- Dubai
-
Dubaï
دبي (ar)
Dubayy (ar)Drapeau Administration Statut politique émirat des Émirats arabes unis Capitale Dubaï (ville) Gouvernement
- émirs
Mohammad ben Rached Al-MaktoumGéographie Superficie 3 885 km² Démographie Population (2009 (1er Trim)) 1 674 300 hab. Densité 431 hab./km² Langue(s) arabe Économie Monnaie Dirham des Émirats arabes unis (AED) Autres Fuseau horaire UTC +4 Domaine internet .ae Indicatif téléphonique +971 Dubaï[1] ou Doubaï, en arabe دبي, Dubayy, est à la fois une ville et un émirat des Émirats arabes unis. Ses habitants s'appellent les Dubaiotes. Fondés au XVIIIe siècle, l'émirat et la ville prennent de l'importance en participant à la création des États de la Trêve (Trucial States en anglais) en 1853 puis des Émirats arabes unis actuels en 1971 dont l'émir de Dubaï assure la vice-présidence.
Avec 3 885 km2, c'est le deuxième émirat en termes de superficie après Abou Dabi. Ouvert sur le golfe Persique et situé entre les émirats de Sharjah au nord et à l'est et d'Abou Dabi au sud, la majeure partie du territoire est occupée par le désert du Rub al-Khali. La petite enclave de Hatta est sise dans les montagnes sur la frontière avec le sultanat d'Oman.
Bien que n'étant ni la capitale des Émirats arabes unis, ni l'émirat le plus grand ou le plus peuplé, Dubaï est le plus connu des sept émirats qui composent la fédération. Cette renommée est due à la médiatisation des projets touristiques comme l'hôtel Burj-Al-Arab, le plus luxueux et le plus « étoilé » du monde, au gigantisme des projets immobiliers comme le Palm Islands, presqu'ile artificielle en forme de palme, The World, archipel artificiel qui reproduit la carte du monde, la Dubaï Marina à l'architecture particulière et démesurée, sans oublier l'immeuble le plus haut du monde, le Burj Dubaï. Ces projets, revendiqués par le gouvernement, sont présentés comme étant un moyen de devenir d'ici quelques années la première destination mondiale du tourisme de luxe et de devenir l'un des pôles mondiaux du tourisme familial, d'affaires, commercial, etc.
Sommaire
Histoire
Article détaillé : Histoire des Émirats arabes unis.La première mention de la ville de Dubaï remonte à 1799. La tribu bédouine des Bani Yas avec à leur tête Al Abu Falasa fuit alors les Wahhabites du Nejd qui étendaient leur territoire. Une communauté de pêcheurs, notamment de perles, s'installe alors à l'emplacement actuel du port de Dubaï. Connus sous le nom de « Côte des Pirates », Dubaï et les émirats voisins signent un traité de paix (le General Maritime Treaty) le 8 janvier 1820 avec le Royaume-Uni. Alors dépendante d'Abou Dabi, la ville et l'émirat de Dubaï sont fondés en 1833 lorsque la dynastie Al-Maktoum se sépare des Bani Yas et s'empare « sans résistance » du site de la ville de Dubaï. Une rivalité s'instaure alors entre les émirats de Dubaï et d'Abou Dabi. Une tentative de prise de Dubaï par les pirates Qawasim avorta.
En 1835, Dubaï et les autres États de la Côte des Pirates signèrent une trêve maritime avec le Royaume-Uni et une « Trêve maritime perpétuelle » en 1853, ce qui fit rebaptiser la région « États de la Trêve » (Trucial States en anglais). En 1892, Dubaï se place sous la protection (officieusement un protectorat) du Royaume-Uni par un accord d'exclusivité ce qui chasse l'influence ottomane de la région. Le protectorat est un temps rattaché au Raj britannique avant d'en être séparé.
Contrairement à leurs voisins, les dirigeants de Dubaï encouragèrent le commerce et de nombreux marchands étrangers, venant principalement d'Inde, s'installèrent dans la ville, qui resta principalement connue pour ses exportations de perles jusque dans les années 1930.
Après la dévaluation de la roupie du Golfe en 1966, Dubaï se joint au Qatar pour établir une nouvelle unité monétaire, le riyal de Qatar et Dubaï. Du pétrole est découvert dans le golfe Persique à 120 kilomètres de la côte, suite à quoi l'émirat attribue des concessions pétrolières.
Avec cinq autres émirats, Dubaï accède à l'indépendance avec la création des Émirats arabes unis le 2 décembre 1971. Ils seront rejoints l'année suivante par l'émirat de Ras el Khaïmah et en 1973 la fédération adopte le dirham des Émirats arabes unis comme monnaie commune. Officieusement, le poste de vice-président est réservé à l'émir de Dubaï qui est élu au sein du Conseil suprême composé des sept émirs de la fédération.
Depuis quelques années et avec la prise de conscience de la part du gouvernement de l'extrême dépendance de l'économie des émirats vis-à-vis des énergies fossiles, Dubaï reconvertit son économie vers les nouvelles technologies et le commerce mais surtout vers le tourisme, principalement de luxe, à coup de grands travaux et de projets démesurés. En 2006, le pétrole représentait moins de 10% du PIB : il comptait pour 30% en 2003 et 45% à la fin des années 1980.
Géographie
Article détaillé : Géographie des Émirats arabes unis.L'émirat de Dubaï est, avec 3 885 km2 et 1 186 867 habitants, le second émirat des Émirats arabes unis en termes de superficie et de population.
