Californie

Californie
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California
(fr) État de Californie
Le drapeau de la Californie
Drapeau
Le sceau de la Californie
Sceau
Carte avec la Californie en rouge.
Carte avec la Californie en rouge.
Surnom
The Golden State
En français : « l’État doré »
Devise
Eureka!
« J’ai trouvé ! »
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Capitale Sacramento
Gouverneur Jerry Brown (D)
Adhésion à l'Union 9 septembre 1850 (31e état)
Géographie
Superficie 423 970 km2 (3e)
– Terre 403 932 km2
– Eau (%) 20 037 km2 (4,7 %)
Altitude  
– Maximale 4 421 m, mont Whitney
– Moyenne 884 m
– Minimale -86 m
Latitude 32° 30' N à 42° N
400 km
Longitude 114° 08' W à 124° 24' W
1 240 km
Démographie
Population (2010[1]) 37 253 956 hab.  (1er)
Densité 92 3 hab./km²
Ville la plus peuplée Los Angeles
Gentilé Californien(ne)
Langue(s) officielles Anglais
Politique
Sénateurs Dianne Feinstein (D)
Barbara Boxer (D)
Nombre de représentants 53
Autres informations
ISO 3166-2 US-CA
Fuseau horaire UTC -8
Site officiel www.ca.gov
Symboles de la Californie
Le drapeau de la Californie
Le drapeau de la Californie.
Symboles vivants
Arbre Séquoia à feuilles d'if
Fleur Pavot de Californie
Mammifères Grizzli (de terre)
Baleine grise (marin)
Oiseau Colin de Californie
Poissons Truite dorée (d’eau douce)
Demoiselle Garibaldi (d’eau de mer)
Reptile Tortue du désert
Symboles non vivants
Bateau Californian
Boisson Vin
Chansons I Love You, California (« Je t’aime, Californie »)
Couleurs Bleu (la couleur du ciel)
Or (la couleur de l’or)
Danses West Coast Swing (générale)
Square Dance (folklorique)
Fossile Smilodon (tigre à dents de sabre)
Minéral Or
Roche Serpentine
Slogan « Find Yourself Here » (« Trouvez-Vous Ici ! »)
Sol San Joaquin
Pièce de 25 Cents de l'État
La pièce de la Californie.
La pièce de la Californie a été émise en 2005.

La Californie (en anglais California) est l’État le plus peuplé des États-Unis, avec plus de 37,2 millions d’habitants en 2010[2]. Il est situé sur la Côte Ouest des États-Unis. Sa capitale administrative et politique est Sacramento mais la métropole la plus peuplée est Los Angeles, suivie par la région de la baie de San Francisco (Bay Area) qui abrite la Silicon Valley. La population californienne est très diverse et son économie dynamique et puissante. Il s'agit en effet du premier État des États-Unis en termes de PIB.

Sommaire

Origine du nom

À l’origine, on désignait sous le nom de « Californie » un territoire bien plus vaste que l’État actuel, puisqu’il était composé de la totalité de la péninsule mexicaine aujourd’hui connue sous le nom de Baja California, et des terres qui se trouvent aujourd’hui dans les États de Californie, du Nevada, de l’Arizona, de l’Utah et du Wyoming (Alta California).

Certains pensent que le nom « California » est un dérivé du nom du paradis mythique de Calafia, évoqué dans l’ouvrage de Garci Rodríguez de Montalvo, Las Sergas de Esplandián (1510), la suite du roman Amadis de Gaule[3]. Elle est présentée dans le livre comme une terre difficile à atteindre où l'or abonde, habitée par des Amazones vivant dans des cavernes, et d’étranges animaux. En 1921, le géographe Lucien Gallois émet l'hypothèse que l'origine du nom cité dans le roman pourrait venir de la Chanson de Roland, qui cite l'île mythique de « Califerne »[4].

D'autres suggèrent que le nom « California » aurait un rapport plus étroit avec les premiers colons espagnols qui, lorsqu'ils y arrivèrent par les régions du Sud, trouvèrent la contrée « chaude comme un four » (cali = chaud, fornia = four). Mais l’étymologie peut tout aussi bien être « caliente fornalia », signifiant « fourneau chaud » en espagnol, ou calida fornax, « climat chaud », en latin. Le golfe de Californie apparaît sur des cartes datant des années 1560[3].

Histoire

Occupation amérindienne

Les plus anciens ossements humains retrouvés en Californie sont vieux de 10 000 à 13 000 années[5] : ils ont été mis au jour dans l'île Santa Rosa en 1959-1960. La région a d'abord été occupée par les Amérindiens organisés en de nombreuses tribus : Yuman, Chumash, Maidu, Miwok, Modoc, Mohave, Salinan, Ohlone et Tongva.

Exploration européenne

La Californie est découverte au XVIe siècle par les explorateurs européens : en 1539, Francisco de Ulloa longe les côtes occidentales du Mexique ainsi que le golfe de Californie et apporte ainsi la preuve que la Basse-Californie est une péninsule[6] ; en dépit de cette découverte, la croyance que la Californie est une île demeure en Europe. En 1542, le Portugais João Rodrigues Cabrilho explore le Sud de la Californie pour le compte de la couronne d'Espagne. En 1602, Sebastián Vizcaíno poursuit l’exploration de la côte jusqu’à la baie de Monterey. Officiellement, ces nouveaux territoires appartiennent à la Nouvelle-Espagne, mais il faut attendre 1765 pour qu'ils soient colonisés sous l’impulsion du roi Charles III. En 1768-1770, une expédition terrestre dirigée par Gaspar de Portolà passe par les villes actuelles de San Diego, Los Angeles, Santa Barbara et atteint la baie de San Francisco[7].

Les Espagnols ne sont pas les seuls à s'intéresser à la Californie à l'époque moderne. Dès 1579, l'Anglais Francis Drake prend possession de la Californie, qu'il baptise Nova Albion. Au XVIIIe siècle, les Britanniques (James Cook, George Vancouver) et les Français (Jean-François de La Pérouse) explorent le Nord de la Californie. Au début du XIXe siècle, les Russes viennent y chercher des fourrures.

Colonisation espagnole

La colonisation espagnole repose sur trois piliers : les missions, qui convertissent les Amérindiens, les presidios (San Diego, Santa Barbara, Monterey, San Francisco, etc.), qui assurent la défense du territoire, et enfin les pueblos, où résident les colons. Le pueblo de Los Angeles est établi en 1781[8].

Les premières missions espagnoles de Californie sont fondées en 1769-1770 par le franciscain Junípero Serra. En 1794, les neuf missions de Californie regroupent 4 650 Indiens et 38 franciscains[9]. Le nombre des missions atteint les 20 en 1821.

Au début du XIXe siècle apparaissent des rivalités entre les puissances coloniales. En 1812, les troupes russes érigent le Fort Ross dans le nord de la Californie. Des trappeurs et coureurs des bois canadiens-français parcourent la région en quête de fourrure de castors, loutres et ours. Ils tracent la future piste de la Californie. D'autre part, des colons américains viennent s'installer en Californie par la piste de Santa Fe[10]. En 1819, la signature du traité d'Adams-Onís fait du 42e parallèle la frontière nord de la Californie, qui n'a pas changé depuis.

