- Aveluy
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Aveluy Administration Pays France Région Picardie Département Somme Arrondissement Péronne Canton Albert Code commune 80047 Code postal 80300 Maire
Mandat en coursChristophe Buisset
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Coquelicot Site web village d'Aveluy Démographie Population 497 hab. (2006) Densité 75 hab./km² Gentilé Avellolucien(ne)(s) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 57 m — maxi. 129 m Superficie 6,64 km2 Aveluy est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.
Sommaire
Étymologie
L'origine probable viendrait du terme aballo (pomme) d'origine gauloise, et du suffixe -ocium désignant une pommeraie[1].
Aveluy, tire son nom d’un petit village, sinon d’époque celtique, du moins fort ancien. Il n’y a rien de certain sur l’étymologie. On trouve dans la langue romane, les deux mots avelets, petit enfant, et luyer, récompense, ou encore avet, houx qui exprimerait un lieu couvert de houx. Une autre étymologie dit aussi qu’il s’agissait d’un lieu planté de pommiers, du gaulois aballos et Avallocium au VIème siècle. On pourrait aussi penser au nom d’homme latin avilius, aïeul, mais ceci n’engage que l'auteur du Daveluyvien. Si nous prenons le Dictionnaire Latin-Français par Louis Quicherat et Amédée Daveluy, nous trouvons à avellana : avellana nux. Aveline, espèce de noisette, qui laisse penser à un lieu planté de noisetiers, ce qui est plus probable. Par ailleurs, une autre étymologie nous venant du Québec, nous informe qu’il s’agirait de la transformation de davier, genre de fougères polypodiacées. Sources : Mémoires du Québec, et Le Daveluyvien.
Géographie
Aveluy est une commune au nord et limitrophe d'Albert, le chef lieu de canton. Aveluy voit passer la rivière Ancre, la voie de chemin de fer SNCF Ligne Paris - Lille, et la route départementale D50 Albert - Miraumont et qui rejoint la D9 avant Achiet-le-Petit, dans le Pas-de-Calais.
Communes limitrophes
La partie nord de la commune est occupée par deux bois : le bois d'Aveluy à l'ouest et le bois de la Haie, à l'est.
Toponymes
Les Toponymes de la communes sont : le Bois d'Aveluy (au nord-ouest), le Bois de la Haie (au nord-est), Entre Deux Chemins, Le Chemin Blanc (tous les deux au sud-est), Les Dix, Les Frênes, Les Quinze (tous les trois à l'est de la commune, la Vallée du Hem (au nord-est de la commune et donc en rive gauche de la vallée de l'Ancre)[2]. Il y a de nombreux lieux-dits à Aveluy. Les Avets, ou les Houx, le Buisson du Guet, Les Dimerons, Le Bordeau, Les Arris, Les Bocqueux, le Bois d’Aveluy, où le coiffeur Léandre Deflandre fut enterré vivant par la Feldgendarmerie d’Albert le 23 juillet 1944, après avoir été arrêté par la Gestapo et torturé à la prison d’Amiens, le Bois de la Proie, la Plaine de Brebières, la Maladrerie, Chemin Blanc, Vallée de Hem, Plaine Sainte Marguerite, Pont Collard, le Bout du Monde, la Coignée, Champs de Linars, les Caillets, Vallée du Plan, Bois de La Haye, Croix Bellehim, et Champs Garin.
