- Union pour un mouvement populaire
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Union pour un mouvement populaire Présentation Secrétaire général Jean-François Copé Fondation 17 novembre 2002 Siège 55, rue La Boétie
75384 Paris Cedex 08Fondateur Jacques Chirac 1er vice-président du conseil national Jean-Pierre Raffarin Vice-présidents du conseil national Brice Hortefeux
Michèle Alliot-Marie
Pierre MéhaignerieSecrétaires généraux adjoints Marc-Philippe Daubresse
Hervé NovelliTrésorier national Dominique Dord Idéologie Conservatisme, Libéral-conservatisme,
Gaullisme, Démocratie-chrétienneAffiliation internationale Union démocratique internationale et Internationale démocrate centriste Affiliation européenne Parti populaire européen et Démocrates européens Couleurs bleu, rouge Site web www.lemouvementpopulaire.fr Présidents du groupe au Sénat Jean-Claude Gaudin à l'Assemblée Christian Jacob au Parlement européen Joseph Daul Représentation du parti Députés [1] Sénateurs [2] Députés européens L'Union pour un mouvement populaire (UMP) est un parti politique français de droite, nommé à sa création Union pour la majorité présidentielle en vue de soutenir la candidature du président Jacques Chirac à sa propre succession en 2002. Il est membre du Parti populaire européen, ainsi que de l'Union démocratique internationale, association des partis de centre-droit à l'échelle mondiale.
Regroupant le RPR et Démocratie libérale, l'UMP est rejoint à sa création par deux tiers des députés de l'Union pour la démocratie française (UDF). Ce parti cherche donc à être un rassemblement de tendances gaullistes, libérales et centristes.
Fondements idéologiques
Valeurs
Dans sa « Charte des valeurs[3] », l'UMP se donne pour but de donner à la politique française un « souffle nouveau » et d'enrayer « la montée [de la] méfiance à l’égard de la politique ». Ses mots d'ordre : « écouter les citoyens, agir avec eux et pour eux ».
La doctrine de l'UMP déclare qu'il faut laisser libre cours au « destin individuel de la personne » qui dépasse le « déterminisme social ». L'UMP « [rejette] les systèmes qui étouffent la liberté (économique) en cherchant à tout encadrer », ce qui peut être compris comme une attaque directe envers les politiques de gauche. Le travail, le mérite et l'innovation doivent être encouragés, afin de mener la France vers la reprise de la croissance et la baisse du chômage. Cette liberté ne doit cependant pas être comprise comme un égoïsme : « La liberté ouvre la voie à la générosité ». Pour faire respecter cette liberté, un respect strict de la loi est nécessaire : « L’autorité de l’État et la justice doivent assurer que chacun réponde de ses actes ».
L'UMP se déclare très attachée à la solidarité : « l’État est là pour que soit garantie la protection sociale à laquelle les Français sont légitimement attachés ». Néanmoins, la solidarité se doit de « respecter l’individu » et « ne (…) pas se transformer en assistanat ». Elle se limite essentiellement aux domaines des services publics, de l'égalité entre les territoires, du soutien des familles et de l'école de la République, laquelle doit « permettre à ceux que leurs mérites distinguent, d’exercer les responsabilités les plus élevées ».
Enfin, l'UMP affirme sa fierté pour la nation française, tout en définissant son horizon dans la construction européenne, synonyme de « paix » mais aussi d'« élargissement [des] perspectives ». L'Europe ne doit pas se réduire à la seule coopération économique : elle doit « permettre [à ses membres] d'avoir plus de poids » dans le contexte de la mondialisation, tout en faisant en sorte que « chaque pays conserve son identité ».
Les courants de pensée internes
La création de l'UMP s'est voulue être le grand rassemblement des forces politiques de la droite et du centre. Afin de permettre aux différentes familles qui la composent de s'exprimer en son sein, les statuts de l'UMP prévoient la possibilité de créer des courants internes appelés « mouvements ». L'un des buts de ces mouvements était de favoriser l'émergence d'un débat interne riche et d'éviter que l'UMP, à l'instar du RPR de Jacques Chirac, ne se transforme en un parti avant tout organisé pour favoriser la victoire politique de son leader.
Cette création n'aura cependant jamais lieu. Dans un premier temps, Alain Juppé a été contraint de la repousser, Jacques Chirac, entre autres, y voyant un risque de recréer au sein de l'UMP une « guerre des chefs » telle que l'UDF l'a connue pendant plus de 30 ans entre libéraux et démocrates chrétiens et les multiples chapelles qui naquirent au sein de ces deux familles. De plus, les courants qui se dessinaient à l'époque reprenaient presque à l'identique les contours des anciens partis, ce qui aurait pu donner un argument à ceux qui dénonçaient (notamment au sein de l'UDF demeurée indépendante) le caractère artificiel de la nouvelle formation. Ce report devint très rapidement définitif, la peur des chiraquiens se fondant rapidement sur les conséquences que pourrait avoir la création d'un courant sarkozyste à vocation majoritaire. Lors de son élection à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy prit l'engagement de favoriser l'émergence de ces courants, bien des militants s'estimant quelque peu « floués » par rapport aux engagements qui avaient prévalu lors de la création de l'UMP. Mais devant le nombre de ralliements très important autour de son nom (devenant très largement majoritaire, il n'avait plus lui-même l'utilité de rassembler ses partisans au sein d'un courant, qui serait au contraire devenu exclusif pour les autres) et la difficulté pour certaines familles, comme celles des centristes ou des gaullistes, à se structurer sans démontrer par là même une déliquescence certaine, ce projet ne sera pas concrétisé.
Aujourd'hui, l'expression des différentes tendances internes à l'UMP n'en existe pas moins. Elle se traduit à travers plusieurs clubs, associations, voire partis politiques associés, qui regroupent des élus et/ou des militants. À l'exception des partis associés (Parti radical, PCD et CNI), ces différentes structures n'ont cependant aucune reconnaissance en termes de démocratie interne, bien que l'UMP les subventionne pour la plupart. Il est également à noter que certaines grandes familles comme les néo-gaullistes (« chiraco-villepinistes ») ne s'appuient sur aucune structure formelle, mais n'en ont pas moins une très forte influence grâce à leurs leaders.
Conservateurs libéraux
Article détaillé : Conservatisme libéral.Souvent désignés sous le nom de « sarkozystes », héritiers eux-mêmes des « balladuriens », ils sont issus du RPR, de DL, de La Droite libre fondée par Rachid Kaci, ou même de l'UDF. Ces courants se réclament des mêmes valeurs que les libéraux « réformateurs », mais y ajoutent un préalable plus pragmatique dans la pratique du pouvoir, le concept de libéralisme étant estimé rejeté par les Français car mal-compris par ceux-ci.
Cette famille de pensée qui ne rejette pas certaines valeurs traditionnelles (attachement à la famille, à une structuration sociale forte de la société), a tendance à devenir très composite du fait des nombreux ralliements à la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, mais constitue aujourd'hui le noyau central de l'UMP autour du président de la République. Elle pourrait être rangée, sur un échiquier politique européen, dans le camp des conservateurs (PPE) plus que dans celui des libéraux (ELDR).
La famille gaulliste
Article détaillé : Gaullisme.Celle-ci a longtemps constitué, depuis la création de la Ve République en 1958, la base de la droite française, à travers notamment le RPR. Mais elle est elle-même divisée en plusieurs tendances.
Néo-gaullistes
Article détaillé : Jacques Chirac.Également appelés « chiraco-villepinistes », ils sont issus du RPR (Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Alain Juppé, Jean-Louis Debré) qui se placent dans l'héritage du Général de Gaulle, mais en ont surtout retenu la pratique pragmatique du pouvoir (qui peut les amener à défendre tantôt des solutions d'inspiration libérale, modérée, sociale ou dirigiste), plus que son corpus idéologique. Les néo-gaullistes ont donc un positionnement très mobile sur l'échiquier politique traditionnel (cf. thèmes de campagne de Jacques Chirac aux différentes élections présidentielles) tout en rejetant une approche transpartisane du gaullisme dont ils ont été les artisans de son ancrage définitif à droite, à la suite de Georges Pompidou. Malgré les postes clés qu'elle contrôle dans les institutions républicaines, et le soutien que lui apportent les autres familles d'inspiration gaulliste, cette famille apparaît en forte perte de vitesse au sein du parti depuis qu'Alain Juppé a été contraint d'en quitter la présidence. Les difficultés qu'a rencontré Dominique de Villepin en tant que Premier ministre a condamné les chances de cette famille à voir désigner l'un de ses membres comme candidat de l'UMP à la dernière élection présidentielle et a induit une perte d'influence de ce courant.
