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Pontpoint
DétailAdministration Pays France Région Picardie Département Oise Arrondissement Senlis Canton Pont-Sainte-Maxence Code commune 60508 Code postal 60700 Maire
Mandat en cours
2008-Intercommunalité Communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte Démographie Population 2 916 hab. (2009) Densité 153 hab./km² Gentilé Pontponniens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 29 m — maxi. 223 m Superficie 19,11 km2 Pontpoint est une commune française, située au Sud de la région Picardie, dans le département de l'Oise. Ses habitants sont appelés les Pontponniens et Pontponniennes[1].
Sommaire
Géographie
Localisation
Pontpoint est situé au sud du département de l'Oise, à une distance orthodromique de 55 km au nord-est de Paris, entre Pont-Sainte-Maxence à l'ouest et Verberie à l'est. Délimité au nord par l’Oise, au sud par la forêt d'Halatte, à l’ouest par l’abbaye du Moncel et à l’est par l’autoroute A1, Pontpoint fait partie du canton de Pont-Sainte-Maxence, de la communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte et de l’arrondissement de Senlis. La distance routière est de 63 km pour la capitale par Pont-Sainte-Maxence, Senlis et l'autoroute A1 ; l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle est éloigné de 40 km, la sous-préfecture de Senlis de 15 km, et Creil de 15 km également[2].
Avec une superficie de 19,1 km², Pontpoint est la 25e comune la plus étendue de l'Oise[3]. Pontpoint compte sept communes limitrophes, dont une, Houdancourt, se situe sur la rive opposée de l'Oise : elle ne peut être rejoint que moyennant de longs détours, par défaut d'un pont. Par contre, Pont-Sainte-Maxence est établi en continuité de Pontpoint, sans qu'une rupture entre les deux agglomérations soit visible dans le paysage urbain. Quant au hameau de Moru, il forme une entité distinct de Pontpoint et appartient pour partie à la commune voisine de Roberval.Villeneuve-sur-Verberie et Villers-Saint-Frambourg se trouvent de l'autre côté de la forêt d'Halatte, près de sa lisière sud-est.
Topographie et relief
Le village, tout en longueur, s'étend le long de la RD 123 au pied du flanc septentrional du massif d'Halatte, dont les pentes présentent le plus souvent un dénivelé modéré. Entre le village et la lisière de la forêt, reste de la place à des prés et surfaces agricoles. Trois vallons secondaires sillonnent le versant du massif d'Halatte, en plus de la cavée des Rois à Moru ; à l'est, le long de la voie communale qui monte sur le plateau de Montvinet, les maisons du village se poursuivent dans la cavée Saint-Pierre jusqu'au début de la forêt. Entre le village et la grande boucle que l'Oise décrit au nord de Pontpoint, se situe une vaste plaine alluviale avec des terres fertiles, profitant à l'agriculture ; s'y trouvent également des étangs subsistant d'anciennes sablières. Les parcelles sont encadrées par des alignements d'arbres oudes haies vives, et des petits bois parsèment la plaine. L'on trouve ainsi quatre principaux types de paysages à Pontpoint : la forêt d'Halatte, le plateau de Montvinet en altitude également, les versants du massif d'Halatte et les plaines de l'Oise. Ces paysages sont généralement assez bien préservés.
Dans l'ensemble, la forêt d'Halatte est bien l'entité dominante. Des 19,1 km² du territoire communal, 7,27 km² sont boisés : une partie importante de la forêt domaniale d'Halatte appartient à Pontpoint, et la commune possède une petite forêt municipale. En outre, les surfaces agricoles représentant 8,5 km², et les parties urbanisées du villlage occupent 2,5 km²[réf. nécessaire]. Pour une commune de l'Oise, dont le relief est varié mais n'atteind que de faibles altitudes, Pontpoint présente un dénivelé considérable, de 190 m environ : tandis que la vallée de l'Oise est située à 30 m au-dessus du niveau de la mer, le sommet du mont Pagnotte atteint 220,6 m. Localisé pour partie sur la commune de Pontpoint, mais aussi sur Villeneuve-sur-Verberie et Villers-Saint-Frambourg, il constitue en même temps le point culminant de l'ensemble du département et du grand bassin parisien. La forêt d'Halatte est également à l'origine de la richesse en eau de la commune. Les sources y sont en effet nombreuses, mais leur débit est à peine suffisant pour alimenter de minuscules ruisseaux. La plupart ne jaillissent pas dans la forêt, mais seulement au niveau du village. Dans la plaine de l'Oise, l'on trouve par ailleurs des fossés de drainage, dont notamment le fossé du Traxin[4].
