Miarritze

Miarritze

Biarritz

Biarritz
Photographie représentant symboliquement la Commune
Carte de localisation de Biarritz
Pays France France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Arrondissement de Bayonne
Canton Canton de Biarritz-Ouest
Canton de Biarritz-Est
Code Insee 64122
Code postal 64200
Maire
Mandat en cours
Didier Borotra (MoDem)
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz
Latitude
Longitude
43° 28′ 54″ Nord
       1° 33′ 22″ Ouest
/ 43.4816666667, -1.55611111111
Altitude 0 (mini) – 85 (maxi)
Superficie 11.66 km²
Population sans
doubles comptes
26 690 hab.
(2006)
Densité {{{dens}}} hab./km²
Pyrenees-Atlantiques topographic map-fr.jpg
City locator 2.svg
Biarritz
Localisation sur la carte départementale

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine et à 38 km de la ville espagnole Saint-Sébastien. Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte atlantique française. L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.

La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.

Son nom gascon est Biàrrits. Son nom basque est Miarritze ou Biarritz également reconnu par l'Académie basque.

Le gentilé est Biarrot (ou Miarriztar en basque).

Citations :

« Je ne sache pas d’endroit plus charmant et plus magnifique que Biarritz… » - Victor Hugo
« Quand on se prend à hésiter entre deux plages, l'une d'elles est toujours Biarritz. » - Sacha Guitry

Sommaire

Géographie

Biarritz fait partie de la province basque du Labourd.

Biarritz est située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, région Aquitaine, non loin de la frontière avec l'Espagne et le long de la Côte basque, au creux du golfe de Gascogne. Le cap Saint-Martin, que domine le phare de Biarritz marque la limite entre la côte sablonneuse au nord, commencée à l'extrême pointe de la Gironde et qui se termine à Anglet, et la côte découpée de falaises du Pays basque au sud. Biarritz est construite sur une suite de collines le long de la côte. La ville donne directement sur différentes criques et plages comme la grande plage, la côte des Basques ou le port des pêcheurs.

Hydrographie

La commune n'est traversée[1] que par le canal d'Atchinetche qui se jette dans l'Adour à Bayonne après avoir traversé Anglet.

Climat

Du fait de sa situation en forme d'amphithéâtre face à l'Océan, Biarritz est ouverte aux vents marins. Les hivers sont doux et la chaleur estivale parfaitement supportable. Cette situation climatique privilégiée lui a permis le titre de station hydrothermale et climatique depuis 1912. Le régime des vents sur Biarritz est plutôt modéré et dominé par une triple influence ; l'océan Atlantique, les Pyrénées et un régime de brises locales. Les vents marins, dominants, apportent de l'humidité et de la fraîcheur en été et de la douceur en hiver. Venant du sud, des vents chauds sont générés par un effet de fœhn. En effet, l'air venant d'Espagne perd son humidité en traversant les Pyrénées et se réchauffe en perdant de l'altitude. Le soleil est très présent à Biarritz. En hiver, la ville est souvent soumise à des températures élevées par rapport au reste du territoire national. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de °C et avoisine les 20 °C en été. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courtes durées.

  • Température record la plus froide : -12,7 °C (16 janvier 1985)
  • Température record la plus chaude : 40,6 °C (4 août 2003)
  • Nombre moyen de jours avec de la neige dans l'année : 3
  • Nombre moyen de jours avec du brouillard dans l'année : 30
  • Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 34
  • Nombre moyen de jours avec du gel dans l'année : 17


Relevé météorologique de Biarritz, 69 m
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,5 5,3 6,1 8,2 10,9 13,7 16,0 16,1 14,3 11,5 7,3 5,1 9,9
Température moyenne (°C) 8,1 9,0 10,0 11,7 14,6 17,3 19,8 19,9 18,6 15,6 11,0 8,5 13,7
Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,6 13,8 15,3 18,3 20,9 23,5 23,7 22,9 19,7 14,7 12,0 17,4
Précipitations (mm) 143,2 122,7 121,7 132,9 121,0 90,9 65,1 102,3 124,6 135,7 174,2 148,7 1 482,9
Record de froid (°C) -12,7 -11,5 -7,2 -1,3 3,3 5,3 9,2 8,6 5,3 -0,6 -5,7 -8,9 -12,7
Record de chaleur (°C) 23,4 28,9 29,7 32,1 34,8 39,2 39,8 40,6 37,0 32,2 26,1 25,1 40,6
Source : Climatologie mensuelle Biarritz, 69 m (période 1961-1990)Infoclimat et Météo France

Géologie

Rocher de la Vierge (en 1913).

