- Le Plessis-Robinson
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Le Plessis-Robinson
La grande horloge au centre de la ville
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Hauts-de-Seine Arrondissement Antony Canton Plessis-Robinson Code commune 92060 Code postal 92350 Maire
Mandat en coursPhilippe Pemezec
2008-2014Intercommunalité communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre Site web plessis-robinson.com Démographie Population 24 675 hab. (2008) Densité 6 295 hab./km² Gentilé Robinsonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 86 m — maxi. 172 m Superficie 3,92 km2 Le Plessis-Robinson est une commune française, du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud-ouest de Paris, et fait partie de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.
Des parcs de cette commune, l'on peut jouir d'une vue exceptionnelle sur la banlieue sud de Paris.
Sommaire
Géographie
Localisation
Située à 6 km des portes de Paris, la ville du Plessis-Robinson est limitrophe des communes de Clamart, Fontenay-aux-Roses, Sceaux, Châtenay-Malabry.
Constituée à l’ouest par un plateau adossée à celui de Châtillon et à l’est par des coteaux escarpés et boisés, la commune bénéficie d’un cadre naturel particulièrement agréable, avec notamment dans son point culminant (178 mètres, le plus élevé du département) qui couvre la haute vallée de la Bièvre d'où l'on jouit d'une vue exceptionnelle de la banlieue sud de Paris (Terrasse du Parc Henri-Sellier).
Hydrographie
- Le ru d'Aulnay
- Le ru de la Fontaine du moulin (appelé parfois ru des Blagis) qui reçoit le trop plein de l'étang Colbert.
Géologie et relief
Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
Pistes cyclables
Transports en commun
Le Plessis-Robinson n'est pas directement reliée au réseau RER par l'intermédiaire du RER B. La station Robinson, terminus de la ligne, se trouve à l'intérieur de la commune de Sceaux. En 1895, après la construction de cette station, un prolongement de la ligne jusqu'à la Cité des Artistes fut envisagé lors de la création de cette cité puisqu'on a sculpté dans la pierre un bandeau portant le nom de la station, mais ce projet ne vit jamais le jour.
12 lignes de bus relient Le Plessis-Robinson à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
- 8 lignes du réseau RATP RATP 179 194 195 290 379 390 395 595
- 3 lignes du réseau de bus Paladin : Paladin 12 13 14
- une ligne du réseau Noctilien : N62
Urbanisme
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en neuf îlots regroupés pour l'information statistique soit Hachette, Albert Thomas – Marché, Architecte, Joliot, Vallon, Patrick, Jean Jaurès, Anatole France, Pergaud[1].
Le quartier de La Pépinière
Résidence La Pépinière ou quartier de La Pépinière ou encore La Pep's pour les plus jeunes, La Pépinière est un quartier d'habitation situé à l'est de la ville du Plessis-Robinson, séparé par la rue Arthur-Ranc du centre chirurgical Marie Lannelongue (spécialisé dans la cardiologie), bordé au sud par l'avenue de la Résistance (D75) au nord par les rues Pasteur et Boris-Vildé, à l'ouest par l'avenue Raymond-Croland.
Le quartier est composé de 10 bâtiments de couleur saumon (similaire à la cité-jardin de la Butte-Rouge) de 5, 4 ou 3 étages disséminés sur une plaine de verdure accidentée entrecoupée de 2 zones de stationnements découvertes, de 2 terrains de jeux (actuellement non équipés) et d'un parking souterrain. Le carré que forment les rues délimitant La Pépinière est aussi occupé par une dizaine de pavillons donnant sur l'extérieur, une barre d'appartement autonome en brique rouge avec garages et commerces au rez-de-chaussée et une résidence privée de 5 bâtiments et stationnements extérieur. Ce quartier est desservi par les lignes de bus 395, 390, 194 de la RATP grâce aux arrêts sud Edmond About, Hôpital Marie Lannelongue et est avec Pasteur, la gare RER B Robinson, se situe à 5 minutes de ce même endroit. Un arrêt de bus du service Paladin desservant l'hôpital est placé dans la rue Arthur Ranc.
