Castres (Tarn)

Castres (Tarn)

Castres

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Castres

La cathédrale de Castres.
La cathédrale de Castres.

Armoiries
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Tarn
(sous-préfecture)
Arrondissement Castres
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 4 cantons
Code Insee abr. 81065
Code postal 81100
Maire
Mandat en cours
Pascal Bugis (UMP)
2008- 2014
Intercommunalité communauté d'agglomération de Castres - Mazamet
Démographie
Population 47 610 hab. (2006)
Densité 485 hab./km²
Gentilé Castrais, Castraises
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 00″ Nord
       2° 15′ 00″ Est
/ 43.6000, 2.2500
Altitudes mini. 151 m — maxi. 367 m
Superficie 98,17 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Castres (occitan : Castras) est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées. Les habitants de Castres sont appelés les Castrais. Castres est généralement connu comme le lieu de naissance de Jean Jaurès, célèbre responsable socialiste du tournant des XIXe et XXe siècles. La ville l'est aussi pour son musée consacré au peintre et sculpteur Francisco Goya.

Sommaire

Géographie

Castres est située à proximité des Monts du Sidobre (site granitique exceptionnel) et de la Montagne Noire, à une altitude de 172 mètres au-dessus du niveau de la mer, à 42 kilomètres au sud-sud-est d'Albi (préfecture du Tarn), à 15 kilomètres de Mazamet (avec qui elle forme une communauté d'agglomération) et à 72 kilomètres à l'est de Toulouse. Castres est parcourue du nord au sud par l'Agout, un affluent du Tarn qui conflue dans la ville avec la Durenque .

Histoire

Fondation

Le nom de la ville vient du mot latin castrum qui signifie "place fortifiée". Il est vraisemblable que César établi un poste militaire à Castres , point important de surveillance de la Rutene rebelle , sur l'actuel plateau Saint Jean ,au débouché de la montagne noire. Suite à la venus des premiers missionnaires chrétiens vers le III siècle. Castres a aussi une origine autour de l'abbaye bénédictine de Saint Benoît, qui est censée avoir été fondée vers l'an 647 sur la rive droite de l'Agout par des seigneurs de la cour de Sigisbert III.Robert , Ancelin et Daniel qui vinrent se fixer la et y vivre en ermites. Leur renommées fut telles qu'ils battirent un monastère , selon une légende. Ces deux sites s'agrandissant ,(la place forte et la place religieuse ),se rapprochant donnerent naissance à la ville de Castres . Qui devient un arrêt important sur les itinéraires internationaux du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (à travers la Via Tolosane) en Espagne parce que son abbaye-église, construite au IXe siècle, garde les reliques de Saint Vincent, le martyr renommé de l'Espagne.En 1074, on sait que l'abbaye relève de l'autorité de l'abbaye Saint-Victor de Marseille : ce qui révèle une sorte de déclin. Rangée comme deuxième ville de l'albigeois derrière Albi dès le XII, c'est un endroit d'importance, et la fameuse famille Trencavel du vicomte d'Albi accorde à Castres une charte libérale qui lui permet de gérer ses affaires de façon indépendante à travers un conseil de consuls.

Comté

Voir aussi : Liste des comtes de Castres.

Pendant la Croisade des Albigeois, Castres s'est rendu à Simon de Montfort. Montfort fit bruler , dans l'été 1209, de son propre chef , les deux premiers hérétiques :Un Parfait et son disciple , seul le disciple pris de peur se rétracta et eu la vie sauve (avec quelques brulures aux mains). La mort de Trencavel ,le 10 novembre 1209 à Carcassonne ,donne le signal du soulèvement général . Il part de castres ou le peuple envahit le château et s'empare des Français . En 1210 Monfort revient avec des renforts à Castres ,les bourgeois lui ouvrent les portes, il remplace par des Français les prêtres de la ville et des alentours. En 1222 les moines de Castres reprennent possessions de leurs paroisses. Castres est entrée dans le royaume de France en 1271 suite au Traité de Paris. Faute de successeurs au comté de Toulouse.En 1317, le pape Jean XXII établit Castres comme évêché, il le restera jusqu’à la Révolution. En 1356, la seigneurie de Castres a été promue comté par le Roi Jean II de France. Cependant, la ville a considérablement souffert de la peste noire entre 1347 et 1348, puis du Prince Noir d'Angleterre et des compagnies libres (bandes de mercenaires anarchiques) qui ont écumé le pays pendant la Guerre de Cent Ans. En conséquence, le XIVe siècle fut pour Castres une période de profond déclin. En 1375, il ne restait seulement que 4 000 habitants sur la rive gauche de la ville, soit la moitié de la population du siècle précédent. Après la confiscation des possessions de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, auquel appartenait le comté de Castres, le comté fut accordé en 1476 par le Roi Louis XI à Boffille de Juge (Boffillo del Giudice), noble italien et aventurier qui servait le Roi en tant que diplomate. Mais suite à un désaccord de famille entre la fille de Boffille de Juge, et son beau-frère, le comté revint sous le giron de la couronne du Roi de France François Ier en 1519.