Biarritz est située sur un site géologique particulier. Au nord, la côte landaise se termine à Anglet après 200 km de côtes rectilignes et plates constituées de dunes. Le sol est principalement constitué de terre siliceuse. Cependant, à partir de Biarritz, la Côte basque est beaucoup plus découpée et formée de falaises et de rochers au sous-sol varié. Sur 5 km de côte, trois niveaux sédimentaires se succèdent. De la chambre d'amour à la plage de Miramar, on rencontre des falaises abruptes de calcaires marneux et gréseux grisâtres, dont les couches forment une légère cuvette appelée synclinal. Ces falaises sont dites en escalier et se sont formées lors de l'apparition des Pyrénées il y a 25 millions d'années. De l'hôtel du Palais à la Villa Belza, la côte est déchiquetée avec de nombreux îlots rocheux. Ces falaises sont constituées de couches de calcaire gréseux jaune-ocre nettement inclinées. Elles se sont formées il y a 35 millions d'années à l'Oligocène inférieur. Ces roches contiennent de nombreux nummulitidae (petits foraminifères).

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont :

Toponymie

Port des pêcheurs.

Son nom est Biarritz(e) ou Miarritze en basque et Biàrrits [biˈarrits] en occitan gascon. La forme Miarritze, au même titre que la forme Biarritz(e), a été officiellement reconnue par l'Académie basque, organisme d'Etat au sein de l'Etat espagnol ; l'Académie bénéficie également d'une reconnaissance officielle de la part des autorités françaises. Les deux formes, Miarritze et Biarritz(e), étant depuis toujours utilisées en langue basque, la mairie de Biarritz a choisi la forme la plus connue, à savoir Biarritz(e), afin qu'elle figure sur les panneaux indicateurs bilingues français-basque.

Le toponyme Biarritz apparaît[2] sous les formes Bearidz, Bearriz, Beariz, lo port de Beiarriz et Bearridz (respectivement 1186, XIIe siècle pour les deux formes suivantes et 1261 pour les deux dernières formes, cartulaire de Bayonne[3]), Bearridz et Bearrits (respectivement 1281 et 1338, rôles gascons), Bearritz (1498, chapitre de Bayonne[4]), Sanctus Martinus de Biarriz (1689, collations du diocèse de Bayonne[5]) et Biarrits (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[2]).

Le nom viendrait peut-être de la racine basque berarr, altération du vocable basque belharr - herbe - avec le suffixe locatif -itz et aurait signifié endroit herbeux[6].

La dernière hypothèse en date[7], fait du nom de Biarritz un anthroponyme d’origine germanique devenu par la suite un toponyme.

Il existe en Galice, dans la province d'Orense, une paroisse galicienne appelée Santa María de Beariz (municipalité de Beariz, Orense), les formes anciennes étant : Viarici, 1034, Uiarici, Uiariz, 1053, Veariz, 1220.

Le nom est issu de l'anthroponyme germanique attesté Viaricus, « romanisé » par la suite du point de vue phonétique en Viarigo ; Viarici / Uiarici est le génitif de Viaricus, variante « latinisée », c'est-à-dire une fois le nom coulé dans le moule de la déclinaison latine, de l'anthroponyme composé d'origine germanique [via‑reiks] avec un premier élément via‑ ou wia‑ dérivé probablement du terme wig‑, « guerre, combat » et un second élément de composition très courant [reik-s], « puissance », morphologiquement « latinisé » par la suite en ‑rikus > ‑riki > *-ritsi > ‑riz / - ritz(e).

Il existe deux autres paroisses galiciennes portant le même nom : San Martín de Beariz (municipalité de San Amaro, Orense) et Santa Magdalena de Baariz, 1392 (municipalité de Paradela, Lugo).

Ce toponyme apparaît également dans la province espagnole de Léon et en territoire portugais : Viariz (municipalité de Corullón, Léon, Espagne), Viariz (municipalité de Baião, district de Porto, Portugal) et Viariz (district de Vila Real, Portugal).