Logement
Des chiffres
Logement total : 10 868 Ménage possédant au moins un parking : 6 438
- Résidence : 94% principale - 1 % secondaire - 5% vacante
- Type de logement : 13% maison - 97% appartements
- Nombre de pièces :
1 pièce : 11% 2 pièces : 19% 3 pièces : 31% 4 pièces : 24% 5 pièces : 15%
Le parc social
Immeubles et pavillons Logements anciens et logements neuf principalement en centre ville ou proche. Les immeubles neufs sont réalisés dans le même esprit que ceux du domaine privé, ce qui permet une urbanisation plus harmonieuse. Les pavillons sont de construction ancienne. En général 2 étages et un jardin plus ou moins importants. Le rdc, n'est pas de plein pieds. Le parc HLM du Plessis Robinson est disponible à l'accession à la propriété (selon conditions d'éligibilité des logements).
Les appellations de "cité haute" et de "cité basse" datent de la construction des premièrs logements HLM sur le Plessis (à partir de 1949 pour une durée de 15 ans). La cité jardin du Plessis robinson sera l'une des plus importante de France. Et, fait nouveau, les cuisines sont équipées d'un vide-ordure à colonne humide : le système Garchey (d'après le nom de son inventeur, Luis Garchey).
Le parc privé
- Estimation du prix au m2 au T1 2011 : 4270 € / m2
- Estimation loyer moyen au m² au T1 2011 : 18.60 €/m²
Projets d'aménagements
La commune du Plessis-Robinson est actuellement engagée dans une vaste opération d'urbanisme. Elle a débuté en 2000 par la réalisation du Cœur de Ville, reconnue comme l'un des aménagements les plus importants des Hauts-de-Seine ces dernières années. La densification de la ville se poursuit avec la réalisation de la nouvelle cité jardin qui prolonge la cité jardin bâtie dans les années 1950. Elle s'accompagne d'un nouveau marché de type Baltard qui entend maintenir au Plessis-Robinson l'un des marchés les plus importants des Hauts-de-Seine. La ville affirme ainsi sa vocation résidentielle. Le jeudi 15 mai 2008, la nouvelle cité jardin a été inaugurée par Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson et Vice-président du Conseil Général, en présence de hautes autorités nationales et départementales : Charles Pasqua, Christine Boutin, Roger Karoutchi, l'architecte de cohérence Xavier Bohl, Jacques Perrin (président de la SEMPRO), accompagnés de nombreux Robinsonnais.
La ville a obtenu la mention de la « meilleure opération de renaissance urbaine dans une ville de banlieue » du Prix européen d'architecture Philippe Rotthier[2].
Toponymie
La première mention qui nous est parvenue date de 839 où un Concile synodal partagea les terres appartenant à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés entre l'évêque et les chanoines de l'église Saint-Étienne : Plessiacus justa Castenetum (« le plessis à côté de Châtenay »), un plessis une technique traditionnelle de taille des haies vives qui permettait de clôturer des pâturages et cultures, les protégeant ainsi des bêtes. Celles-ci furent donc rattachées à Châtenay.
Puis au XIIIe siècle, cette terre prend le nom de son seigneur : Plessis-Raoul et au XVe siècle le hameau s'appelle Plessis-Picquet du nom de son seigneur Jean de La Haye dit Picquet. Le 30 décembre 1793, soit le X Nivôse de l'an II de la République, la commune prend le nom de Plessis-Liberté et retrouva son nom de Plessis-Picquet à la fin de cette période révolutionnaire.
Le terme « Robinson » vient du roman de Johann David Wyss, Le Robinson suisse (lui-même inspiré du Robinson Crusoé de Daniel Defoe). Dans les années 1840, un restaurateur parisien, Joseph Gueusquin, découvre le Plessis-Picquet et y construit en 1848 une guinguette, avec cabanes dans les arbres comme dans Le Robinson suisse, qu'il nomme « Au Grand Robinson »[3]. Le succès du lieu est tel que d'autres guinguettes apparaissent, et que le quartier finit par prendre le nom de « Robinson ». Le 12 novembre 1909, la commune du Plessis-Piquet est rebaptisée Plessis-Robinson, par décret du Président Fallières, répondant ainsi aux vœux de la municipalité[4].