En 1816, le pirate argentin Hipólito Bouchard a pris, pendant quelques semaines, les principaux ports de l'Alta California. Le 20 novembre 1818, la recherche de pointe des Pins, située à une extrémité de la baie de Monterey, a vu les deux navires argentins. À l'aube du 24 novembre, Bouchard a ordonné à ses hommes de se voir confier des bateaux. Sur les bateaux, dirigés par Bouchard, il y avait 200 hommes, 130 canons et 70 armés de lances. Ils ont accosté à environ une lieue du fort, dans une cache sur les hauteurs. La résistance a été très faible, et après une heure de lutte a été hissé le drapeau de l'Argentine[11]. Les Argentins ont pris la ville pendant six jours, dans laquelle les bovins ont été saisis, et ont brûlé le fort, la caserne d'artillerie, la résidence du gouverneur et les maisons de l'Espagnol avec leurs vergers et jardins.

La Californie mexicaine

Après la guerre d'indépendance du Mexique (1810-1821), la Californie devient une province de ce pays. La politique du gouvernement mexicain reconduit le système des missions, jusqu'à ce que le Parti démocratique le dissolve le 17 mars 1833 par décret. Par ailleurs, Mexico encourage l'immigration massive et l'élevage se développe en Californie. Dans un second temps, les immigrés fraîchement arrivés sont à nouveau chassés après l’entrée au gouvernement de Santa Anna, qui cherche à reconduire les missions. Ces événements font naître une animosité forte et durable entre la Californie et le gouvernement mexicain.

En 1845, la fédération des États-Unis annexe la République du Texas, ce qui provoque la guerre américano-mexicaine. Dès 1846, des immigrés américains proclament en 1846 l’indépendance de la République de Californie (appelé aussi « République du drapeau à l'ours », Bear Flag Republic). Les armées de Zachary Taylor et de Winfield Scott finissent par vaincre les Mexicains. Par le traité de Guadeloupe Hidalgo signé le 2 février 1848, le Mexique doit céder un vaste territoire aux États-Unis (désigné sous le nom de cession mexicaine) dont fait partie la Californie.

La ruée vers l'or

« Un nouveau et superbe clipper partant pour San Francisco », publicité pour le voyage vers la Californie publiée à New York dans les années 1850.
Article détaillé : Ruée vers l'or en Californie.

En 1840, le Suisse John Sutter obtient une gigantesque concession au confluent des rivières American et Sacramento. Il développe à cet endroit un immense domaine agricole qu'il appelle « Nouvelle-Helvétie » sur lequel il pratique l'élevage et diverses activités artisanales[12]. C'est sur le site de Sutter's Mill qu'est découvert de l'or le 24 janvier 1848[13]. La nouvelle provoque l'afflux de plusieurs milliers d'immigrants américains mais aussi européens. Cette ruée vers l'or provoque un important essor urbain (Sacramento, San Francisco, Stockton) et affaiblit les Amérindiens dont le nombre passe de 300 000 en 1750, à moins de 50 000 cent ans plus tard[14].

Les débuts de l'État de Californie (1850-1900)

En 1849, la convention constitutante de Monterey[15] décide à l'unanimité d'interdire l'esclavage, met en place un gouvernement provisoire qui administre la région pendant dix mois et rédige la première Constitution de la Californie. Le 9 septembre 1850, la Californie devient le 31e État de l’Union, grâce au compromis de 1850. Durant la guerre de Sécession (1861-1865), le Golden State s’allie aux Nordistes. Pendant les années 1870-1890, le développement du chemin de fer permet à la Californie de se rattacher aux États de l'est. Le premier chemin de fer transcontinental est inauguré en 1869. Le réseau ferroviaire est complété par la Southern Pacific Railroad[16] et l'Atchison, Topeka and Santa Fe Railroad. San Francisco compte 70.000 habitants dès 1862 et la ville profite de la création de centaines de compagnies minières du Comstock, dont les actions s'échangent sur la Bourse de San Francisco, produisant plusieurs millionnaires qui animent la vie politique et dotent la ville de bâtiments superbes pour l'époque : James Graham Fair, John William Mackay, James C. Flood et leur Banque du Nevada, Adolph Heinrich Joseph Sutro, William Sharon et sa Bank of California ou encore John P. Jones et Alvinza Hayward.

Essor démographique et économique

Los Angeles dans les années 1920

La Californie du Sud connaît un développement spectaculaire pendant la première moitié du XXe siècle. L'agriculture se modernise. Du pétrole est découvert dans le bassin de Los Angeles, dans les années 1920. Les compagnies de cinéma comme la MGM, Universal et Warner Brothers achètent toutes des terres à Hollywood. L'ouverture du canal de Panama en 1914 stimule le port de Los Angeles[17].

La population augmente rapidement et d'importants aménagements sont réalisés comme l'aqueduc de Los Angeles (1908). La Lincoln Highway, la première route transcontinentale construite pour les véhicules motorisés, achevée en 1913, est un facteur clé du développement de l’industrie et du tourisme dans l’État. La route 66 est terminée en 1926.

Cependant, la Grande Dépression des années 1930 met fin à l'optimisme et provoque l'augmentation du chômage. La Seconde Guerre mondiale entraîne un nouvel essor de la Californie qui voit s'implanter des industries de guerre (aéronautique, chantiers navals[18]). C'est à cette époque que les Japonais de l'État sont enfermés dans des camps et que les Afro-Américains viennent s'installer en masse.

Après la guerre, l’immobilier remplace les industries du pétrole et de l’agriculture comme principal domaine d’activité en Californie du Sud. L'État se modernise : à Los Angeles, la première autoroute de tout l'Ouest américain, la 110 Freeway, est achevée en 1953 ; en 1955, Disneyland ouvre à Anaheim. Les années 1960 sont aussi une période de tensions et de bouleversements sociaux. La Californie devient l'État le plus peuplé des États-Unis et attire de nombreux Américains. Les étudiants s’opposent à la guerre du Viêt Nam par de nombreuses grèves et manifestations, notamment à l'université de Berkeley. La Californie devient un foyer de nouveaux mouvements culturels comme celui des beatniks et hipsters à Haight-Ashbury et Venice West[19]. Le 11 août 1965, des émeutes raciales explosent à Watts, un quartier de Los Angeles : 34 personnes sont tuées et plus d'un millier sont blessées[20],[21].

Dans les années 1980, l'économie californienne se classe au huitième rang mondial. La Silicon Valley devient un centre majeur de haute technologie[22]. La préservation de l'environnement, le risque sismique, les tensions raciales (les émeutes de 1992 à Los Angeles font environ 50 morts[23]) et l’immigration sont les enjeux auxquels doit faire face la Californie, dont le visage s’est profondément transformé au cours du XXe siècle.

Géographie

Article détaillé : Géographie de la Californie.
Carte du relief californien

Généralités

Avec 423 970 km2[2], la Californie est le troisième plus grand État des États-Unis après l’Alaska et le Texas. Elle appartient à l’Ouest américain et à la région de la Sun Belt. Bordée à l’ouest par l’océan Pacifique, au nord par l’Oregon, à l’est par le Nevada et l’Arizona, elle possède une frontière commune avec le Mexique au sud. Elle s’étend en latitude de 42°N[N 1] à 32°30’N[N 2],[2],[24], ce qui lui confère une longueur nord-sud d’environ 1 300 km[25]. Elle se situe entre 114°8'W au sud et 124°24'W au cap Mendocino[25]. Sa largeur varie entre 240 et 400 km[25]. La Californie se trouve dans le fuseau horaire des États du Pacifique (UTC-8).

