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Le Plessis-Robinson
Le Plessis-Robinson
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Hauts-de-Seine Arrondissement Antony Canton Plessis-Robinson Code Insee abr. 92060 Code postal 92350 Maire
Mandat en coursPhilippe Pemezec
2008-2014Intercommunalité communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre Site internet plessis-robinson.com/ Démographie Population 23 312 hab. (2006) Densité 5 947 hab./km² Gentilé Robinsonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 86 m — maxi. 172 m Superficie 3,92 km² Le Plessis-Robinson est une commune française, du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud-ouest de Paris, et fait partie de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.
C'est dans cette commune que se trouve le point culminant du département (178 mètres) dans un cadre de verdure d'où l'on jouit d'une vue exceptionnelle sur la banlieue sud de Paris.
Sommaire
Géographie
Localisation
Située à 6 km des portes de Paris, la ville du Plessis-Robinson est limitrophe des communes de Clamart, Fontenay-aux-Roses, Sceaux, Châtenay-Malabry.
Constituée à l’ouest par un plateau adossée à celui de Châtillon et à l’est par des coteaux escarpés et boisés, la commune bénéficie d’un cadre naturel particulièrement agréable, avec notamment dans son point culminant (178 mètres, le plus élevé du département) qui couvre la haute vallée de la Bièvre d'où l'on jouit d'une vue exceptionnelle de la banlieue sud de Paris (Terrasse du Parc Henri-Sellier).
Hydrographie
- Le ru d'Aulnay
- Le ru de la Fontaine du moulin (appelé parfois ru des Blagis) qui reçoit le trop plein de l'étang Colbert.
Géologie et relief
Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
Pistes cyclables
Transports en commun
Le Plessis-Robinson n'est pas directement reliée au réseau RER par l'intermédiaire du RER B. La station Robinson, terminus de la ligne, se trouve à l'intérieur de la commune de Sceaux. En 1895, après la construction de cette station, un projet de prolongation de la ligne jusqu'à la Cité des Artistes fut envisagé lors de la création de cette cité puisqu'on a sculpté dans la pierre un bandeau portant le nom de la station, mais ce projet ne vit jamais le jour.
12 lignes de bus relient Le Plessis-Robinson à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
- 7 lignes du réseau RATP RATP 179 194 195 290 379 390 395 595
- 3 lignes du réseau de bus Paladin : Paladin 12 13 14
- une ligne du réseau Noctilien : N62
Urbanisme
Morphologie urbaine
Le quartier de La Pépinière
Résidence La Pépinière ou quartier de La Pépinière ou encore La Pep's pour les plus jeunes, La Pépinière est un quartier d'habitation situé à l'est de la ville du Plessis-Robinson, séparé par la rue Arthur-Ranc du centre chirurgical Marie Lannelongue (spécialisé dans la cardiologie), bordé au sud par l'avenue de la Résistance (D75) au nord par les rues Pasteur et Boris-Vildé, à l'ouest par l'avenue Raymond-Croland.
Le quartier est composé de 10 bâtiments de couleur saumon (similaire à la cité-jardin de la Butte-Rouge) de 5, 4 ou 3 étages disséminés sur une plaine de verdure accidentée entrecoupée de 2 zones de stationnements découvertes, de 2 terrains de jeux (actuellement non équipés) et d'un parking souterrain. Le carré que forment les rues délimitant La Pépinière est aussi occupé par une dizaines de pavillons donnant sur l'extérieur, une barre d'appartement autonome en brique rouge avec garages et commerces au rez-de-chaussée et une résidence privée de 5 bâtiments et stationnements extérieur. Ce quartier est desservi par les lignes de bus 395, 390, 194 de la RATP grâce aux arrêts sud "Edmond about", "Hôpital Marie Lannelongue" et est avec "Pasteur", la gare RER B Robinson, se situe à 5 minutes de ce même endroit. Un arrêt de bus du service "Paladin" desservant l'hôpital est placé dans la rue Arthur Ranc.
