Palais de Marbre (Nice)

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Palais de Marbre
Façade sud du palais de Marbre
Présentation
Nom local	Villa les palmiers
Période ou style	Renaissance italienne, Néoclassicisme
Type	Palais de Nice
Architecte	Sébastien Marcel Biasini
Date de construction	1872
Destination initiale	Villa privée
Propriétaire	Ville de Nice
Destination actuelle	Archives communales de Nice
Protection	Inscrit MH (1993)
Géographie
Pays	France
Région	Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département	Alpes-Maritimes
Localité	Nice
Coordonnées	43° 41′ 16″ N 7° 14′ 05″ E / 43.6877028, 7.234733343° 41′ 16″ Nord        7° 14′ 05″ Est / 43.6877028, 7.2347333
Géolocalisation sur la carte : Nice Géolocalisation sur la carte : France
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Le palais de Marbre, appelé aussi villa les Palmiers^[1], est une imposante demeure de Nice datant du XIX^e siècle. Aujourd'hui, il accueille le service des archives municipales de la ville.

Il est situé au n°7 de l’avenue de Fabron. Son style architectural s’inspire de la Renaissance italienne associé à des références néoclassiques.

Historique

Vers 1840, le quartier de Fabron est une des grandes zones rurales à l'ouest de Nice. À cette époque, le propriétaire des lieux, le banquier Honoré Gastaud, décide d'entourer son habitation traditionnelle par un environnement végétal exotique. La plantation de grands végétaux^[2] comme les araucarias, les palmiers, les eucalyptus et les cèdres, toujours présents dans le parc, datent de cette période. Le parc est complété d'une immense serre contenant un jardin d'hiver, des pièces d'eau décorées de rocaille, des falaises et grottes artificielles, des belvédères, etc. En 1858, lors d'un séjour sur la Riviera, la tzarine Alexandra Feodorovna demande à visiter ce jardin réputé pour ses essences. Napoléon III et l'impératrice Eugénie y sont logés lors des festivités de l'annexion du comté de Nice à la France. En avril 1864, l'ouverture de la voie des chemins de fer PLM ampute le domaine de sa partie en bord de mer.

En 1871, le consul Ernest Gambard, marchand d'œuvres d’art, acquiert ce domaine de plusieurs hectares au banquier en faillite. Il confie à l'architecte Sébastien Marcel Biasini le soin de construire sur cet emplacement une somptueuse demeure dans un style à l'italienne, qui servirait de lieu de réception et de galerie d'expositions. L’édifice est recouvert entièrement de marbre (d’où son nom actuel) de Carrare. Un vers en anglais du poète britannique John Keats, gravé sur la façade sud, résume l’ambition du projet : « A thing of beauty is a joy for ever^[3],[4] ». Déjà aménagé et arboré de plantes subtropicales par son prédécesseur, le parc s’enrichit de serres, de pavillons, de fausse ruines à l’antique, de rocaille et d’un jardin à l’anglaise.

Après la mort du consul en 1902, la villa est revendue en 1905 au baron russe Alexandre Von Falz-Fein qui y apporte de nombreuses modifications. En 1925, le nouveau propriétaire, l’étrange Édouard Soulas transforme radicalement le parc et l’intérieur du palais en un luxueux lupanar. À la Libération, les maisons closes sont interdites par la loi. Le palais devenu infréquentable doit attendre dix ans pour être cédé. Le 14 novembre 1956, l’ensemble du lotissement est vendu à une société immobilière qui le transforme en un ensemble d'immeubles d'habitation dénommé les Grands Cèdres. Une partie du parc est préservée et le palais est cédé à la ville en 1960 qui décide d'y installer le service des archives municipales inauguré le 18 novembre 1963^[5].

Le palais et l'ensemble du parc et les éléments de décor des jardins (à l'exclusion des immeubles d’habitation des années 1950) sont inscrits au titre des monuments historiques le 23 juin 1993^[6].

Notes

Voir aussi

• Archives communales de Nice

Lien externe

• Le Palais de Marbre, sur le site de la mairie de Nice.
• Visite virtuelle du Palais de Marbre, sur le site de la mairie de Nice.

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