- Avesnes-sur-Helpe
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Pour les articles homonymes, voir Avesnes.
Avesnes-sur-Helpe
Ponts des Dames
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
(chef-lieu)Canton Avesnes-sur-Helpe-Nord
Avesnes-sur-Helpe-SudCode commune 59036 Code postal 59440 Maire
Mandat en coursAlain Poyart
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Avesnes (CCPA) Site web http://www.avesnes-sur-helpe.com Démographie Population 5 011 hab. (2008[1]) Densité 2 237 hab./km² Gentilé Avesnois, Avesnoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 143 m — maxi. 188 m Superficie 2,24 km2 Avesnes-sur-Helpe est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.
Sommaire
Géographie
Situation
Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois, caractérisée par un paysage vallonné, des bocages, des vergers, des petits villages. L'Avesnois est traversé par l'Helpe Majeure, comme Avesnes-sur-Helpe.
Avesnes-sur-Helpe appartient administrativement à l'Avesnois, géologiquement aux Ardennes, historiquement au Hainaut et pour les paysages à la Thiérache.
Avesnes-sur-Helpe se situe[2] à 17,5 km de Maubeuge, 36,5 km de Mons, 39 km de Valenciennes, 47 km de Charleroi, 68 km de Charleville-Mézières, 77 km de Namur, 84 km de Lille, 84,5 km de Bruxelles et 181 de Paris. La frontière belge la plus proche se trouve à 15 km.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Voies routières :
La ville se trouve sur la RN 2 (route nationale 2), axe routier le plus direct entre Paris et Bruxelles. Depuis 40 ans, la population attend sa mise en 2 x 2 voies dans l'Avesnois et la Thiérache[réf. souhaitée].
Transport ferroviaire :
Avesnes-sur-Helpe est desservie par les trains TER Nord-Pas-de-Calais et TER Champagne-Ardenne (lignes de Lille-Flandres à Hirson et à Charleville-Mézières).
Article détaillé : Gare d'Avesnes.Transports en commun :
Le transport routier est possible en direction des villes et villages voisins via des bus.
Histoire
Toponymie
Mentions anciennes : De Avisnis 1107; Avesne, altare de Avesnis 1131[3].
Il existe plusieurs autres Avesnes dans la partie nord de la France, dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe.
Les interprétations basées sur l'ancienne forme du terme avoine au sens de « terre maigre » sont douteuses. En effet, l'ancienne forme d'avoine est toujours graphiée aveine, avene ou encore avainne (issue du latin avena). Or, les attestations les plus anciennes des différents Avesnes sont toujours du type Avisna, Avisnis ou encore Avesna.
Aussi, est-il préférable d'y voir l'appellatif germanique avisna / afisna, pâturage qui convient mieux phonétiquement[4],[5]. De plus, les Avesnes sont des toponymes typiques de la seule partie nord de la France, où ils côtoient d'autres appellatifs d'origine germanique propres à cette région.
Ce sens de « pâturage » convient davantage au terroir d'Avesnes-sur-Helpe que le sens de « terre maigre ».
Moyen Âge
- 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
- 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
- 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
- 880 : suite au traité de Ribemont en 880, le Hainaut fait partie de la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
- Le premier seigneur d'Avesnes connu est Wedric II d'Avesnes né aux environs de 990 fils de Wedric Ier de Morvois.
- Wedric III le barbu d'Avesnes né vers 1020 qui décéda vers 1075. Son fils Thierry n'eut aucune descendance et la seigneurie passa à sa sœur Ade d'Avesnes (1050-1075) qui épousa Fastre Ier d'Oisy (1050-1092) et fonda un couvent de femmes à l'abbaye Saint-Martin de Tournai.
- Les terres d'Avesnes passèrent donc dans cette famille. Le fils aîné, Gossuin dit le Borgne d'Oisy, seigneur d'Avesnes, de Condé-sur-l'Escaut (pour la partie relevant du Hainaut).
- Il eut quatre enfants : Thierry, Gérard, Meuzon et Ade.
Gérard suivit Godefroid de Bouillon à la première Croisade.
- Fastre Ier d'Oisy, avoué de Tournai qui hérita de tous les biens de la famille.
- Les descendants qui suivirent abandonnèrent le nom de Oisy pour s'octroyer celui d'Avesnes
- Son successeur fut Fastre II d’Avesnes né vers 1075
- À cette époque Avesnes fait partie du comté de Hainaut, qui est rattaché au Saint-Empire romain germanique.