Pontpoint entre dans le Parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. Son patrimoine paysager et naturel est protégé par deux ZNIEFF type 1, « Massif forestier d'Halatte » n° national 220005064[5], et « Vallons de Roberval et de Noël-Saint-Martin » n° national 220013832[6]. La première couvre sur Pontpoint la forêt d'Halatte, la plupart des petits bois privés situés à sa lisière, à deux exceptions, et une étroite zone-tampon. La seconde porte essentiellement sur les communes vosisines de Rhuis, Roberval et Villeneuve-sur-Verberie, et concerne sur Pontpoint les bois privés autour de Moru, au sud de la RD 123 exclusivement. Les bois dans les plaines de l'Oise au nord du village n'entrent donc dans aucune ZNIEFF. - La forêt d'Halatte a fait l'objet, avant l'instauration des ZNIEFF, d'un site naturel classé « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles », créé par décret du 5 août 1993[7]. Ce site a quant à elle été précédé par un site inscrit « Vallée de la Nonette » créé par arrêté du 6 février 1970[8]. Vu l'éloignement de Pontpoint de la Nonette, le nom du site semble inapproprié ; il correspond en fait à la partie du Parc naturel régional situé dans l'Oise, et englobe la totalité du territoire communal de Pontpoint. Dès 1947/48, plusieurs petits sites au sein de ce grand site ont été inscrits, dont celui du mont Calipet, sur Pont-Sainte-Maxence essentiellement, par arrêté du 14 mars 1947[9].
Voies de communication et transports
Bien que l'autoroute A1 traverse la commune à l'est, dans un sens nord-sud, entre Moru et la limite avec Rhuis, la sortie la plus proche (n° 9 « Pont-Sainte-Maxence ») est à une distance routière de 12 km. Cette sortie est localisée sur la commune de Longueil-Sainte-Marie, près de Verberie, à seulement 700 m de la limite du territoire communal de Pontpoint. Mais elle est localisée sur la rive droite de l'Oise et accessible uniquement par Verberie et la RD 200 (voie express Pont-Sainte-Maxence - Compiègne). De ce fait, pour se rendre en direction du sud et vers la capitale, il est plus court de passer par Pont-Sainte-Maxence, la RN 17 en direction de Senlis, la RN 330 et de rejoindre l'autoroute près de Senlis. - Pontpoint est directement desservi par deux routes départementales, dont notamment la RD 123 Pont-Sainte-Maxence - Verberie, qui traverse l'ensemble de la commune dans un sens est-ouest. La RD 100 commence près du viaduc autoroutier à Moru et se dirige vers le sud, en passant par Roberval, pour rejoindre la RD 932a à Villeneuve-sur-Verberie. - Dans la forêt d'Halatte, certaines voies communales et routes forestières restent ouvertes à la circulation, mais sont pour partie interdites pendant la nuit.
Sur le plan des transports en commun, Pontpoint est desservie par la ligne 10 A/B du réseau départemental Sud-Oise, (Compiègne -) Verberie - Pont-Sainte-Maxence - Senlis. Du lundi au vendredi, cette ligne propose quatre allers-retours pour Senlis, dont seulement la moitié fonctionnent pendant les vacances scolaires. Il est possible de se rendre à Pont-Sainte-Maxence ou Senlis le matin et d'en revenir entre la fin de la matinée et le début de la soirée, mais dans le sens invers, l'aller-retour dans la journée n'est pas possible. Pour la destination de Verberie, le premier car ne part que peu avant midi[10], et il n'y a qu'un unique retour assez tardif, par la ligne 11 du réseau départemental du Compiègnois, Compiègne - Pont-Sainte-Maxence, qui dans le sens aller ne commence qu'à Verberie[11]. Le samedi, l'offre se limite à la période scolaire. La gare la plus proche est celle de Pont-Sainte-Maxence, desservie par les TER Picardie de la relation Compiègne - Paris-Nord.
Les chemins de randonnée sont nombreux en forêt d'Halatte. Pontpoint est concerné par deux sentiers de grande randonnée, le GR 12 et le GR 655. Une variante du GR 12B commence à la gare de Pont-Sainte-Maxence, passe par le mont Calipet, le poteau de la croix Frapotel et le carrefour Bontemps, et rejoint l'itinéraire principal au poteau du mont Pagnotte. Ce poteau est situé sur le plateau du sommet, près du point de vue. Le GR 12 et le GR 655 sont en tronc commun. Venant de Verberie et Roberval, ils entrent en forêt d'Halatte au hameau du Fond Maillet et rejoignent le mont Pagnotte par la route du Grand Maître. Ici, les deux sentiers quittent le territoire communal et se dirigent vers la croix Saint-Rieul, entre le hameau de Saint-Christophe (Fleurines) et Villers-Saint-Frambourg. Ils font ensuite un grand détour, que l'on peut facilement éviter, avant d'arriver à Senlis.