Gaullistes « légitimistes »
Issus du RPR, tels Jean-Louis Debré, Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie (via son mouvement Le Chêne) ou Jean-François Copé, soutiens indéfectibles de Jacques Chirac, rejetant le libéralisme comme solution globale, ils sont les héritiers de la tradition bonapartiste. Ils se réclament à la fois de la pratique du pouvoir du Général de Gaulle (pouvoir exécutif fort, dirigiste et pragmatisme transpartisan) et de son corpus idéologique propre, lié à la fameuse formule « une certaine idée de la France ». Ils sont généralement difficiles à différencier des « néo-gaullistes ».
Gaullistes sociaux
Issus du RPR au sein duquel ils étaient souvent regroupés sous le qualificatif de « séguinistes » (Philippe Séguin qui n'est pas membre de l'UMP et s'est retiré de la vie politique en 2002), François Fillon, Roger Karoutchi, défendent une forme de démocratie sociale sous une forme de réformisme social-démocrate sans toutefois remettre en cause le capitalisme. Ils sont présents surtout dans le club France.9 de François Fillon ou en partie dans le Club Nouveau siècle. À l'origine hostile à une Europe supranationale et trop libérale, cette famille s'étant, derrière Philippe Séguin, à l'origine opposée au Traité de Maastricht, elle a évolué sur cette question puisque la plupart de ses représentants ont fait campagne pour le « oui » lors du référendum du 9 mai 2005 sur le Traité instituant une constitution pour l'Europe. Nicolas Dupont-Aignan, gaulliste social lui aussi, est resté hostile à une Europe supranationale. Il décide alors de quitter l'UMP et de créer un rassemblement gaulliste et républicain indépendant : Debout la République.
Gaullistes de gauche
Articles détaillés : Gaullisme de gauche et Mouvement Solidarité Participation.Issue du RPR (Bernard Reygrobellet, Yves Guéna, Alain Terrenoire, Jean Peyrelevade, Alain Marleix) au sein duquel ils étaient très minoritaires, cette famille regroupe au sein du Club Nouveau siècle les gaullistes notamment issus de l'UJP (Union des jeunes pour le progrès) et du MSP (Mouvement solidarité participation) qui ne se reconnaissent pas en premier lieu dans les valeurs de droite, mais plutôt dans celle de la social-démocratie et qui rejettent en partie le capitalisme. Historiquement issus de l'Union démocratique du travail qui a soutenu le retour au pouvoir du général de Gaulle tout en rejetant les thèses marxistes et léninistes estimées être à la base du socialisme français et de ses alliés politiques (PCF, Les Verts, etc.).
Souverainistes et nationalistes
Articles détaillés : Souverainisme et Nationalisme.Article détaillé : Collectif parlementaire de la Droite populaire.Ils sont issus du RPR, du RPF de Charles Pasqua ou du MPF, mais aussi du RPF, dont plusieurs membres se sont présentés aux élections sous l'étiquette UMP. Ils se réclament pour une très grande majorité de l'héritage gaulliste dont ils retiennent essentiellement les prises de positions souverainistes et en faveur d'une « Europe des Nations ». Ce sont des euro sceptiques. Cette famille est souvent considérée comme proche de mouvements externes classés à la droite de l'UMP, comme le MPF de Philippe de Villiers, et constitue la famille qui exprime le plus son attachement à prendre en compte les aspirations des électeurs d'extrême-droite du FN et MNR), tout en affirmant vouloir indéfectiblement rester dans la famille de la droite républicaine. Cette famille compte peu de membres, mais son positionnement à sa marge lui donne une influence plus grande que son poids réel au sein du parti en ce qu'elle tient un discours susceptible d'attirer les suffrages d'électeurs souverainistes non membres de l'UMP.
Ce positionnement, avec un glissement incluant des mesures limitant l'immigration, est repris par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007, dans l'optique de prendre des voix au Front national, et sans qu'il soit possible de faire clairement la part entre stratégies électorales et convictions politiques[réf. nécessaire]. Conformément aux engagements pris, un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement est créé en mai 2007, avec notamment des objectifs chiffrés de reconduite à la frontière[4]. Ce ministère est confié à Brice Hortefeux, puis à Éric Besson, avant que ses fonctions ne soient attribuées au ministère de l'Intérieur en 2010. Ces options sont reprises avec plus ou moins de soutien par la direction de l'UMP. Le 14 juillet 2010, le « collectif de la droite populaire », réunissant 42 députés UMP[5], est créé dans l'optique de « revenir aux fondamentaux » et de « faire barrage au FN »[6]. Début 2011, un débat sur la laicité est perçu comme anti-islam par des médias et les différents cultes[7] et provoque des dissensions entre le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé et le Premier ministre François Fillon notamment[8]. Deux mois plus tard, un débat sur la double nationalité, reprenant notamment des propositions de Claude Goasguen[9], mais aussi celles de Marine Le Pen (présidente du FN)[10] oppose les députés de la « Droite populaire » à des élus comme Étienne Pinte ou Nathalie Kosciusko-Morizet[11].
La famille libérale
Article détaillé : Libéralisme.Celle-ci est essentiellement issue de Démocratie libérale, et avant cela du Parti républicain au sein de l'Union pour la démocratie française et encore auparavant des Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing. Une partie provient également du RPR, pour la plupart d'anciens « balladuriens ». Là encore il existe plusieurs tendances.
Libéraux-conservateurs
Cette branche regroupe les libéraux patriotes, souverainistes, antieuropéistes et antimondialistes. Héritiers de Tocqueville, Bastiat, Montalembert, Châteaubriand, etc., proches de l'école autrichienne d'économie, ils défendent un libéralisme interne; une société traditionnelle fondée sur la famille (opposition au mariage homosexuel et à l'avortement); un libre-échange modéré dans le cadre de nations; une définanciarisation de l'économie et une promotion de la libre-entreprise; un État minimum laissant place à l'innovation, à la concurrence et à la propriété privée; l'identité nationale française et un patriotisme fièrement affiché; une politique de défense forte et ambitieuse; une politique étrangère fondamentalement isolationniste mais aussi pragmatique; une décentralisation massive et profonde afin de respecter le principe de subsidiarité, une libéralisation de l'éducation notamment grâce au chèque scolaire et au développement de l'enseignement privé hors contrat, une politique d'immigration restreinte et suivie d'une politique d'intégration assimilationniste, etc. Cette tendance en tant que telle est assez faible dans l'Union, mais se retrouve particulièrement au sein des mouvements internes à l'UMP que sont la Droite populaire et la Droite libre. Les libéraux-conservateurs sont en fait davantage présents dans la société civile que dans la sphère politique classique (Contribuables Associés, SOS Éducation, Institut pour la Justice, Les Libéraux-Conservateurs-Français, etc.).
Libéraux réformateurs
Article détaillé : Les Réformateurs.Issus de DL (Hervé Novelli), du RPR (Patrick Devedjian) ou de l'UDF (Pierre Méhaignerie), ils sont notamment regroupés au sein du club Les Réformateurs, et des Cercles libéraux présidés par Alain Madelin. Cette famille trouve dans le libéralisme politique et économique une solution globale pour la société française. La liberté est donc leur valeur fondamentale et doit prévaloir à tous les niveaux qu'il s'agisse du développement économique, sur lequel ils mettent le plus l'accent, du champ d'intervention de l'État ou des questions sociétales (liberté individuelle). Ils rejettent l'égalitarisme, le dirigisme et encouragent les mouvements de mondialisation et de libéralisation de l'économie qu'ils estiment positifs. Cette famille est l'une des plus dynamiques au sein de l'UMP et a compté de nombreux ralliements aussi bien au niveau des adhérents que des élus. Elle est aussi la famille qui a su le mieux promouvoir ses idées en interne et constitue un soutien important de Nicolas Sarkozy qui, cependant, apparaît un peu moins libéral qu'il ne l'a été. On peut notamment citer David Martinon, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, ou encore Emmanuelle Mignon, sa directrice de cabinet et l'une de ses « plumes ».
Libéraux sociétaux
Tendance minoritaire, mais efficace dans son lobbying interne, issue de DL, du RPR et de l'UDF, ils se réclament du libéralisme dont ils retiennent surtout l'approche sociétale qui préconise de laisser à chaque individu la liberté de mener sa vie comme il le souhaite pour peu que cela ne nuise pas à la société dans son ensemble. Cette famille se compose de Gay Lib (Stéphane Dassé, président, Emmanuel Blanc, président-délégué, Emmanuelle Revolon, vice-présidente), organisation née au sein de DL qui constitue aujourd'hui le club de l'UMP s'adressant aux homosexuels et qui entend en défendre les droits au sein de la société. Cette tendance a estimé, en 2010, n'être pas suffisamment écoutée au sein de l'UMP, sans remettre en cause ses liens avec le parti[12].