Histoire
Articles détaillés : Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.Événements
- 839 : première mention du nom du Plessis (Plessiacus), commune jouxtant la ville de Châtenay (Castanetum)
- 1250 : Plessiacus devient Le Plessis-Raoul
- 1412 : Construction du premier château du Plessis par Jean de la Haye ou Piquet de la Haye.
- 1663 : Charles Levasseur, conseiller du roi et contrôleur des finances, achète la seigneurie du Plessis-Piquet. En difficultés financières, il vend à Louis XIV le château et ses terres (1682). Le roi les cédera à son ministre, Colbert. Cette acquisition revêt pour Colbert une importance particulière car elle lui permet de revendiquer les droits sur les eaux, pour l'étang et les jets d'eau de son parc (Colbert est depuis 1670 baron de Sceaux).
- 1699 : Pierre de Montesquiou, seigneur d'Artagnan, maréchal de France et cousin du Mousquetaire, rachète le domaine. Enterré en 1725 dans la chapelle du château, sa sépulture est aujourd'hui introuvable.
- 1790 : Antoine Moullé est élu premier maire du Plessis.
- 1793 : la commune de « Plessis-Raoul » dit « Plessis-Piquet » est rebaptisée « Plessis-Liberté » puis redevient « Le Plessis-Piquet » en 1801.
- 1814 : durant la marche de l'armée russe sur Paris, une bombe non éclatée tombe devant le café Mirrou, en face de l'église (celle-ci figure toujours pendue à la façade de l'établissement).
- James Odier, député et pair de France, est maire du Plessis-Piquet de 1829 à 1831.
- 1848 : Gueusquin crée la première guinguette de Robinson : « Le grand Robinson »
- 1854 : Louis Hachette, célèbre éditeur parisien achète le château et ses terres (actuellement parc Henri-Sellier et cités-jardins). Il sera maire du Plessis-Piquet et conseiller municipal.
- 1909 : par décret du Président de la République, Le Plessis-Piquet est renommé Le Plessis-Robinson.
- 1944 : le 19 août, libération du Plessis-Robinson : les clefs de la mairie sont remises au docteur Bailly alors président du comité local de libération.
- 1909-2009 : le Plessis-Robinson a 100 ans.
Antiquité
Il semble bien que des populations se soient installées dans des temps reculés sur ce plateau. En 1934, l'archéologue Claude Seignolle dégagea au cours de fouilles d'énormes pierres dans lesquelles il voyait les débris de dolmens, l'un d'eux porte d'ailleurs des inscriptions. Dans la vallée d'Aulnay, on retrouva les vestiges d'une villa romaine ; non loin s'élevait un temple consacré à la déesse des sources d'Aulnay. Une statuette de cette déesse se trouve conservée au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Une tombe d'enfant fut également mise au jour. La présence d'une pièce de monnaie dans la sépulture permet de la dater vers l'an -300.
Moyen Âge
En 1112 fut établie la Charte de fondation de l'église du Plessis.
L'arpent de terre vaut au XIIIe siècle 19 livres parisis à Châtenay en 1255, un peu moins de 7 livres à l'Haÿ en 1233 et 7 livres au Plessis en 1272. Le sieur Raoul ou Radulphe ou Rodolphe était chambrier du Roi. Le cartulaire de N-D de Paris cite également son nom à plusieurs reprises, ainsi que celui de son fils Raoul du Plessis sous les règnes de Philippe Auguste, Louis VIII et de Saint-Louis. Il fut un des premiers seigneurs du Plessis qui prit son nom Plessis-Raoul.