Relief

Le relief californien est marqué par la diversité : les altitudes varient entre 86 mètres[2] en dessous du niveau moyen de la mer (Badwater, Vallée de la mort) à 4421 mètres au mont Whitney, le plus haut sommet des États-Unis en dehors de l’Alaska (Sierra Nevada).

L’organisation du relief est à peu près méridienne : le Grand Bassin occupe les marges orientales de l’État ; il est bordé par la Sierra Nevada, la plus haute chaîne. Au nord se trouvent plusieurs systèmes montagneux (chaîne des Cascades, Klamath Mountains) et des plateaux (plateau de Modoc). La vallée centrale de Californie est encadrée par la Sierra Nevada à l’est et les chaînes côtières du Pacifique (California Coast Ranges) à l’ouest.

La disposition longitudinale du relief s’explique par une orogenèse particulière : les formes du relief californien résultent directement ou indirectement de la tectonique des plaques. La plaque pacifique glisse lentement en direction du nord-ouest, le long de la plaque continentale nord-américaine. Ce frottement provoque des séismes, notamment sur la faille de San Andreas qui court du golfe de Californie au nord de San Francisco. Des milliers de tremblements de terre imperceptibles ont lieu chaque année, mais les Californiens redoutent le « The Big One », un violent séisme qui ferait beaucoup de victimes, à l’instar du tremblement de terre de 1906 à San Francisco.

L’État s’est doté d’un système de surveillance et d’alerte sismique. Les gratte-ciel de Los Angeles et de San Francisco respectent les normes de construction parasismique. Les séismes peuvent également se produire dans l’océan Pacifique et provoquer des tsunamis.

Littoral

Big Sur, Californie, océan Pacifique

Le littoral californien, qui mesure environ entre 1 350 km de longueur[26] et 5000 km en comptant les baies[25], est échancré par de nombreux golfes, baies (baie de Humboldt, baie de San Francisco, baie de Monterey, baie de Santa Monica, etc.), des caps (cap Mendocino, Point Reyes, par exemple) et estuaires (de la Klamath, du Sacramento, du San Joaquin). Les étendues plates sont relativement étroites (sauf le bassin de Los Angeles et dans la Vallée Centrale). À Big Sur, la chaîne granitique plonge à pic dans l’océan, créant un paysage d’escarpement littoral préservé et faiblement peuplé : la Santa Lucia Range offre ainsi des falaises de 240 mètres qui dominent l'océan[27]. L’érosion est intense dans certains secteurs, à cause de la houle et des aménagements humains.

Les îles sont petites et peu nombreuses : les îles Farallon à l’ouest de San Francisco, Alcatraz dans la baie de San Francisco, les Channel Island au large de Santa Barbara et de Los Angeles.

Le courant de Californie, qui s'étire sur environ 2 500 km est relativement froid et apporte des brouillards. Il est en relation avec le phénomène des upwellings : ces remontées d'eau froide venant des profondeurs sont riches en nutriments qui attirent une abondante faune sous-marine. La houle et les vagues sont des phénomènes omniprésents : ils permettent la pratique du surf.

Hydrologie

Articles détaillés : Fleuves de Californie et Lacs de Californie.

La ligne de partage des eaux se trouve dans la Sierra Nevada : la majorité des cours d’eau de la Californie se jette dans l’océan Pacifique. Les rivières et les fleuves côtiers coulent de façon parallèle aux chaînes, jusqu’à ce qu’ils se fraient un passage vers la Vallée Centrale ou le Pacifique. La plupart des fleuves californiens ont un régime hydrologique d’écoulement en haute montagne[28]. Seuls les cours d’eau des régions désertiques ont un régime endoréique et certains sont à sec de façon définitive ou temporaire. Le Colorado marque la frontière entre la Californie et l’Arizona. Les deux plus grands coulent dans la Vallée Centrale de Californie : au nord, le Sacramento (615 km[29]) ; au sud, le San Joaquin (560 km[30]).

4,7 % soit 20 037 km² du territoire californien est sous l'eau[2]. L'État compte de nombreux lacs : le plus étendu est la Salton Sea, dans la Vallée impériale, mais il s'agit d'un lac artificiel. La Sierra Nevada constitue le château d’eau de la Californie : ainsi, le lac Tahoe est le plus grand lac de la chaîne. Situé à 1 867 mètres d’altitude, il mesure 19 km de large et 35 km de long, pour une superficie d'environ 502 km². Avec ses 495 mètres de profondeur, il est le troisième lac le plus profond d'Amérique du Nord et le huitième du monde[31].

Climat

Article détaillé : Climat aux États-Unis.
Le désert des Mojaves, une région aride du Sud de la Californie

Dans l’imaginaire collectif, la Californie est réputée pour son climat méditerranéen. En réalité, l’État présente une importante variété de conditions. Trois éléments entrent en jeu pour comprendre le climat californien : le courant de Californie, le relief et la latitude.

Le courant froid de Californie entretient le long de la côte un climat tempéré. Au-dessus des terres, les courants ascendants aspirent l’air marin, dont l’humidité se condense et forme des brouillards tenaces. La disposition longitudinale du relief est en cause dans la répartition des précipitations et des températures. Au fur et à mesure qu’on s’éloigne vers l’intérieur du continent, les précipitations diminuent : la Vallée Centrale reçoit peu d’eau[N 3]. En arrivant sur les contreforts de la Sierra Nevada, les nuages montent en altitude et déversent leurs précipitations abondantes sur la chaîne de montagnes : ainsi, dans le Blue Canyon près du lac Tahoe, le total des précipitations est de 1 685 mm par an[2]. Ces précipitations alimentent les rivières et façonnent les canyons.

Si la situation du relief agit sur les précipitations, les températures évoluent en fonction de l’altitude, mais aussi selon la latitude : la Californie du Sud est plus sèche et plus chaude que la Californie du Nord. Au sud-est de l’État s’étendent des régions désertiques ou semi-désertiques, très dissemblables selon leur latitude : par exemple, la Vallée impériale reçoit 76 mm de pluie par an[2]. À Alturas, dans le comté de Modoc, dans le coin nord-est, le nombre de jours de gel par an est de 254 à 1 300 mètres d’altitude[2]. Il ne gèle jamais dans le centre de San Francisco, Los Angeles ou San Diego.

Le record de froid est de –43 °C enregistré le 20 janvier 1937 à Boca dans l'est[32]. Les risques liés aux aléas climatiques sont nombreux : le nord est menacé par les inondations provoquées par des précipitations abondantes ou par la fonte des neiges sur les montagnes au printemps[27]. Dans le sud, c'est la sécheresse qui pose problème : la Vallée de la mort est l'endroit le plus chaud et le plus sec d'Amérique du Nord[27],[25]. Certains secteurs reçoivent moins de 50 mm annuels de précipitation[33] et sont hyperarides[34]. 56,7 °C ont été mesurés[35] le 10 juillet 1913 dans le parc national de la Vallée de la mort. La région de Los Angeles et de Santa Barbara est régulièrement dévastée par les incendies en été. Le régime des précipitations peut en outre être perturbé par l'apparition d'El Niño dans l'océan Pacifique.