Morphologie urbaine
Long de 5,4 kilomètres, le village est l'association de cinq anciens villages : le Moncel, ancienne seigneurie ayant donné son nom à l'abbaye du Moncel, tout à l'est près de Pont-Sainte-Maxence ; Saint-Paterne avec son prieuré Saint-Nicolas ; la paroisse de Saint-Gervais-de-Pontpoint, aujourd'hui le centre de la commune ; l'ancienne paroisse de Saint-Pierre-de-Pontpoint[12], dissoute à la Révolution ; et le hameau de Moru, devenu commune à la Révolution (voir ci-dessous)[13]. Les communes étant inexistantes pendant la période précédant la Révolution, les paroisses rurales sont considérées généralement comme leurs ancêtres, ce qui permet de considérer les paroisses de Saint-Gervais et de Saint-Pierre comme des villages à part entière à cet époque. Ils cessent toutefois d'exister avec l'instauration des communes en France.
Histoire
Pontpoint en quelques dates
- 800 : Charlemagne y possède une demeure.
- 842 : signature d’une charte par Charles le Chauve.
- 1200/1364 : commune indépendante sous l’autorité des comtes d’Artois, puis des rois de France.
- 1309 : Philippe le Bel décide la construction d’un hospice et d’une abbaye de Clarisses.
- 1364 : installation des Clarisses jusqu'à la Révolution française.
- 1418 : une épidémie de peste noire emporte la moitié de la population.
- 1709 : Louis XIV fait don du château de Fécamp aux clarisses.
- 1790 : élection du premier maire républicain de Pontpoint (L. Gallois).
- 1814 : 106 000 hommes (autrichiens, prussiens, russes) y forment un camp après les batailles de Champaubert et Montmirail.
- 1832 : le choléra décime 300 personnes sur la commune.
- 1848 : le hameau de Moru est définitivement rattaché à Pontpoint.
- 1915/1917 : le village sert de base arrière pendant la bataille de la Marne[14].
Le hameau de Moru
Le hameau de Moru ou Mauru s'appelait auparavant Montru. Il dépendait aux XVIe et XVIIe siècles de la paroisse de Roberval. Lors de l'extraction des sablières on y a retrouvé des ossements de mammouth ainsi que des sarcophages mérovingiens. Ce hameau faisait partie de la Seigneurie de l'abbaye du Moncel. Ses habitants demandèrent en 1791 leur rattachement à Pontpoint. D'abord refusé, celui-ci ne devint effectif qu'en 1833 suite aux opérations cadastrales débutées sous Napoléon. L’arrêt concernant le rattachement définitif a été rendu par le conseil des ministres le 2 septembre 1848[13].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1790 1794 Louis Gallois - - 1937 1943 Narcisse Lhermite - - 1943 1945 Albert Mansard - - 1945 1959 G. Chadufaux - - 1959 1965 Albert Mansard - - 1965 1968 G. Chadufaux - - 1968 1971 Pierre Massé - - 1971 1977 Jean Mouret - - 1977 1989 Jacques Mouret - - 1989 1997 Roland Dubois - - 1997 mars 2001 Annie Crappier - - mars 2001 mars 2008 Pierre Renaud - - mars 2008 Pierre Renaud - - Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Pontpoint compte 2 877 habitants (soit une augmentation de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 3 501e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 344e en 1999, et le 46e au niveau départemental sur 693 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Pontpoint depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 2 877 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 23,8 %, plus de 60 ans = 17,1 %) ;
- 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 22,9 %, plus de 60 ans = 19,8 %).
Héraldique
Les armes de Pontpoint se blasonnent ainsi :
mi parti : au premier de gueules aux deux léopards d’or passant l’un sur l’autre, au second d’azur aux quatre gerbes de blé d’or ordonnées 1.2.1
Lieux et monuments
Monuments historiques
Pontpoint compte huit monuments historiques, dont trois sont protégés au même titre que l'abbaye du Moncel, mais constituent toutefois des ensembles architecturaux distincts.
