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Beaudignies
Église fortifiée de Beaudignies
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Avesnes-sur-Helpe Canton Quesnoy-Est Code commune 59057 Code postal 59530 Maire
Mandat en coursRaymonde Dramez
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Quercitain Démographie Population 573 hab. (2006) Densité 72 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 65 m — maxi. 131 m Superficie 7,92 km2 Beaudignies est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.
Ses habitants sont appelés les Beaudigniens.
Sommaire
Géographie
Beaudignies se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) et fait partie du Parc naturel régional de l'Avesnois.
En fait, Beaudignies fait partie administrativement de l'Avesnois et historiquement du Hainaut.
La commune se trouve à 72 km de Lille (Préfecture du Nord), à 18 km de Valenciennes, à 4 km du Quesnoy (Chef-lieu de canton) et 34 km d'Avesnes-sur-Helpe (Sous-Préfecture).
La Belgique se trouve à 15 km.
Communes limitrophes
Héraldique
Les armes de Beaudignies se blasonnent ainsi : « De gueules au croissant d’argent, accompagné de huit billettes du même en orle. »
Histoire
Durant la Grande guerre (1914-1918)
A la fin du conflit, la commune se trouve sur le chemin des Néo-Zélandais qui viennent de Solesmes. Le 23 octobre 1918, le hameau du Pont-à-Pierres est dans un premier temps repris. Les éclaireurs néo-zélandais passent au-delà de la côte de l'Arbrisseau pour se rendre compte que le village n'est pas encore défendu. Les régiments d'Otago et de Canterbury sont lancés à la conquête de Beaudignies à 17 heures le 23 octobre pour sécuriser les ponts sur l'Écaillon. L'opération réussie, l'église porte encore les traces de quelques balles, les troupes néo-zélandaises rentrent en contact avec des patrouilles allemandes. Lors d'une rencontre entre deux patrouilles ennemies, Henry James Nicholas, qui vient d'obtenir la prestigieuse croix de Victoria (Victoria Cross) en juillet 1918 à Buckingham Palace, est tué aux abords du pont nord du village. D'abord enterré sur la route de Capelle, les hommes du bataillon lui rendent les honneurs militaires dans le cimetière de Vertigneul le 29 octobre 1918.
En fin de journée, il est décidé de sécuriser la route "Ruesnes-Ghissignies" au nord du village. L'opération menée par les deux autres régiments d'Otago et de Canterbury s'avère difficile en raison de la sévère pente dans le village et de la résistance d'une centaine d'Allemands qui contrôlent des tranchées dans les champs à côté de Saint Roch[1].
Le 24 octobre, la position de Beaudignies est sécurisée et les régiments d'Otago et de Canterbury sont relevés par des bataillons de la Rifle brigade. Beaudignies devient alors le camp de base des Néo-Zélandais. Les divers quartiers généraux des régiments sont installés dans les fermes du village ; l'hôpital pour les premiers secours est au Pont-à-Pierres où sont aussi concentrés les nombreux prisonniers allemands. Le village voit s'installer un bivouac du régiment de Maoris qui viennent de reconstruire un pont sur le Saint Georges.
Pendant plus d'une semaine, jusqu'au 4 novembre, de minutieux préparatifs sont organisés pour amener dans le plus grand secret l'artillerie de campagne néo-zélandaise aux abords du Quesnoy. Une activité normale est maintenue (de nombreux raids) mais les munitions sont acheminées de nuit. Le village en première ligne est d'ailleurs bombardé à plusieurs reprises par l'ennemi. Les civils sont évacués dans les ambulances néo-zélandaises le 27 octobre 1918.
Au matin du 4 novembre 1918, les bataillons engagés dans la bataille du Quesnoy partent de Beaudignies. Les 1er et 3e bataillon (en support) de la Rifle brigade partent de la route encaissée à la sortie du village pour contourner par le sud-est Le Quesnoy. L'artillerie de campagne néo-zélandaise est d'abord installée dans les champs à la sortie de Beaudignies.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Raymonde Dramez Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Beaudignies depuis cette date :
Pyramide des âges
Lieux et monuments
- La mairie de 1789 et 1861
- L'église Saint-Étienne fortifiée du Moyen Âge. Reconstruite en 1823, elle a conservé son gros donjon, qui est flanqué d'une tourelle ronde à meurtrières.
- Chapelles-oratoires disséminées sur le territoire de la commune, dont un Oratoire de 1849
- Pigeonnier-porche de 1838
- Ancien moulin à eau (vers 1900)
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Beaudignies (Nord, Fr) chapelle cœurs de Jesus de Marie.jpg
Chapelle Cœurs de Jésus de Marie, rue Basse
Personnalités liées à la commune
Henry James Nicholas, sergent du régiment de Canterbury et véritable premier héros de la nation néo-zélandaise, est tué dans la commune de Beaudignies.
Voir aussi
Notes et références
- Capt David Ferguson, HISTORY OF THE CANTERBURY REGIMENT. N.Z.E.F. 1914-1919; 1921 en anglais
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 juillet 2010
- Évolution et structure de la population à Beaudignies en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 juillet 2010
Liens externes
Catégories :- Commune du Nord
- Armorial des communes du Nord
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