En 1407 le village s'appelle Plessis-Picquet du nom de son nouveau seigneur Jean de La Haye dit Picquet, marié à Jeanne Dupuis veuve de Nicolas Brulart, ou Nicolas Boulard qui a acquis ces terres et fait construire le château vers 1412. Ecuyer, Conseiller du roi et surtout de la reine Isabeau de Bavière. Cette dernière séjournera en son château du Plessis de juin 1416 au 5 juillet 1416, en compagnie de Dom Ménart, Thevenin Bridel, Guillaume le Baudeeyer, contrôleur de la chambre aux deniers de la reine, Mme de Nomant, Ysabeau La Fauconnière, Jeanne fille du Duc d'Orléans, Thomas le Bailly clerc des officiers de l'hôtel de la reine. Il fait prendre à la reine, un parent: Guillaume de La Haye, pour confesseur. Jean de La Haye fut nommé Trésorier Général des Finances. Après les victoires anglaises et le Traité de Troyes, (1420) il abandonne le Plessis et se réfugie avec son épouse à Angers.
la Renaissance
Du XVIe siècle à la Révolution française
XIXe siècle
XXe siècle
- 1939-1945
En 1939, le conseil municipal expédie les affaires courantes jusqu'au 14 avril, puis les réunions reprennent le 27 juillet 1940.
En 1941, Paul Chatenet est nommé Président de la délégation spéciale par le gouvernement de Vichy.
En juin 1942 les alliés bombardent la banlieue parisienne et une bombe cause des dégâts dans des maisons de la rue Vernadat et l'avenue Payret-Dortail.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
En 2007, Le Plessis-Robinson a reçu le label « Ville Internet @@@ » [5].
Liste des maires
Article détaillé : Maires du Plessis-Robinson de 1787 à 1956.Trois maires ont été élus au Plessis-Robinson depuis 1956 :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1956 1972 Robert Levol PCF Député des Hauts-de-Seine 1972 1989 Robert Gelly PCF Conseiller général (1973-1992) 1989 2001 Philippe Pemezec RPF Conseiller général 2001 2008 Philippe Pemezec UMP Député des Hauts-de-Seine 2008 en cours Philippe Pemezec UMP Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
La ville est récompensée par la distinction Grand Prix et quatre fleurs et a remporté la médaille d'or au concours des villes et villages fleuris[6].
Jumelages
Au 1er janvier 2010, Le Plessis-Robinson est jumelée[7] avec :
- Woking (Grande-Bretagne) depuis 1993.
Par ailleurs, Le Plessis-Robinson mène depuis 2006 avec la commune d'Arapkir en Arménie un projet de coopération en matière d'expertise de rénovation urbaine[8].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Le Plessis-Robinson comptait 24 675[9] habitants (soit une augmentation de 14,2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 344e rang au niveau national, alors qu'elle était au 384e en 1999, et le 27e au niveau départemental sur 36 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Le Plessis-Robinson depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2006 avec 23 312 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 19,9 %, 30 à 44 ans = 26,5 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 14,2 %) ;
- 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 19,9 %, 30 à 44 ans = 23,9 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 19,5 %).
Enseignement
Le Plessis-Robinson est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre neuf écoles maternelles et huit écoles élémentaires communales.
Le département gère deux collèges et la région Île-de-France un lycée :
Vie universitaire
Le Plessis-Robinson est proche des établissements universitaires de Sceaux et Châtenay-Malabry :
Sceaux (Université Paris XI Sud)
- Faculté Jean Monnet (droit, économie, gestion)
- Institut Universitaire de Technologie (techniques de commercialisation, gestion des entreprises et administrations)
Châtenay-Malabry (Université Paris XI Sud)
- Faculté de pharmacie
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Avenue de la Résistance est implanté le Centre chirurgical Marie-Lannelongue, établissement de santé privé d'intérêt collectif. Il s'agit d'un établissement « de recours », associé à l'Université Paris 11, spécialisé en chirurgie thoracique et cardiaque, qui a été le lieu de nombreuses premières chirurgicales[15].
Sports
L'équipe de rugby à XV du Racing Métro 92, qui joue ses matchs à Colombes, s'entraîne depuis 2010 au Plessis-Robinson[16].
Médias
Depuis octobre 2010, un Châtenaisien et une Fontenaisienne diffusent sur Internet le Journal de Robinson, journal local d'actualité du Plessis-Robinson, de Châtenay-Malabry, de Sceaux et de Fontenay-aux-Roses[17].
Cultes
Les habitants du Plessis-Robinson disposent de lieux de culte catholique et ...
Culte catholique
Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.Depuis janvier 2010, la commune du Plessis-Robinson fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[18].
