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Yves Jégo
Yves Jégo Parlementaire français Naissance 17 avril 1961 Décès Mandat Député Début du mandat juillet 2009 Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription troisième circonscription de Seine-et-Marne Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire Ve République Yves Jégo, né le 17 avril 1961 à Besançon (Doubs), est un homme politique français, membre de l'UMP et du Parti radical. Député, maire de Montereau-Fault-Yonne, il a été secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer dans le second gouvernement Fillon du 18 mars 2008 au 23 juin 2009.
Sommaire
Biographie
Yves Jégo a un DEUG de droit de l'Université de Franche-Comté et un DEUG d’études politiques de l’Université Panthéon-Assas[1]. Il est également titulaire d'une maîtrise de droit et d'un DÉA d'études politiques[2].
Yves Jégo est chef de cabinet du maire de Montereau de 1986 à 1989, puis directeur général du comité de développement économique de l'Essonne (département), sous les "ordres" du Président du département Xavier Dugoin (1989-1992) et conseiller municipal de Montereau (1990-1995). En 1992, il devient directeur de cabinet de Jean-François Mancel, président du conseil général de l'Oise et ce jusqu'en 1998. En 1995, il est élu maire de Montereau, succédant au socialiste Alain Dreze. Yves Jégo est secrétaire national du RPR chargé des communes entre 1996 et 1997.
Il est élu conseiller général RPR de Seine-et-Marne, dans le canton de Montereau-Fault-Yonne en mars 1998. L'élection est annulée par le Conseil d'État en 1999.
Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la troisième circonscription de Seine-et-Marne. Il fait partie du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Il est connu pour être proche de Nicolas Sarkozy après avoir été un pilier de Debout la République, le mouvement politique de tendance gaulliste et souverainiste, de Nicolas Dupont-Aignan.
Le parquet de Nice ouvre une information judiciaire contre X pour prise illégale d'intérêts le 1er juin 2004, les enquêteurs de la brigade financière se rendent à la mairie de Montereau afin de demander des dossiers relatifs à une mission de conseil effectuée par Michel Vialatte, un ami d'Yves Jégo, entre décembre 2000 et octobre 2001. Ils vont ensuite perquisitionner le siège de deux sociétés situées à Boulogne, dont Timée[3] spécialisée dans l'édition dans laquelle Yves Jego possède 38 % des parts. La deuxième, « Light consultants », au sein de la laquelle il a travaillé de 1999 à 2002[4].
Yves Jégo est membre du Haut Conseil à l'intégration entre 2002 et 2006.
Au sein de l'UMP, il est secrétaire national en charge des nouveaux adhérents entre décembre 2004 et 2007. Il organise notamment chaque mois au siège de l'UMP à Paris une cérémonie d'accueil des nouveaux adhérents, avec une intervention de Nicolas Sarkozy.
Pendant la campagne de l'élection présidentielle française de 2007, Yves Jégo a conseillé Nicolas Sarkozy sur les dossiers liés à Internet[5].
Yves Jégo est réélu député de la 3e circonscription de Seine-et-Marne en 2007[6] en juin 2007 face à Sami Naïr. Suite à sa nomination dans le gouvernement Fillon comme secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer le 18 mars 2008, son suppléant Gérard Millet siège à l'Assemblée nationale.
Déclaré candidat à l'investiture UMP pour la tête de liste aux élections régionales de 2010 face entre autres à Roger Karoutchi et Valérie Pécresse, il décide finalement de se retirer de la course pour ne pas briser l'unité au sein de la majorité.
Ministre d'Outre-mer
Yves Jégo s'oppose au président de la Région Réunion Paul Vergès à propos des crédits de la continuité territoriale.[réf. nécessaire]
Il est critiqué par les membres de l'Observatoire des prix de la Réunion, selon qui les mesures prévues par le gouvernement n'amélioreront pas le pouvoir d'achat des Réunionnais[7].
Lors de la crise en Guadeloupe, en février 2009, alors qu'il avait assuré rester sur place tant que la situation ne serait pas revenue au calme, il est rappelé à Paris par François Fillon, chef du gouvernement[8].
Parallèlement, il a poursuivi le processus législatif engagé depuis 2008 (projet de loi déposé le 23 juillet 2008), concernant la loi pour le développement économique des outre-mer (LODEOM), définitivement adoptée le 13 mai 2009. Cette loi prévoit notamment la possibilité pour l'Etat de réglementer les prix de produits ou de familles de produits de première nécessité. Elle crée des "zones franches d'activités" à fortes réductions fiscales.[réf. nécessaire]
Le 23 juin 2009, il est remercié du gouvernement, éviction qu'il attribue aux pressions du patronat béké[9]. Il est prévenu de son départ moins d'une heure avant l'annonce du remaniement ministériel[10]. Après son éviction du gouvernement, il choisit de retrouver son siège de député[11] en bénéficiant du « paquet électoral », une loi votée en décembre 2008 permettant aux membres sortants du gouvernement de retrouver leur siège au Parlement français ou européen sans passer par une élection partielle. Gérard Millet redevient suppléant d'Yves Jégo.