Quelques données climatiques : [36]
Station Région Latitude Longitude Altitude (m) Précipitations (mm) Températures
(°C)
Nb de jours de gel
Alturas Plateau de Modoc 41° 30’ 35° 26’ 1117 308 8,2 254
San Francisco Littoral centre 37° 46’ 122 °26’ 53 566 14,6 0
Bakersfield Vallée centrale 35° 26’ 119° 03’ 149 164 18,3 0
Los Angeles Littoral sud 34° 02’ 118° 18’ 56 384 19 0
Vallée impériale Désert du Colorado 32° 51’ 115° 34’ - 19 76 22,3 0

Villes principales

La Californie compte de nombreuses agglomérations, dont les plus importantes sont celles du Grand Los Angeles et de la baie de San Francisco.

Population des 10 villes de Californie les plus peuplées (2008)[N 4],[2] :

Écologie

Article détaillé : Environnement en Californie.

La Californie est une des régions les plus riches et les plus diverses du monde au niveau écologique. Elle fait partie de l’écozone néarctique et compte de nombreuses écorégions terrestres. Cependant, certains de ses écosystèmes subissent l’urbanisation, l’exploitation forestière et l’introduction d’espèces exotiques et sont donc menacés. 40 % du territoire californien est couvert de forêts[37].

Le colin de Californie, le grizzli (disparu de l’État depuis 1922), la baleine grise, l’Hypsypops rubicundus (poisson), le papillon de Californie (insecte) sont des animaux représentatifs de l’État[38].

Dans la faune endémique, on compte également :

Le séquoia à feuilles d'if, symbole de la Californie.

Pour ce qui concerne la flore, on recense dans l’État les plus grands arbres (séquoia géant) et les arbres les plus vieux (pin de Bristlecone) du monde. Les plantes herbacées indigènes en Californie sont en majorité des plantes vivaces[39]. Après l’arrivée des Européens, elles ont été en grande partie remplacées par les espèces invasives herbacéees annuelles de l’Ancien Continent. Les collines californiennes sont connues pour leur couleur brun-or caractéristique en été.

La flore présente dans cette région des États-Unis est adaptée à des températures extrêmes. Ainsi la sève des arbres de cette zone a des propriétés remarquables contre le froid. En revanche l'été, cette sève est très hautement inflammable. Ainsi des incendies ravagent rapidement certaines parties non-urbanisée du Sud de la Californie. Des forages dans cette zone ont montré que depuis la dernière glaciation, cette zone a subi d'innombrables feux de forêt sans provoquer la destruction de la faune et de la flore. En effet, les prélèvements montrent qu'au fil des événements cataclysmiques, la faune s'est reconstituée assez rapidement tout en se diversifiant.

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Californie.
Population par année[40]
1850 92 597
1860 379 994
1870 560 247
1880 864 694
1890 1 213 398
1900 1 485 053
1910 2 377 549
1920 3 426 861
1930 5 677 251
1940 6 907 387
1950 10 586 223
1960 15 717 204
1970 19 953 134
1980 23 667 902
1990 29 760 021
2000 33 871 648
2007 37 786 000[2]

L’histoire démographique de la Californie est marquée par l’immigration. Au XIXe siècle, la découverte de l’or déclenche une ruée vers l’ouest. Des immigrants chinois arrivent aussi par l'océan Pacifique. Dans les années 1920, plus d’un million de personnes s’installent en Californie : ce flux provient essentiellement du Middle West et il s’agit donc de courants domestiques, qui viennent grossir la population urbaine du littoral. Pendant les années 1930, les okies qui fuient les conséquences de la crise de 1929 refont leur vie dans le Golden State. Après la Seconde Guerre mondiale, la région voit affluer des retraités en quête de soleil et des jeunes attirés par le « rêve californien ».

Enfin, à partir des années 1980, les immigrés sont majoritairement des étrangers, principalement du Mexique, et parfois clandestins. Sur un million d’immigrants légaux aux États-Unis en 2 002, 30 % se trouvent en Californie[41].

Depuis les années 1960, la Californie est l’État le plus peuplé des États-Unis, avec plus de 37 millions d’habitants, soit 12,5 % de la population américaine[2]. La capitale politique de la Californie, Sacramento (407 018 habitants ; 1,8 million d’habitants dans l’agglomération), se trouve dans la vallée centrale, mais les villes les plus peuplées se situent près de la côte, au climat plus agréable.

La Californie est le troisième État des États-Unis (après Hawaï et le Nouveau-Mexique) où les Blancs non hispaniques représentent moins de 50 % de la population. En raison de son importance démographique, la communauté hispanique joue un rôle important dans les élections présidentielles : elle dispose du plus grand nombre de grands électeurs (55, sur 270 nécessaires pour être élu). Malgré cette situation, le rôle de la Californie aux élections présidentielles est rarement décisif.

Composition de la population d’après le Bureau du recensement des États-Unis :

Recensement de 2000[42] Recensement de 2005[43]
Blanc non-hispanique 47,4 % 40,9 %
Hispanique/Latino-américain 32,4 % 35,5 %
Asiatique 11,0 % 12,4 %
Noir 6,5 % 6,1 %
Deux origines ethniques ou plus 1,9 % 3,1 %
Amérindien et Inuit 0,5 % 0,7 %
Autres 15,0 % 16,4 %

Documents sur la démographie de la Californie :

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Économie

Article détaillé : Économie de la Californie.

Historique

Le port de San Francisco en 1851, au moment de la ruée vers l'or

Jusqu’en 1848, l’économie californienne reste traditionnelle. Avant la colonisation européenne, les Amérindiens vivent de la pêche, de la cueillette et de l’agriculture en quasi-autarcie. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les Espagnols développent l’agriculture, l’élevage et l’artisanat notamment dans le cadre des missions. Au siècle suivant, la Californie représente un enjeu commercial entre les grandes puissances coloniales européennes qui cherchent à contrôler la traite des fourrures. 1848 marque un tournant dans l’histoire économique de la Californie : la région est annexée par les États-Unis et la ruée vers l’or attire des mineurs et des aventuriers. L’agriculture, le commerce, les transports et les villes connaissent alors une formidable expansion. La Californie est reliée au reste du pays grâce au premier chemin de fer transcontinental (1869) et au canal de Panama (1914) ; les premiers touristes viennent visiter les parcs naturels. La première moitié du XXe siècle est marquée par la découverte du pétrole et l’industrialisation. La ville de Los Angeles est alors le berceau des compagnies du cinéma qui font la renommée du quartier d’Hollywood. Après la Grande dépression des années 1930 marquée par un fort taux de chômage, la Californie se dote d’industries d’armement pendant la Seconde Guerre mondiale. Après 1945, l’état connaît une croissance démographique rapide qui stimule la construction, les industries de consommation et d’équipement. Le Sud devient le symbole de la société des loisirs avec l’implantation des premiers parcs d’attraction et le développement des médias. Les années 1970 voient les débuts de la crise des industries traditionnelles et l’envol des industries de haute technologie[27]. L’internationalisation de l’économie et la croissance des NPI d’Asie orientale stimulent les échanges : la Californie devient une interface de premier plan et les ports à conteneurs grandissent[44]. Avec la fin de la guerre froide et les difficultés des compagnies aériennes, les industries aéronautiques subissent un déclin relatif dans les années 1990[27].