Au sein de ce doyenné, les quatre lieux de culte catholique relèvent de la paroisse Sainte-Marie-Magdeleine[19],[20],[21] : l'église Sainte-Marie-Magdeleine, l'église Saint-Jean-Baptiste, l'église Saint-François-de-Sales (Clamart) et la chapelle du Sacré-Cœur (Châtenay-Malabry).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 421 €, ce qui plaçait Le Plessis-Robinson au 713e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[22].
Emploi
Entreprises et commerces
La division commerciale et informatique du groupe Renault se situe au Plessis Robinson.
MBDA est présente au Plessis Robinson depuis 2009. MBDA est une entreprise industriel du secteur de l'aéronautique et de la défense et filiale des groupes EADS, BAE Systems et Finmeccanica.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Cimetières
- Le premier cimetière se situait à l'angle des actuelles rue Paul-Rivet, (anciennement rue de la Cavée) et l'avenue du Général-Leclerc (Grande Rue). Désaffecté en ?
- Le Nouveau cimetière avenue Edouard-Herriot, fut mis en service en ?
Guinguettes
On doit la popularité de Robinson à des établissements bal-restaurants construits dans de grands châtaigniers. Le Val d'Aulnay, domaine qui sépare le Plessis (Piquet) de Châtenay-Malabry est en effet très boisé et notamment en châtaigniers. À Saint-Éloi était une buvette, en 1848, Joseph Gueusquin, amateur des récits inspirés de Robinson Crusoé (et surtout du Robinson suisse de Johann David Wyss, paru en 1812), eut l'idée d'installer dans les plus gros châtaigniers des plates-formes et autres cabanes reliées entre elles. Il y établit un bal-restaurant sous l'enseigne de "Grand Robinson". Celui-ci fut rebaptisé "le Vrai Arbre" en 1888. La mode est lancée et le tout-Paris se presse les dimanches à Robinson pour fréquenter la dizaine de guinguettes construites entre la deuxième moité du XIXe et le début du XXe siècle. Le Grand Duc Constantin, Isabelle d'Espagne, Alphonse XIII et bien d'autres vinrent manger au 'Grand Robinson'. La ligne de train est spécialement prolongée jusqu'aux 'Quatre Chemins' à Robinson, la gare de Sceaux-Robinson est construite en 1895.
Les plus célèbres guinguettes de Robinson étaient "Au Vrai Arbre", "Le Grand Arbre", "l'Arbre des Roches", "au Grand Saint-Éloi", "La renommée des pommes de terre frites" ou encore "L'Ermitage", " L'Arbre de la Terrasse ", " Le Vrai Robinson", " L'Escargot Doré",
On montait aux établissements de Robinson avec des ânes et de nombreuses guinguettes étaient équipées de systèmes de poulies pour acheminer les repas jusqu'aux plates-formes situées dans les branches.
- À la limite du Plessis et de Fontenay-aux-Roses tenaient rue un cabaret : "Au Coup du Milieu". Il fut fréquenté par : Zola, Vallès, Delvan, Murger.
Les Grandes Propriétés
- Propriété du Général Girardin
Située chemin du Calvaire. C'était à l'origine un immense domaine qui s'étendait sur la quasi totalité d'Aulnay. Dans les jardins on pouvait voir il y a quelques années une allée couverte préhistorique sur laquelle fut planté un calvaire en 1517
- Propriété du Moulin Fidel
Rue du Moulin Fidel. Il y avait jadis en ces lieux une tour de fortification transformée par les Feuillants en moulin et dont parle en vers Henri de la Touche.
- Propriété de Frédéric-César de la Harpe
Située à l'angle de l'avenue Édouard-Herriot et de la rue Paul-Rivet. Frédéric-César de La Harpe achète cette propriété d'un peu plus de 5 hectares le 6 septembre 1799 pour la somme de 45 000 francs en arrivant en France après son départ précipité de Suisse. Il avait été précédemment le précepteur des Grands Ducs de Russie Alexandre et Constantin, et quitta la Russie en 1795 avec le grade de colonel, pour rentrer en Suisse et participer à la Révolution de 1798 et devint un des Directeurs de la République helvétique. En 1814, Alexandre alors Tsar de Russie rendit visite avec son frère le Grand Duc Constantin et le reste de la famille impériale à de La Harpe dans cette propriété et celui-ci obtint du monarque la reconnaissance de la liberté du canton de Vaud. Il la revendit le 4 novembre 1815. Cette demeure fut démolie en 1954 ; lui succéda un terrain vague puis un C.E.S. qui a fait place à des immeubles de standing.
