- Méailles
-
Méailles
Vue du village et de la voie ferrée.
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Castellane Canton Annot Code commune 04115 Code postal 04240 Maire
Mandat en coursViviane Pons-Bertaina
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Terres de Lumière Démographie Population 110 hab. (2008) Densité 3,4 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 867 m — maxi. 2183 m Superficie 32,74 km2 Méailles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Méaillais.
Sommaire
Géographie
Méailles est un petit village perché sur une crête qui domine la Vaïre, à 1 050 m d’altitude[1], dans une zone de moyenne montagne.
Le village est placé sur un roc escarpé qui prend naissance dans le territoire du Fugeret et se prolonge sur la montagne du grand Coyer. La hauteur de ce roc procure une défense naturelle au village, qui est établi sur une petite plaine, où la culture des arbres fruitiers est possible.
Le village est pittoresque[2], avec ses ruelles étroites, ses vieilles maisons en pierre, son clocher légendaire et ses châtaigniers.
Économie
Histoire
Les grottes de la barre de Méailles (notamment la grotte du Pertus II) sont fréquentées au néolithique, le territoire de la commune étant toujours occupé lors du chalcolithique[3]. Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii[4].
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle (Maldagas)[1], puis Mezallia au XIIIe[2]. Bien que l’ordre du Temple ait eu quelques droits sur le village, les Templiers n’y eurent aucun établissement[5].Des historiens[Qui ?] ont reconnu que le village n’existait pas en 1042[réf. nécessaire]. Il est dit également que le village n’était pas situé là ou il se trouve actuellement, mais à la sortie sur le plateau situé après le ravin de la Maouna. Ceci reste cependant à prouver.[réf. nécessaire]
A l'époque[Quand ?], Méailles était réputé pour ses arbres[réf. nécessaire], utilisés pour la construction de navires.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[6].
Le village est traversée par la ligne Nice - Digne ou le premier train rentre en gare de Méailles le 11 juillet 1911.
[réf. nécessaire]L’éclairage du village a été réalisé en 1928.
[réf. nécessaire]En 1947, sévit un orage des plus violent: fortes pluies, grêle, tout fut dévasté dans les champs, les rues elles-mêmes étaient transformées en véritables torrents.
Étymologie
Le nom de Méailles (Mazulla en 1300, Mealha en 1351) dérive de l’occitan « Mealhas », qui désigne une taxe ou une redevance[7].
Mais, selon un prètre de 1840, « L’étymologie du nom Méailles viendrait de « moelle » parce que le terrain est très fondé et fertile, ressemblant ainsi à de la moelle".[réf. nécessaire]
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
D'or, à un arbre de sapin de sinople, accosté à deux étoiles de gueules.[8]Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité François Sauvan (vers 1920) André Pascal[9] mars 2001 réélue en 2008[10] Viviane Pons-Bertaina Démographie
Courbe d'évolution démographique de Méailles depuis 1793
Communes voisines
Lieux et monuments
L’église paroissiale Saint-Jacques date du XIIIe siècle, et a été agrandie par la suite (parties des XIVe et XVe siècles)[15]. La nef est restée de style roman[16]. Les arcs doubleaux sont soutenus par des corbeaux sculptés de figurines animales[17]. Assez exceptionnellement pour la région, elle possède un bas-côté, d’époque gothique et voûté de croisées d’ogives[16]. La chapelle latérale sud est probablement contemporaine, mais sa voûte d’arêtes date du XVIIe siècle[16]. Sur la façade, un cadran solaire date de 1897, ce qui est une date très tardive (l’heure légale date en France de 1881) et porte la légende « Fugit irreparabile tempus », d’après Virgile (en latin : Le temps fuit sans pouvoir être rattrapé). Il est orné d’entrelacs de lignes droites, et a été restauré[18].
Elle possède un retable représentant la déposition de Croix, du XVIIe[19] classé aux Monuments historiques[20]. Il est orné notamment d’une Vierge à l’Enfant, d’une Annonciation, et d’autres peintures, datées de la fin du XVe siècle[21]. Plusieurs tableaux de l’église sont classés au titre objet :
- un tableau représentant ensemble saint Jacques le Majeur, saint Jacques le Mineur, saint Pierre, saint Barthélemy, saint Antoine et sainte Agathe, peint par Jean André en 1656[22] ;
- une donation du Rosaire de 1647, où Louis XIII est représenté[23].
Sa croix de procession du XVIe siècle est classée[24].
Sur le bord de l’escarpement où est bâtie le village, une maison est datée de 1554[25].
- Grotte du Cul-de-Bœuf.
- La route longeant la Vaïre (descente de la Colle-Saint-Michel) offre des vues superbes.
- Chapelles de la Combe, Notre-Dame, Saint-Jacques, Saint-Joseph
-
Le village sur sa crête ; viaduc des chemins de fer de Provence
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Notes et références
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 183 Sous la direction d’
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 8-9
- Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire
- Joseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, 2001 (ISBN 2-913826-13-X) , p 28 et 121
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises. Notice 27095, p 1494
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
- Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010 André Pascal est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- Site de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 28 octobre 2008
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- Méailles sur le site de l'Insee
- notice communale de Méailles sur le site Cassini, consultée le 18 juillet 2009 EHESS,
- op. cit., p 116 Raymond Collier,
- Raymond Collier, op. cit., p 172
- Raymond Collier, op. cit., p 459
- ISBN 2-7449-0309-4 , p 96 Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 2002,
- Raymond Collier, op. cit., p 471
- notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008 Arrêté du 25 mars 1956,
- notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008 Arrêté du 25 mars 1956,
- notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008 Arrêté du 30 janvier 1995,
- notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008 Arrêté du 30 janvier 1995,
- notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008 Arrêté du 25 mars 1956,
- Raymond Collier, op. cit., p 359
Catégorie :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
Wikimedia Foundation. 2010.