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Jean Renoir
Jean Renoir en 1962
Données clés Naissance 15 septembre 1894
Paris (France)Nationalité Française Décès 12 février 1979 (à 84 ans)
Beverly Hills (Californie)Profession Réalisateur
ScénaristeFilms notables La Chienne
Boudu sauvé des eaux
Partie de campagne
La Grande Illusion
La Règle du jeu
Le Carrosse d'or
French CancanJean Renoir est un réalisateur et scénariste français, né à Paris le 15 septembre 1894, mort à Beverly Hills (Californie, États-Unis) le 12 février 1979.
Deuxième fils[1] du peintre Auguste Renoir, ses films ont profondément marqué les mutations du cinéma français entre 1930 et 1950, avant d'ouvrir la porte à la Nouvelle Vague du cinéma français.
Sommaire
Biographie
Les débuts
Jean Renoir naît en 1894 dans le quartier de Montmartre, « la maison était le pavillon 6 du 13 de la rue Girardon »[2], en face du « Château des brouillards[3] ». Sa mère est Aline Charigot, ancien modèle de son père, qu'Auguste Renoir a épousée en 1890.
Après des études médiocres, il s'engage dans l'armée en 1912, et rejoint le corps des dragons. En 1914, quand commence la Première Guerre mondiale, il est maréchal des logis au 3e escadron du 1er régiment de dragons sous les ordres du capitaine Louis Bossut, modèle possible du capitaine de Boëldieu de La Grande Illusion.
En avril 1915, Renoir a le col du fémur fracturé par une balle, lors d'un combat à Gérardmer dans les Vosges, blessure qui le fera boiter toute sa vie. Il évite de justesse l'amputation grâce à la présence fortuite du professeur Laroyenne de Lyon, alors infirmier sous les drapeaux, qui s'oppose à cette intervention chirurgicale. En juin 1915, hospitalisé à Besançon, il apprend la mort de sa mère à l'hôpital de Nice. Convalescent à Paris, aux côtés de son père, Jean passe sa vie dans les cinémas, voyant jusqu'à vingt-cinq films par semaine, dont Les Mystères de New York et les films de Charlie Chaplin. En 1916, il retourne au front et sert dans l'aviation, où sa mauvaise jambe ne le gêne pas. Il est affecté dans une escadrille de reconnaissance, et y apprend la photographie[4].
En 1920, il s'installe comme céramiste et épouse l'un des modèles de son père, Andrée Heuschling, « d'une beauté insolite ». Jean, qui veut faire d'elle une vedette de cinéma, écrit un petit sujet, Catherine, qu'il finance lui-même et fait réaliser par Albert Dieudonné. Andrée Heuschling devient Catherine Hessling. Le film achevé est une déception pour Renoir, mais dit-il, « le démon de la mise en scène était en moi. » La découverte, en 1924, du film d'Erich von Stroheim, Folies de femmes (Foolish Wives), l'enthousiasme et le fait décider définitivement de la suite de sa carrière.
Son premier long métrage, La Fille de l'eau (1924), est une fable bucolique à l'esthétique impressionniste, dans lequel jouent sa jeune épouse et son frère aîné, Pierre Renoir. L'accueil mitigé réservé au film ne décourage cependant pas le cinéaste. Il se lance peu après dans une production coûteuse, Nana, d'après le roman d'Émile Zola, en 1926. Pour financer ce film au coût élevé, il vend plusieurs toiles héritées de son père. L'échec commercial du film le détourne pour longtemps de la production. Suivent une série de réalisations aux inspirations très diverses, La Petite Marchande d'allumettes (1928), d'après Andersen, incursion dans l'expressionnisme ; Tire-au-flanc (1928), comédie militaire ; On purge bébé (1931), d'après Georges Feydeau, son premier film parlant.
