Quartier de la Pépinière

Quartier de la Pépinière

Le Plessis-Robinson

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Le Plessis-Robinson

La grande horloge au centre de la ville
La grande horloge au centre de la ville

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Canton Plessis-Robinson
Code Insee abr. 92060
Code postal 92350
Maire
Mandat en cours
Philippe Pemezec
2008-2014
Intercommunalité communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre
Site internet plessis-robinson.com/
Démographie
Population 23 312 hab. (2006)
Densité 5 947 hab./km²
Gentilé Robinsonnais
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 52″ Nord
       2° 15′ 48″ Est
/ 48.781111, 2.263333
Altitudes mini. 86 m — maxi. 172 m
Superficie 3,92 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Le Plessis-Robinson est une commune française, du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud-ouest de Paris, et fait partie de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.

C'est dans cette commune que se trouve le point culminant du département (178 mètres) dans un cadre de verdure d'où l'on jouit d'une vue exceptionnelle sur la banlieue sud de Paris.

Sommaire

Géographie

Localisation

Vue de la commune du Plessis-Robinson en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Située à 6 km des portes de Paris, la ville du Plessis-Robinson est limitrophe des communes de Clamart, Fontenay-aux-Roses, Sceaux, Châtenay-Malabry.

Constituée à l’ouest par un plateau adossée à celui de Châtillon et à l’est par des coteaux escarpés et boisés, la commune bénéficie d’un cadre naturel particulièrement agréable, avec notamment dans son point culminant (178 mètres, le plus élevé du département) qui couvre la haute vallée de la Bièvre d'où l'on jouit d'une vue exceptionnelle de la banlieue sud de Paris (Terrasse du Parc Henri-Sellier).

Hydrographie

  • Le ru d'Aulnay
  • Le ru de la Fontaine du moulin (appelé parfois ru des Blagis) qui reçoit le trop plein de l'étang Colbert.

Géologie et relief

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Pistes cyclables

Transports en commun

Le Plessis-Robinson n'est pas directement reliée au réseau RER par l'intermédiaire du RER B. La station Robinson, terminus de la ligne, se trouve à l'intérieur de la commune de Sceaux. En 1895, après la construction de cette station, un projet de prolongation de la ligne jusqu'à la Cité des Artistes fut envisagé lors de la création de cette cité puisqu'on a sculpté dans la pierre un bandeau portant le nom de la station, mais ce projet ne vit jamais le jour.

12 lignes de bus relient Le Plessis-Robinson à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

Urbanisme

Morphologie urbaine

Le quartier de La Pépinière

Immeubles de La Pépinière
La Pépinière

Résidence La Pépinière ou quartier de La Pépinière ou encore La Pep's pour les plus jeunes, La Pépinière est un quartier d'habitation situé à l'est de la ville du Plessis-Robinson, séparé par la rue Arthur-Ranc du centre chirurgical Marie Lannelongue (spécialisé dans la cardiologie), bordé au sud par l'avenue de la Résistance (D75) au nord par les rues Pasteur et Boris-Vildé, à l'ouest par l'avenue Raymond-Croland.

Le quartier est composé de 10 bâtiments de couleur saumon (similaire à la cité-jardin de la Butte-Rouge) de 5, 4 ou 3 étages disséminés sur une plaine de verdure accidentée entrecoupée de 2 zones de stationnements découvertes, de 2 terrains de jeux (actuellement non équipés) et d'un parking souterrain. Le carré que forment les rues délimitant La Pépinière est aussi occupé par une dizaines de pavillons donnant sur l'extérieur, une barre d'appartement autonome en brique rouge avec garages et commerces au rez-de-chaussée et une résidence privée de 5 bâtiments et stationnements extérieur. Ce quartier est desservi par les lignes de bus 395, 390, 194 de la RATP grâce aux arrêts sud "Edmond about", "Hôpital Marie Lannelongue" et est avec "Pasteur", la gare RER B Robinson, se situe à 5 minutes de ce même endroit. Un arrêt de bus du service "Paladin" desservant l'hôpital est placé dans la rue Arthur Ranc.

