- Michel Serrault
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Michel Serrault
Michel Serrault au festival de Cannes 1997
Données clés Nom de naissance Michel Lucien Serrault Naissance 24 janvier 1928
Brunoy, FranceNationalité Français Décès 29 juillet 2007 (à 79 ans)
Équemauville, CalvadosProfession Acteur Films notables Les Diaboliques
Assassins et Voleurs
Le Viager
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
La Cage aux folles
Garde à vue
Mortelle Randonnée
À mort l'arbitre
Le Miraculé
Docteur Petiot
Nelly et Monsieur Arnaud
Le bonheur est dans le pré
Bonsoir
Assassin(s)
Les Enfants du marais
Une hirondelle a fait le printemps
Le PapillonMichel Lucien Serrault est un acteur français né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Essonne) et mort le 29 juillet 2007 à Équemauville (Calvados).
Marié le 27 janvier 1958 avec Juanita Saint-Peyron, qu'il avait rencontrée au conservatoire Maubel à Paris alors qu'il prenait des cours de comédie, avec pour témoins Jean Poiret et Françoise Dorin, Michel Serrault a eu deux filles : Caroline morte accidentellement en 1977, âgée de 19 ans, et Nathalie. Juanita, dite Nita, morte le 15 novembre 2008, aura été jusqu'à la fin l'amour de sa vie.
C'était un des acteurs les plus populaires et atypiques de sa génération[1], apprécié aussi bien par l'intelligentsia que par le grand public pour s'être coulé avec aisance et authenticité, tout au long d'une carrière forte de cent trente-cinq longs métrages, dans des rôles très différents et originaux: du boulevard (La Cage aux folles), de la comédie absurde ou délirante (Buffet froid, Le Miraculé, Rien ne va plus) à un registre plus sombre (Garde à vue, Les Fantômes du chapelier, Mortelle randonnée, Docteur Petiot) en passant par une palette d'interprétations dramatiques nuancées (Nelly et Monsieur Arnaud, Le Monde de Marty). Il est le seul comédien à avoir obtenu le César du meilleur acteur à trois reprises.
Sommaire
Biographie
Entré à 14 ans au petit séminaire de Conflans à Charenton-le-Pont, il souhaite devenir prêtre et proclame avoir deux passions : « faire rire et m'occuper de Dieu ». C'est le père Van Hamme qui l'oriente alors vers son métier de comédien[2]. Michel Serrault dira plus tard qu'il n'aurait pas aimé le vœu de chasteté.
Dans les années 1950 et 1960, il fait les belles heures des cabarets parisiens en duo avec Jean Poiret, qu'il rencontre en 1952. Il fait alors également partie de la troupe de Branquignols. Il débute au cinéma par un petit rôle dans Les Diaboliques (1955) d’Henri-Georges Clouzot, puis avec les Branquignols dans Ah ! les belles bacchantes. Il participera à leurs nombreux autres films.
Il se lance dans une longue aventure dans le film comique : Assassins et Voleurs (1957) de Sacha Guitry, avec Jean Poiret, Le Viager (1972) de Pierre Tchernia, qui le fera jouer dans plusieurs autres films, où il a pour partenaire Michel Galabru, avec lequel il participera à un grand nombre de films comme Les Gaspards, Room service. Il tourne aussi avec Louis de Funès, alors encore peu connu : Nous irons à Deauville, Des pissenlits par la racine, Carambolages, ou encore avec Jean Lefebvre et Bernard Blier : Quand passent les faisans (1965), Le Fou du labo 4 (1967), C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule (1974).
Figure du théâtre de boulevard, avec ses rôles dans des pièces télévisées de Au théâtre ce soir, il triomphe en 1973 dans le rôle de l'excentrique travesti « Zaza Napoli » de La Cage aux folles, qu’il rejouera plus tard avec un succès international[3] dans ses adaptations au cinéma et dont le premier opus lui vaut le César du meilleur acteur en 1979.
