Fosses

Fosses

49° 06′ 00″ N 2° 29′ 00″ E / 49.1000, 2.4833

Fosses
Image illustrative de l'article Fosses
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Canton Luzarches
Code commune 95250
Code postal 95470
Maire
Mandat en cours
Pierre Barros
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Roissy Porte de France
Site web http://www.ville-fosses95.fr
Démographie
Population 9 701 hab. (2007)
Densité 2 687 hab./km²
Gentilé Fossatussiens
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 00″ Nord
       2° 29′ 00″ Est
/ 49.1000, 2.4833
Altitudes mini. 65 m — maxi. 130 m
Superficie 3,61 km2

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Voir la carte administrative

Fosses est une commune française située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Fossatussien(ne)s.

Sommaire

Géographie

La ville se situe en plaine de France, à 30 km environ au Nord-Est de Paris. Elle est coupée en deux parties : le vieux-Fosses et le reste de la ville (Plateau et la Cabine). L'Ysieux, petit affluent de l'Oise de 12 kilomètres de longueur y prend sa source. Les villes limitrophes sont Survilliers, Marly-la-Ville et La Chapelle-en-Serval (dans le département voisin de l'Oise).

Les quartiers

Les principaux quartiers sont :

  • Gare
  • France Foncière
  • Provinces
  • Village
  • 3 collines
  • Le plateau
  • La cabine

Histoire

Héraldique

Blason ville fr Fosses (Val-d'Oise).svg

Les armes de Fosses se blasonnent ainsi : D'azur à la champagne cousue de sinople, à la devise ondée d'argent brochant sur la partition, à l'arbre chimérique du même, le fût arraché et sommé de deux mains, l'une dextre et l'autre senestre, soutenant et supportant une ville d'or, brochant sur le tout.

Administration

Fosses fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[1]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[2],[3].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 Septembre 2007 Alain Lacombe PCF  
Septembre 2007 mars 2008 Pierre Barros PCF Élu au conseil municipal extraordinaire le 19 septembre 2007
mars 2008 en cours Pierre Barros PCF  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Fosses compte 9 701 habitants (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 965e rang au niveau national, alors qu'elle était au 897e en 1999, et le 35e au niveau départemental sur 185 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Fosses depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1999 avec 9 994 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 197 202 196 174 201 187 186 195 175
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 158 176 194 226 246 260 206 230 224
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 217 329 251 270 350 786 1 261 1 207 1 525
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 1 773 2 209 6 453 8 832 9 620 9 994 9 738 9 701 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[4], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[5],[6]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (15,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 49 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,3 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 13,3 %) ;
  • 51 % de femmes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 14,8 %).
Pyramide des âges à Fosses en 2007 en pourcentage[7]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
90  ans ou +
0,3 
2,4 
75 à 89 ans
3,7 
10,8 
60 à 74 ans
10,8 
19,7 
45 à 59 ans
20,8 
23,4 
30 à 44 ans
23,4 
20,3 
15 à 29 ans
19,4 
23,3 
0 à 14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département du Val-d'Oise en 2007 en pourcentage[8]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,7 
3,6 
75 à 89 ans
5,9 
9,7 
60 à 74 ans
10,0 
20,4 
45 à 59 ans
20,4 
21,5 
30 à 44 ans
21,7 
21,9 
15 à 29 ans
20,9 
22,7 
0 à 14 ans
20,4 