L’État le plus riche des États-Unis

Le centre des affaires de Los Angeles

La Californie représente à elle seule 13 % du produit national brut des États-Unis (2008)[N 5],[2]. Si elle était un État indépendant, elle serait la huitième puissance mondiale avec un PIB de 1 847 milliards de $ courants (2008)[45]. La croissance économique (33,9% entre 2001 et 2006) est supérieure à celle des États-Unis (30,4 % sur la même période)[46].

La Californie attire 14 milliards de $ d’investissements en capital risque (2008)[47]. Elle se classe au premier rang des États américains pour l’implantation d’entreprises étrangères et pour les IDE[48]. Les trois principaux investisseurs sont le Japon, le Royaume-Uni et les Pays-Bas[48]. L’État possède l’une des plus importantes concentrations de banques internationales et de consulats.

Les explications de la puissance californienne sont diverses : la Californie dispose de ressources naturelles abondantes (minerais, bois, cours d’eau), d’une population nombreuse à haut niveau de vie[49], d’une main d’œuvre abondante et qualifiée : la population active est de 18,1 millions (2007)[2] et 29,5 % des plus de 25 ans ont au moins un diplôme de l’enseignement supérieur (2007)[47]. L’économie bénéficie de la présence de centres de recherche et d’universités prestigieuses qui assurent en grande partie l’innovation. La Californie représente 24 % des 93 665 brevets déposés en 2007 aux États-Unis[50]. Parmi les grands groupes qui ont leur siège social en Californie figurent Chevron Corporation, Hewlett-Packard, McKesson, Wells Fargo ou encore Safeway. Cependant, le dynamisme économique de l’État repose aussi sur les PME : 96,3 % des entreprises californiennes emploient moins de 50 salariés (2009)[47]. Enfin, la Californie est bien intégrée à la mondialisation : elle est en relation avec les pays dynamiques de l’Asie orientale et partage une frontière avec le Mexique qui constitue une importante réserve de main d’œuvre à faible coût.

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Défis et difficultés actuels

Depuis le début du XXIe siècle, le modèle économique californien révèle ses fragilités. En 2001, les industries de haute technologie connaissent un net ralentissement ; la croissance engendre des atteintes à l’environnement (pénurie d’eau, pollution). Le budget de l’État[51] et le solde commercial sont déficitaires. La libéralisation de la production d’électricité pose des problèmes. Dans le contexte de la mondialisation, la Californie subit la concurrence d’autres foyers notamment asiatiques.

La crise économique frappe la Californie depuis 2008 : en juin 2009, 2,1 millions de personnes sont sans emploi et le taux de chômage s’élève à 11,2 % de la population active[52], soit un taux supérieur à la moyenne nationale[53]. Le bâtiment et la construction sont particulièrement touchés[46]. Pour palier ces difficultés, l’état californien mise sur les emplois verts, la réduction de la consommation de pétrole, le développement des énergies renouvelables et l’austérité budgétaire[51].

Structure de l’économie californienne

L’économie californienne est post-industrielle c’est-à-dire qu’elle est dominée par les services : le secteur primaire ne représente que 2,7 % des emplois et l’industrie 9,2 % (2007)[47]. En 2007, les principaux secteurs par le nombre d’emplois sont le gouvernement (15,9%), le commerce de détail (10,7 %), l’industrie (9,2 %), la santé et les services sociaux (8,7 %), la restauration (8,3 %)[47]. Le secteur manufacturier continue de perdre des emplois (-15,1 % entre 2001 et 2007)[47]. L'immobilier, le gouvernement et les industries sont les activités qui créent le plus de richesse en valeur absolue[54] (voir graphique).

Énergie, mines et hydrocarbures

La production d'électricité en Californie

Le pétrole est extrait du sous-sol californien depuis la fin du XIXe siècle et les réserves diminuent rapidement. En 2004, la Californie était le quatrième état producteur de pétrole aux États-Unis[55]. Elle doit en importer d’Alaska et de l’étranger pour couvrir ses besoins.

Les réserves d'or restent importantes, mais elles sont difficilement exploitables : en 2006, la production n'est que d’une tonne[56]. Les autres productions sont le gaz naturel, le sable, le borax, le ciment, la soude et le sel[27].

La Californie produit 4/5e de l’énergie qu’elle consomme[27]. Le reste est importé d’autres États américains ou du Canada. La production d’électricité utilise majoritairement les ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon). La Californie est le deuxième État producteur d’énergie éolienne[57] ; avec plus de 4 800 éoliennes, Altamont Pass, à l'est de San Francisco possède la plus grande concentration d'éoliennes du monde[58]. Le milieu naturel offre d’importantes capacités pour l’énergie solaire (déserts du Sud) et l’hydroélectricité (nord, montagnes). Fin octobre 2010, le gouvernement américain a donné son autorisation pour construire la plus grande installation solaire du monde[59] près de Blythe. Elle pourra produire jusqu'à 1 000 mégawatts d’électricité[59].

Agriculture, pêche et sylviculture

Un vignoble dans le comté de Napa

L’agriculture de la Californie occupe la première place des 50 États américains en valeur (2008)[60]. L'État est le premier producteur de fruits, de légumes, de produits horticoles et laitiers[60]. Les productions agricoles californiennes représentent 36,5 milliards de dollars soit 12,8 % de la valeur totale de l’agriculture américaine (2007)[61].

En 2000, le secteur agricole employait 408 000 personnes[62]. Il donne du travail aux migrants saisonniers mexicains qui franchissent la frontière au moment des récoltes (braceros)[63].

La production agricole californienne est moderne et productive. Elle dépend de l'irrigation, des capitaux et du marché intérieur[63]. L'agriculture capitaliste, spécialisée et intégrée à l'agrobusiness, génère d'importants revenus[63]. Les terres arables représentent un quart du territoire californien (2007)[61]. La taille moyenne d’une exploitation californienne est de 126,6 hectares, mais 75 % des exploitations mesurent moins de 40,4 ha (2007)[61]. Les exploitants travaillent en relation avec les centres de recherche et l’université de Californie à Davis[27]. La Vallée Centrale de Californie concentre près de la moitié de la production agricole de l'État[27].

La vigne californienne, essentiellement cultivée dans la région du Wine Country, produit 90 % du vin américain[27]. Mais il est difficile de connaître précisément la quantité de raisins de cuve produites, puisque les domaines peuvent acheter des raisins qui viennent d'autres États (Oregon, Iowa, Missouri...). Le vin californien connaît depuis les années 1970 une renommée internationale, au point de concurrencer les plus grandes régions viticoles du monde. C'est en Californie qu'est apparue la classification par cépage, à partir de cépages (chardonnay, cabernet-sauvignon, merlot, syrah...) de traditions françaises ou italiennes au point de marquer profondément l'industrie vinicole mondiale[64].

La pêche reste dynamique à San Diego et San Francisco. Les poissons pêchés dans l’océan Pacifique sont le thon, le maquereau, la sole, la sardine, le calmar[27]. L'aquaculture élève des truites et des saumons[27]. La sylviculture est, avec le tourisme, l’activité principale des montagnes californiennes.

Secteur secondaire

Le siège social d'Oracle, firme de haute technologie, dans la Silicon Valley

Les industries représentent 1,5 million d’emplois soit 9,6 % du total[46]. Les principales productions sont le matériel informatique, les produits chimiques et agro-alimentaires, les métaux, les équipements de transport[27].