La famille « centriste » d'inspiration démocrate-chrétienne
Article détaillé : Démocratie chrétienne.Celle-ci est essentiellement issue de l'ancienne UDF et en son sein de Force démocrate (et de tous les partis qui l'ont précédé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, du MRP au Centre des démocrates sociaux). Il s'agit de l'une des idéologies dominantes au sein des droites européennes, et incarne aussi la famille la plus européiste au sein de l'UMP. Elle comprend deux tendances principales.
Les « modérés de centre-droit »
Article détaillé : Droite sociale.Ils sont pour la plupart issus de l'ancienne UDF (Philippe Douste-Blazy, Hervé de Charette) et sont notamment regroupés au sein des clubs Démocrate et Populaire et Convention démocrate. Ils se placent dans la tradition orléaniste de la droite française et dans celle de l'ancien MRP, parti politique pivot de la IVe République. Le fondement de leurs valeurs se situe dans le christianisme, mais la référence à ce dernier est très modérée et peu affichée. Idéologiquement ils sont très européens, plutôt fédéralistes (au niveau européen, mais aussi dans leur approche très « décentralisatrice » de l'organisation de l'État français) et revendiquent un libéralisme social, plutôt que d'opposer l'un et l'autre. On peut également classer dans cette famille la branche libérale-giscardienne incarnée par Jean-Pierre Raffarin et le PPDF. En raison de l'existence de l'UDF en externe, et du dynamisme très fort des libéraux, mais aussi de l'échec relatif de Philippe Douste-Blazy à se faire accepter comme son chef de file crédible, cette famille apparait en proie à une forte démobilisation qui a conduit bon nombre de ses membres à rejoindre d'autres courants voire pour certains à rejoindre à terme le Nouveau centre qui tend à incarner le pôle centriste de la majorité présidentielle.
Chrétiens sociaux
Articles détaillés : Christianisme social et Parti chrétien-démocrate.Ils sont issus entre autres de l'ancienne UDF (Christine Boutin) et rassemblés au sein du Parti chrétien-démocrate, parti politique associé à l'UMP. Proches des démocrates chrétiens historiquement, ils en constituent une tendance plus radicale dans son attachement aux valeurs catholiques, et qui rejette le libéralisme d'un point de vue sociétal (participation aux marches anti-IVG, opposition au PACS) et économique. Ils se caractérisent notamment par des prises de positions très sociales (ex. revenu universel) dans une démarche humaine avec les catégories de populations qu'ils estiment négligées ou rejetées par la société (ex. détenus, sans abris…), souhaitant ainsi être les tenants d'une droite « plus humaine ». Le PCD, minoritaire au sein de l'UMP, revendique 9 500 adhérents et 50 000 sympathisants[13].
La famille conservatrice ou « indépendants »
Articles détaillés : Conservatisme et Centre national des indépendants et paysans.Ils sont rassemblés au sein du Centre national des indépendants et paysans (CNI), famille très minoritaire malgré un rôle historique important sous la IVe République, qui regroupe les Indépendants qui n'ont pas soutenu Valéry Giscard d'Estaing à la fin des années 1960 lorsque celui-ci a créé les Républicains Indépendants (partisans d'un soutien au général de Gaulle), futur Parti républicain au sein de l'UDF, devenu DL en 1998. Le CNI a connu des positionnements politiques très à droite, puis s'est positionné en allié de la droite républicaine à la fin des années 1980 après avoir tenté de devenir une « passerelle » entre les partis de droite classique (RPR, UDF) et le Front national. Aujourd'hui, le CNI se veut constituer l'aile droite de l'UMP tout en rappelant son attachement à la République et à ses valeurs comme en témoigne la « Charte du CNI », adoptée lors du conseil national du 18 novembre 2000. Jean-Michel Jardry, son vice-président, a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2007. Plusieurs parlementaires se réclament toujours de lui, comme Christian Vanneste et Gilles Bourdouleix.
Les deux députés CNI, Gilles Bourdouleix et Christian Vanneste, siègent au sein du groupe UMP de l'Assemblée nationale, et ce malgré le fait que, 7 juin 2008, le CNI, réuni en conseil national, ait décidé de reprendre son indépendance vis-à-vis de l'UMP[14].
Le « pôle social »
Il existe au sein de l'UMP un certain nombre de mouvements tendant à défendre des valeurs généralement associées à la « gauche » et met l'accent sur la justice sociale et la solidarité, tout en ne remettant pas en cause le capitalisme et l'économie de marché. Il s'agit essentiellement des radicaux et, depuis plus récemment, des sociaux-libéraux.
Radicaux
Article détaillé : Radicalisme.Ils sont regroupés au sein du Parti radical (Jean-Louis Borloo, André Rossinot, Yves Jégo), parti associé à l'UMP qui constitue la plus ancienne famille politique française qui a été au fondement de la IIIe République. Aujourd'hui, les radicaux « valoisiens », trouvent leur originalité dans une ligne politique plus sociale que la majorité de l'UMP marquée par un fort attachement à la République et à ses valeurs fondamentales comme la laïcité. En 2005, le Parti radical a connu plusieurs ralliements d'anciens centristes (Renaud Dutreil) et gaullistes (Serge Lepeltier) qui y cherchent semble-t-il un espace d'expression moins libéral et moins sarkozyste qu'au sein de l'UMP. Le parti radical a repris son indépendance en mai 2011.
Sociaux-libéraux
Ils sont issus pour la plupart du Parti socialiste (Éric Besson, Jean-Marie Bockel, Patrick Rajoelina). Ce courant a émergé à l'occasion de la campagne présidentielle de 2007 et semble devoir se structurer en marge du parti plutôt qu'en son sein. Il s'est notamment constitué grâce au club La Diagonale, qui regroupe des personnalités et militants de gauche soutenant Nicolas Sarkozy. Jean-Marie Bockel a en outre fondé son propre parti politique, La Gauche moderne, qui se revendique du social-libéralisme et se veut un allié loyal de l'UMP. La création d'un « pôle de gauche » au côté de l'UMP a été annoncé par François Fillon entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2007.
Le pôle écologique
Article détaillé : Écologie bleue.Issu principalement de Génération écologie ou de La Nouvelle UDF, il est regroupé au sein d'Écologie bleue.
Écologie bleue, présidée à l'origine par Patrice Hernu, et devenue UMP-Ecologie bleue constitue l'une des cinq composantes fondatrices de l'UMP. Cette structure a été marginalisée par la création du Conseil de développement durable de l'UMP, sous l'égide de Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette famille politique très minoritaire, mais à l'influence non négligeable, défend avant tout un développement durable de la société et les valeurs du mouvement écologiste. Elle rejette fortement le positionnement à gauche des Verts, considère que les grands partis doivent désormais être les premiers à porter cette exigence et se réclame volontiers d'un écologisme non idéologique, réaliste, très orienté vers les priorités du climat, de l'énergie et de la biodiversité . On retrouve ses membres de manière transversale dans toutes les sensibilités actuelles de l'UMP.
Par ailleurs, Écologie Bleue s'est en grande partie transmuée en un réseau, sympathisant de l'UMP, mais extérieur, « France Bleue » que préside Patrice Hernu.
À l'extérieur de l'UMP également, Génération écologie-Les Bleus, après avoir noué un partenariat avec Démocratie libérale en 2000, a entamé une démarche d'association à l'UMP en 2002 qui n'a pu se concrétiser formellement. Elle a pris ses distances suite aux élections régionales et cantonales de 2004 dans l'espoir de lancer la candidature de France Gamerre à l’élection présidentielle. Depuis, Génération écologie se défend de tout lien avec l'UMP, et l'organisation Les Bleus, à laquelle elle fait néanmoins toujours référence, semble sans réelle activité. Plusieurs cadres de ce parti sont élus aux côtés de maires UMP.
Histoire
Processus de fondation
Article détaillé : Ancêtres de l'UMP.Issue d'« Alternative 2002 » (mouvement de soutien à Jacques Chirac ambitionnant de rassembler l'ensemble des forces de droite et du centre), l'UMP est créée le 23 avril 2002 suite au premier tour de l'élection présidentielle, et en vue des législatives de la même année, afin d'« unir les forces politiques de toutes les droites ». Elle se nomme d'abord « Union pour la majorité présidentielle » en signe de soutien au président. Une fois les élections passées, ce nom perd sa raison d'être et est donc changé.
Un débat interne eut lieu afin de nommer ce nouveau parti. Le premier président Alain Juppé proposa de nommer ce parti « La Maison Bleue », quand d'autres étaient partisans (les libéraux pour l'essentiel) d'une référence au Parti populaire européen et au Parti populaire espagnol, souvent cité en exemple, et proposèrent de nommer le parti « Union populaire ».
Il a été choisi de conserver le sigle alors déjà bien connu des Français, mais de changer la dénomination en « Union pour un mouvement populaire », lors de son congrès fondateur le 17 novembre 2002 au Bourget. Lors de ce même congrès, Alain Juppé devient le premier président du mouvement et Philippe Douste-Blazy son premier secrétaire général.