Enfin l'occitan de Gascogne étant la langue principalement parlée à Biarritz jusqu'au début du vingtième siècle, il faut encore considérer l'hypothése d'une simple étymologie gasconne. M. Larrouyet avance une proposition que l’on retrouve dans l’ouvrage du Dr. Lemoine "Toponymie du Pays Basque français et des Pays de l’Adour" sorti en 1977 : l’origine de Bearriz, Bearidz, viendrait du latin videre (voir), comme Bidarray (qui était Vidarray en 1621) ou Beyrie, dérivé du gascon Veder (Beder) , de même sens (voir), comme aussi Bédarrides dans le Vaucluse. Les "Beyrie" et "Beyries" sont d’ailleurs nombreux en pays de langue d’oc. Comme trobaïritz est le féminin de trobador, on peut imaginer Biarritz en féminin de voyeur : Biarritz la voyeuse.

B. Duhourcau [8] considère que la racine du nom est la même que celle du cap Bear, lequel se trouve dans les Pyrénées-Orientales, près de Port-Vendres.


Grande plage et phare au printemps
Panorama vue de la pointe Saint-Martin
Marché de Biarritz

Histoire

Station balnéaire réputée depuis le XIXe siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le XIe siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire.
Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville.
La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790.
Le premier phare fut construit en 1650.

La Belle Époque

Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. Cet épisode y amena les têtes couronnées de toute l'Europe et fit le succès de la ville qui devint «la reine des plages et la plage des rois». En octobre 1868, au cours des régates de Biarritz, les équipages des avisos à hélice de la division navale des côtes ouest de France Chamois (cdt Jules d'Ariès, 1813-1878) et l'Argus (cdt Henri Rieunier, 1833-1918, futur amiral ministre de la marine et député de Rochefort) accueillent à leur bord l'Impératrice Eugénie et son fils le Prince impérial. C'est à Biarritz que Bismarck vint rencontrer Louis-Napoléon Bonaparte en septembre 1865, afin d'obtenir le soutien de l'empereur français à la politique prussienne. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe (les tournées des grands ducs sont restées dans l'imaginaire ou le folklore local).
C'est de cette époque (pose de la première pierre en décembre 1892 par la reine Nathalie de Serbie et inauguration en juin 1893) que datent les termes salins de Biarritz, sur un projet de l'architecte Lagarde. En provenance des salines de Briscous, des canalisations souterraines de plus de vingt kilomètres acheminaient une eau en teneur saline plus de dix fois plus élevée [9] que celle de l'eau de mer. Ces établissements furent fermés à partir de 1953 et rasés en 1968.
Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais[10].

L'occupation allemande

En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. La marine de guerre arrive au début du mois de juillet. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig, commandant le 286e groupe d'artillerie de marine, projette et conçoit avec l'Organisation Todt, installée à l'hôtel Régina, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Cette "kaverne" fut creusée jour et nuit par les prisonniers du stalag 222 de Beyris.
Au nord, avenue général Mac Croskey sous une belle villa, le point d'appui BA 34, creusé dans la pointe Saint-Martin, défend la plage de la Chambre d'Amour d'un hypothétique débarquement. Au sud, sous la perspective de la côte des Basques, le long du boulevard du Prince de Galles, la position BA 41 offre ses embrasures, parties visibles d'un extraordinaire complexe défensif creusé dans le roc, digne de la ligne Maginot. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz.
Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée, en route pour détruire l'aéroport de Parme[9], la DCA allemande ayant abattu un appareil lors du premier survol.

L'avènement du surf

En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film Le Soleil se lève aussi, utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie[11]. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.

Héraldique

Blason Blasonnement
D'azur à la barque montée par cinq hommes, dont l'un s'apprête à harponner une baleine qui plonge dans les flots, le tout au naturel; au chef d'or chargé de deux coquilles au naturel, au franc-canton dextre de gueules à l'étoile d'argent.