- Propriété au no 9 de l'ancienne Grande Rue
La maison fut démolie en 1954. Le parc qui s'étend sur la colline en face jouxtant la Cité de L'Enfance est un des plus anciens arboretum de France. Jussieu, Bosc et Naudin qui émit le premier l'hypothèse de l'hérédité.
- La cité-jardin (1924–1939)
Elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites par l'Office HBM de la Seine, dirigé alors par Henri Sellier. Elle est conçue par les architectes Maurice Payret-Dortail, Jean Demay, et Jean Festoc, et comprend alors des logements individuels et collectifs (241 à la fin des années 1930), ainsi que des commerces. Elle a été rénovée en 2000 sous la houlette de l'urbaniste Antoine Grumbach.
Châteaux
- Château seigneurial dit Hachette
Article détaillé : Le château seigneurial dit Hachette, au Plessis-Robinson.Aujourd'hui, Mairie située au cœur de la ville, rue de la Mairie et rue de la Résistance. Les plus grandes parties actuelles sont du XVIIe siècle. On remarque le passage couvert, au pied duquel une statue de pierre représente un garde casqué en faction? ainsi que la terrasse et l'escalier monumentale avec leur balcon de fer forgé, une façade comporte des bas-reliefs représentant des jeux d'enfants. Dans le petit jardin derrière la terrasse en haut de l'escalier trônait un majestueux séquoïa au milieu d'un parterre entouré de quatre statues représentant les 'Saisons'. l'ancienne orangerie et transformée en salle de stockage, il y avait à côté vers 1960 un jardin d'enfants.
- Château Colbert dit Petit Château
Cette propriété située rue de Fontenay, comportant parc et dépendances appartenait déjà à Colbert le 16 janvier 1682, lorsque Louis XIV vendit à son Ministre la seigneurie du Plessis. Il fit de ce lieu une ferme modèle. Il revendit ce domaine le 14 janvier 1683 à Sébastien François de la Planche. Par la suite; la propriété de la veuve Capet. M Lewandowski sera le dernier propriétaire de cette maison qui devint un refuge israélite en 1888, puis école horticole, inaugurée le 14 juin 1909 par le préfet de la Seine: Justin Germain Casimir de Selves en même temps que la route reliant Plessis à Robinson,[23] et aujourd'hui presbytère.
Situé au 29 rue Paul Rivet (rue de la Cavée)[24]. Bâti au XIXe siècle par un marchand de chocolat du nom de Marquis, ce château possédait des écuries et un grand parc il était situé dans la cuvette de la rue Paul Rivet. Leur fille unique, héritière du domaine rentra dans l'ordre des Carmélites, ces dernières y installèrent un couvent. C'est dans ce lieu transformé un temps en maison de retraite que décéda en 1925 M. Viviani Président du Conseil à l'entrée en guerre de 1914. Cette demeure deviendra la propriété de l'Éducation nationale qui en fera un lieu d'accueil pour des jeunes filles en grandes difficultés sociales, mères célibataires[25]. Les écuries en ruines intéressèrent un Américain qui se porta acquéreur des pierres pour les emporter aux États-Unis. La transaction échoua et les pierres partirent à la décharge. Cette seule construction avait coûté un million de francs de l'époque soit près de 10 Millions en 1980. La demeure, abandonnée depuis 1976, est actuellement en ruines et interdite d'accès[réf. nécessaire].
Étangs
- L'étang d'Écoute s'il pleut : construit sur ordre de d'Artagnan. L'eau y étant fort rare, les villageois le nommèrent ainsi par dérision. Asséché on construisit dans les années 1960 sur son emplacement le gymnase du groupe scolaire Henri Wallon.
