg), saint-cyrien (1893-1895, promotion de Jeanne d'Arc), général issu de la cavalerie, marié avec Mlle Dominique de Glos, dont :
- deux filles, mariées dont postérité ;
- trois fils, marié, dont postérité subsistante ;
- un fils, dont quatre enfants ;
- deux filles ;
- Édouard Frédéric (27 mars 1832 - Paris † 5 septembre 1913 - Bayeux), chef d'escadron de cavalerie, vicomte Portalis, marié le 16 mai 1867 avec Alice Boisnormand de Bonnechose (1844 - Paris † 10 octobre 1925 - Bayeux), dont :
- un fils, marié avec Mlle de Vogelsang ;
- Wilhelmine (1869 † 1951), religieuse (auxiliaire du purgatoire) ;
- un fils, marié ;
- un fils, marié avec Mlle Brochard de La Rochebrochard, dont postérité subsistante ;
- Wilhelmine Julie Adrienne Albertine (1834 - La Ciotat † 3 janvier 1917 - Saint-Côme-de-Fresné), mariée en janvier 1860 avec Marc Henri Victor Delacour (1826 † 1864), dont postérité ;
- Conrad Rodolphe Philippe (2 avril 1840 - Paris † 2 avril 1917 - Versailles), chef d'escadron, marié, en 1870, Julie Anglès (1832 - Mably † 1872), petite-fille de Jules Anglès, dont une fille ; puis remarié, le 8 juin 1882, avec Geneviève Elisabeth Marie Jeanne Martelet (26 juillet 1858 † 5 septembre 1929), dont :
- un fils, marié, dont :
- une fille, mariée ;
- un fils, marié, dont :
- deux filles, mariées ;
- une fille, mariée Jacques Guillaume de Sauville de La Presle (5 juillet 1888 - Versailles † 6 mai 1969 - Paris), musicien-compositeur, prix de Rome, dont postérité ;
- un fils, marié, dont :
- Étienne Guillaume Charles (1829 - Paris † 31 octobre 1884 - Arromanches), 2e comte Portalis, conseiller à la cour d'appel de Paris, marié, le 25 avril 1870, avec Jeanne Mounier (18 août 1846 - Paris † 16 août 1917), petite fille de Claude Philibert Edouard baron Mounier et arrière-petite-fille de Jean-Joseph Mounier, dont :
- Harold Jean Baptiste (2 août 1810 - Paris † 8 décembre 1899 - Le Vésinet), baron Portalis, trésorier général et receveur général des Finances , marié le 12 août 1840, avec Victorine Adrienne Louise Caroline (13 août 1823 - Paris † 17 avril 1881 - Paris), fille de Claude Philibert Edouard baron Mounier et petite fille de Jean-Joseph Mounier, dont :
- Harold Charles Guillaume (23 octobre 1841 - Vesoul † 11 avril 1917), maire d'Orléans (1899-1905), marié, le 15 janvier 1873, avec Marie Angèle Germon de Villebourgeon (née le 22 octobre 1845), dont :
- un fils, marié avec Christine Bordères-Seillière (née le 14 mars 1874 - Paris), sans postérité ;
- un fils, marié avec la fille de Scipion Charles Marie Eugène de Nicolaÿ, sans postérité ;
- un fils, sans postérité ;
- Ina (14 mai 1843 - Paris † 26 octobre 1915) ;
- Édouard Albert (26 mars 1845 - Vesoul † 29 avril 1918 - Poissy), journaliste, marié le 8 décembre 1892 à Boulogne, avec Laure Lapie (2 novembre 1846 † 1er novembre 1938), sans postérité ;
- Joseph (11 mai 1852 - Orléans † 5 juillet 1932 - Paris), ingénieur. Marié, une première fois, avec Marie Hermance Germon de Villebourgeon (13 février 1851 † 10 novembre 1883 - Hendaye), sans postérité, il se remaria et eut deux enfants. Il se remaria aussi une troisième fois pour avoir deux autres enfants :
- un fils ;
- trois filles, mariées, dont postérité ;
- Harold Charles Guillaume (23 octobre 1841 - Vesoul † 11 avril 1917), maire d'Orléans (1899-1905), marié, le 15 janvier 1873, avec Marie Angèle Germon de Villebourgeon (née le 22 octobre 1845), dont :
- Joseph Ernest (17 octobre 1816 - Paris † 21 janvier 1891 - Paris), homme politique français, marié, le 16 juin 1846, Sidonie Damemme 5 janvier 1826 - Lons-le-Saunier † 1er septembre 1898 - Paris VIIIe) , soœur aîné de sa belle-sœur (épouse de Jules Joseph Portalis), dame d'honneur de S.A.I. la princesse Mathilde Bonaparte, dont :
- Jules Joseph (28 janvier 1822 - Paris † 28 juin 1865 - Paris), baron Portalis, homme politique, marié, le 22 avril 1851 avec Marie (1829 † 25 ou 27 juin 1852 - Paris), fille d'Aimé Auguste Boullée, procureur du roi à Mâcon, dont il eut son fils aîné. Veuf, il se remaria, le 4 juillet 1854 avec Anne Marie Elisabeth Damemme (1831 † 28 octobre 1885 - Paris), fille de Gabriel Damemme ( † 3 octobre 1864 - Paris VIIIe). Ses cinq enfants sont :
- Jules (17 juin 1852 † 27 avril 1889 - Buenos-Aires (Argentine)) ;
- Gabriel Adrien Frédéric (21 novembre 1855 † 16 novembre 1922 - Buenos-Aires (Argentine)), marié avec Mlle Harty de Pierrebourg (arrière-petite-fille de Olivier Harty) ;
- Anne Marie Gabrielle Amélie (21 novembre 1855 † 31 octobre 1872) ;
- Gabriel Joseph Rodolphe Marie Sextius (20 décembre 1856 † 27 mai 1942 - Biarritz), officier, marié ;
- et deux autres fils.