Réforme

le roi de France Henri IV, a séjourné à Castres en 1585

Dans les années 1530-1560, une part importante de la population de Castres se convertit au protestantisme[1]. Elle est prise par les protestants lors de la (cinquième guerre de religion) en 1575[2]. Dans les guerres qui suivent, les habitants commercent avec les protestants, la ville s'enrichit et s’établit en république indépendante. Castres est alors une des plus grandes places protestantes en France méridionale.

Henri de Navarre, qui plus tard deviendra roi de France sous le nom d'Henri IV [Henri IV de France], séjourne à Castres en 1585 chez Antoine de Thomas (1er consul de Castres). Cependant, en [1629] les protestants de Castres sont expulsés aux limites de la ville par ordre de [Louis XIII], et Richelieu lui-même vient pour voir les fortifications démantelées. Néanmoins, après ces guerres religieuses, la paix retrouvée favorise une période d'expansion rapide. Les affaires et les activités commerciales traditionnelles sont rétablies, en particulier concernant la fourrure, le cuir et surtout les laines. La culture s'épanouit à nouveau, avec la fondation de l'Académie de Castres en 1648. Castres bénéficie de la Contre-Réforme de l'église catholique, avec la construction de plusieurs couvents en ville, et celle d’un nouveau palais épiscopal par Michel de Tubœuf, évêque de Castres. Une nouvelle cathédrale est également construite, après les destructions des guerres religieuses. Peut-être bien plus important encore, Castres est le siège de la Chambre de l'Édit du Parlement de Toulouse, une Cour de Justice spécialisée dans les affaires impliquant les protestants du Languedoc (une mesure de protection accordée par l'Édit de Nantes). Cette cour attire un bon nombre d'affaires à Castres. En 1665, Castres compte 7 000 habitants : 4 000 catholiques, et 3 000 protestants.

Affaire Sirven

Les époux Sirven furent défendus et innocentés par Voltaire en 1771

Cependant en 1670, la Chambre de l'Édit est transférée à Castelnaudary, au grand mécontentement des habitants (même catholiques), qui perdent une source importante de leurs affaires avec le départ des avocats et des plaignants. La révocation de l'Édit de Nantes suit bientôt, et Castres souffre beaucoup quand un grand nombre de protestants choisissent d'entrer en exil. Alors viennent la peste de 1720 à 1721 et le feu de 1724. Enfin, Castres pert sa charte libérale en 1758. Vers 1760, quelques années après la célèbre Affaire Calas à Toulouse, Castres se fait connaître dans tout le pays par l'Affaire Sirven : Pierre-Paul Sirven et son épouse, tous deux protestants, sont injustement accusés d'avoir assassiné leur fille afin de l'empêcher de se convertir au catholicisme. Après s'être enfuis, ils sont jugés et condamnés à mort par contumace le 29 mars 1764. Mais ils sont défendus et innocentés par Voltaire en 1771.

Révolution

La Révolution française a été généralement bien accueillie à Castres, en particulier parmi les négociants et les entrepreneurs protestants locaux, mais la majorité de la population est demeurée modérée pendant toute la période. En 1793 par exemple, le pasteur Alba Lasource, le représentant de Castres à la Convention nationale à Paris, s'est opposé à la déportation des prêtres catholiques « non-juré » en Guyane française (voir la Constitution civile du clergé). Les prêtres « non-juré » étaient de loin la majorité dans la région de Castres. Alba Lasource fut accusé d'être trop modéré et fut guillotiné en octobre 1793. Suspecté d'être « tiède » envers la Révolution, Castres fut durement punie. L'évêché qui avait été établi par le pape Jean XXII en 1317 fut supprimé, Castres fut placé sous la tutelle de l'évêché d'Albi. De préfecture du département du Tarn en 1790, la ville fut reclassifiée en sous-préfecture en 1797 au bénéfice d'Albi qui fut établie préfecture du département.