- L'étang Colbert situé entre la place des Quinconces, la rue de Fontenay et la Chaussée de l'Étang à proximité immédiate du Centre chirurgical Marie Lannelongue : il a gardé le nom du Ministre qui l'a fait creuser pour les besoins de sa ferme, et qui servait également à l'irrigation de son domaine de Sceaux. Il est alimenté par le ru de la Fontaine au Moulin, il y avait jadis à cet endroit un moulin appelé « Le Moulin Piquet ». En 1954, il fut procédé au curage et à l'aménagement des abords pour en faire un lieu de promenade et satisfaire les pêcheurs locaux.
Édifices religieux
En 1112 fut établie la Charte de fondation de l'église du Plessis.
- Chapelle Saint Jean Baptiste
Ancienne église paroissiale rebaptisée au profit de la nouvelle construction. Ancienne église Sainte-Marie-Madeleine, elle est située entre la place de la Mairie et l'avenue du Général-Leclerc, église très ancienne de modeste dimensions, son joli clocher est du XIIIe siècle et possède une cloche du XVIIIe siècle 1725, rebâtie en 1737. Cette église contenait au XVIIe siècle une Vierge à l'Enfant dans un cadre monumental de cette époque, qui semblait venir de l'ancien couvent des Feuillants. Derrière le Maître autel se trouvait un bas-relief en carreaux de céramique représentant le 'Baptême du Christ'. Une statue d'une 'Vierge à l'Enfant' de 1661. Le retable du maître autel était orné d'un triptyque peint par James Odier, peintre amateur et châtelain du Plessis de 1827 à 1853, maire de 1829 à 1831, ainsi qu'une effigie de sainte Marie Magdeleine. L'église fut remaniée et agrandie du côté de l'avenue du Général-Leclerc. Les travaux n'ayant pas été précédé de fouilles nous ignorons toujours l'emplacement des tombes de Barthélemy, Nicolas Charles et son épouse ainsi que celle de Montesquiou. l'Abbé Jean Lebeuf, dans son " Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris ", indique que tombant en ruine elle fut reconstruite par le curé;M. de la Garde et qu'une imposition eut lieu en 1737. La tour étant de l'ancienne église, les tombes de l'ancienne église ayant été transporté dans la nouvelle et sur la plus vieille qui est en lettres gothiques on lit: " Cy gift...Guiart du Pleffis, Efcuier, qui trefpaffa le premier jour d'Aout l'an M.CCC.XVII.Priez pour l'ame de li. Et ici git Damoifelle Genevieve de la Faoe laquelle trefpaffa l'anM.CCC.XXXVI, le Mercredi de ". Les deux défunts y sont figurés l'homme étant représenté armé. l'autre tombe en petit gothique: " Cy gift noble homme Nicolas Charles Efcuyer Llij Seigneur du Pleffys & de Grandfontaine, lequel trfpaffa l'an milV.C... Auff gift Damoifelle Jehanne Bochar, en fon vivant femme dudit Seigneur, laquelle trefpaffa le XXVII jour de décembre l'an M. Vc Lvi. Dans la sacristie qui est du côté méridional & qui était autrefois le chœur de l'église est une tombe en marbre noir avec cet épithaphe: Cy gift haut& très puiffant Seigneur Monseigneur Pierre de Montefquiou, comte d'Artaignan, Maréchal de France, Général des armées du roy, Confeiller du Confeil de Régence, Gouverneur des Ville, Cité & Citadelle d'Arras, Chevalier Commandeur des Ordres de Sa Majefté, décédé dans fon Château du Pleffis-Picquet le 12 août 1725 âgé de 71 ans&6mois.Req. in pace. " Il y avait également dans cette église un :" Tronc pour Notre-Dame de la Quinte ", pour les guérisons de la coqueluche.
- Église paroissiale Sainte Marie Magdeleine
Rue André-Le-Nôtre. Construite en 1966 dans le cadre des chantiers du cardinal par André Remondet (1908-1998), Grand prix de Rome, 1936, Membre de l'Institut.
- Le Couvent des Feuillants: église sous le vocable de Saint-Étienne
Les Curés successifs : 1545 - Philippe Pysart moine de Saint Germain d'Auxerre, 1725 - Simon Lefranc, 1730 - François de la Garde, 1790 - Fauvet
Patrimoine culturel
Personnalités liées à la commune
- Isabeau de Bavière (1371-1435), reine de France séjourna en 1416 au château.