Quartiers

Au nord :

  • Saint-Charles
  • Phare
  • Larochefoucauld

Deux quartiers de centre ville :

  • Centre ville ouest
  • Centre ville est

Plus au sud :

  • Larrepunte
  • République
  • Saint-Martin
  • Lahouze
  • Verdun
  • Braou
  • Ranquine
  • Aguilera

Au sud-ouest :

  • Milady
  • Colline
  • Beaurivage

Au sud-est :

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Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1788 1789 Pierre Moussempès
1813 1814 Pierre Moussempès
1864 1881 Pierre-Paul Jaulerry
1881 1884 Alcide Augey
1884 1888 Alexandre de Larralde-Diustéguy
1888 1895 Alcide Augey
1895 1904 Félix Moureu
1904 1919 Pierre Forsans
1919 1929 Joseph Petit
1929 1941 Ferdinand Hirigoyen RDG
1941 1944 Henri Cazalis
1945 1977 Guy Petit
1977 1991 Bernard Marie RPR/UDF
1991 2008 Didier Borotra UDF Sénateur
2008 2014 Didier Borotra MoDem Sénateur

Cantons de Biarritz

Paul Raymond[2] note qu'en 1790, Biarritz fut le chef-lieu d'un canton, dépendant du district d'Ustaritz, comprenant les communes d'Anglet, Arcangues, Bassussarry et Biarritz.
En 1863, Biarritz faisait partie du canton de Bayonne-Nord-Ouest.
Biarritz est à présent le chef-lieu des cantons de Biarritz-Ouest et de Biarritz-Est.

Intercommunalité

Logo de la communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz

La ville de Biarritz fait partie de la Communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz qui regroupe trois communes de l'agglomération bayonnaise.

Elle fait partie de quatre autres structures intercommunales :

  • Syndicat intercommunal d'aménagement de la zone Ilbarritz-Mouriscot
  • Syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak
  • Syndicat mixte de l'usine de la Nive
  • Syndicat mixte pour le soutien à la culture basque.

Biarritz fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Jumelages

Biarritz est jumelée[12] avec les villes suivantes :

Historique des logos

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
929 1 171 1 188 1 082 1 495 1 705 1 892 1 993 2 048
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 110 2 771 3 652 4 659 5 507 8 527 8 444 9 177 11 869
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 812 15 093 18 260 18 353 20 776 22 955 20 691 22 022 22 922
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
25 231 26 750 27 595 26 598 28 742 30 055 26 690 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

Économie

Biarritz est associée dans une communauté d'agglomération avec les villes d'Anglet et de Bayonne (le BAB) avec lesquelles elle partage l'administration de l'aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne. Ses activités économiques locales sont tournées vers :

  • le tourisme,
  • le sport (golf, surf et rugby),
  • la thalassothérapie
  • l'industrie

Les éditions Séguier ont leur siège à Biarritz.
Dassault Aviation possède un établissement à Biarritz, qui produit des éléments en composites et assemble des fuselages des avions Falcon.

Bus de l'agglomération de Bayonne

Biarritz est desservie par la STAB avec les lignes 1, 2, 6, 9, 11 et la Navette de Biarritz

  • La ligne .1. - Biarritz Mairie <> Bayonne Mairie <> Bayonne Navarre
  • La ligne .2. - Gare SNCF Biarritz la Négresse <> Bayonne Mairie <> Bayonne Sainsontan
  • La ligne .6. - Quartier du Gaz <> Bayonne Mairie <> Bayonne Gare
  • La ligne .9. - Labourd <> Bayonne Mairie <> Sainte Madeleine / La Barre
  • La ligne 11 - Anglet Juvigny <> Bayonne Mairie <> Tarnos Platanes
  • La ligne Navette de Biarritz - Hôtel de ville <> Hôtel de ville

Culture et patrimoine

Langues

Biarritz et les communes voisines d'Anglet et Bayonne peuvent être considérées selon les points de vue et suivant les quartiers comme gasconnes (occitanes) ou basques.

En sus du basque, cette zone a parlé le gascon, comme l'attestent l’Atlas Linguistique de Gascogne (ALG) (1954-66) et les enquêtes sur la limite du basque de Lucien Bonaparte (1863).

Depuis le XXe siècle, le français est la langue majoritaire.

Depuis les années 1990, les politiques culturelles municipales successives considèrent que la culture basque est la culture de Biarritz, et en font ainsi la promotion — mettant de côté toute nuance que peuvent apporter les racines gasconnes de la ville.

