- Europe Écologie Les Verts
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Europe Écologie Les Verts
Logo officielPrésentation Secrétaire nationale Cécile Duflot Fondation 13 novembre 2010, à Lyon Porte-paroles Laurence Vichnievsky
Pascal DurandPrésident du conseil fédéral Philippe Meirieu Idéologie Écologie, Politique verte, Fédéralisme, Décroissance, Altermondialisme Affiliation européenne Parti vert européen Couleurs Vert Site web www.eelv.fr Présidents de groupe Assemblée nationale Yves Cochet Sénat Jean-Vincent Placé Parlement européen Daniel Cohn-Bendit Représentation Députés Sénateurs Députés européens modifier Europe Écologie Les Verts (EELV) est un parti politique écologiste français, nouvelle dénomination du parti Verts depuis le 13 novembre 2010[1], à la suite d'un changement de statuts permettant le regroupement avec les militants venus dans le cadre des listes Europe Écologie des élections européennes de 2009 et régionales de 2010. Il revendiquait 17 371 coopérateurs et 14 869 adhérents à jour dans leur cotisation lors de la primaire présidentielle organisée en juin et juillet 2011[2].
Sommaire
Histoire
Après les élections municipales de 2008, « une petite renaissance » pour Cécile Duflot, s’engage une réflexion au sein des Verts pour accroître l’influence politique des écologistes. En écho, Daniel Cohn-Bendit propose des listes ouvertes pour les élections de 2009, le CNIR décide en juin 2008 de permettre au Collège exécutif d'explorer cette possibilité et lors de l’université d’été des Verts à Toulouse des débats on lieu sur une stratégie de rassemblement de l'écologie politique, celle-ci est lancée à l'automne de la même année pour les listes des élections européennes sous l’appellation d’Europe Écologie. L'Assemblée générale de Lille de Verts en décembre 2008 lance résolument le parti dans la politique de rassemblement de la mouvance écologiste. Le rassemblement se réalise autour de Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset, José Bové, Yannick Jadot, Eva Joly ou encore Michèle Rivasi. Le score obtenu est inattendu, avec 16,3 % des voix à quelques dixièmes de la liste socialiste et en troisième position. Les Verts décident d’élargir le réseau et de le renouveler lors des élections régionales de 2010. Cécile Duflot, Philippe Meirieu, Laurence Vichnievsky, Augustin Legrand ou Robert Lion sont candidats, et les écologistes obtiennent 12,5 % des voix, à nouveau en troisième position.
Le parti Vert et les militants venus avec les listes d’Europe Écologie qui ne souhaitent pas adhérer aux Verts, entament alors un travail permettant la réunion de tous dans un mouvement politique renouvelé, plus élargi, notamment à l’approche des élections présidentielles et législatives de 2012. En octobre 2010, à l’occasion des Assises Territoriales, les participants au processus d’Europe Écologie sont appelés à se prononcer sur les statuts et le manifeste qu'ils souhaitent pour leur parti, qu’ils approuvent à respectivement 84 % et 90 %. Début novembre, les militants Verts adoptent à 85,1 % des voix (10 % opposés) leurs nouveaux statuts et le manifeste votés précédemment.
Le lancement officiel de la nouvelle forme du parti, présenté comme une force politique nouvelle, se fait lors des Assises Constituantes de Lyon, le 9 novembre 2010. Après un discours remarqué de Nicolas Hulot et de personnalités écologistes est entériné le nouveau nom du parti « Europe Écologie – Les Verts » (EELV), voté par 53,19 % des militants. Toutefois, des tensions subsistent, illustrées par le renoncement de Jean-Paul Besset à prétendre à toute responsabilité au sein d'EELV quelques semaines plus tard, et fait état d'un « climat délétère de guerre froide » entre d'un côté les anciens Verts et, de l'autre, « la Coopérative que certains veulent instrumentaliser en machine de guerre contre le parti », la « fusion-dépassement » annoncée au Congrès de Lyon n'ayant selon lui « pas eu lieu »[3].
Un mois plus tard le Conseil fédéral, nouvelle dénomination du CNIR dans les nouveaux statuts, le 11 décembre 2010, nomme à sa tête le pédagogue Philippe Meirieu, tête de liste aux élections régionales en Rhône-Alpes la même année, qui devient donc le premier président du conseil fédéral d'Europe Écologie – Les Verts, fonction nouvelle créée dans les nouveaux statuts du parti.