Activité à Montereau
En tant que maire, Yves Jégo a notamment engagé la rénovation du quartier de la ville haute, Surville, recourant à la démolition-reconstruction et à la réhabilitation-résidentialisation. Il mène également une politique d'accession, que ce soit à la propriété (maisons à 15€ par jour), à la culture (pass musical au Conservatoire pour les enfants à 2€ par mois, sortes culturelles à 1€ par jour) ou aux loisirs (journées de vacances à la mer à 1€ par jour).
Yves Jégo porte plainte pour diffamation et injure contre Yves Poey, un blogueur critiquant son action politique[12]. En première instance, le 13 mars 2008, il obtient sa condamnation à une amende de 200 euros pour diffamation. Le blogueur ayant fait appel mais Yves Jégo n'ayant pas fait de même dans les délais, la 11ème chambre d'appel de Paris ne l'a pas autorisé à être présent en appel. Il a saisi la Chambre criminelle de la cour de Cassation[13].
Le 18 novembre 2007, Yves Jégo perd le procès qu'il avait intenté à l'encontre de deux blogueurs qui, lors de la campagne pour les législatives de juin 2007, l'avaient notamment qualifié de « menteur » et de « manipulateur ». Yves Jégo fait appel de ce jugement, mais le 2 juillet 2009, la Cour d'appel de Paris le déboute en confirmant le jugement de première instance[14].
En 2008, l'INSEE classe le bassin d'emploi de la ville gérée par Yves Jégo 346e sur 348, en termes de créations d'emplois[15].
Mandats
Mandat national
Du 16 mars 2002 au 18 mars 2008 : Député pour la XIIe législature (2002-2007), dans la troisième circonscription de Seine-et-Marne, membre du groupe UMP. Il retrouve son siège le 24 juillet 2009.
Du 13 décembre 2007 au 18 mars 2008, Yves Jégo a été président de l'Epareca (Établissement public national d'aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux).
Carrière ministérielle
- Du 18 mars 2008 au 23 juin 2009: secrétaire d'État à l'Outre-Mer.
Mandats locaux
- du 21 mars 1990 - 18 juin 1995 : Conseiller municipal de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne)
- depuis le 19 juin 1995 : Maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne)
- président de la Communauté de communes des Deux Fleuves (depuis 2003)
Vie privée
Yves Jégo est marié à Ann-Katrin Jégo. Le couple a quatre enfants.
Bibliographie
- 1661 (avec Denis Lépée), Timée-Editions, 2005
- La Conspiration Bosch (Avec Denis Lépée), Timée-Editions, 2006
- De Gaulle, L'esprit du possible, Timée-Editions, 2007
- Petit dictionnaire impertinent de l'Ile de France, Ed. de l'Archipel, 14/1/2009 (Source EDITSTAT)
Références
- ↑ Blog de Yves Jégo : Biographie
- ↑ Yves Jégo sur le Nouvelobs
- ↑ Site de Timée
- ↑ Libération, samedi 5 juin 2004.
- ↑ L'homme de la campagne de Sarkozy sur Internet, Le Journal du Net.
- ↑ Site du ministère de l'Intérieur
- ↑ Les 4 propositions d’Agir Pou Nout Tout à Yves Jégo, Témoignages, 28 juin 2008.
- ↑ - L'express
- ↑ Les Békés ont tué Yves Jégo, Le Quotidien de la Réunion, 25 juin 2009
- ↑ Jégo : pourquoi il a été remercié, 24 juin 2009, France-Antilles.fr. Consulté le 24 juin 2009
- ↑ Boutin renonce à son siège de députée, 23 juillet 2009, Libération. Consulté le 24 juillet 2009
- ↑ Sur le site poursuivi on pourra lire les principaux motifs de la citation à comparaître sur cette page
- ↑ On lira les raisons pour lesquelles Yves Jégo n'est, sauf décision contraire de la Cour de cassation, plus partie dans le procès en appel sur cette autre page du site
- ↑ Le récapitulatif de cette affaire judiciaire. [1]
- ↑ Magazine l'Express N°2969
Précédé par Yves Jégo Suivi par Christian Estrosi Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer
Gouvernement François Fillon (2)18 mars 2008 - 23 juin 2009 Marie-Luce Penchard Liens externes
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