Le RPR et DL sont dissous à l'interieur de l'UMP. Seuls deux partis fondateurs substistent en tant que tels : le Forum des républicains sociaux (présidé par Christine Boutin) et le Parti radical (Jean-Louis Borloo).
2002 - 2004 : les années Juppé
Au congrès du Bourget, le 17 novembre 2002, Alain Juppé est élu premier président de l'UMP par 79,42 %, devant Nicolas Dupont-Aignan (14,91 %), Rachid Kaci (3,17 %), Brigitte Freytag (1,70 %) et Mourad Ghazli (0,80 %). Le corps électoral était composé des adhérents et la participation ne s'élevait qu'à 28,79 %.
Refusant d'entrer au gouvernement, le parti permet à Juppé de tenir une lutte à distance avec son principal rival à l'intérieur de sa famille politique, Nicolas Sarkozy. Les années 2003-2004 constituent l'apogée du combat féroce mené entre chiraquiens et sarkozystes. L'UMP en devient un de ses principaux théâtres.
En 2004, ont lieu les premières élections depuis 2002, ce qui constitue un véritable test pour le gouvernement Raffarin et le parti. Lors des régionales, cantonales et européennes, les résultats sont désastreux, la politique gouvernementale étant sévèrement sanctionnée. De plus, Alain Juppé est rattrapé par la justice. Le 16 juillet 2004, il donne sa démission, suite à sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Conformément aux statuts, en tant que vice-président, Jean-Claude Gaudin assure l'intérim à la tête du parti, en attendant l'élection d'un nouveau président par les adhérents.
Depuis 2004 : les années Sarkozy
2004 - 2007 : la préparation de la présidentielle
Le 28 novembre 2004, au Bourget, Nicolas Sarkozy devient le deuxième président de l'UMP, élu par 85,09 % des membres du parti face à Nicolas Dupont-Aignan (9,10 %) et Christine Boutin (5,82 %)[15]. Le corps électoral était composé des adhérents et la participation s'élevait à 53,29 %. Le nouveau secrétaire général est Pierre Méhaignerie.
Lui permettant de rivaliser à distance avec Jacques Chirac, le nouveau président de l'UMP n'a plus qu'un seul objectif en tête, à savoir l'élection présidentielle de 2007. Malgré l'échec du référendum constitutionnel de 2005, l'UMP bat tous les records d'affluence et d'adhésion. Le mouvement entreprend alors un vaste chantier de modernisation et de réflexion interne par l'organisation d'une vingtaine de conventions thématiques entre 2005 et 2006, afin d'élaborer le programme présidentiel et législatif de Nicolas Sarkozy et de l'UMP pour les échéances de 2007. Le parti abandonne alors toute référence gaulliste.
Seul candidat en lice, Nicolas Sarkozy est investi candidat de l'UMP par les militants à l'élection présidentielle le 14 janvier 2007. Il est élu président de la République quatre mois plus tard, avec 53,06 %, face à Ségolène Royal. Le 14 mai 2007, deux jours avant son investiture, il démissionne de la présidence du parti. Jean-Claude Gaudin, pour la deuxième fois, assure l'intérim jusqu'à la tenue d'un nouveau congrès.
Depuis 2007 : Nicolas Sarkozy Président de la République
À partir de ce moment, se pose la délicate question de la succession de Nicolas Sarkozy à la tête du mouvement. La bataille est lancée entre Patrick Devedjian, proche du président de la République, et Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre développant une image consensuelle. À la sortie d'une réunion du bureau politique, le 25 juin 2007, Jean-Claude Gaudin affirme que « nous considérons que, moralement, le président (de l'UMP) reste Nicolas Sarkozy et, par conséquent, nous pensons qu'il n'est pas utile d'élire à nouveau un triumvirat (président, vice-président et secrétaire général) comme les statuts l'exigent[16] ».
Réuni le 7 juillet 2007, le conseil national de l'UMP adopte à 72 % la réforme des statuts du mouvement instituant une direction collégiale qui s'appuie sur un « pôle législatif » - le bureau du conseil national, animé par trois vice-présidents, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie - et sur un « pôle exécutif », le secrétariat général, dirigé par Patrick Devedjian assisté de Philippe Cochet et de Dominique Paillé.
Suite aux élections municipales et cantonales de 2008, Xavier Bertrand et Nathalie Kosciusko-Morizet sont nommés secrétaires généraux adjoints. Christian Estrosi les rejoint quelques semaines plus tard.
Le 5 décembre 2008, Patrick Devedjian est nommé ministre de la Relance économique. Il démissionne aussitôt de son poste de secrétaire général, l'intérim étant tout d'abord assuré par les trois secrétaires généraux adjoints, puis confié à Xavier Bertrand jusqu'au 24 janvier 2009[17], date à laquelle le conseil national désigne les nouvelles instances nationales et confirme Xavier Bertrand à son poste de secrétaire général.
En avril 2009, l'UMP lance sa campagne pour les élection européennes avec la création d'un site web[18], l'organisation d'un meeting à Rueil-Malmaison en présence de François Fillon le 28 avril 2009, et le lancement de la caravane de l'Europe des Jeunes Populaires pour sillonner la France[19].
En juin 2009, après sa victoire relative aux élections européennes, l'UMP lance une grande campagne d'adhésion et de ré-adhésion pour ses adhérents.
Historique des dirigeants
Présidents de l'UMP Période Identité Notes 17 novembre 2002 - 16 juillet 2004 Alain Juppé 16 juillet 2004 - 28 novembre 2004 Jean-Claude Gaudin Intérim 28 novembre 2004 - 14 mai 2007 Nicolas Sarkozy 14 mai 2007 - 7 juillet 2007 Jean-Claude Gaudin Intérim, puis poste supprimé Secrétaires généraux de l'UMP Période Identité Notes 17 novembre 2002 - 28 novembre 2004 Philippe Douste-Blazy 28 novembre 2004 - 25 septembre 2007 Pierre Méhaignerie 25 septembre 2007 - 5 décembre 2008 Patrick Devedjian 8 décembre 2008 - 17 novembre 2010 Xavier Bertrand 17 novembre 2010 - ... Jean-François Copé Résultats électoraux
Élections présidentielles
Date Candidat 1er tour 2nd tour 2002 Jacques Chirac 5 665 855 voix (19,88 %) 25 537 956 voix (82,21 %) 2007 Nicolas Sarkozy 11 448 663 voix (31,18 %) 18 983 138 voix (53,06 %) - Élection présidentielle de 2002 : le 21 avril 2002, le président sortant, Jacques Chirac, candidat du RPR, parti fusionné dans l'UMP deux jours plus tard, arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle, avec 19,88 % des suffrages exprimés. Le Premier ministre socialiste Lionel Jospin (16,18 %) se retrouve éliminé par le candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen (16,86 %), et le second tour permet à Jacques Chirac d'être réélu avec 82,21 % des suffrages exprimés.
- Élection présidentielle de 2007 : Nicolas Sarkozy, investi par l'UMP, arrive en tête du premier tour le 22 avril 2007, face à Ségolène Royal, candidate du Parti socialiste. Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy devient le 6e président de la Ve République avec 53,06 % des voix contre 46,94 % pour sa rivale, Ségolène Royal. Par souci d'impartialité, Nicolas Sarkozy démissionne, le 14 mai suivant, de la présidence du parti majoritaire, deux jours avant son investiture.
Élections législatives
Date 1er tour 2nd tour Sièges 2002 8 408 023 voix (33,30 %) 10 029 669 voix (47,26 %) 356 2007 10 289 028 (39,54 %) 9 463 408 (46,37 %) 313 Ces élections voient la victoire sur la gauche pour le nouveau parti, qui décroche un total de 365 sièges contre 141 au PS.
Les élections ont lieu sur le thème de donner au président les moyens ou non de gouverner. Dès le premier tour de scrutin, le 10 juin 2007, l'UMP réalise des scores très importants, puisque 100 députés de droite sont élus contre 1 de gauche (PS). Au second tour, l'UMP l'emporte largement mais la « vague bleue » attendue n'a pas eu lieu, sûrement à cause du lancement maladroit du sujet sur la TVA sociale. À elle seule, l'UMP obtient tout de même 313 sièges sur 577, soit la majorité absolue[20]. Depuis 1978, c'est la première fois qu'une majorité se succède à elle-même.
Élections locales
- Élections cantonales et régionales de 2004
Pour son premier véritable test électoral depuis ses écrasantes victoires de 2002, l'UMP subit une lourde défaite aux élections régionales et cantonales de mars 2004, perdant 20 régions sur 22, et une contre-performance en Outre-mer, depuis longtemps dirigé par une majorité de droite. Néanmoins, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, la liste UMP a obtenu la majorité relative des voix, devançant du double la liste suivante. Au final, les deux seules régions restant à droite sont l'Alsace et la Corse.
