Gael Yanno

Gael Yanno

Gaël Yanno

Gaël Yanno
Parlementaire français
Naissance 2 juillet 1961
Décès
Mandat Député
Début du mandat juin 2007
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription première circonscription de la Nouvelle-Calédonie
Groupe parlementaire UMP
Ve république

Gaël Yanno est un homme politique néo-calédonien, né le 2 juillet 1961 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), marié et père de trois enfants.

Il a été élu député UMP de la 1re circonscription (Nouméa, Île des Pins, Îles Loyauté), pour la XIIIe législature depuis le 17 juin 2007.

Sommaire

Formation

Après avoir effectué ses études primaires et secondaires à Nouméa, il poursuit en France métropolitaine sa formation supérieure en intégrant l'institut d’études politiques de Paris. Il obtient également une maîtrise en Sciences économiques de l'Université Paris II Panthéon-Assas, un DESS de contrôle de Gestion de l'Université Paris-Dauphine ainsi qu'un DEA d'économie appliquée de l’institut d’études politiques de Paris.

Lors de ses études dans la capitale, il sera président de l'Association des étudiants calédoniens de Paris de 1981 à 1984 et secrétaire général de la Fédération des Associations des étudiants calédoniens en Métropole de 1983 à 1985.

Pallèlement à son activité professionnelle il a poursuivi une formation d'expert-comptable. Il obtient son diplôme d'expertise comptable en 1998.

Carrière professionnelle

Il commence sa carrière professionnelle à Paris en 1986 en tant qu'auditeur dans les cabinets Peat Marwick puis Arthur Andersen.

En 1991 il intègre en Nouvelle-Calédonie le cabinet Cooppers & Lybrand devenu depuis PricewaterhouseCoopers. En 2000 il en devient associé gérant. Il démissionne de ses fonctions de gérant le 1er novembre 2006 après avoir été investi le 14 octobre candidat du Rassemblement-UMP aux élections législatives dans la 1re circonscription de la Nouvelle-Calédonie.

Il est commissaire aux comptes inscrit prés la cour d'appel de Nouméa. Il est élu par ses confrères président de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Nouméa en 2000, réélu en 2002 et 2004. Il est depuis le 1er janvier 2000 membre du conseil national de la compagnie nationale des commissaires aux comptes.

Carrière politique

Les débuts

Il s'investit très tôt dans la politique. Ainsi, étudiant à Paris, il sera militant de la section RPR du 15e arrondissement de Paris. Revenu en Nouvelle-Calédonie, il rejoint alors le RPCR de Jacques Lafleur. Il est membre de l'Assemblée de la Province Sud et du Congrès du Territoire sous cette étiquette de 1989 à 1999.

Il est également élu en 1989 pour la première fois au conseil municipal de Nouméa, et est l'un des adjoints au maire Jean Lèques à partir de 1995, le 1er d'entre eux depuis 2001. Il y est chargé des finances et du contrat d'agglomération de la communication, ainsi que de la communication de 2001 à 2008 puis de la coordination de l'action municipale depuis 2008. Un temps pressenti pour prendre la succession de Jean Lèques à la tête de la liste Rassemblement-UMP aux élections municipales de mars 2008 au cas où celui-ci ne se représenterait pas, le maire sortant décide pourtant, à 76 ans, de briguer un cinquième mandat et son adjoint ne se présente pas contre lui lors des primaires organisées par le parti. En troisième position sur sa liste et déclarant dès le départ souhaiter retrouver sa fonction de premier adjoint, le député forme alors une sorte de « ticket » avec le premier magistrat du chef-lieu néo-calédonien[1].

Député

Avant d'être élu député, il avait été, de 1997 à 2007, le suppléant de Jacques Lafleur. Représentant la nouvelle génération des élus anti-indépendantistes calédoniens, il est choisi comme candidat pour les élections législatives de 2007 dans la 1re circonscription par 1573 militants sur 3154 suffrages exprimés lors des primaires organisées par l'UMP le 14 octobre 2006, devant le numéro 2 du parti qui était pourtant donné favori Pierre Maresca. Il fait face aux candidatures dissidentes de Pierre Maresca et du député sortant Jacques Lafleur, et aux divisions du camp des non-indépendantistes. Il arrive toutefois assez nettement en tête lors du premier tour le 10 juin, réunissant 11 445 voix et 30,89 % des suffrages exprimés. Il est opposé au second tour au candidat unique du FLNKS, Charles Washetine. Au second tour du 17 juin, alors que tous les autres candidats anti-indépendantistes ont appelé à voter pour lui, il est élu sans surprise député avec 26 732 suffrages et 69,21 % des voix.