La descendance de Joseph Marie Portalis compte parmi les familles subsistantes de la noblesse d'Empire.
Armoiries
Figure Blasonnement Armes de chevalier de l'Empire (1808) Parti au premier d'azur à la fasce cousue de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en pointe d'une tour ouverte crénelée de trois pièces échiquetées de sable et d'argent ; au second écartelé ; au premier d'argent à la fasce de gueules, au second aussi d'argent à sept billettes d'azur ; au troisième d'azur, à la chausse-trappe évidée d'or ; au quatrième d'argent, au mur de sable maçonné d'or, crénelé de trois pièces.[4]
Armes du 1er comte Portalis et de l'Empire (1809) Parti au premier d'azur à la fasce cousue de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en pointe d'une tour ouverte crénelée de trois pièces échiquetées de sable et d'argent ; au quartier des Comtes Conseiller d'état brochant au neuvième de l'écu ; au second écartelé ; au premier d'argent à la fasce de gueules, au second aussi d'argent à sept billettes d'azur ; au troisième d'azur, à la chausse-trappe évidée d'or ; au quatrième d'argent, au mur de sable maçonné d'or, crénelé de trois pièces.[4]
Armes de Baron-Pair de France Parti, au premier d'azur, à la tour à 3 tourelles d'argent, celle du milieu supérieure et sommée d'une tige de 3 lys du même émail ; au deuxième contre-écartelé, au 1er d'argent à une fasce de gueules ; au 2e argent, à 7 billettes de gueules, posées 1, 2, 2 et 2 ; au 3 d'azur, au double triangle entrelacé d'argent ; au 4 d'argent, au mur crénelé de gueules, maçonné d'argent. Supports : deux lions. Couronne de comte sur l'écu, et couronne de baron sur le manteau.[5],[6],[7]
Notes et références
- Germain Sarrut, Biographie Des Hommes Du Jour, vol. 1, Krabbe, 1835, 382 p. [lire en ligne]
- bref enjoignait le cardinal Maury de renoncer à l'administration de l'archidiocèse de Paris, pour laquelle ce prélat avait abandonné le siège de Montefiascone. Le
- Baron-pair le 5 mars 1819, lettres patentes du 12 mai 1820.
- Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, 1854, 340 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 8, L'auteur, 1827 [lire en ligne]
- "Portalis", LA FAMILLE AUJOURD'HUI sur www.portalis.info
- Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org Source :
Annexes
Articles connexes
- Liste des ministres français des Cultes/Affaires ecclésiastiques ;
- Liste des ministres français des Affaires étrangères ;
- Liste des ministres de la Justice de France ;
- Académie des sciences morales et politiques ;
- Liste des membres de l'Académie des sciences morales et politiques ;
- Cour de cassation (France)
Article détaillé : Liste des premiers présidents de la Cour de cassation.Liens externes
Bibliographie
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 8, L'auteur, 1827 [lire en ligne] ;
- Germain Sarrut, Biographie Des Hommes Du Jour, vol. 1, Krabbe, 1835, 382 p. [lire en ligne] ;
- « Joseph Marie Portalis » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] ;
Chronologies
Précédé par Joseph Marie Portalis Suivi par Jean Étienne Marie Portalis Ministre français des Cultes
(Par intérim)
(25 août 1807 - 4 janvier 1808)Félix Julien Jean Bigot de Préameneu Charles Ignace de Peyronnet Ministre français de la Justice
(4 janvier 1828 - 14 mai 1829)Pierre-Alpinien Bourdeau Anne Adrien Pierre de Montmorency-Laval Ministre français des affaires étrangères
(14 mai 1829 - 8 août 1829)Jules de Polignac Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey Premier président
de la
Cour de Cassation
(8 août 1829 - 18 décembre 1852)Raymond-Théodore Troplong Catégories :- Naissance en 1778
- Naissance à Aix-en-Provence
- Diplomate français
- Conseiller d'État français
- Magistrat du Premier Empire
- Chevalier de l'Empire
- Comte de l'Empire
- Pair de France sous la Restauration
- Ambassadeur français
- Ministre de la Restauration
- Ministre français des Affaires étrangères
- Ministre français de la Justice
- Pair de France sous la Monarchie de Juillet
- Magistrat français du XIXe siècle
- Sénateur du Second Empire
- Académie des sciences morales et politiques
- Décès en 1858
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Premier président de la Cour de cassation française
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