- Puis ce fut Gauthier Ier d'Avesnes (1100-1147), fils aîné Fastre II d’Avesnes fut tué par les hommes de l'évêque de Liège en 1147, il avait épousé Ade de Tournai.
- Thierry, fils de Gauthier Ier d'Avesnes ne régna pas longtemps, il mourut jeune. Son frère Nicolas d'Avesnes dit le beau (1120 - 1171), assura la descendance par ce fameux Jacques Ier d'Avesnes (†1191) qu'on retrouva mort entouré de sept ennemis à la bataille d'Arsouf.
- Ce Jacques Ier d'Avesnes fut très prolifique car il eut au moins huit enfants. Le chef de famille fut Gautier II d'Avesnes (†1244), seigneur d'Avesnes, de Condé, de Leuze, de Guise, de Trélon, il devint comte de Blois et de Dunois par son épouse Marguerite. Malheureusement il eut trois filles et un garçon mort trop jeune. Toutes les terres des Avesnes passèrent par le mariage de Marie d'Avesnes († 1241), sa fille aînée avec Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol (1196 † 1248) qui devinrent les seigneurs d'Avesnes
- Mais le nom des Avesnes n'en resta pas là, car le 3e fils de Jacques Ier d'Avesnes ; Bouchard d'Avesnes (1170-1244), (1182-1244) se maria en 1212 avec la 2e fille du comte de Flandre et de Hainaut; elle s'appelait Marguerite de Constantinople, et lorsque Baudouin IX fut tué elle devint après sa sœur Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, dame de Beaumont (Hainaut). Mais on connut assez vite la vérité au sujet de Bouchard d'Avesnes; il avait reçu les ordres et s'était malgré cela marié.
- Cela va déclencher ce qu'on a appelé l'affaire des Avesnes et des Dampierre et qui va se terminer par l'octroi du comté de Hainaut aux Avesnes et le comté de Flandre aux Dampierre. la famille d'Avesnes va régner pendant cinq générations sur le comté de Hainaut et puis le passer aux Bavière par le mariage de Marguerite d'Avesnes comtesse de Hainaut avec Louis de Bavière empereur du Saint-Empire romain germanique. La famille d'Avesnes sera alors complètement éteinte.
- À partir de 1433, Avesnes, comme tout le Hainaut, fait partie du duché de Bourgogne.
- En 1477, Alain d'Albret alors tout à la fois seigneur d'Avesnes et connétable de France met le siège devant sa propre ville pour le compte du roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance aux Pays-Bas bourguignons.
Époque moderne
- En 1556, Avesnes est cédée à l'Espagne. La ville ne devient française qu'un siècle plus tard, en 1659 avec le traité des Pyrénées et Vauban fortifie la ville.
- 1757-1758 : construction de l'Hôtel de Ville
- Première école de filature par le maire Gossuin (1786) et première filature de coton.
- En octobre 1793, Avesnes est le siège de l'état-major de Jourdan et Carnot lors de la bataille de Wattignies. Napoléon Ier y passe sa dernière nuit avant la bataille de Waterloo (voir le presbytère actuel).
- Plan du cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes (disponible aux archives départementales du Nord[6]).
- En 1814, Avesnes est prise par les Russes et presque détruite en 1815 par l'explosion d'une poudrière. Avesnes est ensuite rebâtie en moins d'un an. Les Russes occupent Avesnes de 1816 a 1818.
- 1828 : Le bâtiment de l'ancien tribunal de grande instance, situé Place Guillemein, caractérisé par ses imposantes colonnes en façade et son style gréco-romain, est construit. Le tribunal est transféré en 2007 sur le plateau Chémerault.
- 1891 : Les chefs des Ecumeurs de Cartignies sont guillotinés en août 1891 devant le tribunal, place Guillemin, devant une foule importante.
- 1901 : Inauguration et mise en service de la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries en juillet 1901. La ligne est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château, via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies, Sars-Poteries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (16 août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Sur la ligne de chemin de fer, les bâtiments existent encore aujourd'hui[7].
- 1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes (47 km) via Avesnelles, Etroeungt, Boulogne/Helpe, Cartignies, Landrecies... Un service régulier des voyageurs était assuré. En août 1914, le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails ont été démontés et le réseau a été dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer de par le nom attribué à la "rue de l'ancienne gare" à Avesnelles.
- 1914-1918 (Première Guerre mondiale) : après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Ils arrivent à Avesnes le 26 août 1914. À la fin de la Première Guerre mondiale, de mars à septembre 1918, Hindenburg a son quartier général à Avesnes. C'est de là qu'il dirige les dernières opérations allemandes. Le 15 juin, le Kaiser Guillaume II passe les troupes en revue sur la Grand'Place. Les Allemands partiront d'Avesnes en novembre 1918 (armistice le 11 novembre 1918).