EELV prend part aux élections cantonales de 2011. Le parti rassemble 8,22 % des suffrages exprimés et se maintient comme la troisième force de gauche, derrière le PS et le Front de gauche. Bien qu'un accord ait été signé entre les deux tours avec des représentants de ces deux organisations, EELV maintient ses candidats contre d'autres candidats de gauche dans plusieurs cantons au second tour, suscitant des tensions[4]. Le parti obtient finalement 27 élus, soit 16 de plus que les Verts en 2004 sur la même série de cantons.
Lors du Conseil Fédéral du 14 mai, Nicolas Hulot, Eva Joly et Henri Stoll sont invités à présenter leur candidature à la candidature d'EELV à la présidentielle, celles-ci ne seront officielles que le 6 juin quand les 7 candidats à la candidature auront déposé leurs parrainages. Le scrutin aura lieu les 29 juin et 12 juillet si second tour. Nicolas Hulot annonce au même moment qu'il adhère comme coopérateur au parti.
Projet
Agriculture
Les écologistes souhaitent « sanctuariser » les terres agricoles françaises : d'une part pour protéger une production locale, et d'autre part pour opérer sur une transformation écologique du monde agricole. EELV souhaite donc supprimer les circuits longs, développer une agriculture de proximité et limiter la marge prise par les distributeurs. L'objectif en matière environnementale est d'arriver à 30 % de culture biologique et 70 % de culture « durable », c'est-à-dire sans OGM, locale et limitée par des quotas en pesticide. En matière d'élevage, les écologistes sont opposés à l'élevage industriel, notamment pour l'usage d'antibiotiques prescrit aux bêtes et l'insalubrité des conditions de vie des animaux. La promotion d'une alimentation limitant l'apport en viande — voire du végétarisme — est souhaitée afin de réduire la consommation de viande en Europe qui pose problème pour la pollution aux nitrates, les liens récents établis par des scientifiques entre viande rouge et cancer, et l'obésité ou le cholestérol. Le Parti vert européen défend une reforme globale de la PA afin qu'elle concentre ses subventions sur les petites exploitations, respectueuse de l'environnement et de la vie animale. Enfin, les écologistes souhaitent que l'état intervienne pour maintenir une agriculture locale dans les régions les plus urbanisés et limiter l'étalement urbain sur ces zones, comme en Île-de-France.
Budget
L'EELV a proposé un budget alternatif pour l’année 2011. Il était présenté en deux axes : réduction de la dette et transformation écologique de la société. En débloquant 28 milliards sur la suppression de niches « injustes socialement et polluantes » comme le bouclier fiscal et la « niche Copé », les écologistes souhaitent consacrer 15 milliards à la dette et les 14 autres milliards à l’investissement écologique, à la création d’emplois verts et non-délocalisables (énergies renouvelables, logement, isolation…) et à la réduction de notre consommation de pétrole. Les écologistes souhaitent parvenir à un équilibre budgétaire, mais par le biais d’un investissement « juste sur tous les plans » et en réduisant les dépenses dans les domaines qui nuisent à l’environnement et les avantages accordés aux plus riches ou aux entreprises ne créant pas d’emplois.
Économie
Dans le cadre des états généraux de l’emploi et de l’écologie, EELV s’est prononcé en faveur de la création de 600 000 emplois verts dans des domaines du logement, de l’isolation, des nouvelles énergies ou de l’agriculture locale. Ils souhaitent organiser parallèlement à ces nouvelles créations d’emplois une « transition écologique » des industries polluantes et en cours de délocalisations : financer la reconversion des ouvriers, solliciter la création de coopérative produisant écologiquement et localement. En 2007, Dominique Voynet proposait par exemple d’investir 1 € dans ces coopératives pour 1 € investi par les ouvriers. Les écologistes sont favorables à la répartition du temps de travail avec pour modèle le travail de l’économiste Pierre Larrouturou, membre du bureau exécutif (plus grande généralisation des 35 heures et recherche sur les 32 heures). Le but étant d’arriver à un taux de chômage inférieur à 5 % en l’espace d’une mandature de 5 ans. Europe Écologie souhaite la création d’un nouvel indice de développement prenant en compte plus largement les considérations sociales, et surtout en y ajoutant des mesures de qualité d’environnement et de protection de la biodiversité. La croissance du PIB n’est pas en soi un objectif — actuellement il soutient une économie polluante et injuste socialement —, il faut d’abord se concentrer sur le plein-emploi et sur la réduction des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. Pour cela EELV, par la voix d’Eva Joly, défend deux nouvelles tranches de taxation des revenus les plus aisés : 60 % pour les revenus entre 100 000 et 500 000 euros et 70 % au-delà.