À l'Assemblée nationale, il est membre de la commission des finances, de l'économie générale et du plan et de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi organique relatif à la nomination des présidents des sociétés de l'audiovisuel public et le projet de loi sur le service public de la télévision. Il est également membre des groupes d'études sur les Énergies, sur la Mer, la pêche et la souveraineté maritime, sur les Ressources minières, sur la Presse et sur les Prisons et conditions carcérales. S'intéressant tout particulièrement à la fiscalité et aux conditions économiques des outre-mers, il s'attache notamment à défendre les intérêts de ces derniers dans les différentes réformes touchant à ces domaines. Ainsi, membre de la mission de la commission des finances sur les niches fiscales, il défend les mesures de défiscalisation pour l'incitation à l'investissement dans les DOM-TOM prévues par la loi dite « Girardin » de 2003[2].

Il s'oppose également aux arbitrages rendus sur la réforme des retraites indexées dans certains territoires d'Outre-mer, dont la Nouvelle-Calédonie, telle qu'annoncée en septembre 2008, estimant alors que les annonces faites par le gouvernement allaient « au-delà de l’esprit de la réforme telle qu’elle avait été présentée par Nicolas Sarkozy. Le président de la République voulait limiter les abus mais tenait, et je cite ses propos, à veiller à la situation de ceux qui ont fait des choix de vie en fonction de ce système. À l’origine, il s’agissait d’empêcher l’accès à cette majoration aux fonctionnaires n’ayant jamais servi en outre-mer mais qui venaient y prendre leur retraite. On va bien au-delà »[3]. En effet, les propositions faites alors font état d'un minimum de quinze ans de résidence outre-mer avant le solde de sa retraite pour prétendre à une pension majorée, tandis que celle-ci (indexée jusque là à hauteur de 75 %) devrait progressivement être amenée à disparaître[4]. Il présente ainsi une série d'amendements afin « d'adoucir » le texte, et plusieurs de ses propositions sont reprises lors du débat à l'Assemblée : création de plafonds différenciés pour les fonctionnaires d’État prenant leur retraite à compter du 1er janvier 2009 dans les océans Pacifique et Indien, ou encore que « toutes les périodes d’activité professionnelle seront retenues quel que soit le régime d’affiliation » et que les retraités ne disposant pas du nombre de trimestres nécessaire « bénéficient de leur retraite majorée de l’ITR (Indemnité temporaire de retraite) dès que leur retraite est liquidée sans décote, par exemple à la limite d’âge de leur corps ou grade ». Toutefois, sa requête de réduire l’exigence d’exercice outre-mer de quinze à dix ans pour pouvoir prétendre à l’ITR à partir de 2009 est rejetée[5].

Mandats

Références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

  • Portail de la politique Portail de la politique
  • Portail de la France Portail de la France
  • Portail de la Nouvelle-Calédonie Portail de la Nouvelle-Calédonie
Ce document provient de « Ga%C3%ABl Yanno ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Gael Yanno de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Gaël Yanno — Parlementaire français Date de naissance 2 juillet 1961 Mandat Député Début du mandat juin 2007 Circonscription première circonscription de la Nouvelle Calédonie Groupe parlementaire …   Wikipédia en Français

  • Gael (prenom) — Gaël (prénom) Pour les articles homonymes, voir Gaël. Gaël (avec un tréma sur la lettre e) est l écriture francisée du prénom masculin breton Gael. Il s écrit au féminin Gaële avec un seul L et par déformation on le trouve aussi s écrivant Gaëlle …   Wikipédia en Français

  • Gaël (prénom) — Pour les articles homonymes, voir Gaël. Gaël (avec un tréma sur la lettre e) est l écriture francisée du prénom masculin breton Gael. Il s écrit au féminin Gaële avec un seul « l » et par déformation on le trouve aussi s écrivant Gaëlle …   Wikipédia en Français

  • Gaelle — Gaël (prénom) Pour les articles homonymes, voir Gaël. Gaël (avec un tréma sur la lettre e) est l écriture francisée du prénom masculin breton Gael. Il s écrit au féminin Gaële avec un seul L et par déformation on le trouve aussi s écrivant Gaëlle …   Wikipédia en Français

  • Gaëlle — Gaël (prénom) Pour les articles homonymes, voir Gaël. Gaël (avec un tréma sur la lettre e) est l écriture francisée du prénom masculin breton Gael. Il s écrit au féminin Gaële avec un seul L et par déformation on le trouve aussi s écrivant Gaëlle …   Wikipédia en Français

  • Le Rassemblement-UMP — Rassemblement UMP Logo officiel Présentation Président Pierre Frogier Fondation 1977 (RPC) 1978 (RPCR) 20 …   Wikipédia en Français

  • Le rassemblement-ump — Rassemblement UMP   Président Pierre Frogier …   Wikipédia en Français

  • RPCR — Le Rassemblement UMP Rassemblement UMP   Président Pierre Frogier …   Wikipédia en Français

  • Rassemblement Pour La Calédonie Dans La République — Le Rassemblement UMP Rassemblement UMP   Président Pierre Frogier …   Wikipédia en Français

  • Rassemblement pour la Calédonie dans la République — Le Rassemblement UMP Rassemblement UMP   Président Pierre Frogier …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”