Musées

  • Le musée de la Mer est un bâtiment de style Art Déco, accolé à la falaise du plateau de l'Atalaye, dont la construction remonte à 1933. Il abrite une importante collection d'animaux marins et d'oiseaux. L'emblème du musée de la mer est un poulpe blanc sur fond bleu.
  • Musée du chocolat
  • Asiatica, musée d'art oriental, regroupe des objets d'art d'Inde, du Tibet, du Népal et de la Chine sur 800 m².
  • Le musée historique de Biarritz, situé dans une ancienne église anglicane, l'église Saint-Andrew's, rachetée par la ville au début des années quatre-vingt[9].

Musique et danse

La commune dispose d'un centre chorégraphique national[13].

L'Atabal[14] est un centre culturel regroupant les diverses expressions des musiques actuelles.
Oldarra est un chœur d'hommes de Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques créé en 1946.

Théâtre et animations

Le couple impérial (Napoléon III et l'Impératrice Eugénie) lança la mode du théâtre de la mer au Port-Vieux[9].
De nos jours, le littoral biarrot est mis en lumière chaque soir sur une conception de Pierre Bideau (à qui la tour Eiffel doit également ses éclairages).

Cinéma

Le festival de Biarritz, cinémas et cultures d'Amérique latine[15] présente chaque année le meilleur de la création d'Amérique Latine sous toutes ses formes (compétition de films, court-métrages, expositions, conférences). Sa 16e édition a eu lieu en septembre 2007.
Le festival International des Programmes Audiovisuels (FIPA)[16] est le rendez-vous des professionnels de l'audiovisuel ; ses objectifs sont l'émergence de nouveaux talents et la vente de films hors de leurs pays d'origine. Le FIPA 2008 aura lieu du 22 au 27 janvier.

Biarritz au cinéma

Patrimoine architectural

Patrimoine civil

Hôtel du Palais
Office de tourisme et des congrès
  • le rocher de la Vierge qui est véritablement l'emblème de la ville de Biarritz. C'est sur l'initiative de Napoléon III qu'a été percé ce rocher, qui devait servir de base à la construction d'un port-refuge. En 1865, une statue de la Vierge, achetée à l'exposition franco-espagnole de Bayonne (ateliers Ducel), y a été installée. L'ancienne passerelle en bois a disparu en 1887 pour céder la place à une passerelle des ateliers Eiffel, sur laquelle il est déconseillé de s'aventurer par gros temps. De ce rocher, on peut admirer toute la côte ;
  • la villa Eugénie ou hôtel du Palais ;
  • L'imposant bâtiment, rue Mazagran, de l'ex hôtel d'Angleterre fondé en 1870 avec sa grille classée construit par l'entrepreneur bâtisseur Louis Moussempès ;
  • la villa Natacha (ancienne villa Leuba) recelle un buffet (armoire-dressoir)[17] d'Henri Sauvage recensé dans le catalogue du ministère de la Culture ;
  • Sacchino, propriétaire jules Moussempès pharmacien, autrefois Castel Biarritz qui deviendra la résidence dite Pavillon Royal de la reine Nathalie de Serbie ;
  • l'hôtel Plazza[18]
  • le casino[19] de style Art déco, situé en plein centre au bord de la Grande Plage. Il a été rénové dans les années 1990 ;
  • le phare[20] de la pointe Saint Martin, érigé en 1834, est l'un des points les plus visibles depuis la mer dans cette partie du golfe de Gascogne ;
  • la villa Belza : ce bâtiment, œuvre de l'architecte Alphonse Bertrand, construit de 1880 à 1895 pour Marie-Belza Dubreuil, se dresse sur le rocher du Cachaous. Il abrite des appartements après avoir été pendant les années folles, un cabaret et restaurant russe.
  • la villa le Goëland transformée en maison d'hôtes en 2003 ;
  • le domaine de Françon[21] ;
  • le château Boulard[22] ;
  • le Pavillon d'Angleterre
  • les crampottes, cabanes des pêcheurs du port des pêcheurs.
  • les anciens bains du port-vieux

Patrimoine religieux

  • la chapelle impériale[23] ;
  • l'église Saint-Martin[24]. On y trouve des stalles[25] recensées par le ministère de la Culture ;
  • l'église Sainte-Eugénie, commencée en 1898 sur l'emplacement de l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Pitié, et achevée en 1903, possède des vitraux de Luc-Olivier Merson. Le chanoine Gaston Larre en fut le premier curé.