- L'abbaye Saint-Jean-Baptiste du Moncel (classée Monument historique depuis le 18 mars 1920[20]): Fondée en 1309 par le roi Philippe le Bel, mais inauguré seulement en 1336 par le roi Philippe VI et la reine Jeanne de Bourgogne, ce fut une abbaye de clarisses pendant toute son existence. Au travers des siècles, elle connut de nombreux pillages, incendies et destructions, dont notamment en 1526 et en 1591, par la Ligue. L'abbaye de Moncel fut dissoute et vendue comme bien national à la Révolution française, comme la quasi-totalité des monastères en France, et l'église démolie en 1795. Ensuite, l'ancienne abbaye appartint à la famille des banquiers parisiens Mirabel-Chambaud qui utilisaient ses immenses locaux comme chaix. Avec le classement en 1920, le destin de cet ensemble architectural changea de nouveau, et le diocèse de Beauvais le racheta pour en faire un petit séminaire. Il servit ensuite d’école catholique avant d’être confiée au « club du vieux manoir » en 1982, qui entama une longue restauration et ouvrit le site au public pour la première fois[21]. Outre les bâtiments monastiques proprement dits, l'abbaye comprend deux complexes de bâtiments visibles depuis la rue, remontant aux XIIIe-XIVe siècles : la ferme du Moncel, à gauche du portail d'entrée, avec sa grange aux dîmes, et la « maison des pères »[22].
Article détaillé : Abbaye Saint-Jean-Baptiste du Moncel.- La fontaine couverte de l'abbaye du Moncel, à l'intérieur de l'enceinte de l'abbaye (inscrite Monument historique depuis le 23 juin 1933[23]) : fontaine du XIVe siècle, aussi ancienne que l'abbaye, et associé à un lavoir pour le lavage du linge des religieuses.
- L'ancienne ferme de l'abbaye du Moncel, rue du Moncel (inscrite Monument historique par arrêté du 27 décembre 1988[20]) : située à l'ouest de l'enceinte de l'abbaye dont elle est séparée par une rue, elle comporte deux bâtiments qui sont aussi anciens que l'abbaye. Il s'agit du logis, ancien manoir ayant subie maintes transformations et mutilations, et de la grange aux dîmes. Cette dernière comporte huit travées et des hauts pignons à pas de moineau. Les murs sont appuyés par des massifs contreforts. Le portail se situe sur le mur gouttereau sud, non visible depuis le domaine public.
- La maison des Pères, rue du Moncel (classée Monument historique avec l'abbaye du Moncel depuis le 18 mars 1920[20]) : la façade sud de cette maison donne sur la rue et fait partie de l'enceinte de l'abbaye. Cette façade ne présente que peu d'ouvertures, la maison étant orientée sur l'abbaye dont elle constituait un annexe. Sa fonction était d'accueillir les pères franciscains qui desservaient l'église abbatiale.
- Les tours de Fécamp, rue du Moncel (classée Monument historique avec l'abbaye du Moncel, sur le domaine de laquelle elles de trouvent, depuis le 18 mars 1920[20]) : il s'agit de vestiges d'un ancien manoir royal, comportant à l'origine quatre tours, dont la moitié a disparu. Ce manoir fut construit pour le roi Philippe le Bel à partir de 1306, en transformant un manoir plus modeste dont la construction avait été entamé en 1290 par Philippe de Beaumanoir (1250-1296), bailli de Senlis décédé en 1296. La propriété tomba dans le domaine royal en raison des créances importantes qu'avait le Trésor royal à l'encontre de Beaumanoir. Philippe le Bel fonda l'abbaye Saint-Jean-Baptiste du Moncel voisine en 1309, profitant des terres qu'il posséda ici. Le roi logea parfois à son manoir du Moncel jusqu'à sa mort intervenu en 1314 suite à un accident de chasse. Un autre roi à utiliser fréquemment ce petit château fut Philippe VI de Valois, mais après lui, les roi s'en désintéressaient et le manoir ne servit plus que très occasionnellement. Toutefois, ce ne fut qu'en 1706 que le roi Louis XIV le vendit finalement, les religieuses de l'abbaye du Moncel voulant le démolir pour pouvoir vendre les pierres. C'est ce qui se passa. - Le logis entre les deux tours n'a aucun rapport avec l'ancien manoir royal ; il ne date que du XIXe siècle. L'appellation des vieilles tour fait référence à Jacques de Villiers, seigneur de Fécamp et gardien du domaine[24]au début du XVIIe siècle.