Logement
Projets d'aménagements
La commune du Plessis-Robinson est actuellement engagée dans une vaste opération d'urbanisme. Elle a débuté en 2000 par la réalisation du Cœur de Ville, reconnue comme l'un des aménagements les plus importants des Hauts-de-Seine ces dernières années. La densification de la ville se poursuit avec la réalisation de la nouvelle cité jardin qui prolonge la cité jardin bâtie dans les années 1950. Elle s'accompagne d'un nouveau marché de type Baltard qui entend maintenir au Plessis-Robinson l'un des marchés les plus importants des Hauts-de-Seine. La ville affirme ainsi sa vocation résidentielle. Le jeudi 15 mai 2008, la nouvelle cité jardin a été inaugurée par Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson et Vice-président du Conseil Général, en présence de hautes autorités nationales et départementales : Charles Pasqua, Christine Boutin, Roger Karoutchi, l'architecte de cohérence Xavier Bohl, Jacques Perrin (président de la SEMPRO), accompagnés de nombreux Robinsonnais.
La ville a obtenu la mention de la « meilleure opération de renaissance urbaine dans une ville de banlieue » du Prix européen d'architecture Philippe Rotthier[1].
Toponymie
Le Plessis-Robinson tire son nom du roman de Daniel Defoe, Robinson Crusoé. Inspiré par le mythe de l'œuvre, un restaurateur du Plessis-Piquet baptise sa guinguette « Au Grand Robinson ». Le succès est tel qu'en 1909, la commune du Plessis-Piquet est rebaptisée Plessis-Robinson.
Histoire
Articles détaillés : Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.Événements
- 839 : première mention du nom du Plessis (Plessiacus), commune jouxtant la ville de Châtenay (Castanetum)
- 1250 : Plessiacus devient Le Plessis-Raoul
- 1412 : Construction du premier château du Plessis par Jean de la Haye ou Piquet de la Haye.
- 1663 : Charles Levasseur, conseiller du roi et contrôleur des finances, achète la seigneurie du Plessis-Piquet. En difficultés financières, il vend à Louis XIV le château et ses terres (1682). Le roi les cédera à son ministre, Colbert. Cette acquisition revêt pour Colbert une importance particulière car elle lui permet de revendiquer les droits sur les eaux, pour l'étang et les jets d'eau de son parc (Colbert est depuis 1670 baron de Sceaux).
- 1699 : Pierre de Montesquiou, seigneur d'Artagnan, maréchal de France et cousin du Mousquetaire, rachète le domaine. Enterré en 1725 dans la chapelle du château, sa sépulture est aujourd'hui introuvable.
- 1790 : Antoine Moullé est élu premier maire du Plessis.
- 1793 : la commune de « Plessis-Raoul » dit « Plessis-Piquet » est rebaptisée « Plessis-Liberté » puis redevient « Le Plessis-Piquet » en 1801.
- 1814 : durant la marche de l'armée russe sur Paris, une bombe non éclatée tombe devant le café Mirrou, en face de l'église (celle-ci figure toujours pendue à la façade de l'établissement).
- James Odier, député et pair de France, est maire du Plessis-Piquet de 1829 à 1831.
- 1848 : Gueusquin crée la première guinguette de Robinson : « Le grand Robinson »
- 1854 : Louis Hachette, célèbre éditeur parisien achète le château et ses terres (actuellement parc Henri-Sellier et cités-jardins). Il sera maire du Plessis-Piquet et conseiller municipal.
- 1909 : par décret du Président de la République, Le Plessis-Piquet est renommé Le Plessis-Robinson.
- 1944 : le 19 août, libération du Plessis-Robinson : les clefs de la mairie sont remises au docteur Bailly alors président du comité local de libération.
- 1909-2009 : le Plessis-Robinson a 100 ans.