Les industries lourdes (raffinage, chimie) se concentrent dans les complexes industrialo-portuaires des grandes agglomérations (San Francisco et Los Angeles). La situation de la Californie explique le développement des industries manufacturières comme le textile. L’État bénéficie de la proximité des maquiladoras mexicaines et de sa position sur l’océan pacifique, en face des nouveaux pays industriels asiatiques. L’automobile fait également vivre des milliers de personnes. Les entreprises japonaises se sont installées pour contourner les barrières douanières (Toyota, Honda).

La Californie est le premier État pour les hautes technologies, par le nombre d’employés, le nombre d’entreprises, la valeur des exportations ainsi que les dépenses de RD[65]. La Silicon Valley, au sud de San Francisco, est ainsi le centre mondial de la micro-informatique, avec des sociétés comme Apple, Inc., Cisco, Nortel, Hewlett-Packard, du logiciel (Adobe) et du microprocesseur (Sun Microsystems, Intel). D’autres technopôles existent aussi dans le comté d’Orange et à San Diego.

Le complexe militaro-industriel est également bien représenté et soutenu par l'État fédéral. La base Edwards, dans le désert de Mojave, est le site d’atterrissage de la navette spatiale de la NASA. Plusieurs bases aéronavales de l’US Air Force sont installées sur la côte méridionale. Boeing emploie quelque 26 000 personnes en Californie, soit 16 % des effectifs totaux de l'entreprise aéronautique[66]. Lockheed Martin possède un site de production à Palmdale. Northrop Grumman a son siège social à Los Angeles.

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Secteur tertiaire

Disneyland, à Anaheim en banlieue sud de Los Angeles

La Californie est une destination touristique de premier ordre avec 13,4 millions de visiteurs étrangers en 2008[67].Le tourisme génère 924 000 emplois directs (2008) et rapporte plusieurs milliards de dollars de taxes à l'État de Californie[67]. La Californie offre de nombreuses possibilités : tourisme balnéaire sur les plages du sud, vacances sportives et tourisme vert dans les parcs nationaux), tourisme culturel (musées de Los Angeles et de San Francisco) et tourisme hivernal dans les stations de ski de la Sierra Nevada. Les parcs d'attractions se concentrent dans le Sud avec Disneyland et SeaWorld.

L’agglomération de Los Angeles est mondialement connue pour son industrie des médias et du cinéma (Hollywood). Enfin, les services financiers et bancaires sont particulièrement développés dans les centres d'affaires des métropoles. Plus de 38 firmes ont leur siège social à San Francisco ou Los Angeles[68]. Mais les bourses de commerce de ces deux métropoles comptent beaucoup moins que celle de Wall Street.

Commerce extérieur

La Californie est le deuxième État derrière celui du Texas pour la valeur des exportations[69]. En 2007, les ports californiens ont exporté 159,5 milliards de $ de marchandises et importé 356,2 milliards[70]. Le solde des échanges est négatif et l’écart entre importations et exportations se creuse. On retrouve la même situation de déficit commercial au niveau national. Le Mexique et le Canada, membres de l'ALENA concentrent à eux deux un quart des exportations californiennes[2]. Les autres pays importateurs se situent en Asie orientale (Japon, Chine, Taïwan, Corée du Sud) et en Europe (Allemagne, Royaume-Uni)[2].

Les principaux ports de Californie, Long Beach, Los Angeles et Oakland sont parmi les plus importants du pays. À eux trois, ils représentent 16,4 millions de conteneurs, soit 38,4 % du trafic américain (2008)[71]. Avec 77,9 millions de tonnes métriques, le port de Long Beach est le premier port californien, le troisième port américain et le 55e port mondial pour le trafic total de marchandises (2007)[72].

Principales exportations californiennes en valeur en 2007[2] :
Produits Exportations (millions de dollars)
Ordinateurs et produits électroniques 43 709,7
Machines 14 457,7
Équipements de transport 13 748
Produits chimiques 10 429,6
Divers produits manufacturés 84 920,7
Produits agricoles 6 725,6
Produits alimentaires 5 860,4
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Politique et justice

Article détaillé : Politique de la Californie.
Article connexe : Peine de mort en Californie.
Le Capitole de Californie à Sacramento

Sacramento est la capitale législative et administrative de l’État. De 2003 à 2010, le gouverneur de l’État était le républicain et ancien acteur Arnold Schwarzenegger. Le gouverneur actuel est le démocrate Jerry Brown, élu le 2 novembre 2010 et investi le 4 janvier 2011. Il est à la tête d’un gouvernement divisé en de nombreuses agences. Par exemple, les autoroutes et les ponts dépendent du ministère des Transports (Department of Transportation). Le pouvoir législatif est quant à lui assuré par la Législature de l'État de Californie, parlement bicaméral composé d’une assemblée (Assembly) comprenant 80 membres et d’un sénat (Senate) de 40 membres.

Le système judiciaire de la Californie est le plus important des États-Unis, avec environ 1 600 juges traitant 8 millions de procès chaque année (avec l’assistance de 19 000 personnes et 400 équivalents judiciaires). À titre de comparaison, le système fédéral de justice emploie seulement 840 juges. La Californie dispose d’une cour suprême, composée d’un président (Chief Justice) et de six autres juges. Son siège est à San Francisco.

Au niveau national, l’État est représenté par deux sénateurs et cinquante-trois députés ; il dispose donc de cinquante-cinq voix dans le collège électoral, et a ainsi le plus grand nombre de grands électeurs et de membres du Congrès. Les deux sénateurs siégeant à Washington D.C. sont démocrates : il s’agit de Dianne Feinstein et Barbara Boxer. Trente-trois démocrates et vingt républicains représentent la Californie à la Chambre des représentants des États-Unis.

Autrefois place forte républicaine, bastion des présidents Richard Nixon et Ronald Reagan, lui-même ancien gouverneur de l’État, la Californie vote depuis une dizaine d’années majoritairement pour les démocrates, du moins lors des élections présidentielles et législatives locales ou nationales. Ainsi depuis 1992, la Californie a choisi les candidats démocrates lors des élections présidentielles. Cependant, au niveau des comtés, le choix est bien moins clair, car la majorité d’entre eux, notamment en 2000 et 2004, avaient opté pour le candidat républicain. En fait, les comtés urbains densément peuplés de la région de San Francisco, de Sacramento et du nord de Los Angeles votent plutôt pour les démocrates, alors que les comtés moins peuplés et ruraux ainsi que ceux d’Orange et de San Diego votent pour les républicains.

En mai 2008, la cour suprême de Californie a autorisé le mariage des homosexuels. Cependant, un référendum organisé le 4 novembre 2008 a annulé cette décision.

Subdivisions

Article détaillé : Comtés de l'État de Californie.

L’État de Californie est divisé en cinquante-huit comtés. Le comté est le gouvernement local par défaut, et les cinquante-huit comtés recouvrent l’intégralité du territoire. Le plus grand est celui de San Bernardino (52 073 km2), le plus peuplé est celui de Los Angeles (10,2 millions d'habitants)[2]. L’État compte 478 municipalités (cities, en anglais) qui regroupent une grande partie, mais pas la totalité, de la population de l’État. Certaines villes ne sont pas incorporées, c'est-à-dire qu’elles sont gérées directement par le comté dans lequel elles se trouvent, et non par une municipalité.