- 1940-1944 (Seconde Guerre mondiale) : venue de Belgique, la 7e Panzer (division blindée), commandée par le général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au "Les 3 pavés", puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue ensuite vers Landrecies. Avesnes sera occupée par les Allemands et libérée en septembre 1944. Le 2 septembre 1944, alors que les Allemands ont quitté Avesnes-sur-Helpe, des Français agitent un drapeau tricolore en haut de la Collégiale Saint Nicolas. Les Allemands qui battent en retraite par la RN2 n'apprécient pas le geste et tirent sur le clocher qui sera détruit.
Avesnes aura été occupée 4 fois par les Prussiens/Allemands: en 1815, après la bataille de Waterloo, en 1870, en 1914 et en 1940.
- 1959 : le 26 septembre, le général de Gaulle s'arrête à Avesnes-sur-Helpe pendant deux heures. Accueilli par le maire de l'époque, le Dr Pierre Lagrené, en Mairie, le Général s'adresse ensuite sur le perron de l'hôtel de ville à la foule rassemblée place Leclerc. Le général assiste également à la Rotonde à la présentation de bovins.
- 1962 : La prison qui se trouvait à proximité de l'ancien tribunal, place Guillemin, est désaffectée et sera démolie dans les années 1970.
- 1985 : construction de la Maison de retraite Simone-Jacques (EHPAD de 85 lits). Simone Jacques est une ancienne déportée des camps de Ravensbrück et Beendorf.
- 1999 : La 7e étape du tour de France part d'Avesnes-sur-Helpe le 10 juillet 1999. Le matin, le "village du tour" était installé à la Rotonde. La veille, Maubeuge avait été ville d'arrivée.
- 2007 : 8 janvier 2007 : Ouverture du nouveau tribunal sur le plateau Chémerault
Héraldique
Les armes d'Avesnes se blasonnent ainsi : La ville porte : bandé d'or et de gueules de six pièces, qui sont les armoiries des anciens seigneurs de la maison d'Avesnes.
Voir également l'armorial du Tournoi de Chauvency.
Devise
« Avesnes est bâtie sur l'roc qui si in vont is' rattrotent ».
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1971 1989 Arthur Moulin RPR Conseiller Général, Conseiller Régional,
Député, Sénateur1989 1995 Paul Curtelin Vétérinaire 1995 en cours Alain Poyart RPR puis UMP Fonctionnaire territorial.
Ancien député et vice-président du Conseil Général.
Actuellement Conseiller général du Canton d'Avesnes-sur-Helpe-Nord,
Président de la Communauté de communes du Pays d'Avesnes1629 1676 Messire Jean de Mauraige, Ecuyer Royaliste Prévôt et Grand Bailli de la Terre et Pairie d'Avesnes, Avocat au Parlement. Né à Beaumont en 1600, Mort à Avesnes en 1676 ? 1717 Messire Christophe, François de Mauraige, Ecuyer Royaliste Lieutenant Général Civil et Criminel du Bailliage royal d'Avesnes, Conseiller du Roi, Avocat au Parlement. Né à Avesnes en 1638, Mort à Avesnes en 1717 ? 1725 Messire Christophe, François, Joseph de Mauraige, Ecuyer Royaliste Lieutenant Général Civil et Criminel du Bailliage royal d'Avesnes, Conseiller du Roi, Avocat au Parlement. Né à Avesnes en 1695, Mort à Avesnes en 1725. Petit-fils du précédent 1428 1433 Chevalier Gérard de Mauraige, Ecuyer Royaliste Bailli d'Avesnes Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Avesnes-sur-Helpe depuis cette date :
Pyramide des âges
Culte
Avesnes-sur-Helpe fait partie de la paroisse Bon Pasteur en Avesnois[13] (diocèse de Cambrai[14]).
Personnalités liées à la commune
Personnalités nées dans la commune
- Wédric le Barbu, seigneur d'Avesnes au XIe siècle, né à Avesnes-sur-Helpe.
- Bouchard d'Avesnes (1182-1244), seigneur d'Avesnes au XIIIe siècle, né à Avesnes-sur-Helpe.
- Gabriel Meurier (ca. 1520 - ca. 1587), linguiste, auteur d'une Grammaire Françoise (1557)
- Jessé de Forest, colonisateur, né à Avesnes-sur-Helpe en 1576, décédé le 22 octobre 1624 en Guyane.