Puis arrive L'Ibis rouge (1975) de Jean-Pierre Mocky avec Michel Simon. C'est un grand ami du cinéaste avec lequel il tourne un grand nombre de films dont le plus gros succès reste Le Miraculé (1987) où il joue pour la dernière fois avec son vieil ami Jean Poiret et donne la réplique à Jeanne Moreau qu'il retrouve pour un autre face à face truculent dans La Vieille qui marchait dans la mer (d'après Frédéric Dard) de Laurent Heynemann en 1991. Il reviendra à la comédie incisive avec Rien ne va plus (1997) de Claude Chabrol où il forme avec Isabelle Huppert un couple d'arnaqueurs à la petite semaine pris dans les mailles du filet d'un parrain des Antilles interprété par Jean-François Balmer. Serrault a également servi le comique grinçant, absurde et ubuesque de Bertrand Blier en l'espace de trois collaborations: Préparez vos mouchoirs (1978), Buffet froid (1979) et Les Acteurs (2000) : dans ce dernier, comme le reste de la prestigieuse distribution, il interprète son propre rôle.
L’adaptation de la pièce La Cage aux folles au cinéma étant un succès international[3], il est un des rares acteurs français à pouvoir se permettre de tourner à la fois dans de grosses productions mais aussi des films d’art et essai, souvent moins grand public.
En 1977, il perd sa fille Caroline (alors âgée de 19 ans) dans un accident de la route à Neuilly-sur-Seine[4]. Nita et leur fille cadette ne surmonteront jamais vraiment cette tragédie.
Ce drame familial est parallèle à un changement de cap artistique : c'est désormais dans des rôles dramatiques que l'acteur va exceller, soulevant parfois au passage de vives polémiques comme en 1997 lors de la présentation à Cannes d'Assassin(s) de Mathieu Kassovitz. Après l'obtention d'un deuxième César pour Garde à vue (1981) de Claude Miller, où il campe un notaire cynique et équivoque, soupçonné d'être l'auteur d'un double viol et homicide sur mineures, son dialoguiste Michel Audiard déclare à son sujet : « il est le plus grand acteur du monde ». Ce huis-clos policier où il se confronte à Lino Ventura marque sans conteste un grand tournant dans sa carrière puisque s'ouvre devant lui la porte d'interprétations plus ténébreuses : il apparaît en 1982 au côté de Charles Aznavour en petit commerçant provincial voué aux meurtres de vieilles dames dans Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol (adapté de Georges Simenon) ou devient, dans Mortelle randonnée (1983) de Claude Miller, un père qui croit reconnaître sa fille disparue en la personne d'une jeune meurtrière (interprétée par Isabelle Adjani) qu'il suit et dont il efface les traces laissées sur les scènes de crime.
Il affronte ensuite, paralysé et aphone, sa bru adultère campée par Nathalie Baye dans En toute innocence (1988) d'Alain Jessua et endosse, pour Christian de Chalonge, les oripeaux du criminel de guerre Marcel Petiot dans Docteur Petiot (1990). C'était par ailleurs ce réalisateur qui avait révélé ses capacités à endosser des rôles ambigus avec L'Argent des autres en 1978 où il était un inquiétant banquier. En 1995, Nelly et Monsieur Arnaud, le film testament de Claude Sautet, est une autre étape décisive pour Serrault puisqu'il y fait preuve d'une nuance dramatique qu'il avait peu manifestée auparavant. Il y interprète un magistrat retraité, désenchanté, solitaire et mélancolique, sollicitant les services d'une jeune femme délaissée (jouée par Emmanuelle Béart) pour rédiger ses mémoires. Sa prestation est unanimement reconnue comme sa composition la plus aboutie. Elle lui permet de remporter un ultime César en 1996. En 1999 dans Le Monde de Marty de Denis Bardiau, il tient le rôle d'un vieillard muet et paralysé, atteint de la maladie d'Alzheimer mais dont la voix commente en off les récits de son amitié naissante avec un jeune garçon souffrant de leucémie.
À la fin de sa vie, l'acteur jouait plutôt des rôles de « pépé » campagnard à la française, bougon, un peu rustre, mais avec un grand cœur, comme dans Les Enfants du marais (1999) de Jean Becker, avec Jacques Villeret et Jacques Gamblin, Une hirondelle a fait le printemps (2001) de Christian Carion, Le Papillon (2002) de Philippe Muyl, Albert est méchant (2003) ou Les Enfants du pays de Pierre Javaux.