En 1927, Renoir a accepté de jouer un simple rôle dans La P'tite Lili, court métrage d'Alberto Cavalcanti, pour aider Catherine Hessling à devenir une vedette de cinéma. Par une étonnante coïncidence, ce film réunit les trois compagnes de Renoir qui ont le plus compté dans son existence : sa première épouse Catherine Hessling, sa « monteuse et compagne »[5] des années 1930 Marguerite Renoir et Dido Freire, amie de Cavalcanti qui deviendra sa seconde épouse[6].
Période réaliste et engagement politique
La Chienne (1931) marque un tournant dans l'œuvre de Jean Renoir. C'est un des premiers films français parlants, adapté d'un roman de Georges de La Fouchardière ; La Chienne offre à Michel Simon l'un de ses plus beaux rôles, celui d'un petit-bourgeois jaloux, assassin et veule. Le tournage de La Chienne est par ailleurs à l'origine de la séparation de Renoir et Catherine Hessling, dépitée d'avoir été remplacée par Janie Marèse pour le premier rôle féminin.
À partir de 1932, Renoir vit avec Marguerite Houllé, rencontrée en 1927 sur le tournage de La P'tite Lili, sa monteuse attitrée qui travaille sur tous ses films de 1931 à 1939. Marguerite prendra le nom de Marguerite Renoir, bien que leur vie commune n'ait jamais été officialisée.
Après La Nuit du carrefour (d'après Georges Simenon, 1932), dans lequel Pierre Renoir interprète le commissaire Maigret, le réalisateur tourne une série d'œuvres majeures : Boudu sauvé des eaux (avec à nouveau Michel Simon, 1932), Le Crime de monsieur Lange (avec Jules Berry, 1935), Partie de campagne (1936, sorti en 1946) dont son neveu, Claude Renoir, signe la photographie, et Les Bas-fonds (avec Louis Jouvet, 1936). Puisant son inspiration dans les romans de Gorki ou dans les nouvelles de Maupassant, Jean Renoir fait preuve d'un sens aigu du réel, qu'il met au service d'un véritable naturalisme poétique.
Sa vie commune avec Marguerite Renoir va marquer une transformation dans son œuvre[7]. Née dans une famille ouvrière, fille de syndicaliste, frère d'un militant communiste, elle le convainc peu à peu de défendre la cause ouvrière, et le présente au groupe Octobre dont font partie entre autres Jacques Prévert, Roger Blin et Maurice Baquet. En 1936, Renoir lui offre un rôle à ses côtés dans Partie de campagne.
Désormais, sa production prend une dimension ouvertement politique, marquée par les idées du Front populaire : Le Crime de monsieur Lange (1935), Les Bas-fonds, La vie est à nous (1936), La Marseillaise (1937). La vie est à nous est produit par le PCF, et La Marseillaise coproduit par la CGT, avec un original système de participation des spectateurs qui achètent leur place à l'avance. Ce film est un semi-échec commercial. Renoir, qui n'a jamais été membre du PCF, écrit régulièrement dans des périodiques de gauche, le quotidien Ce soir, la revue Regards et Ciné-Liberté.
Avant la Seconde Guerre mondiale, Jean Renoir tente de promouvoir un message de paix avec La Grande Illusion (1937), montrant l'absurdité de la guerre. Il fait tourner dans ce film, en manière d'hommage, le cinéaste qu'il admire le plus, Erich von Stroheim, aux côtés de Jean Gabin. Dans La Bête humaine (1938), il s'efforce de mettre en scène les enjeux sociaux de l'époque.
Dans son chef-d'œuvre, La Règle du jeu (1939), sorti en juillet 1939, Renoir prévoit l'effondrement des valeurs humanistes et brosse un tableau sans complaisance des mœurs de la société française. Mais à la veille de la Seconde Guerre mondiale, ce film sera son plus grand échec commercial. Renoir a raconté qu'à la première de son film, il a vu un homme qui essayait de mettre le feu à la salle avec un journal et des allumettes[8]. François Truffaut, dans son livre Les Films de ma vie, écrit « La Règle du jeu (1939) c'est le credo des cinéphiles, le film des films, le plus haï à sa sortie, le plus apprécié ensuite. »
Sa liaison avec Marguerite se termine, et il vit désormais avec Dido Freire, rencontrée sur le tournage de La P'tite Lili, engagée comme scripte sur le tournage de La Règle du jeu, et qui deviendra sa dernière épouse.
