- Siehe zu, daß deine Gottesfurcht nicht Heuchelei sei
-
Cantate BWV 179 Siehe zu, daß deine Gottesfurcht nicht Heuchelei sei Titre français Veille à ce que ta crainte de Dieu ne soit pas hypocrisie Création 1723 Texte original Traduction française de M. Seiler
Traduction française note à note
Traduction française interlinéaireEffectif instrumental Soli : S T B
chœur SATB
Hautbois da caccia I/II, violon I/II, alto, basse continuePartition complète [PDF] Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)Commentaires (en) Siehe zu, daß deine Gottesfurcht nicht Heuchelei sei (Veille à ce que ta crainte de Dieu ne soit pas hypocrisie), (BWV 179), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1723.
Sommaire
Histoire et livret
Bach écrivit cette cantate pour le dixième dimanche après la Trinité durant sa première année à Leipzig qui avait commencé précisément après la Trinité de cette année et la dirigea le 8 août 1723. Alfred Dürr suppose que Mein Herze schwimmt im Blut BWV 199, composée pour la même occasion à Weimar, fut également jouée durant ce service[1].
Les lectures prescrites pour ce jour étaient Cor. 15:1—10 et Luc.18:9—14, la parabole du Pharisien et de Publicain. Le poète inconnu se tient proche de l'Évangile et fait allusion à plusieurs passages de la Bible. La cantate s'ouvre par un vers de l'Ecclesiaste 1:34. Le choral final est le premier verset de Ich armer Mensch, ich armer Sünder de Christian Tietze (1663)[1].
Structure et instrumentation
La cantate est écrite pour trois solistes (soprano, ténor, basse) et un chœur à quatre voix, deux hautbois da caccia, deux violons, alto et basse continue.
Il y a six mouvements :
- chœur : Siehe zu, daß deine Gottesfurcht nicht Heuchelei sei
- récitatif (ténor) : Das heutge Christentum ist leider schlecht bestellt
- aria (ténor, hautbois, violon) : Falscher Heuchler Ebenbild
- récitatif (basse) : Wer so von innen wie von außen ist
- aria (soprano, hautbois) : Liebster Gott, erbarme dich
- choral : Ich armer Mensch, ich armer Sünder[1]
Musique
Dans le chœur d'ouverture, les instruments doublent les voix comme dans un motet. Les mots sont disposés en une stricte contre-fugue : chaque entrée est suivie d'une entrée en sens inverse. La séquence se conclue par une imitation en canon sur un nouveau thème : dans les mots und diene Gott nicht mit einem falschen Herzen (et ne sers pas Dieu avec un cœur faux), l'hypocrisie est exprimée par le chromatisme. Une deuxième fugue élargie présente un contrepoint encore plus complexe que le premier[1].
Un récitative secco prépare la première aria. Les deux hautbois da caccia et le premier violon accompagnent le ténor en motifs syncopés. Ce n'est pas une aria da capo, seule la ritournelle répète le début. Les derires mots du récitatif se terminent comme un arioso pour souligner So kannst du Gnad und Hilfe finden!. L'aria de la soprano est une prière, Liebster Gott, erbarme dich, accompagnée par les deux hautbois da caccia dans un geste d'imploration[1].
Le choral final est chanté sur la mélodie Wer nur den lieben Gott läßt walten que Bach utilisa également dans la cantate chorale Wer nur den lieben Gott läßt walten, BWV 93[1].
Bach utilisa de nouveau la musique du chœur d'ouverture pour le Kyrie de sa Messe en sol majeur, la première aria pour le Quoniam de cette messe et la seconde aria pour le Qui tollis de la Messe en la majeur[2].
Notes et références
- Alfred Dürr. 1971. "Die Kantaten von Johann Sebastian Bach", Bärenreiter
- Cantata 179, classical.net, 1998
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Siehe zu, daß deine Gottesfurcht nicht Heuchelei sei, BWV 179 » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Catégories :- Cantate de Johann Sebastian Bach
- 1726 en musique classique
Wikimedia Foundation. 2010.