Pierre Paul Rubens

Pierre Paul Rubens
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Peter Paul Rubens
Autoportrait
Autoportrait

Naissance 28 juin 1577
Siegen, Westphalie, Arms Nassau.png Comté de Nassau-Siegen
Décès 30 mai 1640
Anvers Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas espagnols
Nationalité Pays-Bas espagnols
Activité(s) Peintre
Maître Tobias Verhaecht (1561-1631)
Mouvement artistique baroque
Mécènes Albert d'Autriche, Isabelle d'Espagne, Anne d'Autriche, Marie de Médicis
Influencé par Titien, Caravaggio, Pieter Bruegel le Jeune
Influença Antoine Watteau, Eugène Delacroix...

Pierre-Paul Rubens (prononcé [ʁybɛns] à la belge, ou [ʁybɛ̃s] à la française), ou Peter Paul Rubens en néerlandais, né le 28 juin 1577 à Siegen (Westphalie) et mort le 30 mai 1640 à Anvers, est un peintre baroque flamand.

Aidé par un atelier important, Rubens produisit une œuvre considérable dans des genres divers. Il a accepté de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il a surtout réalisé des grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il mena à bien une importante mission diplomatique et a joui d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.

Sommaire

Biographie

Isabella Brant, Florence, Galerie des Offices, Florence.
Pierre Paul Rubens avec Isabella Brant
Alte Pinakothek, Munich.
L'Éducation de Marie de Médicis peint de 1621 à 1625 pour le Palais du Luxembourg, Paris.

Pierre Paul Rubens est né à Siegen en Westphalie, dans le Saint-Empire romain germanique à 300 km d'Anvers[1]. Son père, Jan Rubens (1530-1587) avocat protestant prospère et sa mère, Maria Pypelinckx (1537-1608) avaient quitté Anvers (Pays-Bas espagnols) pour échapper à une persécution religieuse. En 1589, deux ans après la mort de son père, Rubens et sa mère retournèrent à Anvers, où il se fit baptiser à la religion catholique. Beaucoup de ses tableaux représentent des sujets religieux.

À Anvers, il fut placé en apprentissage de 1589 à 1598 chez quelques peintres éminents de son époque (entre autres Adam van Noort et Otto van Veen). Sur leurs conseils, il partit en Italie de 1600 à 1608 pour étudier les œuvres de la Renaissance. Il séjourne notamment à Gênes, Mantoue, Venise et Rome où il assimile les styles et copie les œuvres de Raphaël, Le Caravage, et surtout Titien dont il retient la fougue du coloris. À son retour à Anvers en 1608, le souvenir de l'Italie se perpétura également dans sa signature[2], qui ne changera jamais : « Pietro Paolo Rubens ».

Il comprend le français, l'allemand, l'italien, l'espagnol et le latin.

Il fut le peintre officiel de la Cour d'Albert et Isabelle, souverains des Pays-Bas de 1609 à 1621, de la Cour de l'Infante Isabelle de 1621 à 1633, de la Cour du cardinal infant Ferdinand de 1636 à 1640.

Il fut marié de 1609 à 1626 à Isabella Brant, puis dès 1630 à Hélène Fourment. Il eut trois enfants de sa première union : Serena ; Albert ; Nicolas. Seigneur de Ramey, mort le 28 septembre 1655, celui-ci épouse, le 9 octobre 1640 à Saint-Jacques d'Anvers, Constance Helman, née le 22 août 1509, 5e enfant de Ferdinant, échevin d'Anvers, et de sa première épouse, Anne Hellemans, épousée à Saint Jacques le 29 janvier 1580[3]. Il eut quatre enfants de la seconde : Clara Johanna ; François ; Hélène ; Pierre Paul.

Rubens fut anobli en tant que « noble de la maison de la sérénissime infante » en 1624 par Philippe IV d'Espagne et fait chevalier par le roi Charles Ier d'Angleterre pour le récompenser de ses efforts diplomatiques à faire aboutir un traité de paix entre l'Espagne et l'Angleterre.