Grande croissance au XIXe siècle

Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865

En dépit de ces reculs, au XIXe siècle l'économie de Castres s'est développée considérablement, et la ville s'est étendue en dehors de son vieux centre médiéval. Dès 1815, le premier moulin mécanisé de laines a été installé en ville. À l'origine spécialisé en tissu de luxe, l'industrie textile de Castres se tourne alors vers des types plus ordinaires de tissu, (les marchés étaient considérablement plus grands). Autour de 1860, il y avait 50 moulins de laines en ville, employant 3 000 personnes. À la fin du XIXe siècle, les industries de construction mécanique sont apparues en plus de l'industrie textile. Cela a permis à Castres de devenir un arsenal militaire important pendant la Première Guerre mondiale. Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865. À la fin du XIXe siècle, Castres était la plus grande ville du département du Tarn, avec 5 000 habitants de plus qu'Albi.

Durant la Seconde Guerre mondiale

Comme beaucoup de ville occupée du Sud-Ouest, la sous-préfecture du Tarn connaît les vicissitudes de la présence des troupes allemandes. Toutefois, la prison de Castres accueille près d'une centaine de détenus "transférés du camp du Vernet, presque tous anciens combattants des Brigades Internationales en Espagne."[3] En septembre 1943, une cinquantaine d'entre eux parviennent après une opération menée de main de maître à s'évader.

Aujourd'hui

Cependant, au XXe siècle la ville a subi une nouvelle période de déclin. Bien que Castres ait émergé des deux guerres mondiales sans trop de problèmes, l'économie locale a été gravement atteinte par le changement. Comme tant de villes et de villages d'Europe qui avaient bénéficié de la révolution industrielle, Castres éprouve une restructuration difficile de son socle industriel. Le textile en a particulièrement souffert. Castres est également étouffé par sa localisation géographique, isolé au pied de la montagne noire, loin des itinéraires principaux d'échange et de transport.

Castres est la seule ville de sa taille en France à ne pas être relié au réseau autoroutier, cela a des avantages écologiques et de préservation du cadre de vie mais ne facilite pas l'installation d'entreprises. On s'attend cependant à ce que la création récente de la Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet en 2000 permette d'attirer de nouvelles industries. La bonne fortune de Castres doit d'être située à seulement 72 kilomètres d'une Toulouse très dynamique.

Le long lien promis avec Toulouse doit être accompli bientôt, et Castres espère tirer le bénéfice de sa proximité avec sa grande sœur occitane. La déviation de la ville de Puylaurens a été achevée mi-2008. Cette déviation de 7 kilomètres en 2 x 2 voies a permis de rapprocher Castres de la capitale régionale.

En attendant, la ville tente de se désenclaver via son aéroport qui permet de rejoindre Paris et Lyon par les airs.

Fin 2006, un projet d'autoroute reliant la ville de Castres à Toulouse à l'horizon 2013, a été validé par le ministre des transports. Il n'est pas certain que cette autoroute soit construite à la suite des réflexions sur celles-ci du Grenelle de l'environnement ce qui pousserait Castres à penser à d'autres modalités de développement.

La ville de Castres compte plusieurs quartier : Aillot, Bisséous, Le Martinet, Lameilhé, La Capélanié, Lambert, L'Albinque, Roulandou, Lardaillé, Laden, etc. Celle-ci est desservie par un réseau urbain de six lignes de bus "Libellus", via le projet d'une future ligne vers le nouvel CHU de Castres-Mazamet.

Administration

Département du Tarn

Entre 1790 et 1797, Castres était la préfecture du Tarn. Depuis 1797 elle en est la sous-préfecture. Entre 1790 et 1800, Castres était chef-lieu du district de Castres.

Castres est chef-lieu de quatre cantons :

Castres est située dans la 3e circonscription du Tarn.

Depuis 2001, le maire élu de Castres est Pascal Bugis (droite, membre de l'UMP), qui a défait le maire socialiste Arnaud Mandement. Pascal Bugis a été réélu en 2008 au cours d'une triangulaire entre Philippe Guerineau et Philippe Folliot[4].