- Louis Hachette (1800-1864), éditeur, fait l'acquisition du château en 1853, mort au Plessis.
- René Viviani (1862-1925), homme politique, mort au château de la Solitude.
- Rodolphe d'Erlanger (1872-1932), peintre et musicologue, quitte en 1910 sa demeure du Plessis pour Sidi Bou Saïd.
- Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963), romancier, poète, essayiste et historien d’art, né et mort au Plessis-Robinson
- René Pottier (1897-1968), explorateur et artiste, a vécu au Plessis des années 1930 à 1960, membre du conseil municipal de la Libération. Il a écrit un livre retraçant l'histoire de la ville.
- Mikinosuke Kawaishi (1899-1969, judoka japonais pionnier du judo en France, inhumé au Plessis-Robinson.
- Paul Cognasse (1914-1993), artiste peintre, sculpteur, verrier, s'installa dans la Cité Jardin des Artistes en 1950.
- Calern (1923-1987), artiste dessinatrice sculpteur, , s'installa dans la Cité Jardin des Artistes en 1950.
- Gilbert Richard (1928), producteur-animateur de télévision, propriétaire de la Tour de Robinson de 1971 à 1985.
- Pierre Mazeaud (1929), juriste, homme politique et alpiniste, ancien député de la circonscription.
- Pierre-Luc Séguillon (1940-2010), journaliste de télévision et de radio, éditorialiste politique, mort au Plessis-Robinson.
- Jacques Sémelin (1951), historien, politologue, né au Plessis-Robinson.
- Roland C. Wagner (1960), écrivain de science-fiction, habita rue du Loup pendu de 1995 à 2002. Il y écrivit un livre de science-fiction extrapolant l'avenir de la ville.
Héraldique
Notes et références
- Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Le Plessis-Robinson sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
- Prix Rotthier pour la reconstruction de la ville 2008 sur http://www.jeunesarchi.com, 7 juillet 2008. Consulté le 30 août 2008
- Récit et photos
- Les grandes dates du XXe siècle au Plessis-Robinson sur site de la mairie du Plessis-Robinson. Consulté le 11 janvier 2010
- LES VILLES \ INITIATIVES PAR RÉGIONS \ ILE-DE-FRANCE sur www.villes-internet.net. Consulté le 1er octobre 2009
- Villes et Villages Fleuris
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 11 janvier 2010
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 11 janvier 2010
- Populations légales 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 4 janvier 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population à Le Plessis-Robinson en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- http://www.ccml.fr
- http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/les-rugbymen-du-racing-s-entraineront-au-plessis-25-09-2010-1081642.php
- Rédaction sur le site du journal de Robinson. Consulté le 4 juin 2011
- Carte des doyennés janvier 2010 sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
- Liste des paroisses des Hauts-de-Seine sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
- Page d'accueil sur le site de la paroisse Sainte-Marie-Magdeleine. Consulté le 18 septembre 2011
- Page d'accueil sur le site des deux paroisses. Consulté le 18 septembre 2011
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 4 mai 2010
- Journal La Patrie du 14 juin 1909
- http://www.promenades92.fr/web/nature/bois-solitude
- Le Plessis-Robinson magazine n°11 juillet 2008 pages 25 à 27
Annexes
Bibliographie
- Père Anselme, Généalogie de la Maison de France
- Claude Chastillon, Topographie française
- D.P.Sainte, Histoire Antiquités
- Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris
- René Pottier, Histoire d'un village : le Plessis-Robinson , Fernand Sorlot, Paris, 1941 (réédition : NEL, 2008)
- Jules Claisse, Le Plessis-Robinson, 1984, ouvrage édité par la mairie
- Alain Valtat, Histoire du Plessis-Robinson, 1972. Imprimerie Marianne, 36;p; Ill coul. (BNF. Tolbiac-Rez-de-Jardin-8-LK7 - 51225.)
Iconographie
Le Plessis autrefois
Le Plessis aujourd'hui
Articles connexes
Liens externes
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