Culture

Marilyn Monroe, actrice représentant l'age d'or d'Hollywood

La Californie est de culture occidentale et plonge ses racines dans la culture des États-Unis. Cependant, en tant que carrefour international, elle a été fortement influencée au cours de son histoire par la culture des différents groupes d’immigrants. La culture californienne s’exporte et est connue dans le monde entier à travers l’industrie cinématographique de Hollywood, la production musicale et le divertissement.

Au niveau du gouvernement, le California Arts Council, composé de onze membres nommés par le gouverneur et la législature, a pour but de promouvoir la production artistique et la créativité dans l’État. Il organise des initiatives comme la sélection du California Poet Laureate[73].

Langues

La langue officielle de la Californie est l’anglais ; c’est la langue du gouvernement et de l’enseignement. Selon les données du recensement de 2000, 60,5 % des habitants de la Californie ayant au moins cinq ans parlent l’anglais à la maison et 25,8 % parlent l’espagnol. Le chinois est la troisième langue la plus parlée dans l’État, avec 2,6 % de locuteurs ; il est suivi par le tagalog (2 %) et le vietnamien (1,3 %). Le français est parlé par 135 067 personnes, soit 0,43 % de la population[74]. Le dialecte d’anglais américain local, l’anglais de Californie, possède par rapport à l’anglais parlé dans l’est des États-Unis des particularités auxquelles s’intéressent les linguistes depuis la fin du XXe siècle, parce qu’elles n’existaient pas durant la Seconde Guerre mondiale[75].

Les langues indigènes de Californie sont plus d’une centaine et témoignent d’une grande diversité qui fait de la Californie l’une des régions du monde les plus diverses au niveau linguistique[76]. Cependant, toutes sont menacées bien qu’actuellement des efforts soient faits dans le but de les revitaliser. Depuis 1986, la Constitution de la Californie a spécifié que l’anglais était la langue commune et officielle de l’État. La question linguistique est au centre de différentes polémiques, surtout pour l’enseignement.

Religion

Cathedral of Our Lady of the Angels, à Los Angeles

L'histoire religieuse de l'État remonte au temps des missions espagnoles, qui convertissent les Amérindiens au christianisme. Aujourd'hui, les chrétiens sont toujours majoritaires : ils représentent 75 % des habitants. Parmi eux, les protestants composent le groupe principal (38 %), suivis par les catholiques (34 %). La Californie est l'État des États-Unis où se trouve la plus grande communauté catholique. On compte aussi une importante communauté juive, et une communauté musulmane en augmentation. Le temple de Hsi Lai, en Californie du Sud, est le plus grand temple bouddhiste des États-Unis. L'archidiocèse métropolitain de Los Angeles catholique est le plus important du pays : il regroupe environ cinq millions de fidèles. L'Église de Scientologie y est très active et particulièrement dynamique, notamment dans le milieu hollywoodien. L'État compte également plus de temples mormons que tous les États de l'Union, excepté l'Utah.

À l'image des autres États de l'Ouest du pays, le pourcentage de la population s'identifiant comme « non-religieuse » est important en comparaison avec le reste des États-Unis.

Presse

Le Los Angeles Times, basé à Los Angeles, est le second plus grand journal métropolitain aux États-Unis, après le New York Times. Le San Francisco Chronicle a un tirage quotidien d'environ 512 000 exemplaires en semaine. The Sacramento Bee et le San Jose Mercury News font aussi partie des principaux journaux de l'État.

Tourisme

Façade d'Hearst Castle, Californie

Le parc Disneyland et le parc d'attraction marin de SeaWorld à San Diego sont les deux principaux parcs d'attraction de l'État avec Universal Studios Hollywood. On compte plusieurs autres parcs du même genre, comme Six Flags Magic Mountain, Wild Rivers...

Il existe deux grands déserts en Californie, qui s'étendent aussi sur d'autres États voisins : le désert des Mojaves et le désert de Sonora. Parmi les grands sites touristiques de Californie, on inclut souvent les Algodones Dunes (Imperial Sand Dunesou Glamis Sand Dunes), la Death Valley National Park, le Joshua Tree National Park et Palm Springs, le Lassen Volcanic National Park, le Lava Beds National Monument, le Mont Shasta, le Lake Tahoe, le Mono Lake et le Yosemite National Park.

Les plages et parcs côtiers principaux sont Trinidad State Beach, Torrey Pines State Reserve, le Cabrillo National Monument. Les touristes se dirigent aussi vers les missions espagnoles, le Donner Memorial State Park, le Bodie Historic State Park, le Kings Canyon National Park et le Humboldt Redwoods State Park.

Le palais des beaux-arts de San Francisco.

La Californie compte également de nombreux musées, dont certains ont une renommée internationale. À Los Angeles se trouvent le J. Paul Getty Museum et la Villa Getty, le musée d'art du comté de Los Angeles (Los Angeles County Museum of Art (LACMA)), le Natural History Museum of Los Angeles County, le musée d'art contemporain (MOCA) et la Huntington Library entre autres. À San Francisco, on peut trouver le California Palace of the Legion of Honor, l'Académie des sciences de Californie, l'Exploratorium et le musée des arts asiatiques. À Monterey se trouve le célèbre aquarium de la baie de Monterey, l'un des plus grands du monde. Hearst Castle, situé dans le comté de San Luis Obispo, est un monument très visité.

Éducation

Article détaillé : Éducation en Californie.
Université Stanford

Les programmes de l'école primaire en Californie insistent sur l'éducation à l'environnement et l'éducation physique (200 minutes au moins tous les 10 jours d'école ; 400 minutes dans le secondaire)[77].

La Californie dispose de trois grands réseaux universitaires publics. L'université de Californie, qui compte dix campus, est considérée comme l'un des meilleurs systèmes au monde et compte de nombreux prix Nobel parmi ses professeurs et chercheurs. L'université d'État de Californie (23 campus) est moins sélective. Enfin, le système des California Community Colleges regroupe plus de 2,5 millions d'étudiants répartis sur 109 campus, et est ainsi le plus grand système d'enseignement supérieur au monde[78].

Il existe de nombreuses autres universités, dont les célèbres université Stanford, université de la Californie du Sud et le California Institute of Technology.

Arts

L'art le plus courant en Californie est le cinéma notamment grâce à Los Angeles et son quartier d'Hollywood.

À la fin des années 1960, Dennis Stock parcourt la Californie et photographie des hippies, des motards, des concerts. Ces photographies témoignent de la liberté, de la jeunesse et de l'esprit de contestation (manifestations des Noirs américains, manifestations contre la guerre du Vietnam) qui régnait en Californie à cette époque[79].