Environnement
Les écologistes se revendiquent de l'écologie politique, idéologie née à partir de la fin des années 1970 sur les travaux de scientifiques et de philosophes tel que Ivan Illich ou de André Gorz. Ce courant de pensée se caractérise par le souhait de repenser le mode de production, de consommation et d'aménagement des ressources naturelles, en développant un système politique nouveau à partir de la relation d'« interdépendance » des hommes, des espèces et de leur environnement. Littéralement écologie (ekos + logos) signifie en grec science/étude de l'habitat (ici la Terre). Ainsi les écologistes défendent une transformation écologique qui permettent de baisser nos émissions de CO2 de 40 % sur le moyen terme. Pour cela il propose de repenser l'habitat (création d'éco-logements), la ville (développement concret et massif des transports collectifs, des vélos-routes), l'agriculture (objectif 30 % bio - 70 % « agriculture durable », moratoire sur les OGM en plein champs), mais aussi et surtout l'énergie (abandon du nucléaire, création d'un bouquet énergétique 100 % renouvelable (éolien terrestre/off-shore/sous-marin, solaire, biomasse, géothermie, hydraulique) adapté à chaque région en fonction de son environnement). Les écologistes se sont prononcés, notamment à l'occasion de la conférence internationale de Nagoya, pour des mesures drastiques en vue de préservation intégrale de notre biodiversité. Cette dernière est considérée comme essentielle pour les écologistes qui en font un véritable indice d'une société plus saine, dans laquelle les hommes cohabitent en harmonie avec l'ensemble des espèces de la faune et de la flore. Par ailleurs EELV, à la suite des Verts historiquement, défend une meilleure prise en charge de l'animal dans la société, et pour une plus grande protection de son intégrité physique et du respect de ses besoins naturels.
Europe et relations internationales
EELV est une formation politique fédéraliste, membre du Parti vert européen. Elle défend une intensification de l'harmonisation des lois des états membres, de leur système éducatif, de la politique extérieure et en matière économique et sociale. Si les écologistes sont partisans de l'euro, ils s'opposent cependant à la plupart des autres partis fédéralistes d'Europe en matière sociale : EELV défend un salaire minimum européen, une répartition du temps de travail pensée à l'échelle européenne ainsi qu'un élargissement des moyens d'interventions des salariés dans les pouvoirs de décision des entreprises. Enfin, les écologistes proposent de faire du siège de la France au conseil de sécurité de l'ONU un siège bi-national avec l'Allemagne, en vue d'une représentation européenne directe dans toutes les institutions internationales. Sur le plan international, le parti écologiste veut baisser la part des ventes d'armes dans le commerce extérieur, défendre un vaste plan d'investissement et de développement écologique en Afrique (énergie renouvelable, subventions à des entreprises coopératives et équitables et endiguement de la désertification principalement). EELV veut par ailleurs répondre à la crise agricole en baissant le nombre de culture vouée à l'alimentation des élevages (1/3 des terres agricoles mondiales — mais dont la quasi-totalité revient à l'Occident) et en développant la permaculture et le soutien aux exploitations familiales. Enfin sur les questions de société, les écologistes veulent promouvoir une dépénalisation mondiale de l'homosexualité et du transsexualisme, et la parité dans les institutions internationales.