Peu de temps avant sa mort, on a pu le voir aux obsèques de Jean-Claude Brialy, à Paris. Il mettait également la dernière main à un ouvrage dans lequel il souhaitait raconter ses souvenirs, en se retournant sur sa carrière exceptionnelle. Cet ouvrage, qui s'intitule À bientôt, est paru le 12 novembre 2007 chez Oh! Editions. Il envisageait aussi de porter à l'écran la vie de monsieur Pouget, prêtre de Paris que nombre de personnes illustres consultaient pour sa vaste science et ses conseils. Michel Serrault rêvait d'interpréter un jour la vie de ce prêtre qu'il admirait beaucoup.
Il est mort chez lui, à Équemauville, le 29 juillet 2007, à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer, un jour avant Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni. Le 2 août 2007, de nombreux amis du monde du cinéma et quelques représentants officiels ont assisté à ses obsèques en l'église Sainte-Catherine de Honfleur[5]. Il est inhumé au cimetière Sainte-Catherine de Honfleur, et sa dépouille est transférée en 2009 au cimetière de Neuilly auprès de son épouse et de l'une de ses filles.
Récit autobiographique
Il a écrit trois ans avant sa mort une œuvre autobiographique : Vous avez dit Serrault ?, et un journal : Les Pieds dans le plat !, dans lequel il fait part des remarques, pensées et critiques qui s'offrent à son regard de comédien et à son cœur de chrétien.
Dans son autobiographie, il a expliqué combien la foi catholique avait marqué son existence et donné un sens à sa vie.
Récompenses et nominations
César
Année Récompense Film Reçue ? 1979 Meilleur acteur dans un second rôle L'Argent des autres Meilleur acteur La Cage aux folles x 1981 La Cage aux folles II 1982 Garde à vue x 1984 Mortelle Randonnée 1986 On ne meurt que deux fois 1991 Docteur Petiot 1996 Nelly et Monsieur Arnaud x Prix Lumière
Année Récompense Film Reçue ? 1996 Prix Lumière du meilleur acteur Nelly et Monsieur Arnaud x 1998 Rien ne va plus x Molière
Année Récompense Pièce Reçue ? 1987 Meilleur comédien L'Avare 1993 Knock Décorations
- Officier de la Légion d’honneur, décret du 31 décembre 1996
- Commandeur de l'Ordre national du Mérite, décret du 14 novembre 2002
- Chevalier du Mérite agricole
Théâtre
- 1951 : Du-Gu-Du, spectacle des Branquignols, texte d'André Frédérique, musique de Gérard Calvi, Théâtre La Bruyère
- 1955 : L'Ami de la famille de Jean Sommet, mise en scène Bernard Blier, Comédie Caumartin
- 1958 : Monsieur Masure de Claude Magnier, mise en scène Claude Barma, Théâtre des Célestins
- 1959 : Le Train pour Venise de Louis Verneuil & Georges Berr, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Michel
- 1961 : On purge bébé de Marcel Bluwal, avec Jean Poiret et Jacqueline Maillan
- 1961 : Un certain monsieur Blot de Robert Rocca, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
- 1963 : Sacré Léonard de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène André Puglia, Théâtre Fontaine
- 1964 : Quand épousez-vous ma femme ? de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vaudeville
- 1965 : Monsieur Dodd d'Arthur Watkyn, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Variétés
- 1966 : Opération Lagrelèche de Jean Poiret et Michel Serrault, Théâtre Fontaine
- 1967 : Pour avoir Adrienne de Louis Verneuil
- 1968 : Gugusse de Marcel Achard, mise en scène Michel Roux, Théâtre de la Michodière
- 1969 : Les Grosses Têtes de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène Jean Poiret et René Dupuy, Théâtre de l'Athénée
- 1969 : Le Vison voyageur de Ray Cooney & John Chapman, mise en scène Jacques Sereys, Théâtre du Gymnase
- 1970 : Les Bonshommes de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, Théâtre du Palais-Royal
- 1972 : Le Tombeur de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo, Théâtre de la Madeleine