Antiquité
Il semble bien que des populations se soient installées dans des temps reculés sur ce plateau. En 1934, l'archéologue Claude Seignolle dégagea au cours de fouilles d'énormes pierres dans lesquelles il voyait les débris de dolmens, l'un d'eux porte d'ailleurs des inscriptions. Dans la vallée d'Aulnay, on retrouva les vestiges d'une villa romaine ; non loin s'élevait un temple consacré à la déesse des sources d'Aulnay. Une statuette de cette déesse se trouve conservée au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Une tombe d'enfant fut également mise au jour. La présence d'une pièce de monnaie dans la sépulture permet de la dater vers l'an -300.
Moyen Âge
Du XVIe siècle à la Révolution française
XIXe siècle
XXe siècle
- 1939-1945
En 1939, le conseil municipal expédie les affaires courantes jusqu'au 14 avril, puis les réunions reprennet le 27 juillet 1940.
En 1941, Paul Chatenet est nommé Président de la délégation spéciale par le gouvernement de Vichy.
En juin 1942 les alliés bombardent la banlieue parisienne et une bombe cause des dégâts dans des maisons de la rue Vernadat et l'avenue Payret-Dortail.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
En 2007, Le Plessis-Robinson a reçu le label « Ville Internet @@@ » [2].
Liste des maires
Article détaillé : Maires du Plessis-Robinson de 1787 à 1956.Trois maires ont été élus au Plessis-Robinson depuis 1956 :
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1956 1972 Robert Levol PCF Député des Hauts-de-Seine 1972 1989 Robert Gelly PCF Conseiller Général 1989 2001 Philippe Pemezec RPF Conseiller Général 2001 2008 Philippe Pemezec UMP Député des Hauts-de-Seine 2008 → en cours Philippe Pemezec UMP Conseiller Général Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
La ville est récompensée par la distinction Grand Prix et quatre fleurs et a remporté la médaille d'or au concours des villes et villages fleuris[3].
Jumelages
- Woking, Royaume-Uni
- Arapkir, Arménie
Population et société
Démographie
Enseignement
Le Plessis-Robinson est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre 9 écoles maternelles et 8 écoles élémentaires communales.
Le département gère 2 collèges et la région Île-de-France 1 lycée :
Vie universitaire
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Avenue de la Résistance est implanté le Centre chirurgical Marie Lannelongue, établissement de santé privé d'intérêt collectif. Il s'agit d'un établissement "de recours", associé l'Université Paris 11, spécialisé en chirurgie thoracique et cardiaque, qui a été le lieu de nombreuses premières chirurgicales[6].
Sports
Médias
Cultes
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Cimetières
- Le premier cimetière se situait à l'angle des actuelles rue Paul-Rivet, (anciennement rue de la Cavée) et l'avenue du Général-Leclerc (Grande Rue). Désaffecté en ?
- Le Nouveau cimetière avenue Edouard-Herriot, fut mis en service en ?
Guinguettes
On doit la popularité de Robinson à des établissements bal-restaurants construits dans de grands châtaigniers. Le Val d'Aulnay, domaine qui sépare le Plessis (Piquet) de Châtenay-Malabry est en effet très boisé et notamment en châtaigniers. À Saint-Éloi était une buvette, en 1848, Joseph Gueusquin, amateur des récits inspirés de Robinson Crusoé (et surtout du Robinson suisse de Johann David Wyss, paru en 1812), eut l'idée d'installer dans les plus gros châtaigniers des plate-formes et autres cabanes reliées entre elles. Il y établit un bal-restaurant sous l'enseigne de "Grand Robinson". Celui-ci fut rebaptisé "le Vrai Arbre" en 1888. La mode est lancée et le tout-Paris se presse les dimanches à Robinson pour fréquenter la dizaine de guinguettes construites entre la deuxième moité du XIXe et le début du XXe siècle. Le Grand Duc Constantin, Isabelle d'Espagne, Alphonse XIII et bien d'autres vinrent manger au 'Grand Robinson'. La ligne de train est spécialement prolongée jusqu'aux 'Quatre Chemins' à Robinson, la gare de Sceaux-Robinson est construite en 1895.