Une de ses commandes principales fut la réalisations du plafond peint de la Maison des banquets au Palais de Whitehall. Mais sa commande la plus importante fut celle de soixante toiles pour la décoration du pavillon de chasse, la Torre de la Parada de Philippe IV d'Espagne, (Les métamorphoses). On peut également citer la décoration de la Galerie Médicis au Palais du Luxembourg, cycle décoratif sur la vie de la reine de France et veuve d'Henri IV, Marie de Médicis, peint entre 1622 et 1625 et aujourd'hui conservé au musée du Louvre.

En 1635-1636, Rubens peint un Jugement de Pâris, directement élaboré à partir du Jugement de Pâris de Raphaël, gravé par Raimondi. La seule différence est que Rubens s'inspire de l'œuvre vue en miroir. C'est cette œuvre de Raphaël, vue en miroir, qui permettra par la suite à Picasso de peindre ses Demoiselles d'Avignon en 1907, peinture qui aurait dû porter comme titre Le Jugement de Pâris.

Lorsque Marie de Médicis connut son ultime exil, c'est Rubens qui la recueillit et qui la protégea jusqu'à sa fin. Elle finit d'ailleurs sa vie, deux ans après la mort du peintre, dans la maison natale de celui-ci.

Rubens tomba malade et son état s’aggrava, jusqu’à l’amener à mourir en 1640. Il fut enterré à l'église Saint-Jacques (Sint-Jacobskerk) d'Anvers.

Importance

Signature de Rubens

Rubens fut non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant, faisant de lui un personnage alors connu dans toute l'Europe. Son atelier anversois mobilise des talents très divers, comme Frans Snyders pour la peinture animalière ; ses collaborateurs les plus importants furent Jacob Jordaens et Antoine Van Dyck. Sa fortune artistique fut immense, à travers un corpus immense de peintures et de dessins : l'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait le « Homère de la peinture », et Rubens incarne le primat de la couleur dans l'histoire de l'art européen du XVIIe siècle, poursuivant en cela la leçon des grands Vénitiens et demeurant l'un des peintres les plus importants de l'art occidental.

Au cours de la vente aux enchères du 10 juillet 2002 chez Sotheby's, la peinture de Rubens Le Massacre des Innocents fut vendue pour un prix de 60,98 millions d'euros (soit 400 millions F, 49,5 millions £, 76,2 millions USD) à Lord Thomson.

Comme beaucoup de grands peintres, Pierre-Paul Rubens eut une grande quantité d'assistants. La particularité de cette situation vient du fait que ses assistants et collaborateurs furent, pour nombre d'entre eux, de grands peintres à leur tour quand ils ne l'étaient pas déjà.

Œuvres

La Descente de croix au palais des Beaux-Arts de Lille.

Voici une liste loin d'être exhaustive qui répertorie quelques œuvres majeures du peintre :