Son territoire se situe principalement sur la côte du golfe Persique, entre les émirats d'Abou Dabi (au Sud) et de Charjah (au nord et à l'est). L'émirat possède aussi l'enclave de Hatta dans les montagnes à l'Est du pays et qui a une frontière avec Oman et les émirats de Ras el Khaïmah et d'Ajman. En majorité occupé par le désert du Rub al-Khali, Dubaï possède peu d'atouts hormis des gisements de pétrole et de gaz naturel.
La ville de Dubaï est le premier port et la première ville des Émirats arabes unis. Elle fut créée dans une boucle du bras de mer qui s'insinue dans le désert et qui constitue un port naturel (Khor Dubaï). Le centre-ville, qui garde un caractère arabe, est constitué de petits immeubles et de ruelles étroites. Les nouveaux quartiers s'étalent quant à eux dans le désert et le long de la côte au nord et au sud, constituant avec les quartiers de Jebel Ali, Umm Suqueim, Barsha, Jumeirah, Bur Dubaï, Deira, les villes de Charjah et Ajman une agglomération de 2 033 787 habitants en 2006. Ces nouveaux quartiers, créés de toute pièce, sont constitués d'immeubles, de résidences et de maisons individuelles. Ils s'organisent au sud de part et d'autre de la Sheikh Zayed Road, la plus grande artère des Émirats arabes unis et futur centre urbain de l'agglomération. Bordée de gratte-ciels (573 dans l'émirat), elle permet de relier les zones résidentielles au complexes touristiques construits ou en construction qui se trouvent au Sud de la ville : Palm Islands, The World, Dubaï Waterfront, Ski Dubaï, Dubaï Marina, Dubai Mall, l'hôtel Burj-Al-Arab, la Burj Dubaï, Dubaïland, etc.
Le port de Jebel Ali (ou Mina Jabal Ali) se situe dans le sud de l'émirat. Avec la proximité de l'agglomération de Dubaï et la construction de Palm Islands, de Dubaï Waterfront et de Dubaï Marina, sa physionomie est en train d'être totalement bouleversée.
La construction de Palm Jumeirah, une île balnéaire artificielle de Dubaï, a couté plus de 11 milliards d'euros. Les travaux ont débuté en 2001 et pourraient s'achever en 2013.
Climat
Le climat à Dubaï est subtropical aride. Le ciel y est bleu en permanence hiver comme été. Le mois le plus froid est janvier où il fait entre 12 et 25 °C et il pleut quelquefois. On atteint fréquemment les 30 degrés à partir de la mi-février. A la mi-mars, les températures deviennent caniculaires et pendant les mois d'été, la température peut atteindre 50 degrés avec un taux d'humidité important. (néanmoins les précipitations sont nulles pendant ces mois-là).
Politique
Article détaillé : Politique des Émirats arabes unis.L'émir actuel est Mohammad ben Rached Al-Maktoum depuis le 4 janvier 2006 suite à la mort de son frère Maktoum ben Rached Al-Maktoum. Membre du Conseil Suprême, il est également le premier ministre des Émirats arabes unis.
Comme dans les autres émirats, c'est la charia qui est en vigueur à Dubaï. Le droit civil et pénal, ainsi que les coutumes sont donc régis par la tradition musulmane.
L'émirat de Dubaï est divisé en neuf secteurs (cinq urbains, trois ruraux et Jebel Ali) eux-mêmes divisés en 132 « communautés » de tailles variables et délimitées par les artères principales.
Démographie
Article détaillé : Démographie des Émirats arabes unis.La ville de Dubaï connaît une importante expansion démographique depuis quelques années : la population était de 265 702 habitants en 1980, 669 181 en 1995, un million en 2004, 1 182 439 en 2006 et il est prévu qu'elle atteigne 1,4 million en 2011, ce qui fait de Dubaï la ville la plus peuplée des Émirats arabes unis.
Mais la grande majorité de la population (65 % de la population totale en 2002, 700 000 travailleurs émigrés en 2007 [2] dont environ dix mille Français) n'est pas dubaïote ni même émirati mais est formée de travailleurs immigrés (65 % des habitants de l'émirat sont indiens ou pakistanais): la politique de grands travaux nécessitant une forte main-d'œuvre, le gouvernement fait appel à des étrangers venant principalement des autres pays arabes, du sous-continent Indien et d'Asie du Sud-Est. De nombreux hommes d'affaires occidentaux viennent temporairement dans l'émirat pour y travailler dans les filiales de leurs multinationales. Ils sont environ cent mille.
La quasi impossibilité pour un étranger d'obtenir la nationalité émiratie et de s'installer définitivement dans le pays crée une forte fracture sociale entre les émiratis et certains travailleurs immigrés venant des pays en voie de développement : une minorité se partage ainsi les richesses et a un niveau de vie qui dépasse celui de nombreux pays riches alors que la majorité travaille dans de rudes conditions, vit très modestement et est sous-payée (bien que le salaire soit largement supérieur à ce qu'ils toucheraient dans leur pays d'origine). Les accidents mortels sont fréquents sur les chantiers de construction où le personnel travaille sans réelles mesures de sécurité et en plein soleil[réf. nécessaire].
La langue officielle est l'arabe. Mais à cause de la forte proportion d'étrangers l'anglais, l'hindî, le malayalam, le persan, l'ourdou et le tagalog sont utilisés pour les affaires et par les étrangers entre eux.
