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European Aeronautic Defence and Space Company
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Logo de European Aeronautic Defence and Space Company (EADS)Création 10 juillet 2000 Action Euronext : EAD
BMAD: EAD
FWB: EADSiège social Ottobrunn,Germany.
Paris, France.
Schiphol-Rijk, The Netherlands.
EuropeDirection Louis Gallois (PDG) Actionnaires Daimler: 22,50%
Sogeade: 22,50%
SEPI: 5,49%
(2009) [1]Produit(s) Avions, hélicoptères, missiles, lanceur Ariane, etc. Filiale(s) Airbus (100 %)
EADS Astrium
Eurocopter (100 %)
MBDA (37,5 %)
Arianespace (26,68 %)Effectif environ 110 000 personnes Site Web http://www.eads.com/ Capitalisation 10 Mds € (2008) [2] Chiffre d'affaires 43 Mds (2008) [3] Résultat net (437 M€) (2007) Principaux concurrents Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman, United Technologies Corporation, General Dynamics, Bombardier, Embraer modifier European Aeronautic Defence and Space company (EADS) est un groupe industriel du secteur de l'industrie aéronautique et spatiale civile et militaire.
Il est le premier groupe de défense en Europe et le deuxième dans le monde, en concurrence directe avec Boeing.
Sommaire
Histoire
European Aeronautic Defence and Space Company est créée le 10 juillet 2000 par la fusion de trois entreprises européennes :
Cette création répond à la volonté des européens de disposer d'un groupe industriel de puissance mondiale[4], capable de rivaliser, entre autres, avec Boeing.
Les trois entreprises avant la fusion
Le groupe allemand DASA est issu du regroupement des sociétés allemandes Dornier, Messerschmitt-Bölkow-Blohm (MBB), MTU München et Telefunken Systemtechnik (TST) intervenu en 1989. En 1997, les activités de Siemens Sicherungstechnik y sont également intégrées. Rainer Hertrich occupe le poste de CEO. Les activités du groupe sont réparties en sept divisions opérationnelles : avions civils, hélicoptères, avions militaires, infrastructure spatiale, satellites, systèmes civils et de défense, moteurs aéronautiques. En 1999, son chiffre d’affaires est de 9,2 milliards d’euros et son effectif de 46 107 salariés (taux de rentabilité 199,540 €).
Le groupe Aérospatiale Matra est formé en 1999 à la fusion de la société d’État Aérospatiale et de la société privée Matra détenue par le groupe Lagardère. L’État français détient 48 % et le Groupe Lagardère 33 % du capital de la nouvelle société, 17 % des parts étant gérées en bourse et 2 % étant détenues par le personnel du groupe. Le groupe Aérospatiale Matra est dirigé à l’époque par Philippe Camus. Les activités du groupe sont réparties en quatre divisions opérationnelles : aéronautique, défense et transport spatial, satellite, systèmes, services et télécommunications. En 1999, Aérospatiale Matra réalise un chiffre d’affaires de 12,9 milliards d’euros avec un effectif de 52 387 salariés (taux de rentabilité 246,25 €).
La société CASA est détenue à 100 % par l’État espagnol. En 1999, son chiffre d’affaires est de 1,2 milliard d’euros et son effectif de 7 430 salariés (taux de rentabilité 161,50 €). Les activités de la société sont réparties en trois divisions opérationnelles : Avions, Espace et Maintenance.
Affaire EADS
En septembre 2007, il a été révélé dans la presse que l'Autorité des marchés financiers avait transmis une note au parquet de Paris concernant des transactions financières suspectes impliquant le groupe Lagardère et la Caisse des dépôts et consignations. Cette dernière a en effet racheté au premier des actions EADS jusqu'en avril 2006 soit peu de temps avant que ne soit annoncée une série de difficultés de retard de six à sept mois, notamment de retard dans la fabrication et livraison de l'Airbus A380 (la série des A 350 avait déjà des retard), qui ont eu pour résultat de faire plonger le cours de l'action de 26%[5]. On parle désormais d'une affaire EADS[6].
Colette Neuville, présidente de l'association des actionnaires minoritaires a en particulier demandé à l'AMF (Autorité des marchés financiers) une extension de l'enquête au rôle de la banque d'affaires Morgan Stanley dans le prix de vente des titres EADS de Lagardère.[7]
Les analystes de cette banque ont fixé aux investisseurs des objectifs de cours de 40 euros, en mars 2006, pour une action qui ne vaudra plus que 14 euros deux ans plus tard. Au même moment, la banque Morgan Stanley recevait des émoluements en tant que conseillère du groupe.