Patrimoine environnemental

L'ancienne gare du Midi, aujourd'hui centre culturel
Les falaises

Les falaises de Biarritz[26] connaissent une érosion constante depuis le début du XXe siècle de 70 cm par an, contre lequel les équipes municipales successives sont impuissantes, malgré les travaux engagés.

Les plages

La commune dispose des plages[27] suivantes : plage du Miramar, la Grande Plage, le Port Vieux, la Côte des Basques, la plage de Marbella et la plage de la Milady.

Espaces verts et fleurissement

120 ha d'espaces boisés sont entretenus par la municipalité, ainsi que deux lacs, le lac Marion et le lac Mouriscot.
Le jardin public, en centre ville en face de la gare du Midi, aujourd'hui désaffectée et transformée en espace culturel, a été créé en 1903.
Le parc Mazon et le jardin Lahouze sont également des espaces verts et fleuris de la commune.
La commune a été récompensée de trois fleurs au concours des villes et villages fleuris 2006.

Divers

Hotchkiss Biarritz

Cadillac a créé une voiture qui portait le nom de Cadillac Eldorado Biarritz (de 1955 à 1985).

Le constructeur automobile Hotchkiss créa le cabriolet Hotchkiss Biarritz en 1937 avec la conduite à droite.

Équipements

Le collège Villa Fal
La gare de La Négresse

Sports et équipements sportifs

Équitation 

l'hippodrome des fleurs est dédié aux courses de trot ;

Golf 

le golf du Phare (construit par des britanniques en 1888) est l'hôte de la Biarritz Cup, importante compétition amateur ;

Football américain

les Atlantes de Biarritz sont une équipe évoluant en 2008 en Casque d'argent de football américain (championnat de France de football américain de 3eme division) ;

Pelote basque 

la ville organise de nombreux tournois amateurs et professionnels, notamment les Masters du jaï alaï de cesta punta en juillet.

Rugby 

le club de rugby du Biarritz olympique Pays basque (BOPB) est le club phare de la ville. Fondé en 1913, il s'honore de 5 titres de champion de France (1935, 1939, 2002, 2005 et 2006). Le BOPB se produit au parc des sports d'Aguiléra. Son joueur légendaire est Serge Blanco.

Surf 

Biarritz accueille régulièrement des compétitions de surf, comme les épreuves de championnat du monde de longboard de 1992 à 2005 lors du Biarritz Surf Festival.
Surfrider Foundation Europe a son siège à Biarritz.
Surf Session est le plus ancien magazine de surf en France. Fondé en 1986 par Gibus de Soultrait et Pierre Bernard-Gascogne à Biarritz, il appartient au groupe de presse Sud Ouest.

Enseignement

Collèges

La commune dispose de deux collèges publics (collèges Villa Fal[28] et Jean Rostand) et d'un collège privé (collège de l'Immaculée-Conception).

Lycées

Le lycée Malraux[29] est le seul lycée d'enseignement général de la commune. Un lycée hôtelier et de tourisme[30] est installé à la limite ouest du quartier de La Négresse.

Enseignement supérieur

Un BTS - métiers de l'image et du son est ouvert aux titulaires du baccalauréat.

Système judiciaire

Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Biarritz est le siège d'un tribunal d'instance.

Lieux de culte

L'église orthodoxe russe de Biarritz
Culte catholique

La commune dispose des centres de culte catholiques suivants : Notre-Dame-du-Rocher, Saint-Martin, Saint-Charles, Sainte-Eugénie, Saint-Joseph et Sainte-Thérèse.

Culte israélite

La synagogue bâtie en 1904, située rue Pellot, est fermée depuis 2005.

Culte orthodoxe

L'église orthodoxe russe, construite en 1892 sur le domaine impérial, est située avenue de l'Impératrice.

Culte protestant

L'église réformée se trouve rue Peyreloubilh[31].