Castres est associée avec la ville voisine de Mazamet (à 18 km au sud-est de Castres) ainsi que des banlieues et villages indépendants dans la Communauté d'Agglomération Castres-Mazamet créée en janvier 2000. Cette communauté regroupe 16 communes indépendantes (Castres y compris et Mazamet), avec une population totale de 79 988 habitants (recensement 1999), 54% de ces derniers vivant dans la commune de Castres proprement dite, 13% dans la commune de Mazamet, et le reste dans les communes périphériques.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti
mars 2008 Pascal Bugis UMP
mars 2001 - mars 2008 Pascal Bugis UMP
juillet 1995 - mars 2001 Arnaud Mandement PS
mars 1989 - juillet 1995 Jacques Limouzy RPR
mai 1985 - mars 1989 Philippe Deyveaux PS
mars 1977 - mai 1985 Jean Pierre Gabarrou PS
mars 1971 - mars 1977 Jacques Limouzy UDR
1954 - mars 1971 Lucien Coudert Radical
1953 - 1954 Robert Sizaire SFIO
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[5] et INSEE[6])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 327 15 171 13 717 - 16 418 17 602 19 225 20 651 20 815
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
22 062 21 538 21 357 23 461 25 856 27 408 27 427 27 509 28 204
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
27 308 28 272 27 830 25 943 27 028 28 084 29 133 30 781 34 126
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
36 978 40 457 45 978 45 578 44 812 43 496 43 141 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


La population en 1831 était de 12 032 habitants, Castres était alors la plus grande ville du Tarn. Elle était une des rares villes industrielles dans la région d'Albigeois (le vieux nom du Tarn). Elle s'est développée rapidement : la population de la commune proprement dite était de 19 483 habitants en 1901, et de 34 126 en 1954 (44 161 habitants dans la zone métropolitaine).

Cependant, avec le déclin de ses industries, la croissance de population a diminué. Albi a dépassé Castres comme zone métropolitaine la plus peuplée du Tarn. La population de Castres stagne dès lors. Après une petite croissance dans les années 1970 et 80, elle a enregistré une croissance nulle lors des années 1990. Au recensement 1999, la population dans la commune proprement dite était de 43 496 habitants, tandis que la population de la zone métropolitaine de Castres était de 61 760 habitants.

Économie

Avec une population de 61 760 habitants dans la zone métropolitaine en 1999, Castres est le troisième grand noyau industriel de Midi-Pyrénées derrière Toulouse et Tarbes, et le plus grand moyeu industriel dans la partie du Languedoc entre Toulouse et Montpellier.

Castres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Castres-Mazamet. Elle gère l'aéroport.

L'industrie textile reste importante dans la bassin d'emploi de Castres-Mazamet. À côté de cela, les principaux acteurs économiques sont :

  • Les Laboratoires Pierre Fabre (Pharmaceutique & Cosmétologie)
  • Comau Systèmes France (Fabrication de machines et équipements)
  • Sepiprod - Groupe Air liquide (Chimie)
  • Groupe Bigard (Abattoir)
  • Janoplast - Groupe Polypipe (Industrie plastique)
  • Devoteam Outsourcing (Informatique)
  • La Jeune chambre économique de Castres-Mazamet
  • EADS avec sa filiale GET Electronique

La communauté d'agglomération a depuis 2001 développé une vaste zone d'activité (ZAC du causse) à proximité de l'aéroport. Elle est principalement dédiée aux nouvelles technologies et aux industries de la chimie fine (dans le cadre du pôle de compétitivité biocancer). Cette zone qui représente l'avenir du bassin d'emploi, s'est vu attribuer le label Technopole en début d'année 2006.

Aux portes de Castres, 200 entreprises extraient annuellement 150 000 tonnes de granit brut de la zone du Sidobre couvrant 12 000 hectares.

Vie militaire

Unité militaire en garnison à Castres:

Personnages célèbres


Monuments et musées

Le musée Goya, créé en 1840 contient la plus grande collection de peintures espagnoles en France.
Le musée de Jean Jaurès a été ouvert en 1954

Castres est traversé du nord au sud par l'Agout. Cette rivière est habillée par de vieilles maisons colorées dont le lourd passé historique se projette au-dessus de ses eaux.

L'église de Saint Benoît, qui fut la cathédrale de Castres, est aujourd'hui la plus important des églises de Castres, elle date seulement des XVIIe et XVIIIe siècles. L'hôtel de ville occupe l'ancien palais épiscopal, conçu au XVIIe siècle par le célèbre architecte Jules Hardouin-Mansart (l'architecte de Versailles), et terminé par le Jardin de l'Evêché conçus par Le Nôtre (concepteur des jardins de Versailles). Près du palais, La tour Saint Benoît d'architecture romane est le seul vestige de la vieille abbaye bénédictine. La ville possède quelques vieux manoirs du XVIe et XVIIe siècle, dont l'Hôtel de Nayrac, datant de la Renaissance.