- Élections municipales et cantonales de 2008
Si à l'échelle nationale les listes étiquetées « majorité présidentielle » arrivent en tête en nombre de voix et en nombre de sièges[21], l'UMP et la droite en général perdent un certain nombre de villes importantes. Si après les élections municipales de 2001 elle contrôlait 21 villes de plus de 100 000 habitants sur 39, la droite en perd 10 et n'en gagne aucune.
Pour les cantonales, la gauche qui contrôlait déjà une majorité de départements depuis 2004, en remporte huit de plus, alors que la droite en reprend deux à l'opposition.
- Élections régionales de 2010
L'UMP perd ces élections régionales, mais conserve l'Alsace et remporte la Réunion et la Guyane[22].
- Élections cantonales de 2011
Élections européennes
Le deuxième grand test électoral de l'UMP, les européennes de 2004, n'est guère brillant pour l'UMP, puisqu'elle n'obient que 16,6 % des voix alors que le Parti socialiste en remporte pas loin du double avec 28,9 %, et que l'UDF la talonne avec 12 %. Le parti présidentiel obtient 17 élus au Parlement européen.
À l'issue des élections européennes en France, les listes de la majorité présidentielle conduites par l'UMP arrivent en tête de l'ensemble des formations politiques en lice avec un total de 27,88 % des suffrages exprimés[23]. Sur les 72 sièges à pourvoir, 29 ont été remportés par la majorité, dont 24 pour l'UMP. Le Parti socialiste recueille seulement 16,48 % des voix, suivi de près par Europe Écologie (16,28 %)[23].
Organisation interne actuelle
Direction nationale
- Secrétaire général : Jean-François Copé
- Secrétaires généraux adjoints : Marc-Philippe Daubresse et Hervé Novelli
- Trésorier : Dominique Dord
- Conseillers politiques : François Baroin, Christine Boutin, Luc Chatel, Rachida Dati, Christian Estrosi, Laurent Henart, Christian Jacob, Fabienne Keller, Gérard Longuet, Nadine Morano, Renaud Muselier, Hervé Novelli, Marie-Luce Penchard, Catherine Vautrin, Éric Woerth, Rama Yade, Chantal Jouanno, Laurent Wauquiez, Xavier Darcos, Dominique Bussereau, Patrick Ollier, Alain Joyandet, Roger Karoutchi, Michel Barnier
- Délégués généraux :
- 1er délégué général à l'Île-de-France : Roger Karoutchi
- 2e délégué général au Dialogue social : Marc-Philippe Daubresse
- 3e délégué général à la Réforme : Philippe Cochet
- 4e délégué général aux Relations avec les élus locaux Marc Laffineur
- Conseil national : Jean-Pierre Raffarin (1er vice-président), Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie et Pierre Méhaignerie (vice-présidents)
- Commission nationale d'investitures : Jean-Claude Gaudin Président de la CNI, Président du comité de liaison de la majorité présidentielle.
- Délégué général chargé du projet : Pierre Méhaignerie
Les secrétaires nationaux
Ils sont nommés par le bureau politique sur proposition du président de l'Union. « Ils sont responsables de l’activité et de la réflexion de l’Union » (article 22 des statuts) dans leurs domaines respectifs. Ils doivent rendre compte de leurs travaux auprès du Comité d'Orientations, du Bureau Politique et une fois par an au moins devant le Conseil national.
- Secrétaires nationaux fonctionnels :
-
- fédérations : Hervé Novelli
- animation militante et adhésions : Roger Karoutchi
- jeunes talents : David Douillet
- fédérations professionnelles : Philippe Juvin
- relations avec les sénateurs : André Trillard
- relations avec les parlementaires européens : Alain Cadec
- relations avec le CESE et débat public : Bertrand Pancher
- relations avec les élus minoritaires : Marie-Hélène des Esgaulx
- relations avec les conseillers régionaux : Franck Louvrier
- relations avec les conseillers généraux : Bruno Sido
- relations avec les élus d'Outre-mer : Jean Simonetti
- association nationale pour la démocratie locale et élus locaux : Marc Laffineur
- relations avec le Conseil de l'Europe : Jean-Claude Mignon
- relations avec les clubs, les think tanks et les partis politiques étrangers (programme) : Valérie Hoffenberg
- relations avec les partis européens de la droite et du centre : Pierre Lequiller
- collectivités locales : Jean-Patrick Courtois
- Secrétaires nationaux thématiques :
-
- Élie Aboud : Coopération économique méditerranéenne et Rapatriés ;
- Marie-Dominique Aeschlimann : Action humanitaire et Solidarité internationale ;
- Coumba Aïdara-Dioukhané : Recherche ;
- Yves Albarello : Industries de services ;
- Nicole Ameline : Amérique du Nord ;
- Jean-Paul Anciaux : Formation professionnelle ;
- Jean Auclair : Élevage ;
- Samia Badat : Nouveaux engagements solidaires ;
- Brigitte Barèges : Protection de l'enfance ;
- Stéphane Beaudet : Rénovation urbaine ;
- Patrick Beaudouin : Service civique ;
- Camille Bedin : Égalité des chances ;
- Charles Beigbeder : Pédagogie de la réforme ;
- Jacques-Alain Bénisti : Prévention de la délinquance, chargé des Politiques comparées et de la Prospective ;
- Éric Berdoati : Sport amateur ;
- Bruno Beschizza : Emploi des forces de sécurité ;
- Jérôme Bignon : Chasse ;
- Joël Billard : Valorisation des atouts des territoires ruraux ;
- Jean Bizet : Organisation mondiale du commerce ;
- Étienne Blanc : Réforme de l'État, Simplification et Relations avec les usagers ;
- Claude Bodin : Fonction publique hospitalière ;
- Philippe Boënnec : Mer et Métiers de la mer ;
- Jean-Claude Bouchet : Polices municipales ;
- Chantal Bourragué : Co-développement ;
- Charlotte Bouvard : Petite enfance ;
- Valérie Boyer : Politiques de santé publique ;
- Françoise Branget : Lutte contre les toxicomanies ;
- Xavier Breton : Industries agro-alimentaires ;
- Françoise Briand : Action sociale locale ;
- Chantal Brunel : Développement des entreprises de taille intermédiaire ;
- François-Noël Buffet : Aménagement du territoire ;
- Yves Bur : Comptes sociaux ;
- Patrice Calméjane : Citoyenneté ;
- François Calvet : Coopération transfrontalière ;
- Bernard Carayon : Intelligence économique et Compétition internationale ;
- Jean-Claude Carle : Enseignement privé et Enseignement sous contrat ;
- Olivier Carré : Stratégies économiques ;
- Yves Censi : Enseignement agricole ;
- Gérard Cherpion : Relation avec les partenaires sociaux ;
- Jean-François Chossy : Handicap ;
- Éric Ciotti : Sécurité ;
- François Cornut-Gentille : Réforme des armées ;
- Jean-Michel Couve : Hôtellerie, Restauration et Loisirs ;
- Marie-Christine Dalloz : Conditions de travail ;
- Arnaud Danjean : Politique européenne de sécurité et de défense commune ;
- Michel Dantin : Réforme de la politique agricole commune ;
- Mathieu Darnaud : Réindustrialisation des territoires ;
- Olivier Dassault : Fonds souverains ;
- Marie-Claire Daveu : Services à la personne ;
- Laure de La Raudière : Numérique ;
- Charles de la Verpillière : Fonction publique d'État ;
- Dominique de Legge : Famille ;
- Françoise de Panafieu : Cohésion sociale ;
- Camille de Rocca Serra : Très petites entreprises ;
- Fabien de Sans Nicolas : Vie associative ;
- Rémi Delatte : Services à la personne et Accompagnement des aînés en milieu rural ;
- Richard Dell'Agnola : Économie sociale et solidaire ;
- Jean-Jacques Denis : Sciences du vivant et Biotechnologies ;
- Bernard Depierre : Sport ;
- Vincent Descoeur : NTIC en milieu rural ;
- Gilles d'Ettore : Littoral ;
- Nicolas Dhuicq : Nouvelles stratégies de défense ;
- Éric Diard : Écologie et Croissance durable ;
- Geoffroy Didier : Protection des riverains et Lutte contre les nuisances aéroportuaires ;
- Michel Diefenbacher : Fonction publique territoriale ;
- Éric Doligé : Sécurité civile, Décentralisation et Simplification des normes ;
- Jean-Pierre Door : Assurance maladie ;
- Catherine Dumas : Métiers d'art et Industrie du luxe ;
- Cécile Dumoulin : Parentalité et Éducation parentale ;
- Nathalie Fanfant : Lutte contre les discriminations ;
