- Alain Marleix
-
Alain Marleix Mandats Député de la 2e circonscription du Cantal Actuellement en fonction Depuis le 14 décembre 2010 Prédécesseur Jean-Yves Bony 2 avril 1993 – 19 juillet 2007 Prédécesseur Pierre Raynal Successeur Jean-Yves Bony Secrétaire d'État
à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales18 mars 2008 – 13 novembre 2010 Président Nicolas Sarkozy Gouvernement François Fillon II Prédécesseur Brice Hortefeux (Collectivités territoriales) Successeur Philippe Richert Secrétaire d'État
à la Défense, chargé des Anciens combattants7 juillet 2007 – 18 mars 2008 Président Nicolas Sarkozy Gouvernement François Fillon II Prédécesseur Lui-même (Anciens combattants) Successeur Jean-Marie Bockel Secrétaire d'État
chargé des Anciens combattants18 juin 2007 – 7 juillet 2007 Président Nicolas Sarkozy Gouvernement François Fillon II Prédécesseur Hamlaoui Mekachera Successeur Lui-même Député européen 24 juillet 1984 – 30 mai 1993 Biographie Date de naissance 2 janvier 1946 Lieu de naissance Paris Nationalité Française Parti politique RPR, UMP Diplômé de EHESS Profession Journaliste modifier Alain Marleix, né le 2 janvier 1946 à Paris, est un homme politique français.
Député RPR puis UMP de la 2e circonscription du Cantal, maire de Massiac, il devient secrétaire d'État chargé des Anciens combattants le 18 juin 2007. Il est ensuite nommé secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales dans le gouvernement François Fillon II du 18 mars 2008 au 13 novembre 2010.
Sommaire
Biographie
Études
Né à Paris dans une famille originaire du Cantal, il intègre, après le collège Sainte-Barbe à Paris, l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et décroche les diplômes de l'École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) et d'études supérieures (DES) de sciences politiques.
Débuts politiques
Il devient alors journaliste parlementaire, chef du service politique du quotidien gaulliste La Nation (1968-1976)[1], puis est au sein du RPR, délégué régional de l'Auvergne (1976-1985), délégué national, chargé des fédérations (1976-1984), secrétaire national, chargé des fédérations et de l'organisation (1985).
En 1984, il est élu parlementaire européen[1], réélu sur la liste d'union UDF-RPR (1989-1993).
L'homme de réseau du RPR et de l'UMP
Il travaille dans l'ombre de Roger Romani, Bernard Pons et Charles Pasqua[1]. Il devient conseiller de ce dernier en 1986, au ministère de l'Intérieur[2], coauteur notamment du redécoupage de la carte électorale. À ses côtés, Nicolas Sarkozy est conseiller à la prévention des risques[1].
Directeur adjoint de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1988[1], il siège au comité central, au bureau politique et à la commission exécutive du RPR, et est successivement secrétaire national puis secrétaire général adjoint (1988), secrétaire national, chargé des affaires européennes (1991-1992)[3].
Conseiller général élu dans le canton de Massiac en 1988 et vice-président du conseil général du Cantal, il est maire de Massiac de 1995 à 2008.
Proche de Charles Pasqua, il le suit en soutenant Édouard Balladur dès 1993, puis en 1995 se rapproche de Nicolas Sarkozy, après la victoire de Jacques Chirac. Il fait profiter le maire de Neuilly de ses réseaux chez les élus, et prend la vice-présidence, derrière Bernard Pons, de l'Association des Amis de Jacques Chirac pour le transformer peu à peu un organe sarkozyste[1].
Il est élu au premier tour, le 21 mars 1993, député RPR 2e circonscription du Cantal, obtenant le meilleur score des élections législatives[1]. Il est réélu le 25 mai 1997, et siège comme juge titulaire à la Haute Cour de justice.
Réélu après la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997 et le 16 juin 2002, avec pour suppléant Jean-Yves Bony, maire d'Ally[4], il cosigne en 2004, une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme[5], mais vote en 2007 l'inscription dans la Constitution de l'interdiction de la peine de mort[6],[1].
À la demande de Jacques Chirac, il mène plusieurs missions officieuses, notamment en aidant l'implantation de candidats dans les circonscriptions ou en négociant le parrainage par des élus ruraux du RPR de la candidature de Bruno Mégret visant à affaiblir le score de Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 2002[3],[7]). Il fait partie du groupe UMP et de la commission des finances.