Castres a ouvert en 1840, le musée Goya, contenant la plus grande collection de peintures espagnoles en France, après le musée du Louvre. Considérablement enrichi par les legs de la famille du peintre Marcel Briguiboul, on y découvre des œuvres des primitifs du XIVe - XVIe siècle, comme Pacheco (le maître de Velasquez), et des chefs d'œuvre des grands maîtres du siècle d'or, Velasquez, Murillo, Ribera, Valdés Leal, Alonso Cano, ainsi que trois Goya, et de multiple série de gravures du maître espagnol.

Le musée de Jaurès a été également ouvert en 1954.

Le théâtre de la ville dans un style rococo date de 1904. Agencé sur le modèle de l'Opéra Comique de Paris (par Joseph Galinier élève de l'architecte Charles Garnier), la coupole intérieure est signée Jean-Paul Laurens.

Le centre d'art contemporain de Castres propose de découvrir la création artistique de notre temps dans un hôtel particulier du XVIIe siècle.

Ambox notice.png Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Monuments et musées

Urbanisme

Maisons sur l'Agoût

Le Sport et le Castres Olympique

Palmarès du Castres Olympique:

Championnat de France de Rugby de 1ère division 1949, 1950 et 1993 (Finaliste en 1995 et Demi-Finaliste en 1992 et 2001)

Championnat de France de Rugby de 2ème division 1989

Championnat de France Reichel 2003, 2008 et 2009 (Finaliste en 1995)

Vainqueur de la Coupe de France 1948 (Finaliste en 1993)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue 2004

Vainqueur du Bouclier Européen 2003 (Finaliste en 1997 et 2000)

Et puis, le CO fut Demi-Finaliste en Coupe d'Europe Heineken Cup contre le Munster en 2002.

Le Stade Municipal est occuppé par le Castres Olympique est se nomme "Stade Pierre-Antoine" car le capitaine Jean Pierre-Antoine double Champion de France de 1ère division 1949 et 1950 avec le CO décéda après un match à l'âge de 31 ans. Le stade à une capacité d'environ 11 500 places, avec 4 tribunes de part et d'autres du terrain, qui en font un stade "à l'anglaise" où les spectateurs sont très proches du terrain.

Le Castres Olympique a également compté dans ses rangs de fameux joueurs comme Gérard Cholley, Francis Rui, Laurent Labit, Thomas Castaignède, Ugo Mola, Raphaël Ibañez, Yann Delaigue, Pascal Papé et le capitaine de l'équipe de France Lionel Nallet. L'effectif Castrais a aussi une tradition de joueurs étrangers comme les All Black Gary Whetton, Franck Bunce, Norman Berryman et aujourd'hui Carl Hoeft, Cameron McIntyre, Chris Masoe. D'autres joueurs venus du monde entier ont joué ou jouent au C.O comme Jeremy Davidson, Mauricio Reggiardo, Ignacio Fernandez-Lobbe, Mario Ledesma, Gregor Townsend, Paul Volley, Ismaella Lassissi et bien d'autres...

L'autre club de rugby de la ville est l'Aviron Castrais, un grand club qui a vu éclore de nombreux talents comme Alexandre Albouy.

Castres, c'est aussi le football avec le Castres Football Club (C.F.C) et le Racing Club Salvageois, le basket-ball (Castres Basket Club - C.B.C), ou encore la toute jeune et récente équipe de football américain, les Vipères de Castres.

Les sports de glace sont également représentés au sein de la ville tout comme différents arts martiaux (Judo - Eï Do Kan avec plusieurs titres nationaux par exemple) ou encore des sports de combat ainsi qu'un club d'athlétisme aux grandes ambitions bénéficiant d'une excellente structure en la présence du stade du Travet qui accueille de nombreux meetings dont une épreuve du championnat de France. Enfin, le dynamique et historique club de gymnastique du Stade Castrais regroupe toute sortes de disciplines (GAF, GAM, Trampoline, Tumbling, Rock Acrobatique) et représente la ville au plus haut niveau. Castres possède aussi un club de tennis de table, le CTTT (Castres Tarn-sud Tennis de Table) dirigé par Jean-Michel Balance, joueur ayant fait partie des cent meilleurs joueurs français.

Ces diverses activités expliquent le titre de Ville la plus sportive de France décroché en 1995.

Cinéma

A Castres se déroule un Festival du film court chaque année

Jumelages

Castres est jumelée avec :

Villes voisines

Voir aussi

Liens externes

Notes

  1. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 245
  2. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 309
  3. Johnny Granzow, La prison de Castres de 1941 à l’évasion de 1943, Montauban, revue Arkheia, n°4, 2002.
  4. (fr) avec plus de 50% des suffrages exprimés.Résultats des élections municipales de 2008 à Castres sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
  5. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  6. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
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