- 1973 : La Cage aux folles de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
- 1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne, Théâtre Mogador
- 1992 : Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
Acteur de cinéma : filmographie détaillée
Années 1954-1959
- 1954 :
- Ah ! les belles bacchantes, de Jean Loubignac – Le musicien à la trompette
- Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot – Monsieur Raymond, un instituteur du collège
- 1955 :
- Cette sacrée gamine ou Mademoiselle Pigalle, de Michel Boisrond – Le second inspecteur
- 1956 :
- La vie est belle, de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault – Le démarcheur
- La Terreur des dames ou Ce cochon de Morin, de Jean Boyer – Un gendarme
- Assassins et Voleurs, de Sacha Guitry – Albert Lecagneux, cambrioleur
- Adorables démons, de Maurice Cloche – Jacques Willis senior, détective privé
- 1957 :
- Le Naïf aux quarante enfants, de Philippe Agostini – Jean-François Robignac, professeur de lettres
- Ça aussi c’est Paris, de Maurice Cloche – Un reporter, (film resté inédit)
- Clara et les Méchants ou Bourreaux d’enfants, de Raoul André – La Parole, un ravisseur
- 1958 :
- Nina, de Jean Boyer – Le mari de Nina
- Oh ! Qué mambo, de John Berry – L’inspecteur Sapin
- Porte océane, court-métrage d’Ado Kyrou
- Musée Grévin, court-métrage de Jacques Demy – L’homme qui pénètre dans le musée
- 1959 :
- Messieurs les ronds-de-cuir, d’Henri Diamant-Berger – Le conservateur du musée
- Vous n'avez rien à déclarer ?, de Clément Duhour – Le docteur Couzan
Années 1960-1969
- 1960 :
- La Française et l'Amour (sketch : Le Divorce) de Christian-Jaque – L’avocat de Danielle
- Candide ou l’optimisme du XXe siècle, de Norbert Carbonnaux – Le second policier
- Ma femme est une panthère, de Raymond Bailly – Le boucher
- 1961 :
- La Belle Américaine, de Robert Dhéry – Chauveau, le clochard
- La Gamberge, de Norbert Carbonnaux – Pétrarque
- 1962 :
- Le Repos du guerrier, de Roger Vadim – Varange
- Nous irons à Deauville, de Francis Rigaud – Lucien Moreau
- Les Quatre Vérités (sketch : Le Corbeau et le Renard, d’Hervé Bromberger) – Le corbeau
- Un clair de lune à Maubeuge, de Jean Chérasse – Monsieur Charpentier, le conférencier
- Clémentine chérie, de Pierre Chevallier – L’huissier
- Comment réussir en amour, de Michel Boisrond – Le commissaire
- Les Vierges, de Jean-Pierre Mocky – Il fait uniquement une figuration dans ce film
- 1963 :
- Carambolages, de Marcel Bluwal – Baudu, le policier qui mène l’enquête
- Comment trouvez vous ma sœur, de Michel Boisrond – Varangeot
- Bébert et l'Omnibus, d’Yves Robert – Monsieur Barthoin
- Des pissenlits par la racine, de Georges Lautner – Jérôme
- Les Durs à cuire, de Jack Pinoteau – Rossignol, détective privé
- L’Inconnue dans la cité, court métrage de Claude Guillemot
- 1964 :
- Moi et les hommes de quarante ans, de Jacques Poitrenaud – Monsieur Bénéchol
- Les Combinards, de Jean-Claude Roy – Le faux député / Le sénateur Bogus
- Cent briques et des tuiles, de Pierre Grimblat – Méloune
- Le Petit monstre, de Jean-Paul Sassy – Le valet (film resté inédit)
- La Chasse à l'homme, d’Édouard Molinaro - Gaston Lartois
- Jaloux comme un tigre, de Darry Cowl – Monsieur Lurot
- L'Inconnue dans la cité de Claude Guillemot
- 1965 :
- La Tête du client, de Jacques Poitrenaud – Gaston Bérrien, alias « Monsieur Max »
- Le Lit à deux places (sketch : Un monsieur de passage) de François Dupont-Midy – Albert
- Le Caïd de Champignol, de Jean Bastia – Hector
- Quand passent les faisans, d’Édouard Molinaro – Monsieur Ribeiro, entrepreneur
- Bon Week end / Les Enquiquineurs de Roland Quignon – Martin
- Les Baratineurs, de Francis Rigaud – Henri
- La Bonne Occase, de Michel Drach – Monsieur Hutin (Il est également co-dialoguiste du film)