Lors de l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP en 2004, Alain Marleix est chargé du secrétariat national aux élections, poste stratégique qui confère le droit pour les candidats aux législatives, municipales et cantonales à venir d'arborer le soutien de l'UMP[1].
Secrétaire d'État dans le gouvernement Fillon
Le 19 juin 2007, Alain Marleix est nommé secrétaire d'État chargé des Anciens combattants, auprès du ministre de la Défense, dans le second gouvernement de François Fillon. Il devient, le 7 juillet suivant, secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens combattants.
À compter du 19 mars 2008, il est secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités Territoriales, auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales. Considéré comme l'un des meilleurs connaisseurs de la géographie politique française au sein du parti — il est secrétaire national de l'UMP aux élections jusqu'au 13 octobre 2008 —, il est notamment chargé du nouveau découpage de la carte électorale[8] et de la réforme des collectivités territoriales.
En octobre 2009, l'UMP le désigne pour mener sa liste à l'élection régionale de 2010 en Auvergne. Arrivé en tête du premier tour, il est battu au second par le président socialiste sortant René Souchon, à la tête de la liste d'union de la gauche qui recueille 59,68 % des voix[9].
Le 13 novembre 2010, François Fillon présente la démission de son gouvernement. Alain Marleix quitte le gouvernement à cette occasion et cesse ses fonctions de Secrétaire d'État. Il reprend son siège de député le 14 décembre 2010.
Famille
Son épouse, Évelyne, a été maire de Molompize jusqu'en 2008.
L'un de ses enfants, Olivier, a été membre du cabinet ministériel de Michèle Alliot-Marie de 1993 à 1995, avant d'être le président du comité « jeunes » de soutien à la candidature d'Édouard Balladur en 1995. Après avoir été l'un des collaborateurs de Nicole Catala, adjoint au maire de Paris, il rejoint le cabinet de Brice Hortefeux en 2005, et devient conseiller technique à l'Élysée en juin 2007. En mars 2008, il est élu maire d'Anet et conseiller général du canton. Il est aussi vice-président du conseil général d'Eure-et-Loir.
Détail des mandats et fonctions
- Fonctions politiques
- Secrétaire général adjoint du RPR en charge des fédérations (1979-1986)
- Secrétaire général adjoint du RPR en charge des élections (1988 -1990)
- Secrétaire national au RPR (1999)
- Secrétaire national de l'UMP, en charge des élections (2004-2008)
- Mandats locaux
- depuis le 3 octobre 1988 : membre du conseil général du Cantal
- 19 juin 1995 - 16 mars 2008 : maire de Massiac (Cantal)
- 21 mars 2010 - 31 décembre 2010 : conseiller régional d'Auvergne
- Mandats parlementaires
- 24 juillet 1984 - 24 juillet 1989 : député européen
- 25 juillet 1989 - 30 mai 1993 : député européen
- 2 avril 1993 - 19 juillet 2007 : député de la 2e circonscription du Cantal (Jean-Yves Bony lui succède lors de sa nomination au gouvernement)
- Postes ministériels
- 19 juin 2007 - 7 juillet 2007 : secrétaire d'État chargé des Anciens combattants, auprès du ministre de la Défense
- 7 juillet 2007 - 18 mars 2008: secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens combattants
- 18 mars 2008 - 13 novembre 2010 : secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales, auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales
Notes et références
- Philippe Ridet, « Alain Marleix, ministre de couverture », Le Monde, 31 janvier 2008
- « Portrait - Alain Marleix », site de TF1-LCI, 23 avril 2008.
- La machine à gagner, Arte tv, 10 juillet 2007
- Alain Marleix sur le site de l'assemblee-nationale
- Proposition de loi n°1521 du 8 avril 2004.
- Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle .
- Nicolas Domenach et Maurice Szafran, Le Sacre, le roman d'un président, éditions Plon, mars 2003
- « Découpage électoral : Marleix tente de déminer le terrain », Le Figaro, 11 juillet 2008.
- « Auvergne : Marleix ne déracine par la rose », site de TF1-LCI, 21 mars 2010.
Liens externes
Catégories :- Personnalité du Rassemblement pour la République
- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
- Député européen de la délégation française 1984-1989
- Député européen de la délégation française 1989-1994
- Ancien maire du Cantal
- Ancien conseiller régional d'Auvergne
- Député du Cantal
- Conseiller général du Cantal
- Élève de l'École des hautes études en sciences sociales
- Élève de l'École supérieure de journalisme de Lille
- Naissance en 1946
- Naissance à Paris
Wikimedia Foundation. 2010.