En janvier 1940, il part en Italie pour tourner La Tosca, d'après la pièce de Victorien Sardou, avec Michel Simon.
Sur les conseils de l'ambassadeur de France, en mai 1940, il quitte prématurément le tournage (une seule séquence est tournée par Renoir, le reste par son ami et scénariste Carl Koch) pour rentrer à Paris. En juillet, grâce au réalisateur Robert Flaherty, Renoir obtient un visa de travail pour les États-Unis.
Il quitte Marseille avec Dido en octobre 1940 pour Lisbonne et les États-Unis. Sur le bateau, il rencontre un passager notable, Antoine de Saint-Exupéry, avec lequel il travaillera sur une adaptation du roman de celui-ci, Terre des hommes, qui n'aboutira pas.
La période américaine
Renoir arrive à Hollywood le 10 janvier 1941. Après de nombreuses et longues négociations, il signe enfin un contrat avec la Fox et dirige L'Étang tragique (Swamp Water) en 1941, écrit par Dudley Nichols, scénariste attitré de John Ford, film tronqué par les contraintes de la production qui exigea de nombreux plans tournés en studio. Néanmoins le film poursuit le cheminement de Renoir dans sa réflexion sociale, qui met en relief la différence, l'exclusion, puis la réhabilitation des personnages, incarnés ici par Anne Baxter et Walter Brennan. Le film est un échec commercial et Renoir doit défendre ses convictions pour poursuivre son œuvre (il tournera six films aux États-Unis). Il épouse Dido Freire en février 1944, à Los Angeles, avec Charles Laughton et Dudley Nichols comme témoins.
Renoir qui s'adapte difficilement au système hollywoodien, réalise en 1943 et 1944 deux films de résistance Vivre libre (This Land Is Mine), avec Charles Laughton et Salut à la France (A Salute to France). En 1945, il tourne L'Homme du Sud (The Southerner), film proche de thèmes chers à John Ford (Les Raisins de la colère, La Route du tabac, Qu'elle était verte ma vallée) : la misère, la communauté, la famille, la relation étroite avec la terre, le terroir, le territoire. L'Homme du Sud lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur. En 1946, dans Le Journal d'une femme de chambre (The Diary of a Chambermaid), d'après le roman d'Octave Mirbeau, Renoir fait tourner Paulette Goddard, épouse de son ami Burgess Meredith et ex-épouse de Charlie Chaplin.
Jean Renoir termine sa période américaine avec La Femme sur la plage (The Woman on the Beach) en 1947, avec Robert Ryan et Joan Bennett, un film noir, amputé au montage, qui ne trouva pas son public. Daryl F. Zanuck déclare, après cet échec : « Renoir a beaucoup de talent, mais il n'est pas des nôtres ». Sans aucune amertume, Jean Renoir sera toujours profondément reconnaissant envers les États-Unis. Il prend d'ailleurs la double nationalité, comme son fils Alain Renoir[9], né en 1921 de son union avec Catherine Hessling.
En 1949, Renoir découvre le roman de Rumer Godden, The River, et décide de partir en Inde tourner son premier film en couleurs, Le Fleuve (The River), film épousant le rythme du Gange et attentif aux êtres vivants. Ce film aura une influence durable sur le cinéma indien et sur Satyajit Ray.
Les derniers films
De retour en Europe en 1952, Jean Renoir tourne Le Carrosse d'or (d'après Prosper Mérimée, 1952), French Cancan (avec Jean Gabin et Françoise Arnoul, 1955), Elena et les hommes (avec Ingrid Bergman et Jean Marais, 1956), Le Déjeuner sur l'herbe et Le Caporal épinglé (d'après Jacques Perret, 1962).
