- La Gauche moderne
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La Gauche moderne Présentation Président Jean-Marie Bockel Fondation 2007 Siège 89, boulevard de Magenta
75010 ParisIdéologie Social-libéralisme Couleurs violet Site web [www.lagauchemoderne.org www.lagauchemoderne.org] Présidents du groupe au Sénat François Zocchetto (AC) au Parlement européen Joseph Daul (UMP) Représentation du parti Sénateurs Députés européens La Gauche moderne (LGM) est un mouvement politique français fondé par Jean-Marie Bockel, ancien membre du Parti socialiste et ancien secrétaire d'État à la Justice. Se revendiquant de centre-gauche et social-libéral, il s'inscrit dans la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, en se revendiquant « allié distinct mais loyal[1] ». Il est le successeur du courant interne au PS du même nom et qui se revendiquait du blairisme. En juin 2011, il prend part à la création de L'Alliance républicaine, écologiste et sociale (ARES).
En 2009, la Gauche moderne revendique 1 500 adhérents[2].
Sommaire
Positionnement politique
En dépit de son nom, le classement de La Gauche moderne dans le système bi-partisan gauche-droite est parfois controversé. Il peut dépendre de la manière dont sont considérées les alliances passées avec d'autres partis, ou d'un ressenti sur l'idéologie du parti.
Le parti peut également apparaître comme une formation de centre-gauche.
L'un des critères retenu pour classer un parti de gauche ou de droite est la position physique des sièges des parlementaires. En 2011, les deux seuls membres du Parlement du parti de La Gauche moderne sont un sénateur d'outre-mer (Daniel Marsin) et le président du parti, élu du Haut-Rhin, Jean-Marie Bockel. Ceux-ci siègent dans le groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), dominé par les élus du Parti radical de gauche. En revanche, au Parlement européen, ses deux élues, Marielle Gallo et Michèle Striffler, siègent au groupe du Parti populaire européen (PPE), avec les autres élus des listes de la majorité présidentielle.
La Gauche moderne est aidée financièrement par l'UMP : en 2008, elle a ainsi reçu 100 000 euros de la part du parti de Nicolas Sarkozy[3].
Objectif
Selon leur manifeste[4], les fondateurs de La Gauche moderne veulent instituer « une politique pragmatique, attentive aux résultats, à ce qui marche et à ce qui répond à la demande sociale. »
Ils défendent un « libéralisme social, attentif par ses régulations à la justice et à l’égalité » et une « économie de marché solidaire ».
Selon Jean-Marie Bockel, cette démarche est dans la logique de son entrée au gouvernement dans le cadre de l'ouverture voulue par Nicolas Sarkozy et va lui permettre de continuer sa démarche social-libérale[5].
Histoire du parti
Élections municipales de 2008
La Gauche moderne a participé pour la première fois à un scrutin lors des élections municipales de 2008. Le 14 février 2008, Jean-Marie Bockel a présenté les candidats du mouvement, parmi lesquels plusieurs têtes de listes : lui-même à Mulhouse, Jean-Marie Kutner (maire-adjoint Mouvement démocratie alsacienne) à Schiltigheim, Yves Urieta (maire ex-PS, « apparenté Gauche moderne ») à Pau, ou colistiers : Philippe Sanmarco auprès de Jean-Claude Gaudin à Marseille, Robert Thévenot auprès de Philippe Cochet à Caluire, David Melloni auprès de Nadine Morano à Toul, Jean-François Pascal auprès de Jean-Marie Cavada dans le 12e arrondissement de Paris, soit « plus de 100 candidats dans plus de 50 villes importantes[6] ».
Au soir du premier tour, le mouvement revendique « une dizaine d’élus[7] ». Son leader, Jean-Marie Bockel, parvient à conserver sa municipalité de Mulhouse de justesse, sa liste d'union UMP-MoDem-LGM n'ayant devancé celle de son opposant du PS que de 168 voix[8].