Logement

Projets d'aménagements

Maquette du nouveau centre ville

La commune du Plessis-Robinson est actuellement engagée dans une vaste opération d'urbanisme. Elle a débuté en 2000 par la réalisation du Cœur de Ville, reconnue comme l'un des aménagements les plus importants des Hauts-de-Seine ces dernières années. La densification de la ville se poursuit avec la réalisation de la nouvelle cité jardin qui prolonge la cité jardin bâtie dans les années 1950. Elle s'accompagne d'un nouveau marché de type Baltard qui entend maintenir au Plessis-Robinson l'un des marchés les plus importants des Hauts-de-Seine. La ville affirme ainsi sa vocation résidentielle. Le jeudi 15 mai 2008, la nouvelle cité jardin a été inaugurée par Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson et Vice-président du Conseil Général, en présence de hautes autorités nationales et départementales : Charles Pasqua, Christine Boutin, Roger Karoutchi, l'architecte de cohérence Xavier Bohl, Jacques Perrin (président de la SEMPRO), accompagnés de nombreux Robinsonnais.

La ville a obtenu la mention de la « meilleure opération de renaissance urbaine dans une ville de banlieue » du Prix européen d'architecture Philippe Rotthier[1].

Toponymie

Robinson Crusoë et Vendredi

Le Plessis-Robinson tire son nom du roman de Daniel Defoe, Robinson Crusoé. Inspiré par le mythe de l'œuvre, un restaurateur du Plessis-Piquet baptise sa guinguette « Au Grand Robinson ». Le succès est tel qu'en 1909, la commune du Plessis-Piquet est rebaptisée Plessis-Robinson.

Histoire

Événements

  • 839 : première mention du nom du Plessis (Plessiacus), commune jouxtant la ville de Châtenay (Castanetum)
  • 1250 : Plessiacus devient Le Plessis-Raoul
  • 1412 : Construction du premier château du Plessis par Jean de la Haye ou Piquet de la Haye.
  • 1663 : Charles Levasseur, conseiller du roi et contrôleur des finances, achète la seigneurie du Plessis-Piquet. En difficultés financières, il vend à Louis XIV le château et ses terres (1682). Le roi les cédera à son ministre, Colbert. Cette acquisition revêt pour Colbert une importance particulière car elle lui permet de revendiquer les droits sur les eaux, pour l'étang et les jets d'eau de son parc (Colbert est depuis 1670 baron de Sceaux).
  • 1699 : Pierre de Montesquiou, seigneur d'Artagnan, maréchal de France et cousin du Mousquetaire, rachète le domaine. Enterré en 1725 dans la chapelle du château, sa sépulture est aujourd'hui introuvable.
  • 1790 : Antoine Moullé est élu premier maire du Plessis.
  • 1793 : la commune de « Plessis-Raoul » dit « Plessis-Piquet » est rebaptisée « Plessis-Liberté » puis redevient « Le Plessis-Piquet » en 1801.
  • 1814 : durant la marche de l'armée russe sur Paris, une bombe non éclatée tombe devant le café Mirrou, en face de l'église (celle-ci figure toujours pendue à la façade de l'établissement).
  • James Odier, député et pair de France, est maire du Plessis-Piquet de 1829 à 1831.
  • 1848 : Gueusquin crée la première guinguette de Robinson : « Le grand Robinson »
  • 1854 : Louis Hachette, célèbre éditeur parisien achète le château et ses terres (actuellement parc Henri-Sellier et cités-jardins). Il sera maire du Plessis-Piquet et conseiller municipal.
  • 1909 : par décret du Président de la République, Le Plessis-Piquet est renommé Le Plessis-Robinson.
  • 1944 : le 19 août, libération du Plessis-Robinson : les clefs de la mairie sont remises au docteur Bailly alors président du comité local de libération.
  • 1909-2009 : le Plessis-Robinson a 100 ans.