- Le manoir de Saint-Symphorien (classé Monument historique depuis le 11 janvier 1921[25]) : Appelé également manoir de Saint-Paterne, du nom du hameau et de la rue où il se situe, son édification remonte vraisemblablement au début du XIVe siècle. Une affirmation tenace voulant qu’il ait été bâti par l'ordre des Templiers, dissout par ordre du pape en 1312 quand la construction du manoir n'était probablement même pas achévée. Selon une autre tradition, le manoir aurait servi de chancellerie à Philippe le Bel ; ici encore, aucune source ne confirme cette version et l'on peut y opposer le décès de ce roi intervenu en 1314. Le manoir de Saint-Symphorien fut érigé en fief en 1659. À la Révolution française, vendu comme bien national, il fut transformé en ferme[26]. Racheté en 1920, ses trois derniers propriétaires ont procédé à un travail remarquable de réhabilitation. On le visite uniquement lors des journées du patrimoine[27],[28], mais ses façades nord et est sont bien visibles depuis la rue.
- L’église Saint-Gervais (classée Monument historique depuis le 26 septembre 1902[29]) : Elle a été construite entre le XIe et le XVIe siècle ; la partie la plus ancienne étant le clocher de style roman à toit maçonné en pierre de taille qui mesure vingt-trois mètres de haut. La nef, à cinq travées et à bas-côtés, date encore du XIIe siècle, ainsi que le chœur à chevet polygonal. Le bas-côté nord se termine par une abside, et le bas-côté nord par un réduit voûté en berceau, supportant le clocher. Comme particularités, l'église ne possède plus qu'un unique portail, précédée d'un long porche moderne ; sa nef n'est pas voûté ; les quatre baies en plein cintre que possède la nef de gauche et de droite sont alignées avec les piliers au lieu d'être disposées au milieu des travées ; et au lieu d'un transept classique, l'église est dotée d'une vaste chapelle de style gothique occupant la longueur de deux travées au sud, ajoutée au XIVe siècle. Chacune des deux travées de cette chapelle présentent deux voûtes d'ogive. Sinon, les deux travées du bas-côté sud entre cette chapelle et la nef, ainsi que le carré du transept, sont les seules à être voûtées, en croisée d'ogives également. L'église dans sa forme actuelle fut terminée au XVe siècle, sauf le lambris du plafond de la nef, qui a été renouvelé depuis. Saint-Gervais ne renferme pas moins de quinze pierres tombales, cinq parmi eux faisant partie du pavage du chœur. Les fonts baptismaux sont du XIIe siècle. L'abside du bas-côté nord présente un beau vitrail du XVIe siècle montrant sainte Barbe, avec son attribut, la tour[30].
- L’église Saint-Pierre (inscrite Monument historique depuis le 5 novembre 2001[31]) : Aujourd'hui en ruines, cette église est la plus ancienne du village. Elle connut de multiples campagnes de construction : deuxième moitié du XIe siècle, à partir de 1061 ; XIIe siècle ; première moitié du XIIIe siècle ; XVe et XVIe siècle. Son chevet est encore roman, et la base du clocher date du XIIIe siècle. Le chœur est la partie la mieux conservé ; il contient des chapiteaux décorés de feuilles d'acanthe à crochets de la période de transition entre les styles roman et gothique. Subsiste en outre une tourelle d'escalier au nord. La nef, se composait de quatre travées et possédait deux bas-côtés ; il avait été reconstruite au XVe / XVIe siècles[31]. L'église contenait un reliquaire de sainte Barbe. Sa proximité avec la forêt faisait de l'église un lieu de réfuge pour les habitants en cas d'invasion. Il existe par ailleurs de nombreux souterrains dans ce secteur. On officia à l'église Saint-Pierre jusqu'à la Révolution française, le curé refusant alors de prêter serment à la République. Elle fut vendue en 1835 à un particulier pour être démolie[28],[27]. Cette démolition ne fut heureusement pas menée à terme, et la ruine est aujourd'hui bien entretenue, toujours situé dans un jardin privé mais visible depuis le domaine public.
Autres éléments du patrimoine
- Le château de Bois-Feuillette, chemin de Crépy : construit en 1903 dans le style classique, il est légèrement inspiré par le palais de la Légion d'honneur à Paris[27]: un corps central d'un plan semi-cerculaire faisant sailli devant la façade, orné par quatre colonettes ioniques, et supportant une coupole ; absence d'étage. Chaque fenêtre du rez-de-chaussée est surmontée par un cartouche rectangulaire contenant un bas-relief. Contrairement au modèle parisien, le château de Bois-Feuillette est doté d'un toit à la Mansart, précédé d'un balcon avec une balsutrade courant le long de toute la façade principale. Ce château fut par ailleurs le domicile du général Pierre Billotte (1906-1992), Compagnon de la Libération et Grand Officier de la Légion d'honneur[32].
