André Barthélémy Boissonnet

André Barthélémy Boissonnet
Page d'aide sur l'homonymie Pour les autres membres de la famille, voir : Boissonnet.
André Barthélémy Boissonnet
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Naissance 24 août 1765
Annonay
Décès 26 mai 1839 (à 73 ans)
Sézanne
Origine Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Drapeau français Royaume des Français
Flag of the Kingdom of France (1814-1830).svg Royaume de France
Arme Génie militaire
Grade Maréchal de camp
Années de service 1792 - 1824
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Officier)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
Baron de l'Empire
Autres fonctions Maire de Sézanne
Famille Boissonnet
(voir § Vie familiale)

André Barthélémy Boissonnet (24 août 1765 - Annonay26 mai 1839 - Sézanne), fut un général et homme politique français du XIXe siècle.

Sommaire

Biographie

Issu d'une famille de notaires d'Annonay dans l'Ardèche, André Boissonnet entra dans l'armée en 1792, dans l'arme du génie.

Au siège de Toulon (1793), où il fut adjoint du génie (septembre à décembre 1793), il eut, sans doute, l'occasion de connaître le capitaine Bonaparte.

Boissonnet suivit ensuite les cours des écoles du Génie de Mézières puis de Metz et en sort lieutenant du génie en novembre 1794.

Il servit alors aux armées de Sambre et Meuse (1794), des Pyrénées-Occidentales (1795), d'Italie (1795-1797) où il est récompensé de ses bons services par le grade de capitaine en mars 1796. Le général Bonaparte, devenu Commandant en chef de l'Armée d'Italie lui confia l'importante mission des travaux du siège de Mantoue (1796-1797).

Passé ensuite aux armées de Mayence et du Danube (1798-1799), il fut nommé, en 1800, chef de bataillon à l'état-major du premier inspecteur général du génie à l’armée de Réserve en Italie.

Prenant part ensuite à presque toutes les campagnes du Consulat, il devint, en novembre 1801, sous-directeur des fortifications.

Entré, en mars 1803, dans la Garde consulaire, comme chef de bataillon du génie, il fut chargé du casernement avec rang de major. Il fut créé officier de la Légion d'honneur en juin 1804.

La Garde consulaire devenu la Garde Impériale, il resta en son sein, et y fit les campagnes de la Grande Armée en 1805 (Autriche), 1806 (Prusse), 1807 (Pologne), et 1809 (Allemagne). On le trouve à la tête du génie lors des batailles d'Eylau, d'Heilsberg, et de Friedland.

Confirmé major du génie de la Garde Impériale avec rang de colonel en février 1812, il fit en cette qualité la Campagne de Russie, assistant à la bataille de la Moskova.

Désigné par Berthier pour être chef d'état-major des troupes du génie de l’armée du Main en avril 1813, il prit part, lors de la campagne de Saxe (1813), aux batailles de Lützen, de Bautzen, de Dresde, de Leipzig, de Hanau. L'histoire dit qu'à la bataille de Dresde, en 1813, Napoléon Ier, inspectant les travaux d'approche du génie, demande au colonel Boissonnet la distance qui les séparait de la ville. Le colonel répondit 1 200 mètres. Napoléon, jugeant l'estimation erronée, fit chercher un sextant. Celui-ci indiqua 1 200 mètres. Le lendemain, le colonel Boissonnet était fait général de brigade[1] et baron de l'Empire.

Chevalier de l'Empire depuis 1809, avec une dotation en Westphalie, il reçut le titre de baron de l'Empire en septembre 1813.

Après la campagne de France (1814), la Restauration française conserva Boissonnet dans les cadres de l'armée, lui donna la Croix de Saint-Louis en 1814, et lui confia la sous-direction des fortifications de Paris.

Au retour de l'Île d'Elbe, Boissonnet revint dans le génie de la Garde comme major.

Après le désastre de Waterloo et le licenciement de l'armée, Boissonnet rentra chez lui, mais reprit du service en 1816, comme directeur des fortifications de Rochefort puis Abbeville. Promu au grade honorifique de maréchal-de-camp, en janvier 1824 et il fut mis à la retraite la même année.

Boissonnet mourut en 1839 et fut inhumé à Sézanne (Marne), ville dont il était devenu maire.

On peut compter dans sa descendance une pléiade d'officiers, dont beaucoup sont tombés au champ d'honneur. Après lui, huit membres de sa famille ont atteint dans l'armée ou ses services le rang de général.

État de service

Campagnes

Faits d'armes

Blessures

Titres

Décorations

Drapeau de France France 

Autres fonctions

Hommage, Honneurs, Mentions,...

Vie familiale

Fils de Étienne Boissonnet (1724 - Annonay1794 - Annonay), et Anne Velay (17311807), André Boissonnet épousa, le 24 janvier 1802 à Sézanne, Anne-Marie de La Touche (7 mars 1777 - Sézanne29 avril 1859 - Sézanne), fille de Charles Louis Collin de La Touche (1733 - Paris1799 - Sézanne), procureur de la République (France) au parlement de Paris. Ensemble, ils eurent :

La descendance de André Barthélémy Boissonnet compte parmi les familles subsistantes de la noblesse d'Empire.

Armoiries

Armes de chevalier de l'Empire 
Tiercé en fasce : au I, parti d'argent, à une armure antique de sable et de sinople, à un rouleau déployé d'argent, sur lequel est dessiné un pentagone « au naturel » ; au II de gueules à l'insigne des chevaliers légionnaires ; au III, d'azur, à trois étoiles d'argent posées en fasce, acc. en chef d'un croissant du même.[5]
Armes de baron de l'Empire 
Écartelé : au 1, d'argent, à une armure de sable ; au 2, d'or plein ; au 3, de sinople, à un rouleau déployé d'argent, sur lequel est dessiné un polygone de sable (en forme de deux triangles vidés, entrelacés en forme d'étoile à six rais) ; au 4, d'azur, à trois étoiles d'argent, accompagnés en chef d'un croissant du même ; au canton des Barons militaires brochant.[6]

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. L'anecdote plausible pour la deuxième proposition, est improbable pour la première.
  2. Lors de la captivité d'Abd el-Kader elle resta auprès de son oncle Estève à Amboise, puis à Brousse. Elle raconta ses souvenirs dans deux ouvrages :
    • Marie d'Aire, née Boissonnet, Abd el-Kader : Quelques documents nouveaux lus et approuvés par l'officier en mission auprès de l'émir, Amiens, Yvert et Tellier, 1900  ;
    • Marie d'Aire, née Boissonnet, Abd el-Kader : sa jeunesse, son rôle politique et religieux, son rôle militaire, sa captivité, sa mort, Paris, J. Pichon, 1905 .
  3. Né 1 mois après la mort de son père, il était le fils posthume que celui-ci espérait.
  4. Le général de Gaulle fut reçu le 20 novembre 1949 au château du Luet par le colonel Ernest Boissonnet à l'occasion du lancement du RPF dans le Cher.
  5. Jacques Declercq, « Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique. » sur gen.declercq.free.fr, septembre 2004. Consulté le 31 juillet 2011
  6. www.armorial-general.org

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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