- Eppe-Sauvage
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Eppe-Sauvage
Mairie
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Avesnes-sur-Helpe Canton Trélon Code commune 59198 Code postal 59132 Maire
Mandat en coursViviane Desmarchelier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Guide du pays de Trélon Démographie Population 236 hab. (2006) Densité 14 hab./km² Gentilé Eppois, Eppoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 172 m m — maxi. 257 m m Superficie 16,67 km2 Eppe-Sauvage est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.
Sommaire
Géographie
Eppe-Sauvage fait partie :
- administrativement de l'Avesnois (arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe), région située dans le sud-est du département du Nord,
- historiquement du Hainaut,
- géologiquement des Ardennes,
- paysagèrement de la "grande Thiérache".
La commune fait partie du Parc naturel régional de l'Avesnois. Elle est frontalière de la Belgique.
Communes limitrophes
Entourée des villages de Moustier-en-Fagne, Montbliart (Belgique), Sivry (Belgique), Willies, Clairfayts, sur l'Helpe Majeure.
Hydrographie
L'Helpe Majeure et la rivière de Montbliard.
Origine du Nom
De Spina qui veut dire Haie d'épines (http://crehangec.free.fr/nord.htm). Eppe-Sylvestris, en latin, et Espre-le-Sauvaige en wallon. Dans les textes anciens on retrouve Helpra (1112), Eppre-le-Sauvage (1473), Appre-le-Sauvage (1473), Espre, Epe-Sauvage. Le village tire son nom de la rivière (Elpe, Helpe) qui y coule et de sa situation au sein d'un pays boisé, montueux, excessivement pittoresque et autrefois peu habité (donc sauvage).
Histoire
- 843 : Avec le Traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les 3 petits fils de Charlemagne octroye à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
- 855 : Avec le Traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les 3 fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
- 870 : Avec le Traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
- 880 : Suite au Traité de Ribemont en 880, le Hainaut fait partie de la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
- Il y avait à Eppe-Sauvage une seigneurie (arrière fief de la pairie d'Avesnes) mouvance de la pairie de Hainaut composé de deux fiefs que possédait en 1473 Thieri De Morchipont[1]. Cette seigneurie fut détruite en 1651[2].
Il existait un autre fief possédé par Henri MAHIEU de Maubeuge (arrière fief de Messire Philippe de Mastain) mouvance de la pairie de Hainaut[3]. Le village faisait partie du marquisat de Trélon. Dans l'album II « Les propriétés des Croÿ, » ce village fait partie de la terre d'Avesnes, principauté du château Porcien, marquisat de Montcornet.
L'église Saint Ursmer faisait partie du décanat d'Avesnes et de la collation de l'abbaye de Liessies avec Linières, Jeumont et Marpent.
Concernant l'église du village et selon un écrit de Georges Maire : une convention du 14 juillet 1619 est intervenue entre Guillaume Jacqmain, procureur de l'église St Laurent de Liessies et les habitants et hommes de loi d'Eppe-Sauvage pour la cession de l'autel, dans le but d'augmenter l'église paroissiale trop petite. Cette cession fut consentie moyennant 800 livres, que le Monastère donna à la Communauté d'Eppe-Sauvage, pour l'aider dans la construction du nouvel autel à la charge par cette communauté de l'entretenir à perpétuité" [4]. La cloche (toujours selon Georges Maire) a été installée en 1700. Elle s'appelait "Caroline d'Etroeungt" et eut pour parrain et marraine les époux Polchet, seigneurs de Nahau résidant à Voyaux". Malheureusement la cloche d'origine a été confisquée par les armées allemandes courant le conflit de 1914/1918. Une forge existait au lieu dit la Bouquerie depuis le XIVe qui a laissé place au XIXe à un établissement destiné à exploiter les couches considérable de laitier provenant de la forge. Concernant cette industrie, Monsieur Emile Dony écrit[5] : « Il semble établi que c'est dans la partie la plus reculée de l'entre Sambre et Meuse, dans le pays de Chimay et nous pouvons ajouter le long du cours de la Helpe majeure jusque Liessies, que la sidérurgie belge et celle du Nord de la France trouva son berceau ». Par ailleurs, André Lequeux écrit[6] : « Les forges ci-dessus auraient leur origine historique dans les lettres patentes de Charles de Croy en 1515 ou 1519. Je pense que déjà avant cette date, certaines de ces forges existaient, mais que par suite de ces lettres patentes, elles prirent une extension considérable ».
Le même auteur écrit encore : « Les industries du fer et du bois sont sœurs jumelles dans leurs débuts les plus lointains. La plus ancienne forge dans notre région remonte à la période celtique. Elle fut florissante à l'époque romaine. Elle continua pendant la période carolingienne et pendant le moyen-âge. Celle de Liessies est déjà citée en 600 ». Il en découle qu'à Eppe-Sauvage, des maîtres de forge tels que les Jacquis devenu Jacquier et les Polchet investirent dans le courant du XVIIè siècle, qu'ils firent fortune et construisirent de splendides maisons d'habitation. Ils constituèrent une sorte d'aristocratie locale. La famille des Polchet fut ennoblis[7].Héraldique
Les armes de Eppe-Sauvage se blasonnent ainsi :D’or à quatre pals de gueules, à la bordure engrêlée d’azur. Ce blason provient des armes de la famille de Merode, Eppe-Sauvage faisant partie du marquisat de Trelon.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1977 mars 2001 Gilbert Tilmant mars 2001 en cours Viviane Desmarchelier Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Eppe-Sauvage depuis cette date :
Pyramide des âges
Lieux et monuments
- L'Église Saint Ursmar
- Le château de Willies ou château Cavrois (ancienne forge détruite lors de la mise en eau du barrage du Val Joly – Ronald HANON)
- Grigneaux (ancienne forge)
- Le château Maillard (qui vient du patronyme du personnage ayant reconstruit sa demeure sur les fondations très anciennes dont l'origine est inconnue – Ronald HANON).
- La chapelle Linières (rattachée à Eppe en 1140).
- La bouquerie.
- La planche du Chat (le long du cours d'eau de Montbliart – Ronald HANON).
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Representation de l'Abbaye de Lobbes
Personnalités liées à la commune
Gilbert TILMANT (1921-2006), maire de la commune de 1977 à 2001
Voir aussi
- Liste des communes du Nord
- Station touristique du ValJoly
Liens externes
Notes, références, souces
- « Monuments anciens » par Saint Genois.
- NORDLIEU (S.G.H.P.N.)
- « Recherches historiques sur Maubeuge, son canton et les communes limitrophes » (Z. PIERART – 1851 – Maubeuge).
- Annuaires RAVET-ANCEAU.
- Ronald HANON.
- Saint Genois Tome 1 page 2
- Ronald HANON
- Saint Genois tome 1 page 3
- Bib 10015 - archives départ. à Lille
- Notre Hainaut dans le passé. tome II
- Préface :L'Avesnois au temps des Archiducs" de l'album II Les propriétés des croÿ
- Recueil du Condt E. Michaux
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 28 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 28 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 28 juillet 2010
- Évolution et structure de la population à Eppe-Sauvage en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
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