Antiquité

Il semble bien que des populations se soient installées dans des temps reculés sur ce plateau. En 1934, l'archéologue Claude Seignolle dégagea au cours de fouilles d'énormes pierres dans lesquelles il voyait les débris de dolmens, l'un d'eux porte d'ailleurs des inscriptions. Dans la vallée d'Aulnay, on retrouva les vestiges d'une villa romaine ; non loin s'élevait un temple consacré à la déesse des sources d'Aulnay. Une statuette de cette déesse se trouve conservée au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Une tombe d'enfant fut également mise au jour. La présence d'une pièce de monnaie dans la sépulture permet de la dater vers l'an -300.

Moyen Âge

Du XVIe siècle à la Révolution française

XIXe siècle

XXe siècle

1939-1945

En 1939, le conseil municipal expédie les affaires courantes jusqu'au 14 avril, puis les réunions reprennet le 27 juillet 1940.

En 1941, Paul Chatenet est nommé Président de la délégation spéciale par le gouvernement de Vichy.

En juin 1942 les alliés bombardent la banlieue parisienne et une bombe cause des dégâts dans des maisons de la rue Vernadat et l'avenue Payret-Dortail.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Le centre administratif municipal

En 2007, Le Plessis-Robinson a reçu le label « Ville Internet @@@ » [2].

Liste des maires

L'hôtel de ville

Trois maires ont été élus au Plessis-Robinson depuis 1956 :

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1956 1972 Robert Levol PCF Député des Hauts-de-Seine
1972 1989 Robert Gelly PCF Conseiller Général
1989 2001 Philippe Pemezec RPF Conseiller Général
2001 2008 Philippe Pemezec UMP Député des Hauts-de-Seine
2008 → en cours Philippe Pemezec UMP Conseiller Général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

La ville est récompensée par la distinction Grand Prix et quatre fleurs et a remporté la médaille d'or au concours des villes et villages fleuris[3].

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[4] et INSEE[5])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
235 267 245 199 217 201 234 192 259
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
271 321 338 266 326 348 407 397 475
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
549 611 686 1 027 2 299 4 713 7 779 10 118 13 163
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
18 449 22 590 22 231 21 271 21 289 21 618 - - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Enseignement

Le Plessis-Robinson est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre 9 écoles maternelles et 8 écoles élémentaires communales.

Le département gère 2 collèges et la région Île-de-France 1 lycée :

Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Le Centre chirurgical Marie Lannelongue

Avenue de la Résistance est implanté le Centre chirurgical Marie Lannelongue, établissement de santé privé d'intérêt collectif. Il s'agit d'un établissement "de recours", associé l'Université Paris 11, spécialisé en chirurgie thoracique et cardiaque, qui a été le lieu de nombreuses premières chirurgicales[6].

Sports

Médias

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Cimetières

  • Le premier cimetière se situait à l'angle des actuelles rue Paul-Rivet, (anciennement rue de la Cavée) et l'avenue du Général-Leclerc (Grande Rue). Désaffecté en ?
  • Le Nouveau cimetière avenue Edouard-Herriot, fut mis en service en ?

Guinguettes

On doit la popularité de Robinson à des établissements bal-restaurants construits dans de grands châtaigniers. Le Val d'Aulnay, domaine qui sépare le Plessis (Piquet) de Châtenay-Malabry est en effet très boisé et notamment en châtaigniers. À Saint-Éloi était une buvette, en 1848, Joseph Gueusquin, amateur des récits inspirés de Robinson Crusoé (et surtout du Robinson suisse de Johann David Wyss, paru en 1812), eut l'idée d'installer dans les plus gros châtaigniers des plate-formes et autres cabanes reliées entre elles. Il y établit un bal-restaurant sous l'enseigne de "Grand Robinson". Celui-ci fut rebaptisé "le Vrai Arbre" en 1888. La mode est lancée et le tout-Paris se presse les dimanches à Robinson pour fréquenter la dizaine de guinguettes construites entre la deuxième moité du XIXe et le début du XXe siècle. Le Grand Duc Constantin, Isabelle d'Espagne, Alphonse XIII et bien d'autres vinrent manger au 'Grand Robinson'. La ligne de train est spécialement prolongée jusqu'aux 'Quatre Chemins' à Robinson, la gare de Sceaux-Robinson est construite en 1895.