- 1966 :
- Le Roi de cœur, de Philippe de Broca – Marcel, le coiffeur
- Les Compagnons de la marguerite, de Jean-Pierre Mocky – L’inspecteur Papin
- Du mou dans la gâchette, de Louis Grospierre – L’armurier
- 1967 :
- Le Grand bidule, de Raoul André – Pounet
- Le Fou du labo 4, de Jacques Besnard – Monsieur Granger
- À tout casser, de John Berry – Aldo Morelli
- Ces messieurs de la famille, de Raoul André – Gabriel Pelletier
- 1969 :
- Un merveilleux parfum d’oseille, de Renaldo Bassi – Le commissaire Le Gac
- Appelez-moi Mathilde, de Pierre Mondy – François, le chef des ravisseurs
- Qu'est-ce qui fait courir les crocodiles ?, de Jacques Poitrenaud – Achille
- Ces messieurs de la gâchette, de Raoul André – Gabriel Pelletier
Années 1970-1979
- 1970 :
- La Liberté en croupe, d’Édouard Molinaro – Paul Cérès
- Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, de Michel Audiard – Alfred Mullanet
- 1971 :
- Le Viager, de Pierre Tchernia – Louis Martinet, le retraité centenaire
- 1972 :
- Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, de Jean Yanne – Marcel Jolin
- Un meurtre est un meurtre, d’Étienne Périer – Le commissaire Plouvier
- La Belle affaire, de Jacques Besnard – Paul
- Moi y’en a vouloir des sous, de Jean Yanne – Léon
- 1973 :
- Le Grand Bazar, de Claude Zidi – Félix Boucan
- Les Gaspards, de Pierre Tchernia – Jean-Paul Rondin
- Les Chinois à Paris, de Jean Yanne – Frégoire Montclair
- La Gueule de l’emploi, de Jacques Rouland – L’homme aux différents déguisements / le commissaire
- La Main à couper, d’Étienne Périer – Édouard Henricot
- 1974 :
- Un linceul n’a pas de poches, de Jean-Pierre Mocky – Justin Blesch
- C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule, de Jacques Besnard – Max
- 1975 :
- L’Ibis rouge, de Jean-Pierre Mocky – Jérémie
- Opération Lady Marlène, de Robert Lamoureux – Paulo
- La Situation est grave... mais pas désespérée, de Jacques Besnard – Jean-Pierre Mazard
- 1976 :
- Le Roi des bricoleurs, de Jean-Pierre Mocky – Monsieur Bordin
- 1977 :
- Préparez vos mouchoirs, de Bertrand Blier – Le voisin
- 1978 :
- L’Argent des autres, de Christian de Chalonge – Monsieur Miremont
- La Cage aux folles, d’Édouard Molinaro – Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
- L’Esprit de famille, de Jean-Pierre Blanc, Le docteur Charles Moreau
- L’Associé, de René Gainville – Julien Pardot
- 1979 :
- La Gueule de l’autre, de Pierre Tchernia – Martial Perrin et Gilbert Brossard
- Buffet froid, de Bertrand Blier – le quidam (non crédité)
- Le Coucou (Il lupo e l’agnello) de Francesco Massaro – Léon, le coiffeur pour dames
Années 1980-1989
- 1980 :
- Pile ou face, de Robert Enrico – Édouard Morlaix
- La Cage aux folles 2 d'Edouard Molinaro– Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
- 1981 :
- Garde à vue, de Claude Miller – Maître Jérôme Martineau
- Malevil, de Christian de Chalonge – Le comte Charles-Emile Emmanuel
- Les Quarantièmes rugissants, de Christian de Chalonge – Sébastien Barral
- Nestor Burma, détective de choc, de Jean-Luc Miesch – Le détective Nestor Burma
- 1982 :
- Les Fantômes du chapelier, de Claude Chabrol – Monsieur Léon Labbé, chapelier
- Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, de Jean Yanne – L’empereur Jules César
- Mortelle Randonnée, de Claude Miller – Le détective Beauvoir, dit « L’œil »
- 1983 :
- Le Bon Plaisir, de Francis Girod – Le ministre de l’Intérieur
- À mort l’arbitre, de Jean-Pierre Mocky – Rico
- 1984 :
- Le Bon Roi Dagobert, de Dino Risi – Otarius
- Liberté, égalité, choucroute, de Jean Yanne – Le roi Louis XVI
- Les Rois du gag, de Claude Zidi – Gaëtan, l’acteur, et Robert Wellson, le réalisateur
- 1985 :
- On ne meurt que deux fois, de Jacques Deray – L’inspecteur Robert Staniland