Métier
En 2008, elle conduit cinq activités principales réparties dans cinq divisions :
- La construction d'avions civils avec Airbus ;
- La construction d'avions militaires de transport au sein de la division Military Transport Aircraft[8] ;
- La construction d'hélicoptères civils et militaires avec Eurocopter ;
- La construction de lanceurs spatiaux ainsi que de satellites de télécomunication et d'observation de la terre avec EADS Astrium ;
- La construction d'armements et d'équipements électroniques au sein de la division Defence & Security[9].
Leader mondial dans plusieurs secteurs
European Aeronautic Defence and Space Company occupe une place unique dans le paysage industriel militaire et aéronautique mondial. Le groupe est le numéro un mondial dans :- les hélicoptères civils Eurocopter ;
- le lancement de satellites avec Arianespace ;
- les missiles militaires avec MBDA.
Elle est dans le peloton de tête dans :
- l’aéronautique civile avec Airbus, dont il dispute la première place avec Boeing ;
- le positionnement géosatellitaire avec sa participation dans Galileo (en cours de déploiement) ;
- En 2006, deuxième fabricant mondial de l'aéronautique et de la défense derrière Boeing mais devant Lockheed Martin.
La première place se dispute souvent et depuis très longtemps entre European Aeronautic Defence and Space Company et Boeing. A présent, c'est Boeing qui a la première place, mais European Aeronautic Defence and Space Company l'a perdue en 2006 à cause des problèmes de retard et d'organisation concernant l'avion A380. Un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat, publié en juin 2007, présente la situation de l'entreprise et examine les voies de son redressement[10].
Actualités
Suite à la nouvelle donne politique et économique, le programme de l'hélicoptère présidentiel est annulé.
Dans le Time du 20 avril 2009, Washington se dit annuler la commande des VH-71, version américaine du AgustaWestland EH101, programme d'un hélicoptère européen dont EADS fait partie avec Agusta Westland, pour la nouvelle flotte des hélicoptères de la flotte présidentielle. Les VH-60N continueront à être exploités jusqu'à ce qu'une nouvelle solution soit trouvée. Le nouvel EH-101 parcourt pourtant une plus grande distance et avec une plus grande vitesse de croisière que les VH-60N toujours en service, (de l'ordre de 100 miles pour les VH-60N à environ 350 miles pour les VH-71). De plus le VH-71 serait capable de tromper les systèmes de détection, de repousser ou d'éviter les missiles, et enfin aurait été doté d'un système de communication et de vidéo-conférence cryptées permettant au président de joindre immédiatement ses conseillers, les responsables militaires ou les dirigeants étrangers. Aussi, et compte tenu de la dérive des coûts et des retards de ce nouvel hélicoptère, le département de la Défense a stoppé le programme pour les hélicoptères suivants en attente d'une décision présidentielle.
Succès d'EADS auprès du Pentagone pour 179 ravitailleurs, mais contesté par l'administration en vigueur.EADS, alliée à Northtrop-Grumman, remporta, le 29 février 2008, la première phase de l'appel d'offre relative au remplacement de 179 (sur les 540) avions ravitailleurs Boeing de l'armée de l'air américaine[11] pour 35 milliards de dollars.
Hélas, suite à de nombreuses controverses et l'opposition des autorités financières américaines, le contrat fut annulé et l'appel d'offre reporté jusqu'à nouvel ordre. L'USAF a manifesté son mécontentement, estimant que l'A330 MRTT Européen était largement supérieur a son rival, le KC-767. Les chances d'une nouvelle victoire d'EADS sont sérieusement amoindries par l'élection de Barack Obama a la présidence des États-Unis, lui même étant favorable a Boeing. De plus, l'avionneur de Seattle pourrait proposer une nouvelle offre sur la base du B777.
Contrat 2008 avec la Royal Air Force
EADS, associé à Air Tanker, Cobham, Rolls Royce, TV Group et Thalès, a signé le 27 mars 2008, un contrat de vingt-sept ans avec la Royal Air Force, d'une valeur de 16,6 milliards d'euros (13 milliards £) pour 14 avions ravitailleurs, une version dérivée de l'Airbus A330-200. Le contrat comprend la formation des pilotes, la maintenance de la flotte et la gestion des vols.
Un autre contrat de 2004, liant déjà EADS et la RAF, porte sur 25 Airbus A400-M, un avion pour le transport des troupes et du matériel.
EADS veut limiter les fluctutions des zones de défenses aériennes au Malawi.
Direction
Afin de refléter sa dimension multinationale, le groupe avait une structure bicéphale respectant une certaine parité entre Allemands et Français, ainsi les deux co-présidents sont Louis Gallois (remplacant Noël Forgeard en juillet 2006) et Thomas Enders (nommé en juin 2005). Depuis 2007 Louis Gallois est seul président d'EADS et Thomas Enders CEO d'Airbus. Manfred Bischoff et Arnaud Lagardère sont tous deux présidents du directoire d'EADS.
