- Nun komm, der Heiden Heiland, BWV 62
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Cantate BWV 62 Nun komm, der Heiden Heiland Titre français Viens maintenant, Sauveur des païens Liturgie Avent Création 1724 Texte original Traduction française de M. Seiler
Traduction française note à note
Traduction française interlinéaireEffectif instrumental Soli : S A T B
chœur SATB
Violon I/II, hautbois I/II, alto, basse continuePartition complète [PDF] Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)Commentaires (en) Nun komm, der Heiden Heiland (Viens maintenant, Sauveur des païens) BWV 62 est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1724.
Sommaire
Histoire et livret
Bach composa cette cantate durant sa deuxième année à Leipzig et la dirigea le 3 décembre 1724 à l'occasion du premier dimanche de l'Avent qui tombait ce jour cette année-là[1]. Les lectures prescrites pour le dimanche étaient Rom., 13: 11–14, « la nuit avance, le jour viendra », et Mat. 21: 1–9, l'entrée à Jérusalem. La cantate est basée sur le choral en huit strophes Nun komm, der Heiden Heiland de Martin Luther, (publié à Erfurt en 1524, lui-même basé sur le second vers du Veni, redemptor gentium de saint Ambroise), le premier de chaque hymnal luthérien pour commencer l'année lithurgique[2]. Le poète inconnu a gardé les première et dernière strophes, paraphrasé les deuxième et troisième strophes en arias, les quatrième et cinquième strophe en récitatifs et les deux strophes restantes en une aria et un récitatif en duet.
Bach joua de nouveau la cantate en 1736, ayant ajouté une partie pour violone dans tous les mouvements après que la Thomasschule zu Leipzig ait acquis un instrument à une ventes aux enchères en 1735[3]. Johann Friedrich Doles (de), le successeur de Bach joua la cantate après la mort du compositeur[2].
Structure et instrumentation
La cantate est écrite pour deux violons, deux hautbois, alto et basse continue avec quatre voix solistes (soprano, alto, ténor, basse) et chœur.
Il y a six mouvements :
- chœur : Nun komm, der Heiden Heiland
- aria (ténor) : Bewundert, o Menschen, dies große Geheimnis
- récitatif (basse) : So geht aus Gottes Herrlichkeit und Thron
- aria (basse) : Streite, siege, starker Held
- récitatif (soprano, contralto) : Wir ehren diese Herrlichkeit
- choral : Lob sei Gott dem Vater ton
Musique
L'ancienne mélodie du choral est en quatre lignes, la dernière égale à la première. La ritournelle instrumentale du chœur d'ouverture cite déjà cette ligne, d'abord dans le continuo puis, sensiblement différente dans le mètre, dans les hautbois[1],[4]. Indépendamment de ces citations, l'orchestre joue un libre concerto avec les hautbois, introduisant un thème tandis que la premier violon joue des figurations. La ritournelle apparaît abrégée trois fois pour séparer les lignes du texte[1]. Le soprano chante le cantus firmus en longues notes, tandis que les voix plus basses introduisent chaque entrée en imitation[4]. Alfred Dürr suggère que la disposition festive en une mesure à 6/4 a été inspirée à Bach par l'entrée à Jérusalem[1]. Christoph Wolff souligne que l'instrumentation est simple car l'Advent était une « période d'abstinence »[2]. La musique religieuse n'était autorisée à Leipzig que le premier dimanche d'Avent. John Eliot Gardiner observe à propos des trois cantates composées à cette occasion, celle-ci ainsi que Nun komm, der Heiden Heiland, BWV 61 et Schwingt freudig euch empor (BWV 36), qui toutes sont basées sur l'hymne de Luther, qu'elles « montrent une certaine excitation à l'aube de la saison de l'Avent. Cela peut être attribué aux qualités inhérentes à l'air du choral lui-même et à la place centrale que Bach donne aux paroles de Luther »[3].
La première aria traite du mystère « le Roi Suprême apparaît au monde, ... la pureté sera totalement immaculée » sur un rythme de sicilienne avec accompagnement de cordes, doublé par les hautbois dans les sections tutti. La deuxième aria en revanche, met l'accent sur le combat, « Lutte, conquière, puissant héros ! », en une tumultueuse ligne de continuo[1]. Dans une version plus tardive, l'aria est doublée par les cordes plus aigües[2]. Gardiner considère son « caractère pompeux et combattif » comme une ébauche pour l'aria « Großer Herr und starker König » (#8) de la première partie de l'Oratorio de Noël[3]. Le récitatif en duet exprime des remerciements, « Nous honorons cette Gloire », intimement accompagnés par les cordes. La strophe finale est ue disposition en quatre parties[1].
Notes et références
- (de) Die Kantaten von Johann Sebastian Bach, vol. 1, Bärenreiter-Verlag, 1971 (OCLC 523584)
- Chorale cantatas from the cycle of the Leipzig church cantatas 1724–25 », bach-cantatas.com, p. 8, 9 Christoph Wolff, «
- John Eliot Gardiner, « Cantatas for the First Sunday in Advent / St. Maria im Kapitol, Cologne », bach-cantatas.com, 2007
- Chapter 27 BWV 62 Nun Komm, der Heiden Heiland », jsbachcantatas.com, 2010 Julian Mincham, «
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Voir aussi
Catégories :- Cantate de Johann Sebastian Bach
- 1724 en musique classique
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