- Gabriel-Pierre Bauduin, né le 3 avril 1689 à Avesnes-sur-Helpe, décédé à Varsovie le 10 février 1768. Lazariste, directeur des Filles de la Charité en Pologne. Il avait fondé à Varsovie en 1758 un hôpital qui existe encore de nos jours.
- Constant-Joseph-César-Eugène Gossuin, maire en 1781, né le 12 mars 1758 à Avesnes-sur-Helpe.
- Pierre Théodore Virlet d'Aoust, géologue, né à Avesnes-sur-Helpe en 1800.
- Achille Émille Prisse (1807-1879), né à Avesnes, grand égyptologue qui signait ses œuvres sous le nom "Prisse d'Avennes" (voir son Atlas de l'art égyptien). Il est connu aussi pour avoir participe au déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens avec Champolion.
- Dom Jean Leclercq, né à Avesnes-sur-Helpe en 1910, mort en 1993. Moine bénédictin, grand médiéviste, auteur de nombreux ouvrages dont L'Amour des lettres et le désir de Dieu.
- Famille de Mauraige de Maurage, cf Liste des Maires ci dessus, Informations Guilhem de Mauraige, Ingénieur du Patrimoine.
Personnalités étant passées par Avesnes-sur-Helpe
- Jeanne de Lalaing et Olivier de Blois, aussi enterrés dans la collégiale (milieu du XVe)
- Marie de Médicis en 1631
- Rubens en 1631
- Louis Joseph Watteau (1731-1798), artiste-peintre, neveu d'Antoine, auteur de 3 tableaux toujours dans la collégiale St Nicolas
- Le petit Tambour Stroh, volontaire pour l'armée (1777-1793)
- Maurice-Étienne Gérard (1773-1852), maréchal de France en 1830
- Napoléon en 1815, passa la nuit de la bataille de Waterloo, dans ce qui est maintenant le presbytère. Après la défaite de Sedan, Napoléon III y résidera aussi le 30 août 1870
- Visite de Louis-Philippe le 8 janvier 1833
- Hindenburg, Ludendorff, l'empereur allemand Guillaume II, en 1918
- Léo Lagrange (1900-1940), élu député du Nord dans la 1re circonscription d'Avesnes en 1936.
- Charles de Gaulle, 26 septembre 1959
Marie de Médicis
- Marie de Médicis veuve de Henri IV, mère de Louis XIII et régente du royaume tente d'exiger du roi la disgrâce de Richelieu. Après la fameuse Journée des Dupes, le 12 novembre 1630, Richelieu reste le principal ministre et Marie de Médicis est contrainte de se réconcilier avec lui. Elle décide finalement de se retirer de la cour. Le roi la jugeant trop intriguante, parvint à la faire partir au château de Compiègne. De là, elle réussit à s'enfuir en destination de Bruxelles en 1631, où elle compte plaider sa cause. Le 18 juillet 1631 elle sort de Compiègne et s'arrête le lendemain à Estrun où elle recoit la protection du marquis de Crévecoeur[15],[16], Henri-Marie Gouffier (1619-1640) son filleul[17] et gouverneur d'Avesnes-sur-Helpe où elle arrive le 20 juillet 1631[18].
- Maison et seigneurs d'Avesnes
Économie
Aujourd'hui, Avesnes-sur-Helpe est surtout une ville administrative et de services.
De nombreuses administrations ou services publics y sont présents. En dehors des services communaux, on y trouve la sous-préfecture, l'ex-DDE (Direction départementale de l'Équipement- arrondissement), le Trésor public, un Hôtel des impôts, la Poste, la Chambre de Commerce et d'Industrie, la Chambre des Métiers, le siège de la Communauté de Communes, une antenne du conseil général (UTPAS...), une gare SNCF sans oublier une antenne de la Sécurité Sociale, une association d'insertion de sans emploi, un CIO, de pôle emploi et de la MSA (Mutualité sociale agricole).
Le commerce (magasins, supermarchés) est encore bien présent sur Avesnes-sur-Helpe. De plus, la ville compte un nombre conséquent de banques et assurances.
Avesnes-sur-Helpe est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'arrondissement d'Avesnes.
La ville est aussi le siège d'un palais de justice TGI et TI inauguré le 24 novembre 2006.
Tous les vendredis matin, un marché hebdomadaire se tient en centre-ville. Jusque dans les années 1950, Avesnes-sur-Helpe était l'un des plus importants marchés au beurre et fromages de France de par sa situation au cœur du bassin laitier de l'Avesnois. À l'époque, les exploitants agricoles, appelés « herbagers » ou « censiers », transformaient directement leur production et allaient la vendre à Avesnes (beurre, fromages, lait). Néanmoins, il existe encore dans les villages environnants des « fermiers» qui vendent leurs productions fromagères « à la ferme ».