À l'issue du second tour, La Gauche moderne revendique une quarantaine d'élus[réf. nécessaire] : (Avignon, Bourges, Bouc-Bel-Air,Boulogne-sur-Mer, Caluire-et-Cuire, Colmar, Corbeil-Essonnes, Échirolles, La Ciotat, Lambersart,Lille, Macon, Marseille, Montereau-Fault-Yonne, Mulhouse, Nancy, Nice, Nogent-sur-Marne, Orléans, Paris,Pau,Schiltigheim, Sélestat, Suresnes, Valenciennes, Villiers-sur-Marne), dont de nombreux adjoints et plusieurs dizaines de conseillers d'opposition[9]. Toutefois, LGM est défaite par le PS à Schiltigheim et le sortant Yves Urieta est battu à Pau, dans un contexte où la gauche connaît une forte poussée, au détriment de l'UMP et de ses alliés.
Élections européennes de 2009
La Gauche moderne soutient les listes de l'UMP, affilié au Parti populaire européen.
Le parti présente des candidats dans toutes les circonscriptions de métropole :
- Marielle Gallo (4e position) et Marc d’Here (19e position) pour la circonscription Île-de-France
- Michèle Striffler (4e position) et Malika Gautie (10e position) dans la circonscription Est
- Yves Urieta (7e position) pour la circonscription Sud-Ouest
- Patricia Larnaudie (15e position) et Djamel Keriche (18e position), pour la circonscription Sud-Est
- Brigitte Mauroy (10e position) et Simon-Pierre Trezeguet (19e position) pour la circonscription Nord-Ouest
- Doris Madingou (10e position) pour la circonscription Ouest
Le 7 juin 2009, sont élues députées européennes : Marielle Gallo et Michèle Striffler, qui siègent au Parlement européen au groupe du Parti populaire européen.
Élections régionales de 2010
La Gauche moderne soutient les listes de la majorité présidentielle (avec l'Union pour un mouvement populaire, le Nouveau Centre, le Mouvement pour la France, Chasse, pêche, nature et traditions). Suite à ces élections, le parti présente 30 candidats, surtout présents en Alsace, en Nord-Pas-de-Calais, en Réunion, en Guadeloupe,...
La Gauche Moderne obtient un bilan mitigé de 4 élus alors que 7 étaient en position éligible.
Participation à la création d'une « alliance républicaine, écologiste et sociale »
Le 7 avril 2011, Jean-Louis Borloo annonce sur France 2 dans l'émission À vous de juger, en présence de Jean-Marie Bockel, la création d'une « alliance républicaine, écologiste et sociale » qui regrouperait « avant l'été » plusieurs formations politiques du centre-droit (Parti radical, Nouveau centre) et du centre-gauche (La Gauche moderne). Cette formation se positionnerait comme une « alternative au PS et à l'UMP ». Il a également confirmé que sa création conduirait le Parti radical à quitter l'UMP et l'alliance devrait avoir un candidat à l'élection présidentielle de 2012. L'intégration du Parti radical à cette nouvelle formation sera soumise aux instances internes du parti avant de devenir effective.
Le nom officiel de ce nouveau parti est dévoilé par Yves Jégo le 13 mai 2011 : L'Alliance républicaine, écologiste et sociale.
Direction nationale
Les membres du comité permanent sont les suivants :
- Président : Jean-Marie Bockel
- Secrétaire général : Michel Suchod
- Porte-parole : Daniel Marsin
- Chargé des affaires politiques : Gilles Casanova
- Délégué général, délégué aux fédérations : Christian Debève
- Coordinatrice des groupes de travail et de la formation : Brigitte Mauroy
- Chargé des relations avec les organisations syndicales et avec les élus : Yves Urieta
- Chargé des relations internationales et de la presse : Emmanuel Dupuy
- Trésorier : Patrick Compte
Autres membres :
- Jean-Loup Dujardin
- Simon-Pierre Trézéguet
- Valérie Raimbault
- Samuël Berthet
Élus
- Sénateurs : Jean-Marie Bockel, Daniel Marsin
- Députés européens : Marielle Gallo, Michèle Striffler