Histoire
Il est incontestable que les Chevaliers d’Aveluy sont issus de la maison de Beauvois. Ils portèrent tous un écu chargé d’un lion, à la bordure festonnée, ou ondée. Ces meubles sont restés dans la Maison d’Aveluy, avec les émaux et métaux d’origines. Le cri des Beauvois était : Wallincourt. Ont-ils conservé le souvenir d’une extraction de cette Maison ? Aveluy eut ses anciens seigneurs, et existaient avant le XIIème siècle, mais ils ne portaient pas le nom de ce pays. Certains servirent les Pays-Bas, mais beaucoup servirent Bourgogne. Une branche s’établit en Brabant. Déjà, en 1380, on rattachait la particule au patronyme, mais souvent, il s’agissait d’un cadet d’une famille, mais ce n’était pas une généralité. Joannes (Jean) d’Aveluy fut au nombre des pairs qui souscrirent la charte de la commune d’Albert. Il fut parfois confondu avec Jean d’Auvillœ, c'est-à-dire Ovillers, qui lui aussi était présent. Les Chevaliers d’Aveluy, participèrent aux Croisades, et également aux batailles de Crécy, et d’Azincourt, afin que l’on restât Français.La Patronne d’Aveluy est Sainte-Fare. Son culte ne se répandit en dehors du diocèse de Meaux qu’au XIème siècle où on distribua ses reliques à diverses églises. Comme l’église dédiée à Sainte-Fare, ou Faire (fête le 7 octobre), abbesse de Farmoutier-en-Brie, et morte en 655, l’érection de la paroisse ne pourrait guère remonter qu’au VIIIème ou IXème siècle. Elle fut desservie primitivement par le prieuré de Brebières qui en était très rapproché. Un prêtre séculier se réservait toute la dîme avec la nomination à la cure, dont les titulaires connus furent Messieurs Dehen, bienfaiteur des pauvres, en 1684 ; Philippe Latiffy, ancien curé de Bray, en 1693 ; Gouy ; Dufour ; Wable ; (de) Warvillers, et Messio. Les Seigneurs d’Aveluy, se trouvèrent confondus, au XIIIème siècle, avec les Seigneurs de Beauvois, ou Beauvoir, paroisse de l’ancien doyenné de Ham, en Vermandois. En 1213 et 1240, la prévôté d’Encre (Ancre ; Albert), et la seigneurie d’Aveluy, furent attribuées à Élisabeth, la vieille Comtesse de Saint-Pol, Dame d’Aveluy (1179-1263). Elle épousa Gaucher III Seigneur de Châtillon, Crècy, et Pierrefonds. Élisabeth libéra de tout service laïc, seize journaux de terres de son fief et domaine sis à la Croix Bellehim, à Aveluy, et approuva l’achat qu’en firent les lépreux d’Encre (Albert) à Gautier le Roux, bourgeois de cette ville. La seigneurie d’Aveluy fut séparée de celle de Beauvoir, à la fin du XIVème siècle, et fut directement attribuée à l’un des membres de cette famille. C’est ainsi qu’apparut subitement en 1424 Jean d’Aveluy, dit Lioncel (Lionel), en qualité de capitaine du château d’Encre (Albert). Il se fixa pendant peu de temps à Aveluy, et est l’ancêtre des Daveluy d’aujourd’hui. C’est lui qui rattacha, officiellement, la particule au patronyme. On sera d’accord pour reconnaître que ce nom existait antérieurement à cette date, puisque plusieurs chevaliers prirent le nom d’Aveluy. Parfois, on peut trouver, pour un patronyme, le qualificatif Bâtard. Ce mot fut employé au sens propre du terme, et n’a pas la connotation négative employée de nos jours. La seigneurie d’Aveluy disparut jusqu’au XVIIème siècle, où ce domaine, qui relevait du marquisat d’Albert, appartînt au Baron de Linars. L’unique héritière, Hermine de Linars, le transmit au Marquis de Fléchin dont la descendance s’éteignit en 1852. Aveluy fut détruit durant les guerres du XVIème siècle, et pendant la Grande Guerre, en 1916. Il est important de signaler qu’en 1777, paru un ouvrage, Trésor généalogique, ou extrait des titres anciens, par Dom Philippe Joseph Caffiaux, religieux bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, et qui concerne les Maisons et familles de France, et des environs, connues en 1400, ou auparavant. Dans son ouvrage, Dom Caffiaux note que la Maison noble d’Aveluis tirait son nom d’un village en Picardie, près de la ville d’Encre, auj. Albert. Sources: Le Daveluyvien, par Pierre Daveluy de Pierregot, -2009-
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Mars 2008 Christophe Buisset[3] mars 2001 2008 Louis Sauvage Toutes les données ne sont pas encore connues. La commune fait partie de la Communauté de communes du Pays du Coquelicot[4]
Démographie
Ses habitants sont les Avelloluciens[5]
Évolution démographique
(Source : Insee)1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 523 559 584 547 514 525 497[6] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Monument aux morts, église Sainte Faire[7], école,... Pour les jeunes un terrain de football
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Chaurand Jacques, Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, Condé-sur-Noireau, Bonneton, 1990 (ISBN 978-2-862-53265-3)
- Institut géographique national (France), « Géoportail ». Consulté le 30 novembre 2008
- Liste des maires de la Somme sur http://www.somme.pref.gouv.fr, 9 juin 2008. Consulté le 12 juillet 2008
- Aveluy ». Consulté le 11 novembre 2010 Pays du Coquelicot, «
- Nom des habitants des communes françaises - Aveluy ». Consulté le 30 novembre 2008 habitants.fr, «
- Recensement 2006
- Église Sainte Faire ». Consulté le 11 novembre 2010 clochers.org, «
Catégories :- Commune de la Somme
- Albert
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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