Les plus célèbres guinguettes de Robinson étaient "Au Vrai Arbre", "Le Grand Arbre", "l'Arbre des Roches", "au Grand Saint-Éloi", "La renommée des pommes de terre frites" ou encore "L'Ermitage", " L'Arbre de la Terrasse ", " Le Vrai Robinson", " L'Escargot Doré",
On montait aux établissements de Robinson avec des ânes et de nombreuses guinguettes étaient équipées de systèmes de poulies pour acheminer les repas jusqu'aux plate-formes situées dans les branches.
- À la limite du Plessis et de Fontenay-aux-Roses tenaient rue un cabaret : "Au Coup du Milieu". Il fut fréquenté par : Zola, Vallès, Delvan, Murger.
Les Grandes Propriétés
- Propriété du Général Girardin
Située chemin du Calvaire. C'était à l'origine un immense domaine qui s'étendait sur la quasi totalité d'Aulnay. Dans les jardins on pouvait voir il y a quelques années une allée couverte préhistorique sur laquelle fut planté un calvaire en 1517
- Propriété du Moulin Fidel
Rue du Moulin Fidel. Il y avait jadis en ces lieux une tour de fortification transformée par les Feuillants en moulin et dont parle en vers Henri de la Touche.
- Propriété de Frédéric-César de la Harpe
Située à l'angle de l'avenue Édouard-Herriot et de la rue Paul-Rivet. Frédéric-César de La Harpe achète cette propriété d'un peu plus de 5 hectares le 6 septembre 1799 pour la somme de 45 000 francs en arrivant en France après son départ précipité de Suisse. Il avait été précédemment le précepteur des Grands Ducs de Russie Alexandre et Constantin, et quitta la Russie en 1795 avec le grade de colonel, pour rentrer en Suisse et participer à la Révolution de 1798 et devint un des Directeurs de la République helvétique. En 1814, Alexandre alors Tsar de Russie rendit visite avec son frère le Grand Duc Constantin et le reste de la famille impériale à de La Harpe dans cette propriété et celui-ci obtint du monarque la reconnaissance de la liberté du canton de Vaud. Il la revendit le 4 novembre 1815. Cette demeure fut démolie en 1954 ; lui succéda un terrain vague puis un C.E.S. qui a fait place à des immeubles de standing.
- Propriété au no 9 de l'ancienne Grande Rue
La maison fut démolie en 1954. Le parc qui s'étend sur la colline en face jouxtant la Cité de L'Enfance est un des plus plus anciens arboretum de France. Jussieu, Bosc et Naudin qui émit le premier l'hypothèse de l'hérédité.
- La cité-jardin (1924–1939)
Elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites par l'Office HBM de la Seine, dirigé alors par Henri Sellier. Elle est conçue par les architectes Maurice Payret-Dortail, Jean Demay, et Jean Festoc, et comprend alors des logements individuels et collectifs (241 à la fin des années 1930), ainsi que des commerces. Elle a été rénovée en 2000 sous la houlette de l'urbaniste Antoine Grumbach.
Châteaux
- Château seigneurial dit Hachette
Article détaillé : Le château seigneurial dit Hachette, au Plessis-Robinson.Aujourd'hui, Mairie située au cœur de la ville, rue de la Mairie et rue de la Résistance. Les plus grandes parties actuelles sont du XVIIe siècle. On remarque le passage couvert, au pied duquel une statue de pierre représente un garde casqué en faction? ainsi que la terrasse et l'escalier monumentale avec leur balcon de fer forgé, une façade comporte des bas-reliefs représentant des jeux d'enfants. Dans le petit jardin derrière la terrasse en haut de l'escalier trônait un majestueux séquoïa au milieu d'un parterre entouré de quatre statues représentant les 'Saisons'. l'ancienne orangerie et transformée en salle de stockage, il y avait à côté vers 1960 un jardin d'enfants.