La religion la plus représentée est l'islam, en majorité sunnite. Il existe des communautés chrétiennes, hindoues et sikhs. Dubaï est le seul émirat qui possède un temple hindou et un temple sikh. Depuis 2001, des églises catholiques, orthodoxes et des temples protestants peuvent être construits à Jebel Ali grâce à l'attribution de parcelles par le gouvernement. Même si aucun des rites autres que musulman n'est subventionné par le gouvernement, la liberté de culte est assurée et il est permis aux différentes congrégations religieuses de percevoir des dons, des soutiens financiers venant de l'étranger, de faire des publications dans la presse, etc.
Économie
Article détaillé : Économie des Émirats arabes unis.Jusque dans les années 1950, l'économie de Dubaï était basée sur le commerce et notamment l'exportation des perles. Avec la découverte et l'exploitation du pétrole et du gaz naturel au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Dubaï bénéficie de la rente de l'or noir et abandonne quasiment tout autre activité.
Avec la récente baisse des exportations de pétrole et de gaz naturel et l'épuisement des réserves prévu d'ici quelques décennies, Dubaï se lance dans une diversification de son économie en faveur des nouvelles technologies, du commerce et du tourisme de luxe, commercial, d'affaire, etc. Ainsi, l'émirat prévoit de devenir le premier centre mondial du tourisme de luxe et un des premiers pays touristiques du monde d'ici quelques années. Déjà, l'exportation du pétrole ne représente plus que 5% du PIB de l'émirat, le reste étant assuré par les rentrées fiscales des entreprises grâce à la Jebel Ali Free Zone et, de plus en plus, le tourisme.
Ce virage est accompagné d'une politique de grands travaux afin de créer les infrastructures d'accueil (aéroports, marinas, hôtels, palaces, etc), de transport (autoroutes, métro, etc) et de loisir (parcs d'attractions à thème et aquatiques, centre commerciaux, etc) pour les futurs visiteurs.
Depuis 2002, les étrangers peuvent accéder à la propriété des bâtiments (et non de la terre) pour des baux de 99 ans. Cette loi permet aux non-émiratis fortunés d'acheter des résidences ou des appartements dans les nombreux projets immobiliers.
Développement des infrastructures de transport
Dubaï s'est doté d'infrastructures de transport à la mesure de son développement économique et démographique.
L'Aéroport international de Dubaï sert de plate-forme de correspondance à la compagnie aérienne Emirates. Il aura une capacité d'accueil de 70 millions de passagers en 2007. À terme, jusqu'à vingt-six Airbus A380 pourront être reliés en même temps au terminal. L'atterrissage d'un Airbus A340 est facturé 1 274 euros contre 9 048 euros à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le kérosène coûte 10% moins cher qu'ailleurs. Un second aéroport international, le Dubaï World Central International Airport, est en construction au sud de Jebel Ali.
Les infrastructures portuaires de Dubaï se sont largement développées ces dernières années. Dubaï occupait, en 2004, la dixième place des ports à conteneurs, derrière ceux de Los Angeles et d'Hambourg. La ville compte différents ports, le port de Jebel Ali, le port Rashid et le Creek Port. Les deux premiers sont de grands ports qui accueillent des navires de gros tonnage et le dernier qui est plus traditionnel, abrite les bateaux de transports en bois, les dhows, et est consacré au commerce avec l'Iran et les autres pays du golfe Persique.
Le réseau routier est constitué de larges avenues et autoroutes dont la Sheikh Zayed Road est l'exemple le plus connu. Ce réseau créé un maillage reliant les différentes zones résidentielles, de travail et touristiques de l'agglomération de Dubaï. Il arrive à saturation de même que le réseau de bus constitué de 59 lignes et emprunté par 200 000 passagers chaque semaine. Afin de permettre la traversée du Khor Dubaï, le tunnel routier sous-marin de Shindanaga a été construit en bord de mer. Dubaï a aussi la réputation d'être la ville des pays riches qui compte le plus d'accidents et de morts sur les routes. On estime qu'il y a un accident toutes les trois minutes à Dubaï, ce qui contribue à l'engorgement du réseau routier. Pour financer les infrastructures routières, un télépéage, le salik, a été mis en place au 1er juillet 2007.
Pour pallier la saturation routière, deux lignes de métro sont actuellement en construction et devraient ouvrir partiellement en 2009 et en totalité en 2012. La ligne verte en forme de « U » autour du Khor Dubaï reliera Deira et Bur Dubaï au centre ville tandis que la ligne rouge reliera Jebel Ali au Dubaï International Airport. Ces deux lignes mesureront 70 kilomètres et compteront 43 stations (33 souterraines et dix en surface). Récemment, la construction d'une autre ligne de 47 kilomètres (bleue) a été annoncée. Elle devrait relier le nouvel aéroport en construction (le Dubaï World Central International Airport) à Jebel Ali. Pour compléter le réseau de métro, il est envisagé de construire sept monorails afin de le connecter à différents sites comme Dubaïland, Jumeirah Palm, ...
Les taxis sont très nombreux à Dubaï et on en trouve de partout. Ils constituent le moyen de transport non personnel le plus utilisé par les émiratis.
Le transport maritime est représenté à Dubaï par des bateaux-navettes en bois (les abras) qui traversent le Khor Dubaï en dix minutes et permettent de relier facilement Deira à Bur Dubaï.