- Daniel Fasquelle : Tourisme ;
- Yannick Favennec : Ruralité ;
- Jean-Michel Ferrand : Amérique latine ;
- Marie-Louise Fort : Droits des victimes ;
- Jean-Michel Fourgous : Développement du numérique dans l'éducation ;
- Pierre Frogier : Océanie et Pacifique ;
- Sauveur Gandolfi-Scheit : Espaces protégés ;
- Jean-Paul Garraud : Justice ;
- Joëlle Garriaud-Maylam : Relation franco-britannique et Comparaisons internationales ;
- Gérard Gaudron : Urbanisme ;
- Hervé Gaymard : Industrie (stratégie nationale et européenne) ;
- Guy Geoffroy : Enseignement professionnel ;
- Alain Gest : Énergies ;
- Danièle Giazzi : Politique industrielle et Attractivité ;
- Louis Giscard d'Estaing : Finances publiques, Fiscalité et Croissance ;
- Charles Givadinovitch : Lutte contre la pauvreté et la précarité ;
- Didier Gonzales : Politiques aéroportuaires ;
- Jean-Pierre Gorges : Innovation et Compétitivité ;
- Philippe Gosselin : Politique douanière et Lutte contre la fraude et les contrefaçons ;
- Michel Grall : Anciens combattants et Lien Armée-Nation ;
- Claude Greff : Écoles, Collèges et Lycées ;
- Anne Grommerch : Transfrontaliers ;
- Jacques Grosperrin : Politiques éducatives ;
- Françoise Grossetête : Politiques européennes de santé et de sécurité sanitaire ;
- Arlette Grosskost : Professions libérales ;
- François Guéant : Économie rurale ;
- Françoise Guégot : Enseignement supérieur ;
- Christophe Guilloteau : Industries de défense ;
- Benjamin Haddad : Vie étudiante et Entrée dans la vie active ;
- Gérard Hamel : Ville ;
- Emmanuel Hamelin : Industries culturelles ;
- Michel Havard : Mobilité et Transports urbains ;
- Michel Herbillon : Culture et Politiques culturelles ;
- Pierre Hérisson : Secteur postal ;
- Antoine Herth : Agriculture ;
- Françoise Hostalier : Droits de l'Homme ;
- Alain Houpert : Diffusion de la culture scientifique et technique ;
- Guénhaël Huet : Sport professionnel et de haut niveau ;
- Sébastien Huyghe : Professions juridiques et judiciaires ;
- Jacqueline Irles : Valorisation du patrimoine ;
- Denis Jacquat : Personnes âgées ;
- Stéphane Jacquot : Politiques pénitentiaires et Prison ;
- Jacques Kossowski : Emploi des seniors ;
- Brigitte Kuster : Transports urbains franciliens ;
- Fabienne Labrette-Ménager : Consommation et Protection des consommateurs ;
- Benjamin Lancar : Nouvelles économies ;
- Pierre Lasbordes : Espace et Recherche spatiale ;
- Isabelle Le Callennec : Logement social ;
- Marc Le Fur : Langues régionales ;
- Constance Le Grip : Politique commerciale commune européenne ;
- Robert Lecou : Promotion de la laïcité ;
- Guy Lefranc : Professions médicales ;
- Jacques Legendre : Afrique subsaharienne ;
- Lionnel Luca : Cohésion nationale et Immigration ;
- Daniel Mach : Cultes ;
- Richard Mallié : Logement et Politique immobilière ;
- Christine Marin : Commerce de proximité ;
- Philippe Marini : Euro et Politique monétaire ;
- Damien Meslot : Personnel et Métiers de la défense ;
- Philippe Meunier : Libertés publiques ;
- Alain Milon : Organisation territoriale de la santé ;
- Pierre Morange : Politique du médicament et Industries de la santé ;
- Pierre Morel-A-L'Huissier : Services publics en milieux ruraux ;
- Yves Nicolin : Brésil, Russie, Inde et Chine ;
- Dominique Paillé : Intégration ;
- Yanick Paternotte : Mobilité durable ;
- Bernard Perrut : Emploi des jeunes ;
- Michel Piron : Villes moyennes et Maillage territorial ;
- Jean-Frédéric Poisson : Emploi ;
- Bérengère Poletti : Dépendance et Solidarités ;
- Aurélien Pradié : Jeunesse ;
- Didier Quentin : Politique européenne littorale et maritime ;
- André Reichardt : Artisanat et Qualification ;
- Jacques Remiller : Candidats à l'entrée dans l'Union européenne ;
- Bernard Reynès : Prévention de la délinquance, chargé des Politiques innovantes et de la Diffusion des bonnes pratiques
- Franck Reynier : Énergies renouvelables ;
- Hamida Rezeg : Renouvellement de la vie politique ;
- Franck Riester : Communication ;
- Jean Roatta : Méditerranée, chargé du Maghreb et de la Coopération culturelle ;
- Didier Robert : Écologie et Biodiversité en Outre-mer ;
- Arnaud Robinet : Retraites ;
- Marie-Josée Roig : Spectacle vivant ;
- Jean-Marc Roubaud : Affaires multilatérales et globales ;
- Martial Saddier : Montagne ;
- Marie-Thérèse Sanchez-Schmid : Politiques européennes régionales et territoriales ;
- Bruno Sandras : Politiques de continuité territoriale ;
- André Schneider : Coopération décentralisée ;
- Samia Soultani-Vigneron : Enseignement technique supérieur ;
- Daniel Spagnou : Mobilité et Désenclavement des territoires ;
- Olivier Stirn : Diversité ;
- Éric Straumann : Politique d'épargne ;
- Alain Suguenot : Viticulture ;
- Jean-Charles Taugourdeau : Petites et moyennes entreprises ;
- Guy Teissier : Francophonie ;
- Dominique Tian : Lutte contre la fraude sociale ;
- Chenva Tieu : Asie ;
- Alfred Trassy-Paillogues : Industries automobiles ;
- Gérard Trémège : Commerce extérieur ;
- Catherine Troendle : Relations franco-allemandes ;
- Isabelle Vasseur : Professions para-médicales ;
- Patrice Verchère : Industries textiles ;
- René-Paul Victoria : Politique d'insertion et de cohésions en Outre-mer ;
- Philippe Vitel : OTAN et OSCE ;
- Gérard Voisin : Politique européenne des transports ;
- David-Xavier Weiss : Industries de la presse ;
- Gaël Yanno : Politiques économiques en Outre-mer ;
- Marie-Jo Zimmermann : Droits des femmes.
Organes de direction
Le Congrès
Le Congrès, défini à l'article 14 des statuts de l'UMP au début du chapitre sur les instances et organes de direction nationaux du parti, est l'Assemblée Générale composée de tous les militants.
Choix du candidat à l'élection présidentielle
Le Congrès choisit le candidat à l'élection présidentielle, y compris dans le cas d'un Président de la République qui souhaite se représenter (art. 49) :
- « Il choisit le candidat soutenu par l’Union à l’élection à la Présidence de la République ; étant entendu que pour l’élection présidentielle il n’y a pas d’investiture d’un parti politique[24]. »
Bureau politique
Son but est d'assurer la direction de l'Union entre les sessions du conseil national. Le président ou un quart de ses membres peuvent le réunir et définir de l'ordre du jour. Les décisions sont prises à la majorité qualifiée (50 % + 1 voix), à condition qu'il y ait au moins la moitié des membres présents.
Il est composé[25]:
- du secrétaire général et de ses adjoints;
- du premier vice-président et des vice-présidents du conseil national ;
- du président du comité de la majorité ;
- du trésorier national ;
- du Porte-parole, des délégués généraux, des conseillers politiques et des secrétaires nationaux fonctionnels ;
- du président des Jeunes Populaires ;
- de 30 membres élus par le conseil national ;
- des anciens présidents de la République et Premiers ministres ainsi que du Premier ministre en exercice ;
- des présidents des Assemblées, des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Parlement européen ainsi que le Président de la délégation française au Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen ;
- des anciens présidents de l’UMP.
Membres élus par le conseil national du 27 janvier 2009 : Marie-Dominique Aeschlimann ; Camille Bedin ; Natacha Bouchart ; Claude Greff ; Françoise Grossetête ; Nicole Guedj ; Jacqueline Irles ; Agnès Le Brun ; Bérengère Poletti ; Catherine Procaccia ; Catherine Troendle ; Brigitte Barèges ; Joëlle Garriaud-Maylam ; Françoise de Panafieu ; Michèle Tabarot ; Hervé de Charette ; Bernard Deflesselles ; Jean-Paul Fournier ; Louis Giscard d'Estaing ; Philippe Goujon ; Michel Herbillon ; Hervé Mariton ; Albéric de Montgolfier ; Renaud Muselier ; Patrick Ollier ; Didier Robert ; André Rossinot ; Philippe Briand ; Alain Lambert ; Antoine Rufenacht.