Les plus célèbres guinguettes de Robinson étaient "Au Vrai Arbre", "Le Grand Arbre", "l'Arbre des Roches", "au Grand Saint-Éloi", "La renommée des pommes de terre frites" ou encore "L'Ermitage", " L'Arbre de la Terrasse ", " Le Vrai Robinson", " L'Escargot Doré",

On montait aux établissements de Robinson avec des ânes et de nombreuses guinguettes étaient équipées de systèmes de poulies pour acheminer les repas jusqu'aux plate-formes situées dans les branches.

Les Grandes Propriétés

  • Propriété du Général Girardin

Située chemin du Calvaire. C'était à l'origine un immense domaine qui s'étendait sur la quasi totalité d'Aulnay. Dans les jardins on pouvait voir il y a quelques années une allée couverte préhistorique sur laquelle fut planté un calvaire en 1517

  • Propriété du Moulin Fidel

Rue du Moulin Fidel. Il y avait jadis en ces lieux une tour de fortification transformée par les Feuillants en moulin et dont parle en vers Henri de la Touche.

  • Propriété de Frédéric-César de la Harpe

Située à l'angle de l'avenue Édouard-Herriot et de la rue Paul-Rivet. Frédéric-César de La Harpe achète cette propriété d'un peu plus de 5 hectares le 6 septembre 1799 pour la somme de 45 000 francs en arrivant en France après son départ précipité de Suisse. Il avait été précédemment le précepteur des Grands Ducs de Russie Alexandre et Constantin, et quitta la Russie en 1795 avec le grade de colonel, pour rentrer en Suisse et participer à la Révolution de 1798 et devint un des Directeurs de la République helvétique. En 1814, Alexandre alors Tsar de Russie rendit visite avec son frère le Grand Duc Constantin et le reste de la famille impériale à de La Harpe dans cette propriété et celui-ci obtint du monarque la reconnaissance de la liberté du canton de Vaud. Il la revendit le 4 novembre 1815. Cette demeure fut démolie en 1954 ; lui succéda un terrain vague puis un C.E.S. qui a fait place à des immeubles de standing.

  • Propriété au no 9 de l'ancienne Grande Rue

La maison fut démolie en 1954. Le parc qui s'étend sur la colline en face jouxtant la Cité de L'Enfance est un des plus plus anciens arboretum de France. Jussieu, Bosc et Naudin qui émit le premier l'hypothèse de l'hérédité.

Elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites par l'Office HBM de la Seine, dirigé alors par Henri Sellier. Elle est conçue par les architectes Maurice Payret-Dortail, Jean Demay, et Jean Festoc, et comprend alors des logements individuels et collectifs (241 à la fin des années 1930), ainsi que des commerces. Elle a été rénovée en 2000 sous la houlette de l'urbaniste Antoine Grumbach.

Châteaux

  • Château seigneurial dit Hachette

Aujourd'hui, Mairie située au cœur de la ville, rue de la Mairie et rue de la Résistance. Les plus grandes parties actuelles sont du XVIIe siècle. On remarque le passage couvert, au pied duquel une statue de pierre représente un garde casqué en faction? ainsi que la terrasse et l'escalier monumentale avec leur balcon de fer forgé, une façade comporte des bas-reliefs représentant des jeux d'enfants. Dans le petit jardin derrière la terrasse en haut de l'escalier trônait un majestueux séquoïa au milieu d'un parterre entouré de quatre statues représentant les 'Saisons'. l'ancienne orangerie et transformée en salle de stockage, il y avait à côté vers 1960 un jardin d'enfants.

  • Château Colbert dit Petit Château

Cette propriété située rue de Fontenay, comportant parc et dépendances appartenait déjà à Colbert le 16 janvier 1682, lorsque Louis XIV vendit à son Ministre la seigneurie du Plessis. Il fit de ce lieu une ferme modèle. Il revendit ce domaine le 14 janvier 1683 à Sébastien François de la Planche. Par la suite; la propriété de la veuve Capet. M Lewandeswski sera le dernier propriétaire de cette maison qui devint un refuge israélite en 1888, puis école horticole et aujourd'hui presbytère.