La sixième traversée du Khor Dubaï, un pont de 12 voies de circulation[3] (2x6 voies), de 1,7 km de longueur, 205 m de hauteur et d'une largeur de 64 m est en cours de construction (en mars 2008). Ce pont, le plus grand du monde, désenclavera la région d’Al Jaddaf. Le travaux dureront quatre ans pour un montant estimé à 817 millions de dollars (556 millions d’euros).
Reconversion économique de Dubaï
Article détaillé : Reconversion économique de Dubaï.Afin de mener à bien la politique de reconversion de l'économie de Dubaï vers les nouvelles technologies, le commerce et le tourisme (ou les deux dans le cadre du festival de shopping de Dubaï), le gouvernement s'efforce d'attirer capitaux et entreprises tout en maintenant une politique de grands travaux, à l'origine de nombreux complexes urbains, hôteliers ou balnéaires. Le gigantisme et le caractère novateur de ces réalisations tournent les regards du monde entier vers l'émirat et forcent sa renommée.
Les constructeurs sont le plus souvent Nakheel ou Emaar Properties, groupes bien implantés dans l'émirat et aux visées maintenant internationales. D'autres projets importants tels que le Business Bay ou celui qui prévoit de recouvrir une montagne d'un dôme puis de l'enneiger afin de créer une petite station de ski sont en préparation. Nombre de ces projets avortent mais ils sont toujours source d'une publicité dont se nourrit la cité-État. Des quartiers spécialisés dans certains domaines ont été mis en place : la Dubai HealthCare City[4] est une zone franche médicale destinée à attirer les meilleures institutions de santé et proposer des soins de très haut niveau, Dubai Media City et Dubai Internet City sont des zones libres où se sont installées de grandes sociétés des médias (MBC, CNN, Reuters et AP) et d'informatique (EMC Corporation, Oracle, Microsoft et IBM), Dubiotech pour sa part, est spécialisé dans les recherches biologiques et l’Humanitarian City accueille dans un centre différentes organisations non gouvernementales ainsi que l'UNOPS, un organisme des Nations unies. Ces quarties permettront à Dubaï d'acquérir une certaine reconnaissance internationale et de devenir un lieu de décision important.
La ville accueille depuis plusieurs années différents évènements dont le festival de shopping de Dubaï (ou DSF), le salon technologique Gitex ou encore le Dubai Air Show lesquels ont un impact très favorable sur la consommation ainsi que les investissements.
Les entrepreneurs ne respectent pas les droits des ouvriers étrangers (Pakistanais, Indiens, Chinois, etc) employés pour construire ces complexes pour riches. Ils sont exploités parfois même renvoyés dans leur pays sans aucun salaire versé. D'après la réglementation locale, les ouvriers ne peuvent travailler sous une température supérieure a 50°C mais la température est prise à l'ombre donc il arrive que la température dépasse les 55°C sans que le travail ne s'arrête. En moyenne, il y a un suicide tous les quatre jours chez les ouvriers[5].
Tourisme
Situé sur une île artificielle à 280 mètres de la plage et culminant à 321 mètres, l'Hôtel Burj-Al-Arab est le plus haut hôtel du monde. Reconnaissable à sa forme imitant une voile de voilier, il a été achevé en 1999 et ne comporte aucune chambre, que des suites dont la nuitée varie entre 1 000 et 28 000 US$.
Ski Dubaï est une piste de ski indoor d'environ 400 mètres de longueur attenante au centre commercial, le Mall of the Emirates, et à l'hôtel Kempinski.
Le Dubaïland est le projet de création d'un ensemble de parcs à thème à proximité de l'Arabian Canal. Il accueillera le Mall of Arabia, un immense centre commercial. La fin des travaux est prévue pour 2014.
Annoncé le 1er mai 2006 par le gouvernement, le projet Bawadi prévoit d'amener le nombre de lits d'hôtel dans l'émirat à 29 000, doublant ainsi la capacité hôtelière actuelle. Pour cela, une enveloppe de 27 milliards de US$ est allouée à ce projet dont le plus grand complexe sera l'Asia avec 6 500 chambres soit le plus grand hôtel du monde.
Shopping
Article détaillé : Shopping à Dubaï.Article détaillé : Centres commerciaux aux Émirats arabes unis.Dubaï est une des capitales du monde du shopping et jouit d’une renommée internationale grâce à ses centres commerciaux gigantesques et ses souks populaires. Le shopping à Dubaï constitue l’une des distractions préférées des touristes. La ville attire un grand nombre de touristes désirant faire du shopping, venant des pays voisins et d’autres régions plus lointaines telles que l’Europe de l’Est, l’Afrique et le sous-continent Indien.
Chaque année pendant un mois, Dubaï vit à l’heure du carnaval alors que le Shopping Festival s’empare de la ville. Fondé en 1996 par le gouvernement, le festival du shopping était destiné simplement à être un évènement pour promouvoir le commerce dans l’émirat. Mais au fil des années, le festival est devenu une manifestation culturelle au cours de laquelle divers spectacles et évènements ont lieu. Le beau temps, les nombreuses festivités, les feux d’artifices et les ventes sont parmi ses atouts, mais c’est autour de l’environnement kitsch du Global Village que l’on s’amuse le plus. On peut ici choisir entre l’opéra chinois et les derviches tourneurs, tout en savourant de la cuisine bavaroise avant d’acheter de la poterie tunisienne. Les magasins affichent des soldes exceptionnels sur tous leurs produits dans plus de 40 centres commerciaux dispersés dans la ville. En 2009, le festival s'est déroulé du 15 janvier au 15 février.