Rencontrant des difficultés de plus en plus importantes à produire ses films, il se tourne alors vers la télévision (Le Testament du docteur Cordelier, 1959 ; Le Petit Théâtre de Jean Renoir, 1969-1971) et se consacre plus largement à l'écriture : il publie un livre sur son père, Renoir, mon père (1962), son autobiographie, Ma vie et mes films (1974), un essai (Écrits 1926-1971, 1974), quelques pièces de théâtre, Orvet (1955), ainsi que plusieurs romans (Les Cahiers du capitaine Georges, 1966 ; Le Crime de l'Anglais, 1979).
Il reçoit en 1975 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de son œuvre, et se voit élever au rang de commandeur de la Légion d'honneur deux ans plus tard.
Jean Renoir meurt à Beverly Hills, où il s'était retiré, le 12 février 1979. Il est enterré à Essoyes dans l'Aube, près de son père.
Filmographie
Période muette
- 1924 : Catherine (également acteur) - projection privée uniquement
- 1925 : La Fille de l'eau
- 1926 : Nana
- 1927 : Sur un air de charleston
- 1927 : Une vie sans joie (deuxième version de Catherine)
- 1927 : Marquitta
- 1928 : La Petite Marchande d'allumettes
- 1928 : Tire-au-flanc
- 1928 : Le Tournoi dans la cité
- 1929 : Le Bled
1re période française
- 1931 : On purge bébé
- 1931 : La Chienne
- 1932 : La Nuit du carrefour
- 1932 : Boudu sauvé des eaux
- 1932 : Chotard et Cie
- 1933 : Madame Bovary
- 1935 : Toni
- 1936 : Le Crime de monsieur Lange
- 1936 : Partie de campagne (également acteur)
- 1936 : La vie est à nous (également acteur)
- 1936 : Les Bas-fonds
- 1937 : La Grande Illusion
- 1938 : La Marseillaise
- 1938 : La Bête humaine (également acteur)
- 1939 : La Règle du jeu (également acteur)
Période américaine
- 1941 : L'Étang tragique (Swamp Water)
- 1943 : Vivre libre (This Land Is Mine)
- 1945 : L'Homme du Sud (The Southerner)
- 1946 : Le Journal d'une femme de chambre (The Diary of a Chambermaid)
- 1946 : Salut à la France (Salute to France)
- 1947 : La Femme sur la plage (The Woman on the Beach)
- 1951 : Le Fleuve (The River)
2e période française
- 1953 : Le Carrosse d'or
- 1954 : French Cancan
- 1956 : Elena et les hommes
- 1959 : Le Testament du docteur Cordelier
- 1959 : Le Déjeuner sur l'herbe
- 1962 : Le Caporal épinglé
- 1971 : Le Petit Théâtre de Jean Renoir
Théâtre
- Mise en scène
- 1955 : Orvet de Jean Renoir, Théâtre de la Renaissance
- Adaptation
- 1957 : Le Grand Couteau de Clifford Odets, mise en scène Jean Serge, Théâtre des Bouffes-Parisiens
Écrits
- Orvet, Gallimard, Paris, 1955.
- Renoir, Hachette, Paris, 1962 (réédition sous le titre Pierre-Auguste Renoir, mon père, coll. « Folio », Gallimard, Paris, 1981).
- Les Cahiers du capitaine Georges, Gallimard, Paris, 1966.
- Ma vie et mes films, Flammarion, Paris, 1974. – Réédition corrigée : Ma vie et mes films, coll. « Champs » no 501, Flammarion, Paris, 2005. – 265 p. 18 cm. (ISBN 2-08-081501-6).
- Écrits 1926-1971, éd. Pierre Belfond, Paris, 1974.
- Carola, in L'Avant-Scène cinéma, 1er novembre 1976.
- Le Cœur à l'aise, Flammarion, Paris, 1978.
- Julienne et son amour suivi de En avant Rosalie, éditions Henri Veyrier, 1978.
