Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan
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Nicolas Dupont-Aignan
Nicolas Dupont-Aignan 11-09-2011.jpg
Nicolas Dupont-Aignan lors des Universités de rentrée de DLR en 2011

Mandats
Président de Debout la République
Actuellement en fonction
Depuis le 3 février 1999
Prédécesseur Parti créé
Député de la
huitième circonscription de l'Essonne
Actuellement en fonction
Depuis le 12 juin 1997
Prédécesseur Michel Berson
Maire d'Yerres
Actuellement en fonction
Depuis le 25 juin 1995
Biographie
Date de naissance 7 mars 1961 (1961-03-07) (50 ans)
Lieu de naissance Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique DLR
Diplômé de IEP Paris
Université Paris-Dauphine
ENA

Nicolas Dupont-Aignan, né le 7 mars 1961 à Paris (15e arrondissement), est un homme politique français, maire de Yerres (Essonne) depuis 1995 et député depuis 1997.

Membre du RPR, du RPF puis de l'UMP, il se prononce pour le « non » au référendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe et tente par la suite de se présenter à l'élection présidentielle de 2007. Depuis son départ de l'UMP en janvier 2007, il siège à l'Assemblée nationale sur le banc des « non-inscrits ». Il préside aujourd'hui Debout la République, parti politique se revendiquant du gaullisme, et co-préside le parti européen EUDemocrats - Alliance pour une Europe des Démocraties.

Sommaire

Études

Carrière civile

Cabinets ministériels

  • De 1993 à 1994 : chef de cabinet puis conseiller technique du ministre de l'Éducation nationale (François Bayrou) ;
  • De 1994 à 1995 : conseiller technique pour l'emploi, l'écologie urbaine et le bruit, au sein du cabinet du ministre de l'Environnement (Michel Barnier).

Carrière politique

En 1974, alors qu'il n'a que 13 ans, Nicolas Dupont-Aignan milite pour la candidature à la présidentielle de Jacques Chaban-Delmas.

Avant l'échec d'Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, il entre au cabinet de Michel Barnier, ministre de l'Environnement en février 1995. Toutefois, à la différence de son « patron », il choisit de ne soutenir aucun des deux candidats issus du RPR.

Lors des élections municipales de 1995 à Yerres, la liste RPR l'emporte avec 51,85 % des suffrages au détriment de la liste conduite par le maire sortant socialiste et de trois autres listes. Nicolas Dupont-Aignan est élu maire par le conseil municipal de la ville. En février 1997, il est désigné directeur des études au sein du RPR par son président Alain Juppé (également Premier ministre). Malgré la défaite de la majorité sortante aux législatives de la même année, il est élu député de l'Essonne.

En février 1998, le nouveau président du RPR, Philippe Séguin, dont il s'était rapproché dès avant la dissolution de l'Assemblée nationale l'année précédente, le nomme secrétaire aux fédérations. En janvier 1999, après s'être prononcé contre la ratification du traité d'Amsterdam, il est remplacé dans ses fonctions de secrétaire aux fédérations, et amorce un rapprochement avec les souverainistes, notamment Charles Pasqua.

Le 3 février 1999, il fonde le club Debout la République, au sein du RPR, et, pour les élections européennes du 13 juin 1999, appelle à voter pour la liste « souverainiste » conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Il quitte alors le RPR, le 15 juin, pour devenir dans la foulée le secrétaire général adjoint du Rassemblement pour la France (RPF), nouvelle formation lancée par Charles Pasqua, y étant plus particulièrement chargé des fédérations. Toutefois, avant la rupture entre Charles Pasqua et Philippe de Villiers il choisit de démissionner du RPF en mai 2000.

S'ensuit une période de rapprochement avec Philippe Séguin (à cette époque candidat à la succession de Jean Tiberi, maire de Paris) puis, à l'automne 2001, une certaine proximité idéologique avec Jean-Pierre Chevènement, alors qualifié de « troisième homme » par certains médias français, dans la perspective de l'élection présidentielle de 2002. Il publie même, avec ce dernier, dans les colonnes du Figaro, le 24 octobre 2001, une tribune libre, « La République est morte, vive la République ! ».

Toujours en 2001, Nicolas Dupont-Aignan est invité aux Etats-Unis par la Fondation franco-américaine, organisation visant au rapprochement de personnalités françaises et américaines.

La victoire du président sortant, Jacques Chirac, face à Jean-Marie Le Pen, le 5 mai 2002, le voit revenir dans l'orbite de la majorité présidentielle, qu'il rallie sans conviction et ne croyant guère au devenir de cette formation[réf. nécessaire]. Il est réélu député de l'Essonne dès le premier tour, le 9 juin. Il adhère à l'Union pour un mouvement populaire lors de sa création formelle, et se présente à la direction avec Sylvie Perrin et Christophe Beaudouin, le 17 novembre 2002, face à Alain Juppé, Rachid Kaci, Brigitte Freytag et Mourad Ghazli. Il obtient 14,91 % des suffrages des délégués.