Les nombreux centres commerciaux à Dubaï sont tous plus extravagants les uns que les autres. Modernes et luxueux, leur décoration est soignée et recherchée. Leurs « cours » centrales, agrémentées de fontaines ou de charrettes de souvenirs, essayent de ressembler à des places de village. Les acheteurs peuvent s’installer à une terrasse de café entre deux emplettes ou déjeuner dans un des restaurants. On trouve absolument tout dans les centres commerciaux et nul besoin d’en sortir car on y trouve : restaurants, salons de beauté et de remise en forme, parcs d’attraction, patinoire, cinéma, piste de ski, salles de prières, parkings, etc.Promotion immobilière
The Palm, ou Palm Islands, est sans conteste le projet le plus grand et le plus médiatisé lancé par l'émirat. Il s'agit de la construction de trois ensembles balnéaires, résidentiels et touristiques de luxe sur des terres et des îles en forme de palmier entièrement gagnés sur la mer. Les trois « palmiers » porteront le nom de Jumeirah, Jebel Ali et Deira. La fin des travaux est prévue pour 2013 pour l'ensemble des trois palmiers. Chaque palmier est composé d'un tronc central qui accueille des infrastructures de transport, des commerces, des services, des attractions touristiques et de loisir, ainsi que des immeubles résidentiels. À partir de ce tronc partent un certain nombre de « palmes » qui abritent soit des résidences de luxe, soit des attractions touristiques et de loisir. Chaque ensemble est ceinturé par une digue de protection qui arrête la houle et assure la pérennité de ces construction réalisées en grande majorité de sable prélevé sur le fond de la mer. Le projet, bien avancé, verra l'ouverture du premier palmier, Jumeirah Palm, en 2007. Jebel Ali Palm suivra quant à lui un peu plus tard et Deira Palm en dernier, la construction ayant pris du retard en raison de problèmes techniques et de modifications de conception.
L'archipel The World est un autre projet de construction d'îles dont la disposition les unes par rapport aux autres imitera un planisphère avec chaque continent, le tout ceinturé par une digue de protection. La construction a commencé et une première île témoin avec maison, jardin luxuriant et ponton d'accostage a été fabriquée. En tout, ce seront entre 250 et 300 îles qui seront allouées à des résidences de luxe, des commerces et des loisirs. La fin des travaux est prévue pour 2011.
Le Dubaï Waterfront est un projet à cheval sur la mer et la terre. Il s'agit de créer un immense quartier résidentiel et hôtelier sous la forme d'une gigantesque marina comportant des commerces et des loisirs au pied de Jebel Ali Palm et au début de l'Arabian Canal, un bras de mer de dix kilomètres de long creusé dans le désert.
Le projet prévoit le creusement de canaux sur la côte et la création d'îles contournant Jebel Ali Palm en formant une baie. En son sein se trouvera le Dubai Mall, le plus grand centre commercial du monde. La fin des travaux est prévue pour 2014.
La Dubaï Marina est le projet de création d'un bras de mer de dix kilomètres de long dans le désert entouré d'immeubles résidentiels et d'hôtels. Le projet a été développée par Emaar Properties et comprendra à son achèvement plus de 200 immeubles. D'une surface de 4.9 millions de m², elle sera la plus grande marina au monde, une fois achevée vers 2011.
La Tour de Dubaï (Burj Dubai) est le projet de construction de la tour la plus haute du monde avec 808 mètres de hauteur et 211 étages. La construction ayant commencée en 2004, la fin de l'édification est prévue pour 2009. La hauteur devrait être de 819 m lors de la fin de la construction de sa structure prévue fin 2009. Elle est déjà la plus haute construction humaine depuis début 2008 (dépassant les 646 m de l'antenne radio Warsawa en Pologne, détruite en 1991).
Les projets
Al Burj (ex-Tall Tower) était le projet de construction d'une tour d'une hauteur dépassant le Kilomètre. Situé entre Dubai Marina et Ibn Batuta, les travaux de préparation des sols commencèrent en janvier 2008. Projet plusieurs fois déplacé, il était prévu initialement sur Palm Jumeirah puis sur le Waterfront. Ce dernier site fut rejeté car la tour se trouverait alors dans l'axe des pistes du futur aéroport de Jebel Ali[6],[7]. La fin des travaux était prévue pour 2014.
En janvier 2008, la société Nakheel a annoncé la naissance prochaine d’un projet appelé « l’univers ». Il s’agit d’un archipel artificiel reproduisant les formes du soleil, de la lune et des planètes du système solaire. Ce projet, dont ni le coût, ni la date de fin des travaux n’ont été communiqués, arrive alors que « Le monde » est en cours d’achèvement. Il s’agit de la création de 300 îles artificielles au large des côtes. Ces îles, dont les formes représentent les pays du monde et qui abriteront résidences secondaires et hôtels luxueux, couvrent 5,5 millions de m²[8]. Début des travaux en 2009 pour une fin prévue en 2015.
Annoncé le 6 avril 2008 et présenté lors du salon immobilier du Moyen Orient[9], le promoteur émirati Nakheel a en projet un gratte-ciel culminant à plus de 1 000m, soit 60 étages de plus que que la tour Burj Dubaï actuellement en construction. Elle aurait du atteindre selon certaines sources 1 200m de haut. Elle serait ainsi devenue la plus haute tour du monde. La tour faisait partie d’un projet de 61 milliards de dollars, qui faisait aussi partie de Dubai World [10]. Le marché de fondations a été attribué au français Soletanche Bachy, leader mondial, et les travaux de fondation ont commencé en janvier 2008. Fin janvier 2009, tous les travaux ont été arrêtés[11].