- L'ancien prieuré Saint-Nicolas, au 139 rue Saint-Paterne : il est lié au souvenir de Nicolas Boileau, qui était tombé amoureux de la nièce du prieur, Brettonville. Ces tentatives de la conquérir restant vaines, il se fit lui-même instituer prieur[27],[33]. Le bâtiment évoque plus un petit manoir du XVIIe siècle qu'un monastère ; il est perpendiculaire à la rue et possède une tour carrée à deux étages aux deux extrémités nord et sud. L'ancien prieuré sert aujourd'hui d'habitation.
- L'ancienne chapelle de Senneville-Rouffiac, rue Rouffiac au hameau Saint-Pierre : cette chapelle appartenait au manoir de Senneville-Rouffiac (voir ci-dessous). On la découvre au fond de l'impasse. Le chœur conserve son aspect d'origine ; sa fenêtre à trois lancettes tribolées surmontées d'une rosace datant du XIVe siècle n'est cependant pas visible depuis la rue[27]. Les murs extérieurs sont parfaitement conservés, mais les ouvertures ne correspondent plus aux baies de la chapelle. À chaque angle, le bâtiment est doté de deux contreforts.
- Les vestiges de l'ancien manoir de Senneville-Rouffiac, rue Saint-Pierre : Il s'agit d'une impressionante terrasse[32] qui correspond aux caves et fondations du manoir aujourd'hui disparu. Subsistent la partie inférieure d'une échauguette à l'angle, et des vestiges de meurtrières. La terrasse supporte aujourd'hui deux maisons d'habitation et des bâtiments d'une ferme, déjà relativement anciens. Le manoir aurait existé depuis le XIIe siècle ; la famille Cornouailles de Senneville l'a occcupé au XVIIe siècle, puis la famille Rouffiac au XVIIIe siècle, d'où son appellation actuelle. Ce fut le siège d'une seigneurie[34].
- Une statuette en bois de Saint-Jean, à côté de l'entrée d'un terrain privé, au 845 rue Basse (près du lavoir de la cascade, voir ci-dessous) : statuette fortement abîmée par l'influence météorologique et par le temps, méconaissable, accompagnée par une plaque qui porte l'inscription suivante : « Chrétiens qui passez / priez St. Jacques / de vous regarder / en pitié, / et priez Dieu / pour les trépassés.».
- Les cinq lavoirs couverts[35]: lavoir de Saint-Paterne, venelle entre les 159 et 185 rue Saint-Paterne (partiellement ruiné, toit manquant) ; lavoir Saint-Gervais, rue Albert-Mansard (lavoir entièrement clos) ; lavoir de la Cascade, rue Basse, à l'angle avec la rue de la Cascade ; lavoir de la fontaine Sainte-Barbe, la Forcherie ; lavoir de la source Saint-Pierre, rue de la vieille Église (lavoir entièrement clos). Tous ces lavoirs disposent d'un unique bassin et ont deux toits, laissant un espace ouvert en-dessus du bassin afin de l'éclaircir (sauf le lavoir Saint-Paterne qui est ruiné). L'eau est fournie par des sources à proximité, celle du lavoir Saint-Gervais étant la plus abandonte, même en période de sècheresse. Un sixième lavoir-abreuvoir, non couvert, existe près du lavoir de la fontaine Sainte-Barbe, rue Furon.
- La cascade, en bas de la rue de la Cascade, à l'angle avec la rue du Moulin : Il s'agit en fait de deux petites cascades d'un petit ruisseau alimenté par l'une des nombreuses sources qui jaillissent à Pontpoint, grâce à la proximité du Mont Calipet et du massif forestier d'Halatte, nettement plus élevés que la partie basse du village. L'une des cascades, plus petite que l'autre, est directement située à l'angle des deux rues ; l'autre se trouve un peu en recul dans un jardin public et se compose de plusieurs niveaux. Dans ce même jardin, l'on peut voir également un petit pont enjambant le ruisseau en amont de la plus grande des cascades. Ces aménagements hydrauliques semblent provenir du bief d'un ancien moulin à eau.