Vie locale
Enseignement
L'enseignement maternel et primaire est développé.
Santé
Un centre hospitalier et un centre de secours sont implantés sur la commune, ainsi qu'un centre de prévention santé.
Équipements culturels et sportifs
La commune est dotée d'une piscine municipale, d'un cinéma...
Culture et patrimoine
Patrimoine monumental
- Institut Villien
- L'hôtel de ville date du XVIIIe siècle.
- La place du Général-Leclerc.
- La collégiale Saint-Nicolas, située place du Général-Leclerc. Les débuts de la construction de l'église remontent au XIIIe siècle.
- Les remparts datent du XVIe siècle et XVIIIe siècle (« fortifications Vauban »). Avant de devenir française, Avesnes possédait déjà des fortifications. Celles-ci devaient défendre la ville des envahisseurs français... Après intégration d'Avesnes-sur-Helpe au royaume de France, Vauban a amélioré les fortifications par des travaux importants qui s'étaleront entre 1690 et 1723. Aujourd'hui, une partie des fortifications sont encore en place et certaines parties sont restaurées[19].
Article détaillé : Liste des villes fortifiées de la Région Nord Pas-de-Calais.- La place de la Rotonde et son kiosque à danser
- La Porte de Mons (XVIIe siècle)
- Le Tribunal (1828)
- Cinéma art déco "Le Caméo"
Avesnes est représentée sur un timbre où l'on peut observer la collégiale et l’ancien tribunal de grande instance. Il fut mis en vente le 14 novembre 1959 avec oblitération Premier jour dans la ville.
Patrimoine naturel
La commune située sur les premiers contreforts des Ardennes, bénéficie d'un environnement exceptionnellement boisé, bocagé et enherbé, par rapport à la moyenne du département du nord et de la proche région du Cambrésis. La qualité de cet environnement est à l'origine de la création du Parc naturel régional de l'Avesnois.
Galerie
Voir aussi
Articles connexes
- Géants du Nord
- Boulette d'Avesnes, fromage de la région d'Avesnes
Liens externes
- Site officiel de la commune d’Avesnes-sur-Helpe
- Avesnes-sur-Helpe sur le site de l'Insee
- Carte ancienne de la commune d'Avesnes vers 1745-1780 (Atlas de Trudaine, via la base de données ARCHIM du Centre historique des Archives nationales / Ministère français de la Culture)
- Site de Madame Simone JACQUES, déportée-résistante de la Seconde Guerre mondiale
Bibliographie
- S.-M. Jacquart, « Un enfant d’Avesnes, bienfaiteur de Varsovie », La Croix du Nord, Lille, 8 décembre 1968.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Avesnes-sur-Helpe sur le site de l'Insee
- calcul orthodromique
- Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, volume 1, Librairie Droz, 1994.
- Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van Belgie, Nederland, Luxembourg, Noord-Frankrijk en West Duitsland (voor 1226), Tongres, 1960.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150)
- Site des archives départementales du Nord
- Cf informations fournies par M. Jacques Guillot, membre de l'association ferroviaire Sambre-Avesnois (Maubeuge)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 juillet 2010
- Evolution et structure de la population à Avesnes-sur-Helpe en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 juillet 2010
- Site internet de la paroisse Bon Pasteur en Avesnois
- Site du diocèse de Cambrai
- Alire Jean-Baptiste Honore Raymond Capefigue - Richelieu, Mazarin, la fronde, et le règne de Louis XIV, Volume 5 - Éditeur: Dufey, 1835
- A lire Paul Guynemer - L'isolement de Marie de Médicis au château de Compiègne en 1631, son évasion : d'après des manuscrits inédits - éditeur :Progrès de l'Oise (Compiègne) -1911 -
- A lire Badier - Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes, & l'état des grandes terres du royaume ... On a joint ... le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice de .. - Edté chez Chez la veuve Duchesne ... et l'auteur, 1774 - archive de l'université de Gand.
- A lire Richard de Bury,Richard Girard de Bury - Histoire de la vie de Louis XIII, roi de France et de Navarre, Volume 2 - Éditeur :Saillant, 1768 -
- Fortifications Vauban
Catégories :- Commune du Nord
- Armorial des communes du Nord
- Ancien chef-lieu de district
- Chantier de Vauban
- Sous-préfecture française
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