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Étienne, Grande-Rue, au village (classée Monument historique depuis le 18 mars 1913[9] ) : Des fouilles archéologiques réalisées sur le parvis ont mis en évidence des éléments du IIIe siècle au Xe siècle provenant d'une précédente église. La construction de l'église actuelle fut commencée vers 1130 dans le style roman. De cette période subsistent le chœur et l'abside nord. Puis l'église devint un prieuré de l'abbaye d'Hérivaux en 1260. Le portail et le transept du XIIIe siècle datent de cette époque ; une baie gothique en arc brisé est par ailleurs bien visible depuis la rue. Le transept a la particularité de posséser des toits à très faible pentes, afin de ne pas dissimuler le clocher de faible hauteur. L'abside sud présente également les traits de l'architecture gothique. Dans leur ensemble, le chevet et la façade est de l'église manquent singulièrement d'harmonie, ce qui est due aux dimensions des ouvertures jumelles du clocher, dépassent nettement celles des fenêtres des absides, ainsi qu'à la silhouette trapue du clocher. La façade du bas-côté sud, remaniée dans le style de la Renaissance, ajoute à l'individualisme de cette église. Du fait de la faible hauteur des bas-côtés, leurs baies sont quasiment aussi larges que hautes, et le transept est pratiquement deux fois plus haut. - À l'intérieur, l'on peut observer des chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe, grandes feuilles d'eau et masques, indiquant la période artistique du milieu du XIIe siècle. La principale curiosité de l'église réside dans l'armoire reliquaire disproportionnée pour ce petit édifice. Cela se justifie par l'importance des reliques qui y séjournèrent et dont l'archidiacre Ameline donne une description datée du 11 juillet 1673[10] :
« L'armoire reliquaire était fermée par une double porte : Une grille de fer dont le curé détenait la clef et une forte porte en bois contrôlée par le marguillier. A l'intérieur se trouvaient : Un bras en bois doré, contenant un os du bras de St Etienne, enveloppé d'une toile de satin rouge avec une inscription "très antique" mais sans titre. Un autre petit reliquaire séparé en 4 et qui contenait des reliques de Ste Marguerite et encore plusieurs reliques très anciennes sans titre ni inscription. Deux chefs en bois doré dans l'un desquels est la tête tout entière de St Vit de laquelle on a pris quelques fragments. Dans l'autre chef se trouve la tête de St Modeste, séparée et rompue en deux. La tête de St Modeste avait été coupée en 2 car il était coutume pour la St Guy, le 15 juin, de tremper les reliques dans l'eau et de faire boire cette eau aux malades. Ceux-ci, au dire du curé, éprouvaient un grand soulagement. En cette occasion les reliques étaient portées en procession dans le village. Au-dessus du reliquaire se trouve un écusson en forme de besace aux armes du Royaume de France. »
  • Le logis de l'ancienne ferme Delambre à côté du portail de l'église Saint-Étienne : Les façades simples sont en pierres brutes sans décoration aucune. Derrière le bâtiment, des fouilles archéologiques sont menées depuis 1991 et ont mis à jour d'éloquents vestiges d'une riche activité potière, du IXe au XVIIe siècle[11].
  • Le monument aux morts, Grande-Rue, au village : édifiée initialement à l'honneur des soldats tombés au cours de la Première Guerre mondiale, sous la forme d'un petit obélisque, l'espace encore libre a ensuite été utilisé pour inscrire les victimes de la Deuxième Guerre mondiale et des guerres dans la France d'outre-mer.
  • L'ancienne école « Fosses Gare », puis « école Henri-Barbusse », avenue Henri-Barbusse : construite entre 1932 et 1936 dans le style moderniste influencé par l'Art déco qui fut appliqué à de nombreux édifices publiques de la région à cet époque, elle se distingue par l'utilisation de l'effet décoratif du triangle, sur les pignons et gables au-dessus des portails, ainsi que par les toitures aigües de la multitude de lucarnes[12]. Ce fut une école à quatre classes avec des logements pour deux instituteurs à l'étage. Sa construction était devenue nécessaire avec la création de nouveaux lotissements à proximité de la gare, à partir du début des années 1920 : jusque là, Fosses se limitait au vieux village éloigné de 2 500 m de cette école. - En raison de la séparation des sexes, l'on trouve deux cours de récréation (l'une devant, l'une derrière) ; chacune avec un préau et des sanitaires. L'ancienne école est aujourd'hui utilisée comme école municipale de musique et de danse. La façade attend une réhabilitation.

Économie

Fosses est desservi par la gare de Survilliers - Fosses sur la ligne D du RER, et l'autoroute du nord, et son activité économique dépend de Paris et de la zone industrielle de Saint-Witz.

Notes et références

  1. Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
  2. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  3. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 novembre 2010
  5. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
  6. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
  7. Évolution et structure de la population à Fosses en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
  8. Résultats du recensement de la population du Val-d'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
  9. Notice no PA00080058, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. Selon un document conservé aux Archives nationales (CARAN), cote LL 28 / Cf. Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, Agnès Somers et Jean-Yves Lacôte (photographies), En pays de France : Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine d'Ile-de-France et Conseil général du Val d'Oise, 1998, 104 p. (ISBN 2-905913-23-1)  ; p. 18-19 et 36 ; et Yann Audino et Christian Garcia, « Le patrimoine des communes du Val-d'Oise : Fosses », dans Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, octobre 1999, p. 460-461 (ISBN 2-84234-056-6) .
  11. Cf. Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 2 : catalogue typo-chronologique des produits, Caen, Publications du CRAHM, 2007, 736 p. (ISBN 978-2-902685-41-7)  ; p. 5-7.
  12. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d'Oise : Fosses, op. cit., p. 461 ; et En pays de France, op. cit., p. 84.

Bibliographie

  • Jean Ducos et Gilberte Ducos, Contribution à l'Histoire de la Commune de Fosses : Le Village, l'église St-Étienne, l'abbaye de Hérivaux, Fosses, C.G.H.F.M., s.d., 112 p. (ISBN 2-9522444-0-5), p. 1-79 
  • Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 1 : Les données archéologiques et historiques, Caen, Publications du CRAM, 2000, 736 p. (ISBN 2-902685-08-4) [(extraits) lire en ligne] 
  • Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 2 : Catalogue typo-chronologique des produits, Caen, Publications du CRAHM, 2007, 736 p. (ISBN 978-2-902685-41-7) [(extraits) lire en ligne] 

Voir aussi

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