- La forêt d'Halatte : La partie nord-est de cette vaste forêt domaniale appartient à la commune de Pontpoint, délimitée au sud par la route du Grand Mâitre, entre le poteau de la Croix du Grand Maître à l'ouest et l'avant-dernière parcelle à l'est. Le sommet du Mont Calipet, culminant à 220,6 m, est notamment situé sur le territoire communal de Pontpoint. La fontaine du Pied Dufaux appartient également à Pontpoint. Au sud du hameau de Saint-Pierre, la forêt domaniale se poursuit par la petite forêt communale de Pontpoint. Les bois privés sont par ailleurs nombreux sur la commune.
Article détaillé : Forêt d'Halatte.- Le site archéologique dit du « Fond de Rambourg » appartenant au Groupe de Villeneuve-Saint-Germain, Néolithique ancien.
Personnalités liées à la commune
- Philippe IV de France (* avril/juin 1268 à Fontainebleau - † 29 novembre 1314 à Fontainebleau) : roi de France, résidant souvent dans son manoir du Moncel à partir de 1306 pour chasser dans la fôrêt d'Halatte ; fondateur de l'abbaye du Moncel en 1309.
- Nicolas Boileau (* 1er novembre 1636 à Paris - † 13 mars 1711 à Paris) : poète, écrivain et critique littéraire ; prieur du prieuré Saint-Nicolas du Moncel pendant quelques années jusqu'en 1657.
- Pierre Massé (* 1898 à Paris - † 15 décembre 1987 à Paris) : économiste, haut fonctionnaire (Commissaire général du Plan de 1959 à 1966) et maire de Pontpoint de 1968 à 1971.
- Francis Perrin, (* 17 août 1901 à Paris - † 4 juillet 1992 à Paris) : physicien, haut-commissaire du CEA à partir de 1951 et lobbyiste pour l'armement nucléaire de la France.
Notes et références
- Habitants.fr. Consulté le 101 octobre 2011. Pour connaître le gentilé d'une commune, il faut saisir son nom dans le champ en haut à droite. Cf.
- Geoportail. Consulté le 10 octobre 2011, sur la base de la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN. Distance mesurée par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D sur le site
- Résumé statistique national (fichier Excel). Consulté le 10 février 2011 sur le site INSEE. Cf.
- Étude urbaine de Pontpoint : Phases I et II, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, juin 2009, 152 p. [lire en ligne (page consultée le 11 octobre 2011)] ; p. 5-67 (chapitres « Le site de Pontpoint dans le grand paysage » ; « Géomorphologie » ; « Entités paysagères ». Pour approfondir le sujet, cf.
- Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte sur DREAL Picardie. Consulté le 11 octobre 2011. Cf.
- Présentation de la znieff Vallons de Roberval et de Noël-Saint-Martin sur DREAL Picardie. Consulté le 11 octobre 2011. Cf.
- Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles sur DREAL Picardie. Consulté le 11 octobre 2011. Cf. [PDF]
- Vallée de la Nonette sur DREAL Picardie. Consulté le 11 octobre 2011. Cf. [PDF]
- Mont Calipet sur DREAL Picardie. Consulté le 11 octobre 2011. Cf. [PDF]
- Horaires des lignes 10A et 10 B au 5 septembre 2011 sur Oise mobilité. Consulté le 11 octobre 2011. Cf. [PDF]
- Horaires des lignes 10A et 10 B au 5 septembre 2011 sur Oise mobilité. Consulté le 11 octobre 2011. Cf. [PDF]
- Geoportail sur IGN. Consulté le 13 juin 2011. Noms des villages selon la Carte d'État-Major 1 :40 0000e, consultable sur le site
- Présentation du village sur Pontpoint (site officiel). Consulté le 6 juin 2011. Cf.
- Histoire de Pontpoint sur Pontpoint (site officiel). Consulté le 6 juin 2011. Cf.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 octobre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Évolution et structure de la population à Pontpoint en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Notice no PA00114815, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Lire sur Google livres. Cf. Olivier Feyt et al., Le Petit Futé Oise, Les Nouvelles Éditions de l'Université, Paris, 2e édition 2008, 182 p. ; p. 145
- Lire en ligne sur le site du PNR Oise-Pays de France. [PDF] Étude urbaine de Pontpoint - Phases 1 & 2, 2009, 152 p. ; p. 74 et 78 ;
- Notice no PA00114819, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Par erreur, ce monument est classé dans la catégorie « Pont-Sainte-Maxence », et Pontpoint y est qualifié comme un lieu-dit.