  • Château de la Solitude

Situé au 29 rue Paul Rivet (rue de la Cavée). Bâti au XIXe siècle par un marchand de chocolat du nom de Marquis, ce château possédait des écuries et un grand parc il était situé dans la cuvette de la rue Paul Rivet. Leur fille unique, héritière du domaine rentra dans l'ordre des Carmélites, ces dernières y installèrent un couvent. C'est dans ce lieu transformé un temps en maison de retraite que décéda en 1925 M. Viviani Président du Conseil à l'entrée en guerre de 1914. Cette demeure deviendra la propriété de l'Education nationale qui en fera un lieu d'accueil pour des jeunes filles en grandes difficultés sociales, mères célibataires. Les écuries en ruines intéressèrent un Américain qui se porta acquéreur des pierres pour les emporter aux États-Unis. La transaction échoua et les pierres partirent à la décharge. Cette seule construction avait coûté un million de francs de l'époque soit près de 10 Millions en 1980. La demeure, abandonnée depuis 1976, est actuellement en ruines et interdite d'accès.

Étangs

Étang Colbert Étang Colbert
Étang Colbert
Étang Colbert


  • L'étang d'Écoute s'il pleut : construit sur ordre de d'Artagnan. L'eau y étant fort rare, les villageois le nommèrent ainsi par dérision. Asséché on construisit dans les années 1960 sur son emplacement le gymnase du groupe scolaire H. Wallon.
  • L'étang Colbert situé entre la place des Quinconces, la rue de Fontenay et la Chaussée de l'Étang à proximité immédiate du Centre chirurgical Marie Lannelongue : il a gardé le nom du Ministre qui l'a fait creuser pour les besoins de sa ferme, et qui servait également à l'irrigation de son domaine de Sceaux. Il est alimenté par le ru de la Fontaine au Moulin, il y avait jadis à cet endroit un moulin appelé « Le Moulin Piquet ». En 1954, il fut procédé au curage et à l'aménagement des abords pour en faire un lieu de promenade et satisfaire les pêcheurs locaux.

Édifices religieux

En 1112 fut établie la Charte de fondation de l'église du Plessis.

  • Chapelle Saint Jean Baptiste
L'église Saint-Jean-Baptiste

Ancienne église paroissiale rebaptisée au profit de la nouvelle construction. Ancienne église Sainte-Marie-Madeleine, elle est située entre la place de la Mairie et l'avenue du Général-Leclerc, église très ancienne de modeste dimensions, son joli clocher est du XIIIe siècle et possède une cloche du XVIIIe siècle 1725, rebâtie en 1737. Cette église contenait au XVIIe siècle une Vierge à l'Enfant dans un cadre monumental de cette époque, qui semblait venir de l'ancien couvent des Feuillants. Derrière le Maître autel se trouvait un bas-relief en carreaux de céramique représentant le 'Baptême du Christ'. Une statue d'une 'Vierge à l'Enfant' de 1661. Le retable du maître autel était orné d'un triptyque peint par James Odier, peintre amateur et châtelain du Plessis de 1827 à 1853, maire de 1829 à 1831, ainsi qu'une effigie de sainte Marie Magdeleine. L'église fut remaniée et agrandie du côté de l'avenue du Général-Leclerc. Les travaux n'ayant pas été précédé de fouilles nous ignorons toujours l'emplacement des tombes de Barthélemy, Nicolas Charles et son épouse ainsi que celle de Montesquiou.

  • Église paroissiale Sainte Marie Magdeleine

Rue André-Le-Nôtre. Construite en 1966 dans le cadre des chantiers du cardinal par André Remondet (1908-1998), Grand Prix de Rome, 1936, Membre de l'Institut.