Dubai Sports City voit le début des travaux en 2007 pour une fin estimée pour 2013.
Lyon Dubaï City est un projet de grande ampleur consistant, d'ici fin 2009, à reconstituer des quartiers typiques de la ville de Lyon en plein cœur de Dubaï. Plus qu'un simple projet immobilier, Lyon Dubaï City permettra également la mise en place de partenariats culturels (universités, école hôtelière, sports...). Fin des travaux prévus pour 2015.
Annoncé en juin 2008 par la société Rotating Tower Dubai Development Ltd, un gratte-ciel en rotation permanente et dont les différents étages pivotent sur eux-mêmes. Via un simple bouton ou oralement, les habitants de cette tour dynamique pourront déterminer la vitesse de rotation et la direction que doit prendre l'étage de leur appartement. Cet immeuble de 80 étages, et 420 mètres de haut, en plus de son architecture révolutionnaire, est également écologique. Les 79 éoliennes horizontales, installées entre chaque étage, produiront l'énergie nécessaire aux habitants de l'immeuble et peuvent même fournir les voisins du quartier en électricité. Début des travaux fin 2008 pour une ouverture en 2010. Les appartements (de 125 m2 à 1 200 m2) seront commercialisés à 30 000 dollars/m2 [12].
Annoncé en octobre 2008 par la société britannique Atkins, Anara Tower est un gratte-ciel de plus de 600 mètres de haut pour 125 étages. Cet édifice sans commune mesure contiendra des bureaux, des boutiques, un hôtel de luxe avec 250 chambres, 300 appartements, une galerie d'art d'exposition et une salle de vente aux enchères. Des jardins suspendus seront intégrés à tous les 27 étages. La tour sera surmontée d'un grand cercle vide, au cœur duquel se situera une capsule de verre soutenue par 3 branches. Cela donnera l'impression visuelle d'une énorme éolienne. Début des travaux fin 2009 pour une ouverture en 2015[13].
Éducation
Le système scolaire à Dubaï est le même que celui des Émirats arabes unis. En 2006, il y avait 88 écoles publiques gérées par le Ministère de l’Éducation Nationale qui servent les Émiriens ainsi que les expatriés arabophones. Dubaï comptent également 132 écoles privées. L’enseignement dans les écoles publiques est en arabe et l'anglais est enseigné comme seconde langue, alors que la majorité des écoles privées pratiquent l’enseignement de l’anglais comme première langue. La plupart des écoles privées sont liées à des communautés d’expatriés. Delhi Private School, Our own English High School, The Dubai Modern High School et The Indian High School sont des écoles indiennes. Parmi les écoles anglaises, on compte Dubai English Speaking School, Jumeirah Primary School, Jebel Ali Primary School, the Cambridge High School et the Horizon School qui couvrent le cycle primaire. Dubai British School, Jumeirah College et St. Mary’s Catholic High School sont des écoles couvrant jusqu’au cycle secondaire. Emirates International School couvrent l’ensemble des cycles scolaires jusqu’à l’âge de 18 ans.
Il existe deux écoles françaises, le Lycée Georges Pompidou et le Lycée Français International de Dubaï (AFLEC).
Le lycée Georges Pompidou est un établissement relevant de l’Agence de l’Enseignement du Français à l’Etranger (AEFE) alors que l’AFLEC est un établissement homologué par cette même Agence. Les programmes pédagogiques de ces deux derniers sont reconnus par le Ministère de l’Éducation Nationale français. Le Lycée Georges Pompidou, créé en 1977, couvre les enseignements du primaire, du collège ainsi que du Lycée. L’enseignement primaire est proposé sur les sites d’Oud Metha ainsi que Sharjah. Les enseignements du collège ainsi que du Lycée sont dispensés uniquement sur le site du Ruwayah à Dubai Academic City. Compte tenu de l’augmentation rapide du nombre de ressortissants français à Dubaï, il devient très difficile d’inscrire les nouveaux arrivants sur le site primaire d’Oud Metha (Dubaï). Ces derniers sont inscrits prioritairement sur le site de Sharjah. Il existe un transport scolaire assurant le transport des élèves du domicile vers l’ensemble des 3 sites.
Le Lycée Français International (AFLEC), ouvert depuis 2003, est situé derrière l’Hôpital américain, et couvre pour l’année 2008 – 2009 du primaire (petite section) à la 6ème (collège).
Le Ministère de l’Éducation Nationale émirien est responsable de l’accréditation de toutes les écoles. On estime que 10% de la population possède un diplôme universitaire ou de troisième cycle. Beaucoup d’expatriés ont tendance à envoyer leurs enfants effectuer leurs études universitaires dans leurs pays d’origine. Cependant un nombre important d’universités se sont installées dans les 10 dernières années. Parmi ces dernières, on compte Michigan University Dubai, American University in Dubai (AUD), American University of Sharjah (AUS), Zayed University, the American College of Dubai, University of Wollongong in Dubai et Harvard Medical School Dubai Center (HMSDC).
