- Lobet Gott in seinen Reichen
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Cantate BWV 11 Lobet Gott in seinen Reichen Titre français Louez Dieu dans ses royaumes Liturgie Ascension Création 1735 Auteur(s) du texte 6 : Johann Rist ; 11 : Gottfried Wilhelm Sacer; 2, 5, 7 , 9 : Luc, Marc, Actes
Texte original Traduction française de M. Seiler
Traduction française note à note
Traduction française interlinéaireEffectif instrumental Soli : S A T B
chœur SATB
Trompette I-III, timbales, flûte traversière I/II, hautbois I/II, violon I/II, alto, ContinuoPartition complète [PDF] Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)Commentaires (en) Lobet Gott in seinen Reichen (Louez Dieu dans ses royaumes) (BWV 11) (aussi connue sous le nom de Oratorio de l'Ascension) est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1725.
Sommaire
Histoire et livret
Bach écrivit cette cantate à l'occasion de la fête de l'Ascension et la dirigea le 19 mai 1735. Il la désigna lui-même « Oratorium In Festo Ascensionis » (Oratorio pour la fête de l'Ascension).
Contrairement aux autres cantates de Bach basées sur la narration biblique, le texte de l'Oratorio de l'Ascension est issu de différentes sources : le premier récitatif de l'Évangéliste, (deuxième mouvement), provient de Luc 24:50–51, le deuxième, (cinquième mouvement), de Act. 1:9 et Marc 16:19, le troisième, (septième mouvement), de Act. 1:10–11 et le dernier, (neuvième mouvement), de Luc 24:52a, Act. 1:12 et Luc 24:52b. Les paroles de la Bible sont rapportées par le ténor en tant qu'Évangéliste. Dans le troisième récitatif le ténor et la basse chantent tous deux un arioso[1].
Les textes additionnels aux sources bibliques et aux chorals sont de Johann Rist (de) et de Gottfried Wilhelm Sacer (de) et probabblement de Picander qui avait déjà travaillé sur l'Oratorio de Noël auparavant.
Structure et instrumentation
La cantate est écrite pour quatre solistes, (soprano, alto, ténor, basse), chœur à quatre voix, trois trompettes, timbales, deux flûtes traversières, deux hautbois, deux violon, alto et basse continue.
Il y a 11 mouvements, les six premiers devant être joués avant le sermon, les cinq derniers après.
- chœur : Lobet Gott in seinen Reichen (Luc 1: 46-48)
- récitatif (ténor) (Évangéliste) : Der Herr Jesus hub seine Hände auf und segnete seine Jünger
- récitatif (basse) : Ach, Jesu, ist dein Abschied schon so nah?
- aria (alto) : Ach, bleibe doch, mein liebstes Leben
- récitatif (ténor) (Évangéliste) : Und ward aufgehoben zusehends und fuhr auf gen Himmel
- choral : Nun lieget alles unter dir
- récitatif (ténor, basse) : Und da sie ihm nachsahen gen Himmel fahren (Actes 1: 10-11)
- récitatif (alto) : Ach ja! so komme bald zurück
- récitatif (ténor) ( Évangéliste) : Sie aber beteten ihn an, wandten um gen Jerusalem von dem Berge
- aria (soprano) : Jesu, deine Gnadenblicke
- choral : Wenn soll es doch geschehen
Musique
Le chœur d'ouverture festif est basé sur la cantate (perdue) Froher Tag, verlangte Stunden, BWV Anh18. Les récitatifs pour basse et alto sont accompagnés des flûtes dans un recitativo accompagnato. Les arias pour alto et soprano sont toutes deux basées sur la cantate de mariage Auf, süß entzückende Gewalt, écrite en 1725 sur des paroles de Johann Christoph Gottsched. Bach utilisa pour l'aria de l'alto le même modèle que pour l'Agnus Dei de sa Messe en si mineur. L'aria pour soprano est une des rares pièces de son œuvre sans basso continuo, les deux flûtes à l'unisson, le hautbois et les cordes jouant un trio, augmenté d'une quarte pour la chanteuse, probablement pour donner un aspect « céleste » et sans pesanteur terrestre (« Erdenschwere ») à la musique. Les paroles originales de la cantate de mariage citaient « Unschuld » (innocence). Le premier choral, clôturant la première partie, le quatrième verset de Du Lebensfürst, Herr Jesu Christ de Johann Rist, est une modeste disposition à quatre voix alors que le choral final, le septième verset de Gott fähret auf gen Himmel de Gottfried Wilhelm Sacer, est inséré dans un concerto instrumental. Semblable au choral final Nun seid ihr wohl gerochen de la sixième partie de l'oratorio de Noël écrit six mois auparavant, l'air du choral en mode mineur apparaît dans le contexte triomphant d'un mode majeur[1].
Notes et références
- Alfred Dürr: Johann Sebastian Bach: Die Kantaten. Bärenreiter, Kassel 1999, ISBN 3-7618-1476-3
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lobet Gott in seinen Reichen, BWV 11 » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Catégories :- Cantate de Johann Sebastian Bach
- 1735 en Europe
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