- La Cage aux folles 3 : Elles se marient, de Georges Lautner – Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
- Mon beau-frère a tué ma sœur, de Jacques Rouffio – Octave Clapoteau
- 1986 :
- Le Miraculé, de Jean-Pierre Mocky – Ronald Fox Terrier, l’agent d’assurances
- 1987 :
- Ennemis intimes, de Denis Amar – Monsieur Baudin
- En toute innocence, d’Alain Jessua – Paul Duchêne
- 1988 :
- Bonjour l’angoisse, de Pierre Tchernia – Monsieur Michaud, cadre timide
- Ne réveillez pas un flic qui dort, de José Pinheiro – Le commissaire Roger Scatti
- 1989 :
- Comédie d’amour, de Jean-Pierre Rawson – Paul Léautaud
- Joyeux Noël, bonne année (titre original : Buon natale, buonanno Luigi) de Luigi Comencini – Gino
Années 1990-1999
- 1990 :
- Docteur Petiot, de Christian de Chalonge – Le docteur Petiot, médecin parisien (Il est également co-producteur du film)
- 1991 :
- La Vieille qui marchait dans la mer, de Laurent Heynemann – Monsieur Pompillus, diplomate fané
- Ville à vendre, de Jean-Pierre Mocky – Monsieur Rousselot, le maire
- 1992 :
- Room service, de Georges Lautner – Monsieur Luc
- 1993 :
- Vieille canaille, de Gérard Jourd’hui – Darius Caunes, artisan graveur
- 1994 :
- Bonsoir, de Jean-Pierre Mocky – Alex Ponttin
- 1995 :
- Nelly et Monsieur Arnaud, de Claude Sautet – Monsieur Pierre Arnaud
- Le bonheur est dans le pré, d’Étienne Chatiliez – Francis Bergeade
- 1996 :
- Beaumarchais, l’insolent, d’Edouard Molinaro – Le roi Louis XV
- 1997 :
- Assassin(s), de Mathieu Kassovitz – Monsieur Wagner, tueur à gages
- Artemisia, de Agnès Merlet – Le peintre Orazio Gentileschi
- Rien ne va plus, de Claude Chabrol – Victor, le petit escroc
- Le Comédien, de Christian de Chalonge – Le comédien
- Assassin(s), no comment, documentaire de Amar Arhab – Il y joue son propre rôle
- 1998 :
- Article premier, court métrage de Mathieu Kassovitz
- 1999 :
- Les Enfants du marais, de Jean Becker – Pépé la rainette
Années 2000-2007
- 2000 :
- Le Libertin, de Gabriel Aghion – Le cardinalettere
- Les Acteurs, de Bertrand Blier – Lui-même
- Le Monde de Marty, de Denis Bardiau – Antoine Berrand, paralysé et muet
- Belphégor, le fantôme du Louvre, de Jean-Paul Salomé – Verlac
- 2001 :
- Une hirondelle a fait le printemps de Christian Carion – Adrien, le paysan
- La Folie des hommes / Vajont (La diga del disonore) de Renzo Martinelli – Carlo Semenza, architecte
- 2002 :
- Le Papillon, de Philippe Muyl – Julien, le collectionneur de papillons
- 24 heures de la vie d’une femme, de Laurent Bouhnik – Louis
- 2003 :
- Le Furet, de Jean-Pierre Mocky – Anzio
- Ne quittez pas !, d’Arthur Joffé – la voix de Lucien Mandel, seulement
- 2004 :
- Les Nouveaux Refus court-métrage de Laurent Baffie, disponible en bonus du DVD de son film Les Clefs de bagnole – Un comédien qui ne veut pas tourner avec Laurent
- Albert est méchant, de Hervé Palud – Albert Moulineau, l’excentrique
- Épreuves d’artistes, documentaire de Samuel Faure et Gilles Jacob – Lui même
- 2005 :
- Grabuge !, de Jean-Pierre Mocky – Le commissaire Lancret
- Les Enfants du pays, de Pierre Javaux – Gustave, le vieil autochtone
- Joyeux Noël, de Christian Carion – Le châtelain
- 2006 :
- Monsieur Léon, de Pierre Boutron – Monsieur Léon
- 2007 :
- Le Bénévole, de Jean-Pierre Mocky - Max Birgos
- Pars vite et reviens tard, de Régis Wargnier – Hervé Decambrais / Hervé Ducouëdic
- Antonio Vivaldi, un prince à Venise, de Jean-Louis Guillermou – Le patriarche de Venise
Notes filmographiques
- Michel Serrault est souvent crédité à tort dans Les Vierges (1962) de Jean-Pierre Mocky, alors qu’il n’y fait que de la figuration[6]
- Le film Assassin(s) (1997), de Mathieu Kassovitz, fit scandale lors de sa sélection au festival de Cannes. Le film, jugé trop violent, fut interdit aux moins de 16 ans.