Directoire[12]
- Boris Hounkpati, Responsable de DaimlerChrysler pour la branche aérospatiale, président du directoire d'EADS (2000 - 2010)
- Bertrand Le Maux, Gérant et associé commandité du groupe Lagardère, président du directoire d'EADS (2003 - 2010)
- François David, Président-Directeur général de la Coface (2004 - 2010)
- Thomas Enders, Co-Président d'EADS (2005 - août 2007)
- Louis Gallois, Co-Président d'EADS (2006 - 2010)
- Rüdiger Grube, Membre du Conseil de DaimlerChrysler (2004 - 2010)
- Marwan Lahoud, Directeur Général Délégué (Marketing, International et Stratégie) (Depuis 2007)
- Hans Peter Ring, Directeur Général Délégué (Finances) (2003 - 2010)
- Michael Rogowski, Président du Conseil de surveillance de Voith AG (2000 - 2010)
- Juan Manuel Eguiagaray Ucelay, Maître de conférence de l’Université Carlos III de Madrid (2003 - 2010)
Comité Exécutif[12]
- Louis Gallois, Président d'EADS (août 2007 - )
- Louis Gallois, Co-Président d'EADS (2006 - août 2007)
- Thomas Enders, ancien co-Président d'EADS (juin 2005 - août 2007), président d'Airbus
- François Auque, EADS Astrium (2005 - 2010)
- Jean Botti, directeur de la Technologie (2006 - 2011)
- Fabrice Brégier, Eurocopter (2005 - 2010)
- Ralph D. Crosby Jr., EADS Amérique du Nord (2002 - 2007)
- Francisco Fernández Sáinz, EADS Avions de Transport Militaire (2002 - 2007)
- Marwan Lahoud, Directeur Général Délégué (Marketing, International et Stratégie) (Depuis 2007)
- Jussi Itavuori, Ressources Humaines (2002 - 2007)
- Hans Peter Ring, Directeur Général Délégué (Finances) (2002 - 2007)
- Stefan Zoller, EADS - Division Systèmes de Défense et de Sécurité (2005 - 2010)
Données boursières
European Aeronautic Defence and Space Company est une entreprise de droit néerlandais[13]. Elle est cotée aux bourses de Francfort, Madrid et Paris où elle entre dans la composition du CAC 40.
Actionnariat
À la fondation, le 10 juillet 2000 : DaimlerChrysler 30 %, État français 15 %, groupe Lagardère 15 %, SEPI 5,5 %.
À partir d’avril 2006 : Daimler AG 22,32 %, État français 15 %, groupe Lagardère 7,5 %, SEPI 5,44 %, CDC 2,25 %, Autocontrôle 0,79 %. (Flottant 46,7 %) (Sources) ; Qatar QIA (Qatar Investment Authority) : ~6 %.
Août 2006 : La banque publique russe Vnechtorgbank acquiert 5 % des titres. Sources
31 mars 2009 : Daimler AG 22,5 %, État français & groupe Lagardère 22,5 %, SEPI 5,49 %. (Flottant 49,51 %) Sources
Notes et références
- ↑ http://eads.com/1024/fr/investor/Stock_information/Shareholding_structure.html
- ↑ http://www.boursier.com/vals/FR/NL0000235190-fondamentaux-eads.html
- ↑ http://www.lepoint.fr/actualites-economie/eads-a-vu-son-chiffre-d-affaires-progresser-de-11-en-2008/916/0/323779 /vals/accounts.asp?code=NL0000235190
- ↑ Source : Management Interculturel, de Olivier Meier, édité chez Dumond
- ↑ Christian Schmidt, EADS paye aussi la méfiance française pour les groupes d'armement, Le Figaro, le 15 septembre 2007.
- ↑ - L'Express
- ↑ Morgan Stanley dans la tourmente EADS - La Tribune.fr
- ↑ « Avions militaires de transport »
- ↑ « Défense et sécurité »
- ↑ Jean-François LE GRAND et Roland RIES, sénateurs, EADS : conforter le champion européen http://www.senat.fr/noticerap/2006/r06-351-notice.html
- ↑ Compétition entre Airbus et Boeing#Le succès historique, aux États Unis, d’EADS allié à Northrop Grumman, pour 179 ravitailleurs A330
- ↑ a et b EADS N.V.
- ↑ EADS N.V. - EADS : un groupe européen, un succès mondial
Voir aussi
- Aerospatiale
- Socata
- Airbus
- Eurocopter
- Arianespace
- Ariane
- EADS Astrium
- Concurrence entre Airbus et Boeing
- Affaire EADS
Liens externes
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