  • Le Couvent des Feuillants

Les Curés successifs : 1545 - Philippe Pysart moine de Saint Germain d'Auxerre, 1725 - Simon Lefranc, 1730 - François de la Garde, 1790 - Fauvet

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

  • 1884: Jean-Louis Vaudoyer, romancier, poète, essayiste et historien d'Art Français, Administrateur de la Comédie Française de '1941à1944), Académicien, en 1950
  • Isabeau de Bavière (1371-1435) : reine de France séjourna en 1416 au château qui appartenait à Jean de la Haye dit 'Picquet' escuyer et conseiller des souverains, Trésorier Général des Finances
  • Nicolas Charles : Président des Comptes, Seigneur du Plessis (1462) et son épouse Jeanne Bochart enterrés dans l'église
  • Philippe Pysard : moine de St Germain d'Auxerre, curé du Plessis en 1545
  • Louis Potier: Seigneur de Gesvres, secrétaire d'État 1609
  • Françoise de Cressey veuve de Jehan de Tonnelier donne sa maison aux Feuillants 1614
  • Frédéric César de La Harpe précepteurs des Grands Ducs Alexandre et Constantin de Russie
  • Jean-Marthe-Adrien Lhermite, (1766-1826), dit le Capitaine Bravoure, Baron d'Empire, Vice-Amiral, conseiller municipal du Plessis-Piquet, décédé dans la commune.
  • James Odier : Député, Pair de France, beau-père du Gal Cavaignac, maire de la ville, peintre amateur.
  • Louis Hachette : éditeur, fait l'acquisition du château en 1853, décède au Plessis le 31 juillet 1864
  • Watlher : général bavarois qui saccagea le château en 1870-71
  • René Viviani : président du Conseil lors de l'entrée en guerre en 1914, décédé au château de la Solitude en 1925
  • René Pottier (1897-1968) : Hommes de lettres, peintre, dessinateur, graveur (membre de l'Académie des sciences coloniales) a vécu au Plessis des années 1930 à 1960 et fut membre du Conseil municipal de la Libération. Il a écrit un livre retraçant l'histoire de la ville parut en 1941
  • Maurice Payret Dortail : architecte, créateur des cités jardins 1923
  • Georges Pagnoud : 1917-1984 journaliste, directeur du service des sports au Parisien Libéré
  • Paul Cognasse : artiste-peintre, sculpteur
  • Mme Cognasse dite 'Calern': sculpteur
  • Claude Seignolle : écrivain
  • Daniel Barreau: photographe
  • Pierre Mazeaud : juriste, homme politique et alpiniste, député de la circonscription 1968-1973
  • Alain Valtat : photographe, historien, collaborateur de la Gazette du Canton de Sceaux, installe son atelier de 1965 à 1980 au 23 avenue du Général-Leclerc
  • Roland C. Wagner : romancier, essayiste, vit rue du Loup pendu de 1995 à 2002. Il y écrit un livre de science-fiction extrapolant l'avenir de la ville

Héraldique

Blason Blasonnement
Écartelé au premier, d'or à deux tourteaux de gueules posées en pal qui est de Montesquiou d'Artagnan ; au deuxième, de sable au chêne arraché d'or ; au troisième, de sable au hibou d'or ; au quatrième, d'or à la couleuvre ondoyante d'azur posée en pal, qui est de Colbert ; sur le tout en abîme, d'azur à trois fleurs de lis d'or.

Compléments

Bibliographie

  • P. Anselme, Généalogie de la Maison de France
  • Claude Chastillon, Topographie française
  • D.P.Sainte, Histoire Antiquités
  • Leboeufabbé, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris
  • René Pottier, Histoire d'un village : le Plessis-Robinson, Fernand Sorlot, Paris, 1941 (réédition : NEL, 2008)
  • Alain Valtat, Histoire du Plessis-Robinson, 1972
  • Jules Claisse, Le Plessis-Robinson, 1984

Iconographie

Commons-logo.svg

Le Plessis autrefois

Le Plessis aujourd'hui

Articles connexes

Liens externes

Références

  • Portail des communes de France Portail des communes de France
  • Portail des Hauts-de-Seine Portail des Hauts-de-Seine
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