Commission nationale des recours
La commission nationale des recours est formée de 9 membres, élus par le Conseil national. Toute personne dont la demande d’adhésion est repoussée peut faire appel devant la commission. La décision de la Commission n’est ensuite susceptible d’aucun recours. Les personnes à l’encontre desquelles des décisions disciplinaires sont prises peuvent également formuler un recours devant la Commission, qui veille à ce que les droits de la défense soient garantis dans l’exercice du pouvoir disciplinaire. Quand un comité décide de prendre une sanction contre un de ses membres détenteur d’un mandat électif, exécutif ou parlementaire, il ne peut la rendre publique qu’après décision du Bureau Politique. Dans tous les autres cas, la Commission nationale des recours statue en dernier ressort.
Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales
Avant le Congrès, le Conseil National élit en son sein une Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales composée de sept membres titulaires et de deux suppléants. Elle a autorité pour :
- préparer et organiser les opérations de vote nationales et territoriales
- s’assurer de la régularité des votes
- valider les candidatures
- veiller à l’égalité des candidats dans le déroulement des opérations de propagande et des opérations de vote.
Commission permanente des statuts et du règlement intérieur
Cette Commission est élue par le Conseil National sur proposition du Bureau Politique. Elle rend un avis sur les propositions de modification des statuts ou du Règlement Intérieur qui lui sont soumises par le Bureau Politique ou le Conseil National.
Commission des sages
Elle comprend les anciens présidents et secrétaires généraux de l'Union ainsi que les présidents des anciens partis représentés dans l'Union et 8 personnes choisies pour leur ancienneté par les groupes parlementaires. « Elle examine tous les cas où un élu de l’Union est mis en cause dans son honneur et son intégrité. » (article 35) Cette commission se réunit sur demande du bureau politique et peut à sa demande ou à celle de l'élu concerné, l'entendre.
Commission de contrôle de gestion financière
La Commission de contrôle de la gestion financière est composée de 10 membres élus par le Bureau Politique. Elle est chargée de contrôler la gestion du trésorier national. À ce titre, elle se réunit pour avis :
- avant la remise des comptes à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques ;
- avant la présentation du budget au Bureau politique. Elle peut également se réunir à la demande d’au moins sept de ses membres pour émettre des recommandations sur la gestion financière de l’Union qui sont ensuite transmises de plein droit au bureau politique.
Commission nationale d'investiture
La Commission nationale d’investiture est désignée statutairement par le Bureau Politique avant chaque scrutin national.
- Pour les élections législatives, sénatoriales, régionales, cantonales, européennes et municipales (villes de plus de 30 000 habitants), la Commission nationale d’investiture a autorité pour préparer les investitures. Elle auditionne les responsables politiques départementaux, rend compte devant le Bureau Politique et saisit pour avis consultatif les comités départementaux concernés par l’élection considérée. Ses propositions définitives sont enfin soumises au vote du Conseil national, seule instance compétente pour accorder formellement et en dernière instance les investitures.
- Pour les élections aux municipales et cantonales ce sont les comités départementaux qui les investissent.
Les militants
Au 5 janvier 2007, 335 000 adhérents étaient à jour de leur cotisation 2006, d'après les propres chiffres de l'UMP. L'UMP aurait enregistré plus de 200 000 adhésions depuis que Nicolas Sarkozy en était devenu le Président. Le 31 décembre 2007 l'UMP compte plus de 370 000 militants. L'UMP revendique 256 000 adhérents le 7 novembre 2008[26] et 236 341 le 20 novembre 2010 [27].
Les fédérations professionnelles
Les fédérations professionnelles de l’UMP constituent un réseau comprenant militants, adhérents et sympathisants de l'UMP dans leur domaine d’activité professionnelle. Elles sont placées sous la responsabilité de Philippe Juvin, député européen, maire de La Garenne-Colombes et secrétaire national chargé des fédérations professionnelles.
Les Jeunes Populaires
Article détaillé : Jeunes Populaires.L'UMP a une antenne pour les jeunes de 16 à 29 ans, les Jeunes Populaires dont les vingt membres du Bureau national sont élus par des grands électeurs (conseillers nationaux Jeunes Populaires, représentant 10 % des adhérents jeunes). Ces vingt délégués nationaux forment le Bureau national des Jeunes Populaires. Les délégués nationaux sont thématiques ou sont nommés par zone régionale.
Les Jeunes Actifs
Les Jeunes Actifs sont une autre antenne de l'UMP pour laquelle l'appartenance n'est pas liée à une tranche d'âge spécifique, mais plutôt au fait d'exercer une activité professionnelle. L'association a été créée par François Guéant dans le courant de l'année 2005, présidée par Gilles Laborde[28] de 2008 à 2010. Depuis juillet dernier, un processus d'intégration des Jeunes Actifs est en cours. Franck Allisio a été nommé Chargé de mission national aux Jeunes Actifs de l'UMP. François Guéant est, pour sa part, toujours Secrétaire national à l'emploi des jeunes et aux jeunes actifs.
Figures politiques
L'UMP compte dans ses rangs plusieurs figures politiques qui ont occupé les plus hautes fonctions de la République, sous l'étiquette de l'UMP ou des partis qui l'ont précédé.
Présidents de la République
- Valéry Giscard d'Estaing (élu avec le parti des Républicains indépendants en 1974 puis soutenu par l'UDF à partir de 1978. Il est aujourd'hui membre de l'UMP)
- Jacques Chirac (élu avec le parti RPR en 1995 et 2002. Il crée l'UMP avec Alain Juppé suite à sa réélection en 2002)
- Nicolas Sarkozy (élu Président de la République le 6 mai 2007 alors qu'il était le président de l'UMP)
Premiers ministres
- Jacques Chirac (1974-1976 et 1986-1988, membre du RPR à l'époque)
- Édouard Balladur (1993-1995, membre du RPR à l'époque)
- Alain Juppé (1995-1997, membre du RPR à l'époque)
- Jean-Pierre Raffarin (2002-2005)
- Dominique de Villepin (2005-2007)
- François Fillon (depuis 2007)
Présidents du Sénat
- Christian Poncelet de 1998 à 2008 (RPR au début de son mandat)
- Gérard Larcher de 2008 à 2011
Présidents du groupe UMP au Sénat
- Josselin de Rohan (2002-2008)
- Henri de Raincourt (2008-2009)
- Gérard Longuet (2009-2011)
- Jean-Claude Gaudin (depuis 2011)
Présidents de l'Assemblée nationale
- Jean-Louis Debré (2002-2007)
- Patrick Ollier (2007)
- Bernard Accoyer (depuis 2007)
Présidents du groupe UMP à l'Assemblée nationale
- Jacques Barrot (2002-2004)
- Bernard Accoyer (2004-2007)
- Jean-François Copé (2007-2010)
- Christian Jacob (depuis 2010)
Présidents du Parlement européen
- Simone Veil (1979-1982, UDF au moment de son mandat)
- Nicole Fontaine (1999-2002, UDF au moment de son mandat)
Présidents du groupe PPE-DE au Parlement européen
- Joseph Daul (depuis 2007)
Présidents de la Commission européenne
- François-Xavier Ortoli (1973-1977, UDR au moment de son mandat)
Personnalités proches ou membres de l'UMP
- Philippe de Gaulle, fils du général Charles de Gaulle
- Johnny Hallyday[29]
- Jean-Marie Bigard[30]
- Véronique Genest[31]
- Alain Delon
- Steevy Boulay
- David Hallyday
- Miss Dominique
- Didier Barbelivien
- Christian Clavier
- Faudel
- Gilbert Montagné
- Charlotte Rampling
- Pierre Palmade
- Mireille Mathieu
- Jean Reno
- Arthur
- Enrico Macias
- Bruno Beausir, alias Doc Gynéco
- Basile Boli
- Élodie Gossuin-Lacherie, conseillère régionale de Picardie
Budget
Dans le cadre des financements des partis politiques, l'UMP perçoit un financement public de 33 millions d'euros en 2010[32], 13 millions dans le cadre de la première fraction de l'aide publique, et 20 millions dans le cadre de la deuxième fraction de l'aide publique. Le parti était en déficit de plus de 30 millions d'euros à la fin de l'année de la présidentielle en 2007, et table sur un retour à l'équilibre pour 2011[33].
L'UMP propose à ses donateurs de rejoindre l'un des deux cercles suivants: le Cercle France (à partir de 300 euros) et le Premier Cercle (à partir de 3 500 euros).
Structures associées et satellites
L'article 3 des statuts de l'UMP évoque des « personnes morales associées », c'est-à-dire « les associations loi 1901, disposant ou non de la qualité de parti politique, ayant régulièrement demandé leur association à l’Union et dont celle-ci a été approuvée par le Conseil national de l’Union. ». Ces « personnes morales associées » « sont représentées au Conseil national de l’Union et dans les instances départementales de l’Union dans des conditions fixées par le Bureau politique[34] ».
Partis associés
Les partis associés le sont selon les statuts de l'UMP.