Social
EELV considère qu'un monde dans lequel subsistent de profondes inégalités sociales n'est pas durable. Il dénonce régulièrement le fait que les plus pauvres sont les toutes premières victimes de la dégradation de l'environnement alors même qu'ils en sont souvent les derniers responsables. D'un point de vue plus général, Europe Écologie-Les Verts considère que les revenus d'une personne devraient représenter ce qu'elle apporte à la société en général et non uniquement ce qu'elle apporte à l'économie marchande comme c'est le cas actuellement. Ils militent donc pour une déconnexion plus importante des notions de revenus et de travail marchand, certains soutenant l'idée d'un revenu universel. Sur la question des retraites, EELV a proposé une réforme alternative à celle engagée par le gouvernement à l’automne 2010 qui permettrait de conserver l’âge de départ à la retraite à 60 ans tout en étalant les possibilités de départ en fonction de la pénibilité (travail de nuit, charges lourdes, maladies professionnelles, etc.) de 55 ans à 65 ans, pour ceux désirant poursuivre leur travail après 60 ans. Ils proposent que les travailleurs s’apprêtant à partir en retraite puisse engager un jeune en fin d’étude pour lui donner à la fois une expérience professionnelle (type alternance) et à la fois un emploi sur à la sortie de leurs études (type CDI) lors du départ en retraite de leur « parrain ».
Société
Europe Écologie-Les Verts est considéré comme progressiste sur les questions de société. Le principe de base est l'autonomie de l'individu, c’est-à-dire qu'aucun droit supérieur ne peut décider de la vie de chacun d'entre nous (morale religieuse, raison d'État, etc.). Ils soutiennent en particulier :
- l'égalité de droit entre couples homosexuels et hétérosexuels (mariage et adoption) ;
- une vraie parité hommes-femmes (les listes électorales présentées doivent être toutes à 100 % paritaires) ;
- le droit à l’euthanasie comme choix de fin de vie ;
- la légalisation des drogues douces par la réglementation et la taxation de leur production et de leur distribution.
- la sortie du nucléaire.
- le respect de la biodiversité.
- le droit de vote des étrangers.
- le non-cumul des mandats, y compris dans le temps.
Organisation
Conseil fédéral
Le conseil fédéral est présidé par Philippe Meirieu. Il se réunit à un rythme environ mensuel. Il permet la communication entre les conseils des différentes régions.
Bureau Exécutif
Le BE issu du Congrès de La Rochelle, dans l’ordre protocolaire :
- Cécile Duflot, secrétaire nationale
- Jacques Archimbaud, secrétaire national adjoint, en charge de la coordination et de la communication
- Françoise Alamartine, secrétaire nationale adjointe, en charge des mouvements économiques et sociaux, de la conférence annuelle du bilan et des relations avec la Coopérative
- Pascal Durand, porte-parole et relations avec la Fondation
- Marie Bové, acteurs sociaux, mobilisation citoyenne, relations avec la Coopérative
- Jérôme Gleizes, projet, programme, commissions et relations avec la Fondation
- Sandrine Rousseau, projet, programme et journées d’été des écologistes (JDE)
- Laurence Vichnievsky, porte-parole
- David Cormand, délégué aux élections
- Jean Desessard, relations avec les Régions, accueil, formation
- Eva Sas, trésorière et ressources humaines
- Jean-Philippe Magnen, International
- Gwendoline Delbos-Corfield, relations avec les Régions, Europe
- Nicolas Dubourg, campagnes-actions
- Elise Lowy, évaluation de la réforme, démocratie et fonctionnement interne
Fédérations régionales
Représentation
Députés
Sénateurs
Députés européens
Conseillers généraux
En 2011, EELV compte 54 élus conseillers généraux, contre 24 en 2008. Le parti était présent sur 1172 des 2000 cantons renouvelables, avec un score aux élections de mars 2011 de 8,4 %.
Maires
Le parti dispose de quelques mairies :
- Hautes-Alpes (05) : Bernard Leterrier (Guillestre), Pierre Leroy (Puy-Saint-André).
- Ardèche (07) : François Louvet (Viviers).
- Aude (11) : Georges Glardon (Joucou).
- Charente-Maritime (17) : Bernard Ferrier (Marans (Charente-Maritime).
- Cher (18) : Roger Ledoux (Parassy), Michelle Rivet (Marçais).
- Côtes-d'Armor (22) : Dominique Grall (Plémet, Didier Ibagne (Trébédan).
- Doubs (25) : Guy Girardot (Rang).
- Haute-Garonne (31) : Françoise Dedieu-Casties (Lacaugne).
- Gers (32) : Henri Chavarot (Faget-Abbatial).
- Gironde (33) : Noël Mamère (Bègles).