Santé et Médecine à Dubaï
Le niveau de médecine aux Émirats arabes unis est généralement élevé aussi bien dans les secteurs publics que privés. Comme c’est le cas dans beaucoup de pays, le secteur privé est généralement préféré au secteur public (meilleur accueil, temps d’attente, choix du médecin traitant, confort, …).
Tout résident à Dubaï doit avoir une carte santé du Gouvernement. Cette carte donne un accès généralement payant aux soins dans les hôpitaux publics. Beaucoup de sociétés incluent une assurance médicale dans le contrat de travail pour les expatriés ; à défaut, il est possible de souscrire un contrat d’assurance médicale auprès de compagnies d’assurance privées.
Parmi ces compagnies d’assurances, nous pouvons citer : Axa, Alico, Alliance, Allianz, Greenshield, Bupa, Mednet, National General Insurance, et Nextcare. Il est conseillé, lors de la souscription d’un contrat d’Assurance Médicale, de bien prendre connaissance des couvertures. Il existe souvent une franchise à payer. Certains soins comme les soins dentaires ou la maternité ne sont souvent pas couverts. Il est recommandé de faire également attention à la couverture géographique. Certains contrats proposés ne couvrent que les soins dispensés au Moyen Orient, voire Émirats seulement, l’Europe et les Amériques étant exclues.
Il existe trois autorités médicales aux Émirats arabes unis : le ministère de la santé (Ministry of Health –MOH) qui a autorité (licences) sur Abu Dhabi et les Émirats du nord excepté Dubaï, le Département de la Santé et des Services Médicaux (Department of Health & Medical Services – Dohms) ayant autorité (licences) uniquement à Dubaï excepté la zone franche de Dubai HealthCare City (DHCC) qui a sa propre autorité.
Dubai HealthCare City
Dubai HealthCare City (DHCC) est un projet lancé par le Gouvernement de Dubaï avec pour objectif d’installer sur un même site des institutions médicales de haut niveau couvrant toutes les spécialités de la médecine et de la santé. À l’instar des autres zones franches de Dubaï, DHCC à pour objectif, grâce à la qualité supérieure de la médecine qui y est proposée, d’attirer les patients non seulement de Dubaï mais également d’autres pays en créant à Dubaï le concept de Tourisme Médical.
Pour soutenir ce niveau qualitatif de la médecine, DHCC s’est doté d’institutions et de systèmes garantissant ce niveau supérieur de médecine : Harvard Medical School Dubai Center (HMSDC), Dubai Harvard Foundation for Medical Research (DHFMR) et le Center for HealthCare Planning and Quality (CPQ) qui contrôle la qualité de la médecine en partenariat entre DHCC et la Harvard Medical International.
Toutes institutions médicales ouvrant à DHCC doivent être conformes à un cahier des charges spécifique aux spécialités médicales proposées. Ce Cahier des Charges concerne les locaux, les équipements médicaux, les procédures et les protocoles, le recrutement du personnel médical et sa formation continue. Le CPQ procède à des audits réguliers (à l’ouverture, à 6 mois puis annuellement) pour garantir la conformité de l’institution de santé à ce cahier des charges ainsi qu’aux meilleurs standards internationaux.
Il existe une liste restreinte de pays et d’institutions médicales reconnues pour le personnel de santé autorisé à exercer à Dubai HealthCare City. Les diplômes et les expériences du personnel médical (médecins, dentistes, infirmiers, etc.) sont vérifiés avec vigueur par le CPQ jusqu’aux vérifications dans les pays d’origine de ce personnel. On compte parmi les institutions médicales à DHCC : Al Maktoum Harvard Library (MHML), Boston University Institute for Dental Research & Education, Center for HealthCare Planning & Quality (CPQ), Dubai Harvard Foundation for Medical Research (DHFMR), Harvard Medical International (HMSDC).
On compte parmi les hôpitaux de DHCC: University Hospital (en construction), City Hospital (ouverture prévue pour octobre 2008), l’American Academy of Cosmetic Surgery Hospital et le Moorfield Eye Hospital Dubai.
Il existe différentes cliniques privées de haut niveau dont certaines françaises : Isis – The French Pediatric Clinic (Pédiatrie multi-spécialités / Médecine Interne et Générale), Versailles Dental Clinic (Dentaire), French Dental Clinic (Dentaire). D’autres cliniques francophones comme Health Call ou Dial a Doctor proposent un service à domicile équivalent à S.O.S Médecin.
Médecine à Dubaï hors DHCC
Il existe plusieurs hôpitaux publics dont Al Maktoum (Général), Al Wasl (Maternité – Pédiatrie), Dubai Hospital (Général) et Rashid (Général, Urgences).
Il existe également des hôpitaux privés dont American Hospital, Al Zahra, Belhoul, Welcare, Emirates Hospital et Zulekha.
Il existe également de nombreuses cliniques privées dont Al Rustom (Dermatologie), GMC (Général), Smile Line (Dentaire) et Nicolas & Asp (Dentaire).
Timbres et histoire postale
Afin d'assurer un service postal dans leur protectorat des Trucial States, le Royaume-Uni y créa un bureau postal des Indes britanniques le 19 août 1909. Il utilisait les timbres indiens avec la surcharge Dubai Persian Gulf (Golfe Persique Dubaï) jusqu'à ce que l'Inde obtînt son indépendance en 1947. Des timbres du Pakistan les remplacèrent alors jusqu'au 31 mars 1948, date où ce pays obtint également son indépendance.