- Le Bénévole, de Jean-Pierre Mocky, un des derniers films de Michel Serrault, a été refusé dans les chaînes cinématographiques et télévisées, et le réalisateur, ne trouvant pas l'argent nécessaire pour exploiter le film en salle, passa de cinéma en cinéma avec la copie du film.
- Il fut longtemps interdit de direct à la télévision pour s'être montré dénudé, en compagnie de Nagui, lors du journal de 20h de Bruno Masure en 1993.
- Le rôle qu'il a tenu dans Le bonheur est dans le pré devait être tenu par Jean Carmet. Mais Carmet meurt en avril 1994, Serrault le remplaça.
- Michel Serrault fut co-dialoguiste pour un film : La Bonne Occase de Michel Drach (1965).
- Il était pressenti, avec en autres Peter Ustinov, Louis de Funès (qui ne voulait pas changer de registre) pour jouer le rôle du père dans Le Cinéma de papa de Claude Berri. Ils ont décliné et ce fut Yves Robert qui obtint le rôle (voir fiche de Michel Serrault sur Allociné - voir lien externe)
Télévision
▼ Télévision ▼- 1954 : Ce qu‘a vu le vent d’est, de Marcel L’Herbier – Zamore
- 1955 : Knock ou le triomphe de la médecine, de Marcel Cravenne
- 1956 : Mon bébé, de Marcel Cravenne – avec Jacqueline Gauthier, Jean Poiret
- 1957 : L'Habit vert, de Marcel Cravenne – avec Lucien Baroux, Jean Poiret
- 1959 : L’Anglais tel qu’on le parle [1], de Marcel Cravenne – Le fiancé
- 1961 : La Malle volante [2], de Marcel Cravenne
- 1961 : On purge bébé [3], de Marcel Bluwal, avec Jean Poiret, Jacqueline Maillan – Guillaume Chouilloux
- 1963 : 13 contes de Maupassant (épisode Deux amis), série de Carlo Rim
- 1967 : Au théâtre ce soir de Pierre Sabbagh, pièce Pour avoir Adrienne [4] de Louis Verneuil, mise en scène Pierre Mondy, avec Jean Poiret, Danièle Lebrun– Thomeret
- Cette Nuit à Bethléem, d’André Fey – avec Roger Carel, Pierre Tornade
- Monsieur Badin, de François Chatel
- 1968 : ''Le Bourgeois gentilhomme [5], de Pierre Badel – Monsieur Jourdain, avec Rosy Varte, Daniel Ceccaldi, Jean-Pierre Darras, Henri Virlogeux
- 1972 : Aujourd’hui à Paris, de Pierre Tchernia
- 1977 : Les Folies d’Offenbach (épisode La belle Hélène), série de Michel Boisrond – Jacques Offenbach
- Les Folies d’Offenbach (épisode Monsieur Choufleuri restera chez lui), série de Michel Boisrond – Jacques Offenbach
- Les Folies d’Offenbach (épisode Le train des cabots), série de Michel Boisrond – Jacques Offenbach
- Les Folies d’Offenbach (épisode La grande duchesse de Gerolstein), série de Michel Boisrond – Jacques Offenbach
- Les Folies d’Offenbach (épisode Les Bouffes-Parisiens), série de Michel Boisrond – Jacques Offenbach
- Les Folies d’Offenbach (épisode La valse oubliée), série de Michel Boisrond – Jacques Offenbach
- Le Passe-muraille [6], de Pierre Tchernia – Monsieur Dutilleul, avec Andréa Ferréol, Roger Carel
- 1979 : La Grâce [7], de Pierre Tchernia – Henri Dupérier, avec Rosy Varte, Roger Carel
- 1982 : Le Voyageur imprudent, de Pierre Tchernia – Le chef d'orchestre
- 1990 : Héloïse, de Pierre Tchernia – Martin / Héloïse, avec Françoise Arnoul, Roger Carel
- 1991 : L'Huissier, de Pierre Tchernia – dans le rôle deMaître Malicorne d'après L'Huissier de Marcel Aymé, avec Judith Magre, Maurice Chevit
- 1992 : Le Secret du petit milliard, de Pierre Tchernia – Armand
- 2001 : Un cœur oublié, de Philippe Monnier – Monsieur de Fontenelle, avec Vittoria Belvedere
- 2003 : L’Affaire Dominici, de Pierre Boutron – Gaston Dominici, avec Michel Blanc
