Laß, Furstin, laß noch einen Strahl

Laß, Furstin, laß noch einen Strahl

Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl

Cantate BWV 198 Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl
Titre français Daigne, princesse, daigne qu’encore un rayon
Liturgie Cérémonie funéraire
Création 1727
Auteur(s) du texte

Johann Christoph Gottsched

Texte original

Traduction française de M. Seiler
Traduction française note à note
Traduction française interlinéaire

Effectif instrumental

Soli: S, A, T, B.
Chor: S, A, T, B.
Instr.: Flauto trav. I, II; Ob. (d'amore) I, II; Viol. I, II; Vla.; Vla. da gamba I, II; Liuto I, II; Cont. (Org., Cemb.)

Partition complète (IMSLP)

Partition Piano/Voix [pdf]

Informations et discographie (en)
Autres informations (en)

Commentaires (en)

La Trauer-Ode Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl (Daigne, princesse, daigne qu’encore un rayon) BWV 198 est une cantate de Johann Sebastian Bach.

Circonstances de l'écriture

Lorsque Christiane Eberhardine, fille du margrave de Brandebourg-Bayreuth, mourut le 5 septembre 1727 à 57 ans, l'émotion fut grande parmi ses sujets qui se souvenaient qu'elle avait refusé de se convertir au catholicisme lorsque son époux Friedrich-August 1er de Saxe le fit pour accéder au trône de Pologne. Retirée à Pretzsch sur Elbe (petite ville point de départ de la Réforme luthérienne), elle vécut de 1697 à 1727 dans la fidélité au luthéranisme.

Leipzig, haut lieu de la Réforme, décréta un deuil de quatre mois. Hans Carl von Kirchbach, alors étudiant de 23 ans et membre de la société académique Deutsche Gesellschaft à l’Université de Leipzig, proposa de faire interpréter une ode funèbre (« Trauer-Ode ») lors de la cérémonie du 17 octobre en l’église Saint-Paul.

Kirchbach commanda la musique à Johann Sebastian Bach, Kantor de l'église Saint-Thomas, lésant au passage Johann Gottlieb Görner, organiste en charge de la musique à Saint-Paul, donc de la musique cérémonielle ; et le texte au doyen de la Deutsche Gesellschaft, Johann Christoph Gottsched (1700-1766).

La cantate fut écrite en deux semaines, terminée le 15 octobre 1727, et fut exécutée « à la manière italienne » (c'est à dire que l'on double la basse continue d'un clavecin) avec Bach au clavecin, des étudiants de l'université aux instruments (violes de gambe, luths, violons, flûtes « douces » et flûtes traversières) et le Thomanerchor.

Johann Christoph Gottsched goûtait peu les textes religieux — ce qui explique qu'il n'ait écrit que deux livrets pour Bach. La Trauer-Ode ne comprend donc aucune citation biblique, et suit une rythmique iambique particulière à la poésie allemande. Le schéma des rimes est abba-cdde.

Postérité

Johann Sebastian Bach dut être particulièrement satisfait de son travail, puisqu'il le réutilisa (afin de le sauver de l'oubli auquel le condamnait son statut d'œuvre de circonstance) : - les deux chœurs (introduction et fin) dans la « Trauer-Musik » BWV 244a pour les funérailles du prince Leopold d’Anhalt-Cöthen - tous les chœurs et arias dans sa Passion selon saint Marc (selon l'hypothèse la plus probable, la partition ayant été perdue).

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