  • La Transfiguration (1605), huile sur toile, 407 x 670 cm, musée des beaux-arts de Nancy[4].
  • L'Érection de la croix (1609-1611), huile sur bois, panneau central de 460 x 340 cm, panneaux latéraux de 460 x 150 cm, Cathédrale Notre-Dame d'Anvers.
  • La Descente de Croix (1612), triptyque pour la cathédrale Notre-Dame d'Anvers[5].
  • La Résurrection du Christ (1612), triptyque destiné à la chapelle de la famille Plantin-Moretus, Cathédrale Notre-Dame d'Anvers.
  • "Le Christ mis au tombeau" (v. 1616), huile sur toile, 398 x 230 cm, Cambrai, église Saint Géry.
  • Tête d'enfant (v. 1616) (probablement Clara Serena, la fille aînée de l'artiste), huile sur toile montée sur bois, 33 x 26,3 cm, Vaduz, Liechtensteinische Staatliche Kunstsammlung.
  • Vieille femme et jeune garçon aux chandelles (v. 1616-1617), huile sur bois, 79 x 61 cm, La Haye, Mauritshuis.
  • La Descente de croix (1616-1617), 425 x 295 cm, Lille, musée des beaux-arts ; peinte pour la chapelle des Capucins de Lille, elle est proche de la version réalisée pour la cathédrale d'Anvers[6].
  • Liberté des Femmes (v. 1617).
  • L'Adoration des mages (v. 1617-1618), huile sur toile, 251 cm x 328 cm, Lyon, musée des beaux-arts.
  • Saint Dominique et saint François préservant le monde de la colère du Christ (v. 1618-1620), huile sur toile, 565 cm x 365 cm, musée des Beaux-Arts de Lyon.
  • L'Adoration des bergers (1619), huile sur toile, 340 x 248,5 cm, pour le couvent des capucins d'Aix-la-Chapelle, conservée à Rouen, musée des Beaux-Arts.
  • L’Enlèvement des filles de Leucippe (1620), Alte Pinakothek, Munich.
  • L'Éducation de Marie de Médicis (1620-1621), commandé par Marie de Médicis en 1620 pour l'une des deux galeries de son palais du Luxembourg à Paris, conservée à Paris au musée du Louvre.
  • L'Assomption de la Vierge (1626), panneau, 490 x 325 cm, Cathédrale Notre-Dame d'Anvers.
  • La Vierge et l'Enfant trônant avec les saints (v. 1627-1628), esquisse pour un retable, huile sur bois, 80,2 x 55,5 cm, Berlin, Staatliche Museen, Gemäldegalerie.
  • Allégorie sur les bénédictions de la paix (1629-1630), huile sur toile, 203,5 x 298 cm, Londres, National Gallery.
  • Portrait d'une femme (v. 1630), peut-être Clara Fourment (1595-1643), huile sur bois, 114,5 x 90,5 cm, La Haye, Mauritshuis.
  • La Madone à l'enfant (v. 1630), huile sur toile, 168,5 x 120,5 cm, Varsovie, Palais de Wilanów
  • Orphée aux enfers (1635).
  • Le Jugement de Pâris (1635-1636), huile sur toile, 144 x 190 cm, Londres, National Gallery.
  • Autoportrait (v. 1639), huile sur toile, 109,5 x 85 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum.
  • Diane et ses nymphes surprises par des satyres (v. 1640), huile sur toile, 128 x 314 cm, Madrid, musée du Prado ; cette peinture permettra à Paul Cézanne d'élaborer La Lutte d'amour.
  • la Toilette de Vénus, huile sur toile, 124 cm x 98 cm, Vaduz, Fürst. Lichtensteinische Gemäldegalerie (galerie princière du Liechtenstein)
  • La Dernière Communion de saint François d'Assise, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • Portrait de Gaspard Gevartius, huile sur bois, 119 x 98 cm, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • Le char triomphal de Kallo, huile sur bois, 103 x 71 cm, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • Le coup de lance, huile sur bois, 429 x 311 cm, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • L'adoration des Mages, huile sur bois, 447 x 336 cm, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • Vénus frigida, huile sur bois, 142 x 184 cm, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • Le fils prodigue, huile sur bois, 107 x 155 cm, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • L'incrédulité de Thomas, huile sur bois, panneau central 143 x 123 cm, panneaux latéraux 146 x 55 cm, Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
  • Cathédrale de Tournai : La délivrance des âmes du Purgatoire, à l'origine dyptique; amputé de sa moitié Le Triomphe de Judas macchabée emportée par les révolutionnaires français. Actuellement au musée de Nantes. La restitution à la ville de Tournai en avait pourtant été promise.

Galerie de portraits

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Galerie de thèmes baroques

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Galerie d'études

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Hommages

« Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer. »

— Baudelaire, « Les Phares », dans les Fleurs du mal

« Le Louvre - J'ai fait des kilomètres et des kilomètres devant des toiles prestigieuses [...] et un grand Rubens fumeux (La Mort de Didon) - Mais à mesure que je le regardais, le Rubens me semblait de plus en plus réussi avec les vigoureuses tonalités crème et roses, les yeux lumineux et chatoyants, la robe mauve terne sur le lit. Rubens était heureux, personne ne posait pour lui pour toucher un cachet et sa gaie Kermesse montrait un vieil ivrogne sur le point d'être malade. »

— Jack Kerouac, Le Vagabond américain en voie de disparition, précédé de : Grand voyage en Europe

«  Rubens fait vraiment sur moi une forte impression. Je trouve ses dessins colossalement bons, je parle des dessins de têtes et de mains. Par exemple, je suis tout à fait séduit par sa façon de dessiner un visage à coups de pinceau, avec des traits d'un rouge pur, ou dans les mains, de modeler les doigts, par des traits analogues, avec son pinceau. »

— Lettre 459 de Vincent van Gogh à son frère Théo (1885)