Il se présente à nouveau à la présidence de l'UMP, le 28 novembre 2004, face à Nicolas Sarkozy et Christine Boutin, obtenant cette fois 9,7 % des suffrages.

Incarnant toujours un gaullisme à vocation souverainiste et sociale[réf. nécessaire], il semble désormais déterminé à incarner durablement ce courant au sein du parti majoritaire comme de la droite parlementaire française. Il dénonce l'abandon des références gaullistes du nouveau parti majoritaire. En mai 2004, dans la perspective du futur référendum français sur la constitution européenne, il présente une motion intitulée « Pour une autre Europe » lors d'un conseil national de l'UMP, motion qui obtient près de 20 % des voix.

Il appelle à voter « non » lors du référendum du 29 mai 2005, après avoir lancé un « Comité pour le non à la constitution européenne ». Il est l'un des tenants de droite à faire voter Non au référendum du 29 mai 2005 sur le traité constitutionnel européen. Toujours dans sa ligne du gaullisme républicain, il s’oppose au CPE, à la privatisation de Gaz de France.

Annonçant sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, en octobre 2005, il doit renoncer faute d'avoir pu rassembler les 500 signatures d'élus nécessaires.

En désaccord avec Nicolas Sarkozy, il annonce son départ de l'UMP le 13 janvier 2007[1] et institue Debout La République, le 31 mars 2007, en tant que véritable parti politique. Le socle de ce parti, revendiquant la défense d'une « certaine idée de la France » gaulliste et républicaine, est le Pacte pour la France consignant les idées et les valeurs défendues par ce nouveau parti. Force politique nouvelle, ce parti a pour vocation de rassembler, dans un premier temps, l'ensemble des soutiens de Nicolas Dupont-Aignan à l'élection présidentielle. Dans ce sens, les mouvements Vive la République, Cercle Jeune France, Initiative gaulliste, Union gaulliste et Union du Peuple français s'y étaient associés avant de refuser de suivre Debout La République dans la majorité présidentielle[2] et de se regrouper au sein de l'Union du Peuple français qui s'est transformée en confédération pour permettre ce rapprochement. Il siège depuis sur le banc des non-inscrits.

Le 10 juin 2007, Nicolas Dupont-Aignan est réélu dans sa huitième circonscription de l'Essonne au premier tour des élections législatives, avec 57,38 % des suffrages exprimés, face à neuf autres candidats, dont aucun UMP.

Depuis le 9 septembre 2007, Debout La République ne se situe plus dans la majorité présidentielle[3]. En effet, en raison de désaccords avec la politique menée par le président Nicolas Sarkozy (traité simplifié, paquet fiscal, politique étrangère pro-américaine), Nicolas Dupont-Aignan a décidé de rompre les derniers liens de son mouvement avec l'UMP[4]. Il va même jusqu'à voter la motion de censure déposée par le groupe socialiste de l'Assemblée nationale le 8 avril 2008[5].

En 2008, il dénonce vigoureusement l'adoption par le Parlement du traité de Lisbonne qu'il apparente à un coup d'Etat simplifié[6], estimant que le peuple français avait déjà refusé ce texte sous le nom de Constitution européenne le 29 mai 2005.

Le 14 février 2008, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[7]. En 2008, il est réélu maire de Yerres, sa liste ayant recueilli 79,70 % des voix au premier tour, ce qui constitue un record pour la France métropolitaine[réf. nécessaire].

En 2009, Nicolas Dupont-Aignan prend ouvertement parti contre la loi Hadopi proposée par la ministre de la culture Christine Albanel. Au même moment, avant les élections européennes, il publie son Petit livre mauve[8] aux éditions in Libro Veritas mais aussi en libre circulation sur Internet. Ainsi, le 11 mars 2009 il défend à l'Assemblée Nationale la licence globale[9], jugeant internet "comme un formidable moyen de diffusion de la culture" qui "change la démocratie dans le bon sens"[10].

Debout la République présente en juin 2009 des listes dans toute la France aux élections européennes. Le député gaulliste est lui-même troisième sur la liste DLR de la circonscription d'Île-de-France. Debout La République obtient 2,04 % en métropole (moins le grand ouest, où des problèmes logistiques ont empêché l'acheminement de tous les bulletins de vote dans les bureaux), 1,82 % si on inclut le grand ouest.

Nicolas Dupont-Aignan est tête de liste de DLR lors de l'élection régionale de 2010 en Île-de-France : celle-ci recueille 4,15 % des suffrages au soir du premier tour, devançant notamment les listes du MoDem et du NPA.

Il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 le 21 novembre 2010, lors du deuxième congrès de DLR[11], se présentant comme le candidat de la sortie de l'euro[12] monnaie unique, et pour un retour au franc mais intégré au sein d'un euro transformé en monnaie commune.

Détail des mandats et fonctions

Mandats locaux

Mandats parlementaires

Ouvrages

Notes et références

Liens internes

Liens externes

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