- Le Crime de l'Anglais, Flammarion, Paris, 1979.
- Geneviève, Flammarion, Paris, 1979.
- Lettres d'Amérique, Presses de la Renaissance, Paris, 1984.
Hommages
- Une rue Jean-Renoir a été inaugurée en 1994 dans le quartier de Bercy du 12e arrondissement de Paris.
Notes et références
- Jean-Claude Gélineau, Jeanne Tréhot, la fille cachée de Pierre Auguste Renoir. Deuxième fils reconnu, puisque Auguste Renoir avait déjà eu avec Lise Tréhot un autre fils, Pierre, en 1868, puis une fille, Jeanne. Cf.
- ISBN 978-2070372928) Jean Renoir, Pierre-Auguste Renoir, mon père, Folio-Gallimard, 1981, p. 307, (
- Le Château des brouillards
- de Lattre en Alsace. Il est radié des cadres de l'armée en 1944. Cf. Stephane Launey, « Jean Renoir sous l'uniforme », Revue historique des armées, 2010. Après sept années comme militaire d'active, Jean Renoir devient lieutenant de réserve. En septembre 1938, il est affecté au Service cinématographique des armées, tourne avec
- Jean Renoir, Ma vie et mes films, Flammarion, Paris, 1974
- Célia Bertin, Jean Renoir, p. 95.
- « Il fera la preuve qu'il est proche des humbles et porté vers des idées de gauche dans l'avant-guerre, très certainement influencé par Marguerite Houllé, sa collaboratrice et compagne », Guy Cavagnac, Jean Renoir, le Désir du monde, Société des découvertes, 1994, p.14
- Présentation par Renoir de La Règle du jeu dans l'édition Dvd Collector
- Alain Renoir a combattu dans le Pacifique au sein de l'armée américaine.
Sources
- Jean Renoir, Ma vie et mes films, Flammarion, Paris, 1974 ; réédition coll. Champs, Flammarion, Paris, 2005 (ISBN 2-08-081501-6)
- Célia Bertin, Jean Renoir, Perrin, Paris, 1986 (ISBN 2-262-00422-6) ; réédition éditions du Rocher, Monaco, 2005 (ISBN 2-268-05657-0)
- Célia Bertin, Jean Renoir, cinéaste, coll. Découvertes Gallimard : cinéma no 209, Gallimard, Paris, 1994 (ISBN 2-07-053264-X)
Voir aussi
Bibliographie
- Claude Beylie, Jean Renoir, le Spectacle, la vie, Cinéma d'aujourd'hui, no 2, mai-juin 1975
- Claude Beylie et Maurice Bessy, Jean Renoir, Pygmalion, 1989
- Claude Gauteur, Jean Renoir, la double méprise, Les Éditeurs français réunis, 1980.
- Claude-Jean Philippe, Jean Renoir, une vie en œuvres, Bernard Grasset, Paris, 2005. – 460 p., 23 cm. (ISBN 2-246-65851-9)
- Roger Viry-Babel, Jean Renoir, la règle ou le jeu, Denoël, Paris, 1986. 133 p.
- Roger Viry-Babel, Jean Renoir, Presses universitaires de Nancy, Nancy, 1991. 133 p.
- Diane Morel, La Règle du jeu de Jean Renoir, éditions Breal, Paris, 1998. 127 p (ISBN 284291161X)
Documentaires
- 1967 : Jean Renoir, le patron de Jacques Rivette dans la série Cinéastes de notre temps
- 1re partie: La Recherche du relatif
- 2e partie: La Direction d'acteur
- 3e partie: La Règle et l'Exception
- 1968 : La Direction d'acteur par Jean Renoir de Gisèle Braunberger
Liens externes
- Jean Renoir sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Mini-site de la Cinémathèque française (BiFi)
- Entretien de 1968 pour la Télévision suisse romande dans lequel Jean Renoir livre l'essence de son œuvre
- Fiche du ciné-club de Caen
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