Ses assistants

Figures

Animaux

Paysages

  • Jan Bruegel « de Velours »
  • Jean Wildens
  • Martin Ryckaert

Autres

Élèves

  • Abraham van Diepenbeeck (1599 à Bois le Duc - 1675 à Anvers)
    Apparemment, il était plus qu'un élève de Rubens, car il a collaboré à la peinture de ses œuvres au moins à partir de 1627. Il s'est aussi beaucoup inspiré du style de Rubens, ce qui a nui en partie à sa notoriété, comme beaucoup des autres collaborateurs (notamment Théodoor Van Thulden et Thomas Willeboirts Bosschaert). Il a aussi collaboré avec Peter Paul Rubens pour la conception de carton à tapisserie et la gravure. Rubens le considérait comme un maître, et adorait sa finesse de trait. Pour des raisons mystiques, ils se sont séparés. Abraham Van Diepenbeeck est resté un artiste de talent indépendant qui a peut-être sombré dans la facilité pour ne pas avoir su imposer un style comme Antoon Van Dyck[7].

Graveurs

Rubens fit reproduire ses œuvres par de nombreux graveurs. Parmi eux citons :

  • Christoffel Jegher
  • Willem Swanenburg
  • Cornelis Galle
  • Lucas Vorsterman
  • Jacob Matham
  • Pieter Soutman
  • Paul Dupont (Pontius)
  • Witdoeck
  • Marinas
  • Boetius Adam Bolswert (Bolsward, 1580 - Anvers, 1633)
  • Schelte Bolswert(Bolsward, ~1586 - Anvers, 1659)
  • Abraham van Diepenbeeck (Bois-le-Duc, 1596-Anvers 1675)
  • Michel Lasne (Caen, 1595-Paris, 1667)

Bibliographie

  • Jean Diwo, La Chevauchée du Flamand, J'ai Lu, 2006.
  • Rubens, Correspondance, Paris, 2006.
  • Rubens et l’art de la gravure , catalogue d’exposition du Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers, 12 juin – 12 septembre 2004, Musée national des Beaux Arts du Québec, 14 octobre – 9 janvier 2005.
  • Nadeije Laneyrie-Dagen, Rubens, Paris, 2003.
  • Charles Scribner III, Rubens, Le Cercle d'art, 1993.
  • Philippe Muray, La Gloire de Rubens, Grasset, 1991.
  • Pietro Paolo Rubens, catalogue d’exposition Padova palazzo della ragione 25 mars – 31 mai 1990, Roma palazzo della esposizioni 13juin – 26 août 1990, Milano società per le belle arti, esposizione permanente septembre – octobre 1990.
  • P.P. Rubens. Peintures - Esquisses à l'huile - Dessins, catalogue d'exposition, Anvers, Musée royal des Beaux-Arts, 1977, 388 p.
  • Le siècle de Rubens, catalogue d'exposition, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 1965, 394 p.
  • Max Rooses, Rubens, sa vie, ses œuvres, Flammarion, non daté début XXe.
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 12, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2700030222), p. 67-72 .

Notes

  1. Il faut convenir qu'à défaut d'extrait de baptême, ou de toute autre preuve authentique, le lieu de la naissance de Pierre Paul Rubens restera éternellement une question à agiter par les biographes. Il nous semble néanmoins qu'il serait bien difficile de combattre avec succès les prétentions de la ville de Cologne; tout milite, d'après nous, en sa faveur. Et d'abord ne trouvons nous pas cette ville reconnue et enregistrée comme son lieu de naissance par ses descendants dans la généalogie originale de la famille? (extrait de la "Généalogie de Pierre Paul Rubens et de sa famille" par Frédéric Verachter, page 11)
  2. Encyclopédie Larousse
  3. Dictionnaire Généalogique et Héraldique des Familles Nobles du Royaume de Belgique, Tome 2 , FV Goethals.
  4. http://www.linternaute.com/musee/diaporama/1/7241/musee-des-beaux-arts-de-nancy/5/33602/la-transfiguration/
  5. Théophile Gautier : Les Rubens de la cathédrale d'Anvers Les Rubens de la cathédrale d'Anvers
  6. Notice du tableau au palais des Beaux-Arts de Lille.
  7. Dans la lumière de Rubens, éditions Somogy.

Voir aussi

Liens externes


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