- Musée de la mine de cap Garonne
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Le Pradet
Le Pradet Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Var Arrondissement Toulon Canton La Garde Code Insee abr. 83098 Code postal 83220 Maire
Mandat en coursClaude Mesangroas
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée Démographie Population 10 838 hab. (2008) Densité 1 087 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m m — maxi. 273 m m Superficie 9,97 km² Le Pradet (Lou Pradet, surnommé lou Pichoun Prat en provençal de norme mistralienne) est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Pradétans et les Pradétanes.
Sommaire
Géographie
Situation
Situé à 8 km de Toulon et 13 km de Hyères, Le Pradet est limitrophe de Toulon à l'ouest, de La Garde au nord et de Carqueiranne à l'est.
La partie nord constitue une plaine dénommée Le Plan. La façade sud s'ouvre sur la rade de Toulon, une côte de falaises ouverte de larges criques (Le Pin de Galle, la Plage de Monaco, Les Bonnettes, la Garonne, les Oursinières avec son port) terminée au sud-est par le cap de Carqueiranne qui ferme l'est de la rade.
Communes limitrophes
Géologie
Le sol schisteux et argileux, mais recouvert de limons dans Le Plan, est propice aux cultures maraîchères, aux cultures florales, à la vigne (avec notamment le Tibouren, cépage rare) et à l'olivier (un moulin à huile est toujours en fonction).
Les massifs, d'aspect encore sauvage, sont couverts de chênes-liège, de pins parasol, de mimosas… Le maquis occupe plusieurs kilomètres carrés face à la mer.
Climat
Le Pradet est située sur la Côte d'Azur et bénéficie d'un climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux et relativement humides. La rade peut être soumise à des vents violents avec un record établi à 148 km/h le 28 novembre 1983. En moyenne annuelle, la température s'établit à 15,9 °C avec une moyenne maximale de 20,1 °C et une minimale de 11,8 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 29 °C en juillet-août et 6 °C en janvier et février, valeurs douces grâce à la présence de la Méditerranée et de l'agglomération toulonnaise. Les jours de gel sont assez rares mais le 10 février 1986 fût relevée la température de -7,5 °C. À l'inverse, le 7 juillet 1982 la température de 40,1 °C établissait un record. L'ensoleillement moyen s'établit à 2 899,3 heures par an avec une pointe à 373,8 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent à Hyères 665 millimètres sur l'année, valeur relativement faible par rapport à d'autres communes du pourtour méditerranéen et surtout les pluies sont très inéquitablement réparties avec moins de sept millimètres en juillet et près de quatre-vingt quatorze millimètres en octobre. Le record de précipitations relevées en vingt-quatre heures s'établit à 156 millimètres le 16 janvier 1978.
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année Températures maximales moyennes (°C) 13 13 15 18 22 26 29 29 26 21 16 14 20,1 Températures minimales moyennes (°C) 6 6 8 10 13 16 19 19 17 13 9 7 11,8 Températures moyennes (°C) 9 10 11 14 17 21 24 24 21 17 13 10 15,9 Ensoleillement (h) 155,3 158,2 217,6 252,1 301,5 329,3 373,8 334,9 259,9 210,3 158,7 147,6 2899,3 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 76,3 88,3 56,4 55,7 45,0 22,3 6,6 28,5 49,1 93,9 69,4 73,5 665,2 Source : Climatologie mensuelle à Toulon[1]. Catastrophes Naturelles
- du 1er janvier 2002 au 30 septembre 2002 : Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols
- du 1er septembre 1998 au 31 décembre 1998 : Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols
- du 1er janvier 1995 au 31 août 1998 : Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols
- du 1er janvier 1993 au 31 décembre 1994 : Mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse
- du 1er mai 1989 au 31 décembre 1992 : Mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse
- du 29 septembre 1982 au 30 septembre 1982 : Inondations et coulées de boue[2]
Transports
Le Pradet est à 14 km de l'aéroport de Toulon-Hyères et à 97 km de celui de Marseille Provence. La gare SNCF TGV la plus proche est celle de Toulon (8 km).
La commune est traversée par la départementale 559 d'ouest en est vers Toulon, Carqueiranne et Hyères et par la départementale 76 vers La Crau
Les gares les plus proches sont à La Crau (Gare de La Crau) environ 9km, La Garde (Gare de La Garde) environ 3km, Toulon (Gare de Toulon) environ 9km, Hyères (Gare de Hyères) environ 11km.
Transports Urbains
Les lignes de bus du réseau Mistral de Toulon Provence Méditerranée assurent la liaison avec les communes voisines:
- Ligne 91 De Planquette (La Garde) vers Oursinières (Le Pradet)
- Ligne 92 De Planquette (La Garde) vers Carthages (Carqueiranne)
- Ligne 39 De Toulon vers Hyeres
- Ligne 23 De Siblas (Toulon) vers 4 saisons (Carqueiranne)
Histoire
Lou pichoun prat ou Pradet (prat avec pour désinence le diminutif et) signifie petit pré en provençal. Cela est dû à la configuration d'une partie de la commune où l'humidité du bas fonds des plans, la présence de nombreux ruisseaux et les nombreuses semaines d'inondation ont toujours favorisé la pousse de l'herbe. Recherché, ce terrain a été morcelé entre les nombreuses fermes, en petits prés, lei pradet.
Une route de crête reliant Massalia (Marseille) à Niccaïa (Nice), en passant par Telo-Martius (Toulon) et Olbia (Hyères), des villae gallo-romaines se sont installées sur ce qui est aujourd'hui Le Pradet. En revanche, rien ne prouve que l'exploitation de la mine du Cap Garonne ait commencé à cette époque. Les premiers documents au sujet de celle-ci ne datent que du XVIIe siècle. L'exploitation a eu lieu de 1862 à 1917.