Transports

Personnalités liées à la commune

Né au XIVe siècle
  • Moussempès, chasseur de baleines, né à Biarritz en 1334;
Né au XVIIIe siècle
  • Pierre dit Grand Bertrand Moussempès, né à Biarritz en 1751 et décédé à Biarritz en 1845, maire-abbé de Biarritz (1788-1789) et (1813-1814), une rue et une impasse de la ville de Biarritz portent son nom, il sauva par son action courageuse, à la révolution, l'Eglise Saint Martin du culte de la déesse Raison du saccage et de la destruction, son corps repose dans le cimetière de l'Eglise Saint Martin ;
Nées au XIXe siècle
Nées au XXe siècle

Notes et références

  1. Notice du Sandre sur Biarritz
  2. a , b  et c Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  3. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  4. Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  5. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  6. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, ed. Presses universitaires de Bordeaux, 2006 p.28
  7. Iglesias, Hector, 1998, « Le toponyme Biarritz », Fontes Linguae Vasconum, n° 78, pp. 281‑288, IKER, Centre de Recherche sur les Textes et la Langue Basques du CNRS
  8. "Guide des Pyrénées Mystérieuses"
  9. a , b , c  et d Philippe Salquain, Autrefois Biarritz, Éditions Atlantica - Biarritz 2000 (ISBN 2 84394 265 9) 
  10. Marie-France Chauvirey, La vie d'autrefois en Pays basque, Éditions Sud Ouest - Luçon 1994 (ISBN 2 87901 219 8) 
  11. * Voir le récit de ces premières tentatives sur le site de Joël de Rosnay, lui-même pionnier du surf à Biarritz.
  12. Jumelages - Site officiel de Biarritz
  13. Site du centre chorégraphique de Biarritz
  14. Site officiel de l'Atabal
  15. Site officiel du festival de Biarritz
  16. Site officiel du festival international des programmes audiovisuels
  17. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le buffet de la villa Natacha
  18. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'hôtel Plazza
  19. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le casino
  20. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le phare
  21. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le domaine de Françon
  22. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château Boulard
  23. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle impériale
  24. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Martin
  25. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les stalles de l'église Saint-Martin
  26. Site de la mairie sur les falaises de Biarritz
  27. Site de la mairie sur les plages de Biarritz
  28. Villa Fal - Site du collège Villa Fal
  29. André Malraux - Site du lycée Malraux
  30. Site du lycée hôtelier et de tourisme
  31. Site de l'église réformée
  32. Biographie de Journeau

Bibliographie

  • Claude LAROCHE, Dominique DELAUNAY, Geneviève MESURET, Jean-Baptiste MINNAERT, Jean-Claude LASSERRE, Maurice CULOT, Olivier RIBETON, Biarritz. Villas et jardins. 1900-1930 La Côte basque des années 30, Éditions Norma - (ISBN 978-2-9092-8306-7) 
  • L. de Joantho, Biarritz illustré, Benquet - Biarritz 1885 
  • Philippe Salquain, Autrefois Biarritz, Éditions Atlantica - Biarritz 2000 (ISBN 2-8439-4265-9) 
  • P. Laborde, Biarritz, huit siècles d'histoire, 200 ans de vie balnéaire, Imprimerie Ferrus - Biarritz 1984 
  • M. et F. Rousseau, Biarritz promenades, Éditions Rousseau - Bayonne 1980 & 1981 
  • Association d'action culturelle de Biarritz, Biarritz au vent du large et de l'histoire, Maury imprimeur - Biarritz 1988 
  • Julie et Monique Beaufils, Biarritz, mémoire en images - Tomes I à IV, Éditions Alan Sutton 
  • Monique Beaufils, Rue de Biarritz - Dictionnaire historique 
  • Monique Beaufils, Biarritz - Jules Ferry - Les Rocailles, une renaissance 
  • Hervé Bernard, Splendeur de Biarritz, Éditions Atlantica - Biarritz 2006 
  • Marie-France Chauvirey, La vie d'autrefois en Pays basque, Éditions Sud Ouest - Luçon 1994 (ISBN 2-8790-1219-8) 
  • Marie d'Albarade, La belle Histoire des Palaces de Biarritz, Époque 1, Éditions Atlantica - Biarritz 2007 
  • Gilbert Desport, Les moulins de Biarritz XVII° & XVIII° siècles, Publication de l'Association des Amis du Vieux Biarritz N°1-1994 - Musée historique de Biarritz 
  • Marcel Douyrou, Le rocher de la Vierge et Pierre Blanchard (1825-1895), Publication des Amis du Vieux Biarritz N°2-1995 
  • Didier Janssoone, Biarritz : La Gare du Midi, Éditions Cheminements - 2008 (ISBN 978-2-8447-8642-5) 

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

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