- Hérault (34) : Jean Charpentier (Lunel-Viel), Henry Fricou (Mèze).
- Ille-et-Vilaine (35) : Gilles Nicolas (Chevaigné).
- Jura (39) : Brigitte Monnet (Vincelles).
- Landes (41) : Joël Quillacq (Louer
- Loir-et-Cher (41) : Christian Guellier (Azé).
- Haute-Loire (43) : Jean-Marie Vedrenne (Monistrol-d'Allier).
- Marne (51) : Alain Biaux (Fagnières).
- Morbihan (59) : Joël Labbé (Saint-Nolff).
- Nord (59) : Luc Coppin (Fresnes-sur-Escaut), Bernard Weisbecker (Leffrinckoucke).
- Orne (61) : Didier Goret (Guerquesalles), Yannick Soubien (Taillebois).
- Pas-de-Calais (62) : Géry Coulon (Fampoux), Jean-François Caron (Loos-en-Gohelle), Marc Boulnois (Norrent-Fontes), Bernard Milleville (Thélus).
- Bas-Rhin (67): Michel Kuffler (Herbitzheim).
- Haut-Rhin (68) : Henri Stoll (Kaysersberg) , Jacques Muller (Wattwiller).
- Sarthe (72) : Loïc Trideau (Fillé), Gérard Clément (Gréez-sur-Roc), Jean-Christophe Gavallet (Surfonds).
- Haute-Savoie (74) : Gilles Maistre (Entremont).
- Paris (75) : Jacques Boutault (2e arrondissement).
- Yvelines (78) : Philippe Heurtevent (Auteuil), Jean-Marc Pommier (Bonnières-sur-Seine), Ghislaine Senée (Évecquemont), Julien Crespo (Vaux-sur-Seine).
- Deux-Sèvres (79) : Jean-Jacques Guillet (Amuré).
- Vaucluse (84) : Jacques Olivier (Le Thor).
- Territoire de Belfort (90) : Daniel Feurtey (Danjoutin), Louis Massias (Foussemagne).
- Essonne (91) : Francis Chalot (Janville-sur-Juine).
- Seine-Saint-Denis (93) : Michel Bourgain (L'Île-Saint-Denis), Dominique Voynet (Montreuil), Stéphane Gatignon (Sevran).
- Val-de-Marne (94) : Daniel Breuiller (Arcueil).
- Val-d'Oise (95) : Jean-Christophe Poulet (Bessancourt), Eric Proffit-Brulfert (Menucourt), Bernard Morin (Vauréal).
Autres membres notables
- Yves Paccalet
- Jacques Muller (ancien sénateur)
- Augustin Legrand
- Stéphane Hessel (dernier sur la liste Europe Écologie Paris aux élections régionales de 2010 en Île-de-France)
- Nicolas Hulot (coopérateur à partir d'avril 2011, mais pas adhérent)
Résultats électoraux
Élections européennes de 2009
Les européennes de 2009 furent le premier scrutin où le nom d'Europe Écologie apparut aux côtés de celui des Verts.
Score national : 16,28 % des suffrages exprimés, soit 2 803 759 voix.
- Circonscription Nord-Ouest : 12,10 % et une élue (Hélène Flautre)
- Circonscription Ouest : 16,65 % et deux élus (Yannick Jadot et Nicole Kiil-Nielsen)
- Circonscription Est : 14,28 % et une élue (Sandrine Bélier)
- Circonscription Sud-Ouest : 15,83 % et deux élus (José Bové et Catherine Grèze)
- Circonscription Sud-Est : 18,27 % et trois élus (Michèle Rivasi, François Alfonsi et Malika Benarab-Attou)
- Circonscription Massif central-Centre : 13,58 % et un élu (Jean-Paul Besset)
- Circonscription Île-de-France : 20,86 % et quatre élus (Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly, Pascal Canfin et Karima Delli)
- Circonscription Outre-mer : 16,25 %
Élections régionales de 2010
Score national : 12,2 % des suffrages exprimés, soit 2 372 379 voix.