- Château Colbert dit Petit Château
Cette propriété située rue de Fontenay, comportant parc et dépendances appartenait déjà à Colbert le 16 janvier 1682, lorsque Louis XIV vendit à son Ministre la seigneurie du Plessis. Il fit de ce lieu une ferme modèle. Il revendit ce domaine le 14 janvier 1683 à Sébastien François de la Planche. Par la suite; la propriété de la veuve Capet. M Lewandeswski sera le dernier propriétaire de cette maison qui devint un refuge israélite en 1888, puis école horticole et aujourd'hui presbytère.
- Château de la Solitude
Situé au 29 rue Paul Rivet (rue de la Cavée). Bâti au XIXe siècle par un marchand de chocolat du nom de Marquis, ce château possédait des écuries et un grand parc il était situé dans la cuvette de la rue Paul Rivet. Leur fille unique, héritière du domaine rentra dans l'ordre des Carmélites, ces dernières y installèrent un couvent. C'est dans ce lieu transformé un temps en maison de retraite que décéda en 1925 M. Viviani Président du Conseil à l'entrée en guerre de 1914. Cette demeure deviendra la propriété de l'Education nationale qui en fera un lieu d'accueil pour des jeunes filles en grandes difficultés sociales, mères célibataires. Les écuries en ruines intéressèrent un Américain qui se porta acquéreur des pierres pour les emporter aux États-Unis. La transaction échoua et les pierres partirent à la décharge. Cette seule construction avait coûté un million de francs de l'époque soit près de 10 Millions en 1980. La demeure, abandonnée depuis 1976, est actuellement en ruines et interdite d'accès.
Étangs
- L'étang d'Écoute s'il pleut : construit sur ordre de d'Artagnan. L'eau y étant fort rare, les villageois le nommèrent ainsi par dérision. Asséché on construisit dans les années 1960 sur son emplacement le gymnase du groupe scolaire H. Wallon.
- L'étang Colbert situé entre la place des Quinconces, la rue de Fontenay et la Chaussée de l'Étang à proximité immédiate du Centre chirurgical Marie Lannelongue : il a gardé le nom du Ministre qui l'a fait creuser pour les besoins de sa ferme, et qui servait également à l'irrigation de son domaine de Sceaux. Il est alimenté par le ru de la Fontaine au Moulin, il y avait jadis à cet endroit un moulin appelé « Le Moulin Piquet ». En 1954, il fut procédé au curage et à l'aménagement des abords pour en faire un lieu de promenade et satisfaire les pêcheurs locaux.
Édifices religieux
En 1112 fut établie la Charte de fondation de l'église du Plessis.
- Chapelle Saint Jean Baptiste
Ancienne église paroissiale rebaptisée au profit de la nouvelle construction. Ancienne église Sainte-Marie-Madeleine, elle est située entre la place de la Mairie et l'avenue du Général-Leclerc, église très ancienne de modeste dimensions, son joli clocher est du XIIIe siècle et possède une cloche du XVIIIe siècle 1725, rebâtie en 1737. Cette église contenait au XVIIe siècle une Vierge à l'Enfant dans un cadre monumental de cette époque, qui semblait venir de l'ancien couvent des Feuillants. Derrière le Maître autel se trouvait un bas-relief en carreaux de céramique représentant le 'Baptême du Christ'. Une statue d'une 'Vierge à l'Enfant' de 1661. Le retable du maître autel était orné d'un triptyque peint par James Odier, peintre amateur et châtelain du Plessis de 1827 à 1853, maire de 1829 à 1831, ainsi qu'une effigie de sainte Marie Magdeleine. L'église fut remaniée et agrandie du côté de l'avenue du Général-Leclerc. Les travaux n'ayant pas été précédé de fouilles nous ignorons toujours l'emplacement des tombes de Barthélemy, Nicolas Charles et son épouse ainsi que celle de Montesquiou.
- Église paroissiale Sainte Marie Magdeleine
Rue André-Le-Nôtre. Construite en 1966 dans le cadre des chantiers du cardinal par André Remondet (1908-1998), Grand Prix de Rome, 1936, Membre de l'Institut.