On dit que Murat se serait, en 1815, échappé vers la Corse à partir du Pradet.
Le Pradet était un hameau rattaché à la commune de La Garde jusqu'en 1894.
Devise
"Semper supra det", que l'on peut traduire du latin par « Qu'elle donne toujours davantage ».
Élections municipales de 2008
Avec cinq listes en présence au premier tour, et quatre au deuxième tour, c'est Claude Mesangroas, premier adjoint du maire en poste démissionnaire, qui est élu avec 33,9% des voix.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 - Claude Mesangroas Divers Gauche infirmier 1989 2008 Roland Joffre PRG professeur 1979 1989 Pierre Segony Divers Droite médecin 1979 1979 Raymond Jardin - professeur 1977 1979 Alain Le Léap PCF inspecteur des Impôts 1953 1977 Victor Cravero - agriculteur 1945 1953 Vincent Truc - agriculteur 1944 1945 Paul Bouffié - instituteur 1912 1944 Emile Latty - ingénieur agronome 1904 1912 Ferdinand Lachaux - capitaine retraité 1903 1904 Marius Vidal - - 1900 1903 Victor Ricard - inspecteur primaire retraité 1900 1900 Marius Vidal - - 1896 1900 Victor Castel - pharmacien retraité 1894 1896 Paul Flamenq - médecin Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[3]) 1894 1936 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 1256 2119 3121 5658 6938 7900 9704 10975 10603 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
Musée de la mine de cap Garonne
Ouvert en 1994, il est aménagé dans les anciennes galeries de cuivre dont il retrace l'histoire de manière ludique. Au sein d'un massif forestier surplombant la Méditerranée, les anciennes mines de cuivre de Cap Garonne comptent parmi les cinq plus beaux sites minéralogiques du monde. Le musée retrace la vie des mineurs et l'histoire de la roche.
Il est le seul musée français du cuivre et des microminéraux.
En 1984, la qualité exceptionnelle de l'environnement incite les autorités locales à protéger et à mettre en valeur ce patrimoine d'intérêt national et européen que représente la Mine du Cap Garonne. Il faudra attendre dix ans avant d'inaugurer le musée de la mine.
Le château du Clos Meunier et le parc Cravéro
Le château du Clos Meunier date de la fin du XVIe siècle et début du XVIIe siècle. En 1667, le château appartenait au seigneur de La Garde, Joseph de Catelin. C’est Jean-Louis Raymond Mallard qui se porta acquéreur du château en 1790, le garda jusqu’en 1862, puis le revendit à M. Meunier. Le château devint alors le Clos Meunier, mais on l’appela tout simplement le château du Pradet. À l’origine, la propriété de 30 hectares était toute plantée en vignes et bordait toute la rue principale du Pradet (l’actuelle avenue de la DFL). La municipalité en fit l’acquisition en 1973. Rénové de 1973 à 1977, le château devint la mairie du Pradet et le parc fut baptisé parc Cravéro (du nom d’un ancien maire pradétan).
Le parc offre aujourd'hui la tranquillité de ses allées ombragées par le feuillage d'arbres centenaires, une palmeraie riche de 70 espèces, de nombreuses espèces végétales méditerranéennes et un petit parc animalier.
Villa de Mandrot
Cette maison aux murs de pierre brute a été construite par Le Corbusier en 1930 route de l'Artaude.
Autres
- La galerie Cravero, l'église Saint-Raymond, le fort de la Gavaresse, le circuit de la Colle Noire, et le bois de Courbebaisse, le sentier de découverte de Cap Garonne.
Personnalités liées à la commune
- La Baronne de Goldschmidt-Rothschild (1892-1973), peintre amateur sous le nom de Marianne Gilbert, a souvent planté son chevalet face à la Garonne ou aux Oursinières. Elle a reçu au Pradet les peintres Charles Camoin et André Dunoyer de Segonzac. Winston Churchill, également peintre amateur, est venu plusieurs fois chez elle entre les deux guerres.
- Gilbert de Goldschmidt (1925-), producteur de films
- Raimu (1883-1946), acteur, a eu une propriété sur le chemin des Bonnettes.
- Christiane Rochefort (1917 à Paris-1998 au Pradet), écrivain, avait une maison à San Peyre.
- Carlo Sforza (1872-1952), homme politique italien, venu se réfugier près du Cap Brun à l'avènement de Mussolini. Il reçut chez lui de grands écrivains français : Paul Claudel, Paul Valéry, Georges Bernanos.
- Francis Veber (1937-), scenariste et réalisateur de films
- Gustave Zédé (1825-1891), qui établit les plans du premier sous-marin français, le Gymnote, résidait à Costebrune (entre le Pin de Galle et Sainte-Marguerite).
Bibliographie
- Le Pradet, histoires et Histoire ; Raymond Jardin (Office municipal de la Culture et de la Jeunesse, Le Pradet, 1993)
Cinéma
- Les démons de l'aube (1945) de Yves Allégret avec Simone Signoret, tourné sur les communes de Carqueiranne et Le Pradet.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Le site officiel de l'office de tourisme du Pradet
- Le site " Le-Pradet.Info" est ouvert depuis Noël 2007
- Le Pradet sur le site de l'Institut géographique national
- Le site de la commune du Pradet
- Le site de la capitainerie du Port des Oursinières au Pradet
- ville du Pradet sur toulonnais.com
- La meteo du Pradet en direct
- site du musée de la mine de Cap Garonne
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