Musique

Les Amérindiens californiens étaient distincts des autres peuples d'Amérique du Nord au niveau de leur technique musicale. Les colons européens amènent avec eux leur culture musicale, que les missionnaires enseignent aux convertis dans le cadre des missions. Un genre typiquement californien, bien que mêlant des éléments musicaux mexicains et espagnols, apparaît à cette époque. Cependant, après la Ruée vers l'or, il perd sa popularité au profit des musiques apportées par les nouveaux arrivants. La Californie voit apparaître par la suite, dans la seconde moitié du XXe siècle, le surf rock, le rock psychédélique et les autres branches du psychédélisme, ainsi que le punk hardcore et le rap West Coast; représentés par de très nombreux groupes, dont certains ont un retentissement international. De nombreux groupes viennent de cet État, les plus connus sont: The Beach Boys, The Doors, Jefferson Airplane, The Grateful Dead, Guns N' Roses, Van Halen, Metallica, Megadeth, Mötley Crüe, Jane's Addiction, Red Hot Chili Peppers, Fishbone, Faith No More, Rage Against the Machine,Toto, Stone Temple Pilots, Deftones, Korn, Linkin Park, System of a Down, The Offspring, Blink 182, Green Day, Rancid, Bad Religion, Audioslave, Queens of the Stone Age,Avenged Sevenfold et beaucoup d'autres.

La chanteuse Katy Perry, également originaire de Californie, a écrit une chanson sur les Les filles de Californie intitulée California Gurls.

La chanson officielle de l'État est I Love You, California, écrite par F. B. Silverwood et composée by Alfred F. Frankenstein du Los Angeles Symphony Orchestra depuis 1951[38].


Littérature

De nombreux écrivains ont écrit sur la Californie et ont vécu dans l'État. On peut citer Jack Kerouac, Ray Bradbury, Philip K. Dick, James Ellroy, Francis Scott Fitzgerald, William Faulkner, Joseph Hansen, Aldous Huxley, Walter Mosley, John Steinbeck, Evelyn Waugh, Tennessee Williams, Bret Easton Ellis.

En 1919, Johnston McCulley en fit le théâtre des aventures de Zorro dans son roman Le Fléau de Capistrano.

Gastronomie

Article détaillé : Gastronomie californienne.

Sports

Les Jeux olympiques d'hiver de 1960 ont eu lieu à Squaw Valley, les Jeux olympiques d'été de 1932 et de 1984 ont eu lieu à Los Angeles, qui a aussi accueilli la Coupe du monde de football de 1994.

Rassemblement de montgolfières.

Transport

Échangeur autoroutier à Los Angeles.

La Californie est connue pour sa culture de l'automobile et son réseau routier a la réputation d'être souvent embouteillé. Elle est parcourue par un réseau d'autoroutes important qui sont toutes gérées par Caltrans et surveillées par la California Highway Patrol, excepté les voies-express du comté de Santa Clara qui ont été construites et sont maintenues par le comté lui-même. La plus grande partie du réseau est sans péage, si l'on exclut les ponts importants.

Les axes nord-sud les plus importants sont la U.S. Route 101, qui parcourt l'État de la frontière du nord avec l'Oregon au centre-ville de Los Angeles, et l'Interstate 5 qui, allant de l'Oregon à la frontière mexicaine, coupe en deux la totalité de l'État.

En ce qui concerne le trafic aérien, les deux centres principaux pour les échanges transcontinentaux sont l'aéroport international de Los Angeles et celui de San Francisco. Il y a environ une douzaine d'autres aéroports commerciaux importants, et beaucoup d'autres aéroports voués à l'aviation générale.

La Californie a aussi d'importants ports. Le complexe formé par le port de Long Beach et celui de Los Angeles, en Californie du Sud, est le plus grand du pays puisqu'il représente un quart de tout le trafic de conteneurs aux États-Unis d'Amérique. Le port d'Oakland est le principal point de passage des porte-conteneurs passant par la Californie du Nord[80].

Los Angeles et San Francisco disposent toutes deux d'un réseau de métro et de tramway. San José et Sacramento ont un réseau de métro léger. Metrolink dessert une grande partie de la Californie du Sud et Caltrain connecte San Jose et Gilroy à San Francisco. Presque tous les comtés et la plupart des municipalités gèrent des lignes de bus. Cependant, les transports en commun sont très peu utilisés par rapport à la côte Est du pays.

L'augmentation rapide de la population commence à poser problème et l'État se demande actuellement s'il faut continuer à étendre le réseau autoroutier ou plutôt concentrer et améliorer les transports en commun dans les régions urbaines, et les liaisons ferroviaires entre les principales villes.

Il semble que cette dernière voie commence à être empruntée, avec, par exemple, la création en 1996[81] de la California High Speed Rail Authority, dont le but est d'étudier le projet d'une ligne à grande vitesse, du même genre que le TGV, entre les quatre villes principales de la Californie. Cela permettrait d'aller de Los Angeles à San Francisco en deux heures et demi au lieu de 7h en voiture[82]. Ce projet a été accepté par les Californiens lors du référendum du 6 novembre 2008[83]. Les travaux, qui devrait commencer en 2010, coûteront quelque 31 milliards d'euros et seront financés par l'État fédéral et des fonds privés[83]. Une première ligne reliera San Francisco à Anaheim, dans l'agglomération de Los Angeles, soit une distance de 1 300 km. Dans un deuxième temps, elle sera étendue au nord vers Sacramento et au sud vers San Diego. Elle devrait transporter 117 millions de passagers d'ici à 2030[83].

Notes et références

Notes

  1. Soit la latitude d’Ajaccio en Corse
  2. Soit la latitude de Marrakech au Maroc
  3. À Fresno : 260 mm de pluie par an, 16,8 °C pour la température moyenne annuelle
  4. Population des communes, et non des agglomérations
  5. PNB des États-Unis : 14 204 milliards de $ ; PNB de la Californie : 1 847 milliards de $. Source : [xls] (en) Top Countries Ranked by its Gross Domestic Product, California's World Ranking, California Department of Finance. Consulté le 29-07-2009

Références

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  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p et q [PDF] (en) 2008 California Statistical Abstract, California Department of Finance, janvier 2009. Consulté le 01-05-2009
  3. a et b (en) William A. Selby, Rediscovering the Golden State: California Geography, John Wiley & Sons Inc, 2000 (ISBN 0-471-31589-3) 
  4. Lucien Gallois, « Le nom de Californie et la chanson de Roland » dans les Annales de géographie, 1921, no 168, vol. 30, p. 463.
  5. (en) Arlington Springs Woman, University of California Los Angeles. Consulté le 23-12-2009
  6. Gutierrez, Ramon A, and Richard J. Orsi, Contested Eden: California before the Gold Rush, University of California Press,1998, ISBN 978-0-520-21274-9, p. 81-82
  7. Philippe Jacquin, Daniel Royot, Go West! Histoire de l’Ouest américain d’hier à aujourd’hui, Paris, Flammarion, 2002, ISBN 978-2-08-211809-5, p.61
  8. Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, Paris, Ellipses, 2003 (1°éd. ), 253 p. (ISBN 2-7298-1451-5) , p.16
  9. Philippe Jacquin, Daniel Royot, Go West! Histoire de l’Ouest américain d’hier à aujourd’hui, Paris, Flammarion, 2002, ISBN 978-2-08-211809-5, p. 62
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Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

Articles

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  • Politique américaine : "La Californie : avant-garde de l'Amérique", n°9, éditions Choiseul, Hiver 2007-2008
  • Anne Deyzine, « La Californie, pays de rêves ? », dans la Revue des deux mondes, mars 2004
  • La Californie, dossier du magazine Géo, 1996, n°211, page 98
  • Californie : au rendez-vous du rêve américain, dans Grands Reportages, n°148, mai 1994, T 6586, pp. 70–120

Ouvrages

Annexes

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