- Lire sur Google livres et Olivier Feyt et al., Le Petit Futé Oise, op. cit. ; p. 145. Cf. H.L. Bordier, Philippe de Remi, sire de Beaumanoir, librairie Techener, Paris 1869, 160 p. ; p. 48-51 ;
- Notice no PA00114817, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Eugène Lefèvre-Pontalis, « L'abbaye du Moncel : Étude archéologique », dans Bulletin monumental, Paris / Caen, A. Picard / Henri Delesques, vol. 71, 1907, p. 428-430 [texte intégral (page consultée le 6 juillet 2011)]. Cf.
- Randonnée dans Pontpoint sur Pontpoint (site officiel). Consulté le 5 juin 2011. Cf.
- Atouts touristiques et patrimoine sur Pontpoint (site officiel). Consulté le 6 juin 2011. Cf.
- Notice no PA00114816, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Eugène Lefèvre-Pontalis, « Notice archéologique sur l'église Saint-Gervais de Pontpoint », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 3e série, vol. 1, 1886, p. 111-122 [texte intégral (page consultée le 6 juin 2011)]. Cf.
- Notice no PA60000041, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Découvrons les villages du Parc : Pontpoint sur Parc Naturel Régional Oise-Pays de France. Consulté le 5 juin 2011. [PDF]
- René Bray, Boileau, L'homme et l'œuvre, Paris, Le livre de l'étudiant, Boivin et compagnie, 1942, p. 10 Cf.
- [PDF] Étude urbaine de Pontpoint - Phases 1 & 2, op. cit. ; p. 86.
- Les noms des lavoirs sont mentionnés sur des plaques apposées par la commune sur chacun des lavoirs, sauf sur le lavoir de Saint-Paterne, qui est ruiné.
Bibliographie
- Abbaye royale du Moncel, Pontpoint, Oise, Paris, Club du Vieux Manoir, 1986, 32 p.
- Château de Philippe Le Bel au Moncel - Pontpoint - Oise, Paris, Club du Vieux Manoir, 1995, 21 p.
- Le Musée historique et archéologique de l'abbaye Royale du Moncel à Pontpoint - Oise, Paris, Club du Vieux Manoir, 1996, 23 p.
- Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Autour du Mont-Pagnotte », dans Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, Veuve d'Ernest Payen et H. Champion, 2e série, 1892, p. 199-230 [[I. Le Mont-Pagnotte : d'où vient ce nom ? - II. Le Chêne de la Belle-Image - III. Pontpoint et Levandriac - IV. Hermenc et Saint-Christophe - V. Les Bronzes de Pontpoint - VI. Boileau, prieur de Saint-Paterne / IV. Pontpoint résumé], texte intégral]
- Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Notices sur quelques communes rurales canton de Pont : IV. Pontpoint », dans Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Paris, A. Claudin et H. Champion, 2e série, 1895, p. 272-282 [texte intégral]
- Eugène Lefèvre-Pontalis, « Notice archéologique sur l'église Saint-Gervais de Pontpoint », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 3e série, vol. 1, 1886, p. 111-122 [texte intégral (page consultée le 6 juin 2011)]
- Eugène Lefèvre-Pontalis, « L'abbaye du Moncel : Étude archéologique », dans Bulletin monumental, Paris / Caen, A. Picard / Henri Delesques, vol. 71, 1907, p. 411-430 [[Au total 42 p. avec les gravures, non paginées. Manoir Saint-Symphorien : p. 428-430 résumé], texte intégral (pages consultées le 6 juillet 2011)]
- Eugène Morel, « La Cession de la Mairie de Pontpoint à l'abbaye du Moncel en 1364 », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 4e série, vol. 2, 1897-98, p. 157-180 [texte intégral (page consultée le 6 juin 2011)]
- Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 2de partie : Autour de la forêt : Aumont, Beaurepaire, Chamant, Fleurines, Ognon, Pontpoint, Pont Sainte Maxence, Roberval, Senlis, Verneuil en Halatte, Villeneuve sur Verberie, Villers St Frambourg », dans Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d’Étude des Monuments et Œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, 1er octobre 1999 ; 119 p. ; p. 24-33 et 53-66.
- Dominique Vermand, Pontpoint : église Saint-Gervais, Pontpoint, Association pour la sauvegarde du patrimoine communal de Pontpoint, 1991, 7 p.
- Dominique Vermand et Danielle Johnson, « La chapelle de Rouffiac à Pontpoint », dans Société d'Histoire et d'archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, 1986-88, p. 97-122
- Auguste Rey, Boileau et Silvie, Mlle de Bertrouville et les Poncher : notes sur mon village, Paris, Champion, 1912, 52 p.
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