- Conseillers régionaux : Catherine Zuber (Alsace), Chantal Risser (Alsace), Brigitte Mauroy (Nord-Pas-de-Calais), Louis-Bertrand Grondin (La Réunion), Daniel Marsin (Guadeloupe)
- Président d'intercommunalité : Jean-Marie Bockel (Mulhouse Alsace Agglomération)
- Maires : Francis Lépinette (Ségrie), Bernard Hellal (Margny-lès-Compiègne), Michel Barre (Ignaux)
- Conseillers municipaux : Christian Bonnet (Avignon), Dominique Peyronnet (Avignon), Karim Agaoua (Bouc-Bel-Air), Eric Maginiau (Bourges), Alain Vadet (Boulogne-sur-Mer), Robert Thévenot (Caluire-et-Cuire), Fabrice Legrand (Châlons-en-Champagne), René Frieh (Colmar), Philippe Greiner (Colmar), Malika Gauthié (Dijon), Jessica Ferrara (Échirolles), Pascal Lissy (Gap), Claude Reynaert (Lambersart), Daniel Marsin (Les Abymes), Brigitte Mauroy (Lille), Philippe Sanmarco (Marseille - 1e secteur), Stéphane Mella (Montpellier), Jean-Louis Thiébert (Nancy), Alain Philip (Nice), Hervé Reynaud (Mâcon), Marie-Thérèse Pilet-Duchâteau (Orléans), Yves Urieta (Pau), Janine Chiros-Alliez (Pau), Doris Madingou (Rennes), Chantal Risser (Mulhouse), Denis Rambaud (Mulhouse) Akim Mahzoul (Mulhouse), Mevlude Gunduz (Mulhouse), Michel Samuel-Weiss (Mulhouse), Sylvie Grissey (Mulhouse), Paul Quinn (Mulhouse), Monique Debras (Maizières-lès-Metz), Martine Jeannin (Besançon), Jean-Marie Kutner (Schiltigheim), Jean-Loup Dujardin (Suresnes), Serge Federbusch (Paris - 10e arrondissement), Antonio Ribeiro (Saint-Quentin), Patricia Larnaudy (Aix-en-Provence)
Personnalités
- Paul Baquiast, écrivain
- Jean-Marie Bockel, président du mouvement, ancien maire de Mulhouse, ancien ministre, sénateur du Haut-Rhin
- Thierry Coudert, ancien directeur de cabinet de Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur, conseiller de Paris, président de La Diagonale
- Marielle Gallo, députée européenne
- Gaston Kelman, écrivain
- Daniel Marsin, porte-parole du mouvement, sénateur et conseiller régional de Guadeloupe, ancien maire des Abymes
- Georges Othily, ancien sénateur, ancien président du conseil régional de Guadeloupe, ancien maire d'Iracoubo
- Olivier Poivre d'Arvor, écrivain et diplomate, frère de Patrick Poivre d'Arvor
- Philippe Sanmarco, ancien député des Bouches-du-Rhône, ancien conseiller régional de PACA, conseiller municipal de la ville de Marseille
- Michèle Striffler, députée européenne
- Michel Suchod, secrétaire général du mouvement, ancien député de Dordogne, ancien vice-président de l'Assemblée nationale, ancien vice-président du conseil général de la Dordogne, ancien secrétaire général du MDC
- Yves Urieta, ancien maire de Pau, ancien conseiller général, membre du CESE
Notes et références
- « Bockel crée Gauche moderne et s'allie à l'UMP », Challenges, 26 septembre 2007.
- « La Gauche moderne ne doit pas être sectaire », Le Figaro, 19 août 2009
- « Les gâtés et les frustrés de l'UMP », Paris Match, 22 décembre 2009. David Le Bailly,
- Manifeste consultable sur le site de La Gauche moderne
- Le Parisien, 26 septembre 2007. Propos recueillis par Didier Micoine et Henri Vernet.
- « Nos candidats et la charte de l'ouverture municipale », 14 février 2008
- « Municipales: les premiers élus de Gauche Moderne », 10 mars 2008.
- « Bockel toujours maire mais d'un cheveu », 20 minutes, 16 mars 2008
- Site officiel de Gauche moderne[réf. nécessaire]
Voir aussi
Articles connexes
- Comité de liaison de la majorité présidentielle
- Jean-Marie Bockel
- L'Alliance républicaine, écologiste et sociale
- La Diagonale
- Les Progressistes
- Mouvement démocratie alsacienne
- Nouveau Parti socialiste italien
- Parti social-démocrate
Lien externe
Catégories :- Parti politique de la Cinquième République
- Parti politique fondé en 2007
- Parti politique français
- Parti politique libéral en Europe
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