- Alliance pour la diversité républicaine de Dominique Paillé
- Parti radical (RAD) de Jean-Louis Borloo
- Le Parti chrétien-démocrate (PCD) de Christine Boutin
- Les Progressistes d'Éric Besson[35]
- Le Rassemblement pour la France et l'Indépendance de l'Europe (RPF-IE) de Charles Pasqua[36]
- Le Centre national des indépendants et paysans (CNI) de Annick du Roscoät de 2002 à 2008[37].
C'est le cas également de partis à portée strictement locale :
- le Rassemblement-UMP de Pierre Frogier (Nouvelle-Calédonie)
- O Porinetia To Tatou Ai'a de Gaston Tong Sang (Polynésie française) depuis le 18 juin 2009[38]
Autres mouvements associés
- Comité de liaison de la majorité présidentielle
- L'Atelier des Professionnels Réformistes de Toulouse
- La Droite libre de Rachid Kaci
- les Réformateurs d'Hervé Novelli
- Club Nouveau siècle (gaullistes sociaux et de gauche)
- Démocrate et Populaire (centristes)
- Gay Lib de Stéphane Dassé
- La diagonale de Brice Hortefeux
- Convention démocrate (ex-PPDF d'Hervé de Charette)
- Le Chêne de Michèle Alliot-Marie
- Nation et progrès, regroupant les élus RPF-IE autour de l'eurodéputée Isabelle Caullery
- Réforme et Modernité de Hervé Mariton
- Le Cercle de la diversité républicaine
- Dialogue et initiative, club fondé par Jean-Pierre Raffarin, Michel Barnier et Dominique Perben
- Club 89, club de réflexion fondé par Jacques Toubon et présidé par Benoist Apparu
- Génération France, club fondé par Jean-François Copé
- Avec le président Chirac, club fondé par Henri Cuq et présidé par Bertrand Landrieu
Français de l'étranger
Certains mouvements politiques des Français de l'étranger sont proches de l'UMP :
Délégation UMP à l'étranger :
- L'UMP Allemagne[39], dont le représentant est Ronan Le Gleut.
- L'UMP Belgique[40], dont le représentant est Georges-Francis Seingry.
- L'UMP États-Unis Côte Ouest[41], dont le délégué est Patrick Pagny.
- L'UMP États-Unis Côte Est[42], dont le délégué est Guy Wildenstein.
Mouvements indépendants proches ou alliés à l'UMP
Partis de la majorité présidentielle indépendants, mais alliés à l'UMP
- Le Nouveau Centre, dirigé par Hervé Morin, parti issue de la scission de l'UDF en 2007 et faisant partie de la majorité présidentielle.
- Le CNI, ancien membre-associé de l'UMP, désormais indépendant mais revendiquant son appartenance à la majorité présidentielle, et voulant en incarner l'aile droite.
- Le MPF de Philippe de Villiers, qui, bien que critique vis-à-vis de la majorité, notamment sur les questions européennes, s'allie avec elle lors de la plupart des scrutins locaux, mais pas pour les élections nationales (500 candidats pour les législatives)[43] ni pour les européennes (présence systématique d'une liste MPF).
- CPNT de Frédéric Nihous, qui, comme le MPF, s'allie avec l'UMP lors de la plupart des scrutins locaux, mais pas pour les élections nationales.
- La Gauche moderne (LGM) de Jean-Marie Bockel.
Autres mouvements
- Union nationale inter-universitaire (UNI)
- Mouvement des étudiants (MéT)
- Mouvement initiative et liberté (MIL)
- Unione di a Diritta Corsa (UDC)
Fondations proches de l'UMP
- Fondation Robert Schuman (présidée par Jean-Dominique Giuliani)
- Fondation pour l'innovation politique (présidée par Jérôme Monod)
Structures internationales dont l'UMP est membre
- Parti populaire européen (PPE)
- Jeunes du Parti populaire européen (ou Youth of the European People's Party, Yepp)
- Union démocratique internationale
Accords internationaux
En octobre 2009, Xavier Bertrand a signé un protocole entre l'UMP et le Parti communiste chinois. Ce protocole a pour vocation de rapprocher les deux partis au pouvoir dans leur pays respectif et ainsi d'améliorer les relations entre la France et la Chine [44].
Groupes parlementaires
- Groupe UMP à l'Assemblée nationale
- Groupe UMP au Sénat
- Groupe PPE-DE au Parlement européen
Élus d'autres partis soutenus dès le premier tour par l'UMP
À l'occasion des élections législatives de juin 2007, l'UMP n'a pas présenté de candidats contre plusieurs candidats d'autres partis ou associations politiques pourtant concurrents, qui siègent d'ailleurs parmi les non-inscrits : le Mouvement pour la France (Véronique Besse dans la 4e circonscription de la Vendée) et Debout la République (Nicolas Dupont-Aignan dans la 8e circonscription de l'Essonne).
Pratiques publicitaires
En 2005, l'UMP a par deux fois recours à des méthodes publicitaires sur Internet jusqu'alors inusitées en politique.
L'UMP possède ETC, une entreprise spécialisée dans l'audiovisuel qui filme Nicolas Sarkozy pour revendre les reportages aux chaînes françaises.
Par ailleurs, pendant le conseil national de l’UMP de janvier 2009, l'UMP a utilisé sans autorisation une œuvre du groupe américain MGMT, « Kids ». Pour éviter un éventuel procès, le parti payera 30 000 euros de dommages et intérêts au groupe[45].
Notes et références
- Composition et effectifs des groupes politiques à l'Assemblée nationale sur le site officiel de l'Assemblée nationale
- Composition et effectifs des groupes politiques au Sénat sur le site officiel du Sénat
- Charte des valeurs
- Immigration : les expulsions en hausse de 80% en 2008 Le Figaro, 19/06/2008
- La charte de la Droite populaire, 14 juillet 2010
- La droite décomplexée s'organise à l'Assemblée Le Figaro, 29/07/2010
- [1] France-Soir, 30 mars 2011
- Laïcité: Copé reproche à Fillon de ne pas «jouer collectif» Le Figaro, 29/03/2011
- Claude Goasguen : « Nous allons vers une réaffirmation de la nationalité » La Croix, 08/05/2011
- Marine Le Pen en campagne contre la double nationalité Le Point, 01/06/2011
- Double nationalité, la majorité présidentielle divisée Le Monde, 03/06/2011
- Entre GayLib et l’UMP, les relations ne sont plus au beau fixe
- Partichretiendemocrate.fr
- conseil national du CNIP : fin de l'accord d'association avec l'UMP
- LCI
- Devedjian-Raffarin: une direction à deux têtes pour l'UMP, L'Express, 26 juin 2007
- Xavier Bertrand, Secrétaire Général de l’UMP, 8 décembre 2008
- http://www.ump2009.eu
- http://www.jeunesump.fr/2009/04/23/les-jeunes-pops-lancent-la-campagne-europeenne/
- Résultat des élections législatives sur le site officiel du ministère de l'Intérieur
- Résultats globaux pour les communes de 3500 habitants et plus sur le site du ministère de l'intérieur [PDF]
- Large victoire de la gauche, mais pas de Grand Chelem Le Figaro
- Résultats officiels sur le Site officiel du Ministère de l'Intérieur
- Statuts de l'UMP.
- Site officiel de l'UMP - consulté le 9 février 2009
- [2]
- [3]
- [4]
- Agoravox.fr Johnny Hallyday rejoint l’UMP et soutient Sarkozy Consulté le 23 juin 2008
- Dailymotion.com Bigard Bercy Sarkozy Consulté le 23 juin 2008
- (fr) « Véronique Genest » sur le site officiel de Télé 7 Jours, consulté le 23 juin 2008
- CNCCFP
- UMP/déficit : retour à l'équilibre en 2011 ?, Le Figaro, 1er décembre 2010. Consulté le 15 avril 2011
- Les statuts de l'UMP. Consulté le 2011-09-30
- Qui sommes nous ? sur le Site officiel du mouvement Des Progressistes
- [5]
- Communiqué du CNI
- ATP, « Alliance officielle entre Gaston Tong Sang et l'UMP », Tahiti Presse, 18/06/2009
- Site de l'UMP Allemagne
- Site de l'UMP Belgique
- http://ump-usa.org Site de l'UMP USA Côte Ouest/ [
- http://ump-fr.org Site de l'UMP USA Côte Est/ [
- http://villiers2007.over-blog.com/article-6629941.html
- Aujourd'hui la Chine : L'UMP a un nouvel ami en Chine : le Parti Communiste
- France Info.
Liens externes
- (fr) Site officiel de l'Union pour un mouvement populaire
- (fr) Les Créateurs du possible
- (fr) Site officiel du groupe UMP à l'Assemblée nationale
- (fr) Site officiel des députés UMP au Parlement européen
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- Parti politique libéral en Europe
- Parti politique fondé en 2002
- Union pour un mouvement populaire
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