- Le Couvent des Feuillants
Les Curés successifs : 1545 - Philippe Pysart moine de Saint Germain d'Auxerre, 1725 - Simon Lefranc, 1730 - François de la Garde, 1790 - Fauvet
Patrimoine culturel
Personnalités liées à la commune
- 1884: Jean-Louis Vaudoyer, romancier, poète, essayiste et historien d'Art Français, Administrateur de la Comédie Française de '1941à1944), Académicien, en 1950
- Isabeau de Bavière (1371-1435) : reine de France séjourna en 1416 au château qui appartenait à Jean de la Haye dit 'Picquet' escuyer et conseiller des souverains, Trésorier Général des Finances
- Nicolas Charles : Président des Comptes, Seigneur du Plessis (1462) et son épouse Jeanne Bochart enterrés dans l'église
- Philippe Pysard : moine de St Germain d'Auxerre, curé du Plessis en 1545
- Louis Potier: Seigneur de Gesvres, secrétaire d'État 1609
- Françoise de Cressey veuve de Jehan de Tonnelier donne sa maison aux Feuillants 1614
- Frédéric César de La Harpe précepteurs des Grands Ducs Alexandre et Constantin de Russie
- Jean-Marthe-Adrien Lhermite, (1766-1826), dit le Capitaine Bravoure, Baron d'Empire, Vice-Amiral, conseiller municipal du Plessis-Piquet, décédé dans la commune.
- James Odier : Député, Pair de France, beau-père du Gal Cavaignac, maire de la ville, peintre amateur.
- Louis Hachette : éditeur, fait l'acquisition du château en 1853, décède au Plessis le 31 juillet 1864
- Watlher : général bavarois qui saccagea le château en 1870-71
- René Viviani : président du Conseil lors de l'entrée en guerre en 1914, décédé au château de la Solitude en 1925
- René Pottier (1897-1968) : Hommes de lettres, peintre, dessinateur, graveur (membre de l'Académie des sciences coloniales) a vécu au Plessis des années 1930 à 1960 et fut membre du Conseil municipal de la Libération. Il a écrit un livre retraçant l'histoire de la ville parut en 1941
- Maurice Payret Dortail : architecte, créateur des cités jardins 1923
- Georges Pagnoud : 1917-1984 journaliste, directeur du service des sports au Parisien Libéré
- Paul Cognasse : artiste-peintre, sculpteur
- Mme Cognasse dite 'Calern': sculpteur
- Claude Seignolle : écrivain
- Daniel Barreau: photographe
- Pierre Mazeaud : juriste, homme politique et alpiniste, député de la circonscription 1968-1973
- Alain Valtat : photographe, historien, collaborateur de la Gazette du Canton de Sceaux, installe son atelier de 1965 à 1980 au 23 avenue du Général-Leclerc
- Roland C. Wagner : romancier, essayiste, vit rue du Loup pendu de 1995 à 2002. Il y écrit un livre de science-fiction extrapolant l'avenir de la ville
Héraldique
Compléments
Bibliographie
- P. Anselme, Généalogie de la Maison de France
- Claude Chastillon, Topographie française
- D.P.Sainte, Histoire Antiquités
- Leboeufabbé, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris
- René Pottier, Histoire d'un village : le Plessis-Robinson, Fernand Sorlot, Paris, 1941 (réédition : NEL, 2008)
- Alain Valtat, Histoire du Plessis-Robinson, 1972
- Jules Claisse, Le Plessis-Robinson, 1984
Iconographie
Le Plessis autrefois
Le Plessis aujourd'hui
Articles connexes
Liens externes
Références
- ↑ Prix Rotthier pour la reconstruction de la ville 2008 sur http://www.jeunesarchi.com, 7 juillet 2008. Consulté le 30 août 2008
- ↑ LES VILLES \ INITIATIVES PAR RÉGIONS \ ILE-DE-FRANCE sur www.villes-internet.net. Consulté le 1er octobre 2009
- ↑ Villes et Villages Fleuris
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ http://www.ccml.fr
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