- Meilleur score : Rhône-Alpes avec 17,8 % des voix
- Plus mauvais score : Champagne-Ardenne avec 8,5 % des voix
- Résultats notables : Île-de-France avec 16,6 % des voix. En Bretagne la liste Europe Écologie-UDB emmenée par Guy Hascoët se maintient au second tour à la suite d'un désaccord avec la liste de l'alliance du Parti socialiste et de Bretagne-Écologie de Jean-Yves Le Drian et passe de 12,2 % à 17,4 % des suffrages.
Élections sénatoriales de 2011
Le nombre de sénateurs écologistes est passé de 4 à 10, grâce aux résultats des listes communes avec le PS, le PCF et le PRG. Sur les quatre sénateurs sortants, deux se représentaient : Marie-Christine Blandin et Jean Desessard. Le bureau exécutif et le conseil fédéral ont annoncé l'intention d'Europe Ecologie Les Verts de fonder un groupe autonome au Sénat, suite à un accord sur la réforme du règlement en vigueur au Sénat avec les groupes socialiste, communiste, et RDSE. C'est ainsi la première fois que les écologistes parviennent à obtenir un groupe parlementaire indépendant depuis leurs premiers élus en 1997. Ce groupe devrait être dirigé par Jean-Vincent Placé, alors que Marie-Christine Blandin est nommée présidente de la Commission Culture et Communication .
Élection présidentielle de 2012
Articles connexes : Primaire présidentielle écologiste de 2011 et Élection présidentielle française de 2012.Une primaire est organisée en juin et juillet 2011 pour désigner le candidat écologiste pour l'élection présidentielle de 2012. Le périmètre des électrices et électeurs comporte, conformément aux statuts d'EELV, tous les membres de la « coopérative », qu'ils soient ou pas membre de la structure politique de celle-ci (parti), et les membres des organisation partenaires. Il s'agit d'élections primaires de type ouvert (adhésion dite low cost des sympathisants — des « coopérateurs » dans le cas d'EELV, pour voter). C'est Eva Joly qui remporte ce scrutin, au second tour, avec 58,16 % des voix (contre 41,34 % pour Nicolas Hulot)[5].
Autres élections
- Législatives partielles : en 2009, à la suite de la démission de Christine Boutin, une élection législative partielle a lieu dans la dixième circonscription des Yvelines. Anny Poursinoff arrive en seconde position avec plus de 20 % des voix et lors du second tour, arrive derrière le candidat UMP Jean-Frédéric Poisson a seulement 5 voix d'écart. L'élection est annulée et l'année suivante elle arrive en tête d'une seconde élection au premier tour, puis l'emporte devant Jean-Frédéric Poisson avec 51,72 % des voix au second tour.
- Élections cantonales de 2011 : seuls 24 départements font l'objet d'un accord total ou partiel entre le PS et EELV. Il est à noter qu'EELV s'est alliée au Front de Gauche dans l'Allier[réf. nécessaire], mais s'oppose à lui dans le Val de Marne. Au soir du premier tour, les écologistes obtiennent une moyenne de 8,4 % des voix (ils sont présent sur 1400 cantons des 2000 renouvelables), et 88 candidats se maintenant au second tour dont 51 face à la droite, 30 au Parti socialiste et 7 au Front de Gauche. Le soir du second tour, EELV remporte plusieurs cantons, passant de 24 élus à 49.
- Élections sénatoriales de 2011 : à l'approche des sénatoriales, les discussions ont commencé entre le PS, le Front de gauche et Europe Écologie Les Verts, les socialistes proposant 11 sièges, contre la totalité des quatre sénateurs sortants dont dispose le parti. Cette proposition est jugée « sérieuse » par Jean-Vincent Placé, un des négociateurs écologistes, cependant le parti souhaite atteindre les 15 sièges afin de constituer un groupe indépendant à la chambre haute.
Notes et références
- Communiqué de la création du parti
- http://adhcoopeelvpaca.blogspot.com/2011/06/de-limportance-du-taux-de-participation.html
- Un responsable d'Europe Écologie claque la porte, Le Point.fr, 7 décembre 2010. Consulté le 7 décembre 2010.
- Cantonales : la gauche boucle les négociations dans la douleur », L'Express, 22 mars 2011. Matthieu Deprieck, «
- « Large victoire d’Eva Joly à la primaire écologiste » sur l’Humanité.fr. Consulté le 16 juillet 2011.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Parti politique de la Cinquième République
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- Parti politique fondé en 2010
- Parti vert européen
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