Le gouvernement britannique mit alors en place une administration postale en Arabie occidentale et utilisa des timbres britanniques surchargés jusqu'au 7 janvier 1961. À cette date, l'autonomie postale fut peu à peu récupérée par les émirats. Des timbres propres aux émirats furent émis avec comme légende Trucial States qui, nonobstant le nom, ne furent vendus que dans le bureau de poste de Dubaï. Cette série fut la seule avec une telle légende. Les sept valeurs en naye paise (la division de la roupie) représentaient sept palmiers en référence aux sept émirats tandis que les quatre valeurs en roupies représentaient un boutre.
Après cette première série, l'autonomie postale permis à chaque émirat d'émettre ses propres timbres. Dubaï la récupéra le 14 juin 1963 et émis ses premiers timbres le lendemain avec pour thème des scènes de la vie marine, des vues de Dubaï et le portrait du sheikh Rached ben Saïd Al-Maktoum. L'émirat se rendit vite compte que les philatélistes du monde entier étaient prêts à acheter les timbres de Dubaï. La cadence de production augmenta alors considérablement ce qui qualifia ces émissions d'abusives. En effet, la fabrication des timbres était réalisée auprès d'imprimeurs étrangers qui les imprimaient déjà oblitérés. Les quantités de timbres étaient telles qu'elles n'étaient pas adaptées à l'usage de la population locale qui ne les voyaient en général jamais car étant vendus directement à l'étranger. L'UPU ne reconnut qu'une partie de ces émissions de timbres et les catalogues de cotation n'en recensent qu'une partie. Avec la création d'une poste fédérale au moment de la création des Émirats arabes unis à la fin de l'année 1972, Dubaï avait émis plus de 400 timbres dont peu avaient été utilisés pour la correspondance.
Politique d'avenir
Les nombreux projets actuels ont poussé l'émirat à limiter les constructions à partir de 2020 (date estimée pour la fin de la reconversion touristique de Dubaï).
Ce décret a été mis en place afin d'éviter que Dubaï ne soit perçu que comme une ville en « perpétuel chantier » mais aussi pour une question de terrain (l'émirat ne veut pas entièrement urbaniser sa surface mais veut laisser l'esprit désertique orientale de Dubaï). Pour cela les construction s'effectueront sur des iles ou archipels artificiels.
Dubaï aimerait devenir une ville pays. Dubaï a annoncé en 2005 vouloir devenir la ville la plus visitée au monde et devenir ainsi la huitième merveille du monde.
Dubaï aimerait aussi organiser les Jeux olympiques d'été vers 2020 ou 2024.Jumelages
- Djeddah (Arabie saoudite)
- Lahore (Pakistan)
- Erevan (Arménie)
- İstanbul (Turquie)
- Damas (Syrie)
- Détroit (États-Unis)
- Ōsaka (Japon)
- Gold Coast (Australie)
- Shanghai (Chine)
- Casablanca (Maroc)
- Genève (Suisse)
- Francfort (Allemagne)
- Lyon (France) depuis 2007 (Pacte d'amitié et de coopération)
- Tunis (Tunisie)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dubai ».
- ↑ (fr) Site officiel du ministère français des Affaires étrangères
- ↑ Abdel Bari Atwan, « Émirats arabes unis. L'intifada des travailleurs indiens » , cité dans Courrier international du 02/11/2007, [lire en ligne]
- ↑ Batiactu- info, emploi, moteur de recherche BTP & immobilier
- ↑ Dubai HealthCare City Official Website
- ↑ (fr) Reportage de l'émission télévisée Envoyé spécial
- ↑ Al Burj: Al Burj location
- ↑ World record Al Burj looking for new home - Construction & Industry - ArabianBusiness.com
- ↑ Bati actu
- ↑ Le Moniteur N°5473 du 17 octobre 2008 page 13
- ↑ Une société de Dubaï envisage la construction d’une tour de 1.200 m (en anglais)
- ↑ Reuters, Dubai's Nakheel stops work on 1-km tower for a year http://www.reuters.com/article/rbssFinancialServicesAndRealEstateNews/idUSLE18816220090114
- ↑ Le Moniteur N° 5460 du 18 juillet 2008 page 9
- ↑ [1]
Voir aussi
- Festival international du film de Dubaï
- Émirats arabes unis
- Palm Islands
- The World
- Dubaï Waterfront
- Dubaï Marina
- Burj Dubaï
- Hôtel Burj-Al-Arab
- Les plus hauts gratte-ciels de Dubaï
- Dubaï rugby sevens
Liens externes
- (fr) Journal d'un expatrié aux Emirats Arabes Unis
- (en) Projets de Nakheel à Dubaï
- (en) Dubai Ports Authority
- (en) Dirigeants de Dubaï
- (fr) Population de Dubaï
Lien externe d'approfondissement radiophonique
Afin d'avoir autre chose qu'une carte postal de Dubaï, regarder cette série de reportages :
SOURCE: France-inter / AUTEURS: Giv Anquetil et Daniel Mermet / TITRE DE LA SERIE: Dubaï, l’Eldorado ultra libéral
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=935(Partie 1/8)
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=936(Partie 2/8)
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=937(Partie 3/8)
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=938(Partie 4/8)
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=940(Partie 5/8)
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=941(Partie 6/8)
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=942(Partie 7/8)
- (fr) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=943(Partie 8/8)
- Portail des Émirats arabes unis
Catégories : Histoire postale des Émirats arabes unis | Dubaï
Wikimedia Foundation. 2010.