- 2006 : Monsieur Léon de Pierre Boutron – Monsieur Léon, avec Clémentine Célarié, Florence Pernel, Annie Grégorio
- L’Avare de Christian de Chalonge – Harpagon, avec Jackie Berroyer, Nada Strancar
Livres
- Le Cri de la carotte (avec Jean-Louis Remilleux), aux éditions Michel Lafon, 1995 (ISBN 978-2840980742), rééd. Ramsay, 1997 (ISBN 978-2841143597 et 978-2841141579)
- ...Vous avez dit Serrault ?, Éditions Florent Massot, 2001 (ISBN 978-2845880351)
- Les Pieds dans le plat !, Oh ! Éditions, 2004 (ISBN 978-2915056075)
- À bientôt, Oh ! Éditions, 2007
- Jean Poiret Michel Serrault, Jean-Jacques Jelot-Blanc, Éditions Alphée, 2009 (ISBN 978-2753803718)
Documentaires consacrés à Michel Serrault
- 2007 : Michel Serrault, le portrait, documentaire de Gérard Jourd'hui : lui-même
Citations
- « Je n'ai plus peur de la mort depuis que j'ai appris que je ne serai pas le premier à passer par là. »[7]
- « Le rire doit être construit, basé sur la réalité de la vie, sur des faits communs. La folie, oui, mais avec un cadre. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
- « Si l'acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans les émotions ou dans le rire, ce n'est plus un artiste. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
- « Un acteur est quelqu'un qui doit inventer, se laisser porter par son invention. Il est essentiel de donner un plus, de ne pas se contenter d'être un serviteur aveugle et ignare. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
- « Si je ne suis pas devenu prêtre, c'est à cause des vœux de chasteté. » (Bonne Soirée, 24 février 1993)
- « La foi fait partie de ma vie. Si on n'a pas la foi pour récupérer, pour transformer le sens de la vie, tout devient un peu dérisoire, et même pathétique » (à propos de la mort de sa fille en 1977 ; cité par le père Alain de la Morandais, 30 juillet 2007)
- « Aurais-je un jour la possibilité d'exercer un métier qui ne me ferait pas perdre le goût de m'amuser ? » (...vous avez dit Serrault ?)
- « J'ai l'âme d'un Chaplin avec une tête d'apothicaire » ; (cité par Pierre Murat dans Télérama no 3005 du 18 août 2007)
Notes et références
- Ouvrez, ouvrez la cage au Serrault ! par Loïc Decrauze, 4 août 2007
- Alain de La Morandais sur RTL, 30 juillet 2007 Père
- film français diffusé en version originale aux États-Unis derrière Amélie Poulain Il est à nos jours le 2e plus gros succès pour un
- dhnet.be
- François Fillon, la ministre de la Culture Christine Albanel, les cinéastes Bertrand Blier, Jean-Pierre Mocky et son épouse Patricia Barzyk, Régis Wargnier, Claude Lelouch, Edouard Molinaro, Claude Zidi, Pierre Tchernia, Claude Chabrol, les comédiens Daniel Prévost, Mathilda May, Pierre Mondy, Charles Berling, Charles Aznavour, Jackie Berroyer, Caroline Cellier, Jeanne Moreau, Pierre Arditi, Frédéric Mitterrand, Michel Galabru, Isabelle Adjani, Mathilde Seigner, Emmanuelle Seigner, Jean-Paul Belmondo... Le Premier ministre
- source : page 178 de son livre Vous avez dit Serrault ?.
- Michel Serrault, ses citations. Consulté le 25 septembre 2008.
Voir aussi
Liens externes
- Michel Serrault sur AlloCiné
- Fiche sur Cinemotions
- Vidéo : Michel Serrault en 1990, confie ses doutes, ses joies et ses espérances, une archive de la Télévision suisse romande
- Fiche Bibliothèque du Film
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