- Chaumontel
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Chaumontel Administration Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Sarcelles Canton Luzarches Code commune 95149 Code postal 95270 Maire
Mandat en coursBetty Beaslay
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de France Site web http://www.ville-chaumontel.fr Démographie Population 3 275 hab. (2007) Densité 774 hab./km² Gentilé Chaumontelloises, Chaumontellois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 37 m — maxi. 122 m Superficie 4,23 km2 Chaumontel est une commune française située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France. Son nom provient de calvo monticulo, le mont chauve.
Ses habitants sont appelés les Chaumontellois(es).
Sommaire
Géographie
Chaumontel est situé à la limite nord du Val-d'Oise, sur la RD 316, dans la vallée de l'Ysieux, entre la plaine de France et la forêt de Chantilly, à une trentaine de kilomètres au nord de Paris. Le nom de la commune ne suppose pas la situtation du village dans une vallée, et effectivement, le quartier Les Coteaux est situé en altitude sur les flancs de la colline connue comme les Côtes d'Orléans. Cette colline est majoritairement couvert par la forêt de Chantilly et plus précisément sa partie appelée forêt de Coye, occupant 119 ha soit 28 % du territoire communal. Le point le plus bas de Chaumontel se trouve sur l'Ysieux, où la petite rivière quitte la commune près du moulin de Bertinval, à 41 m au-dessus du niveau de la mer. Le point culminant à 122 m se situe en forêt de Coye, au poteau des Brûlis sur la route forestière des Brûlis[1]. À l'instar de nombreuses communes du Val-d'Oise, l'étendue de la commune est faible en raison de la grande densité des villages : 4,23 km². De ce fait, et avec l'urbanisation de ces dernières décennies, ne reste que peu de surface agricole utile (moins de 80 ha[2]). L'activité équestre de loisirs le remporte aujourd'hui largement sur l'agriculture. Chaumontel est membre à part entière du Parc naturel régional Oise-Pays de France créé par décret du 13 janvier 2004[3].
La commune est limitrophe de Luzarches, et les deux bourgs sont pratiquement contiguës : Ainsi, l'usine des engrenages Ribaut à l'entrée de Luzarches, à l'ouest du rond-point de la D 316, se situe sur le territoire de Chaumontel. Luzarches encercle Chaumontel sur les 80% de sa circonférence (soit 10 km sur 12,5 km). La première chapelle de Chaumontel de 1148, quand le village n'était pas encore un bourg, se situe sur l'actuel territoire de Luzarches. Transformée en écurie après la construction de l'église en 1232, elle subsiste toujours au sein de la ferme de Chaumontel-les-Nonnains[4]. À l'extrémité opposée de Chaumontel, soit au nord-ouest, se trouve curieusement un autre ancien écart de Luzarches, le moulin de Bertinval.
Outre Luzarches, Chaumontel ne compte qu'une autre commune limitrophe : Coye-la-Forêt, dans le département de l'Oise (Picardie). Sur la route forestière chemin Noir, Chaumontel atteint les premières maisons de Coye, rue de Chaumontel. La distance jusqu'à l'église de Coye n'y est que de 750 m. Il mérite en outre d'être signalé qu'à l'extrémité nord-ouest du quartier Villa d'Ysieux, Chaumontel s'approche d'une centaine de mètres d'Asnières-sur-Oise, connu pour l'abbaye de Royaumont.
La RD 316 est l'unique route départementale qui traverse Chaumontel, dans un sens nord-sud, en provenance de Creil, Chantilly et Lamorlaye dans l'Oise, et en direction d'Écouen, Villiers-le-Bel, Sarcelles et Paris. Elle permet également l'accès à la Francilienne près de Mareil-en-France, et donc à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. La gare la plus proche est celle de Luzarches, l'un des terminus de la ligne H du Transilien. Cette gare n'est éloignée que d'un kilomètre environ de la mairie de Chaumontel. Certains habitants travaillant sur Paris préfèrent toutefois se rendre en voiture à la gare d'Orry-la-Ville - Coye, distante de 6,7 km par la route, et équipée d'un vaste parking-relais payant. De cette gare, les trains du TER Picardie sont sans arrêt jusqu'à Paris et ne mettent que 19 min, par rapport à 48 min au mieux pour la ligne H au tracé peu favorable. Les transports en commun sont completés par la ligne CIF 12 Goussainville RER - Chaumontel. Fonctionnant en période de pointe du lundi au vendredi, cette ligne a comme vocation de relier Chaumontel et Luzarches rapidement au RER D. Aucun arrêt n'est effectué entre Luzarches et Goussainville. Chaumontel est desservi en boucle, avec de nombreux arrêts sur toute la commune. À noter que cette ligne permet bien des aller-retours Chaumontel - Luzarches, mais pas le contraire. Finalement, la ligne express Mobilien CIF 100 (3) Roissypôle / Gare Aéroport Charles-de-Gaulle 1 - Persan SNCF peut également intéresser Chaumontel. Elle dispose d'un arrêt derrière la gare de Luzarches, et permet de rejoindre l'aéroport pour le prix d'un ticket t+, ou de se rendre à Seugy, Viarmes, Asnières-sur-Oise et Persan.
Histoire
Peu de traces tangibles d'une occupation avant le XIe siècle. Un seul site de l'époque mérovingienne mis au jour.
En 1004, donation d'une terre dénommée Outreville (le nom est resté pour désigner les dépendances, aujourd'hui propriété privée, du château de Chaumontel).
Au XIIIe siècle, une chapelle est érigée en église paroissiale "succursale de Luzarches". Elle est placée sous le vocable de ND de la Nativité en 1528.
Les seigneurs de Chaumontel apparaissent dès le XIe siècle. Chaumontel appartient en partie aux seigneurs de Luzarches par acte de 1381.
Au XVIIIe siècle, la seigneurie de Chaumontel (château et fief du Pralet et moulin de Glume de 1238, aujourd'hui disparu) est la propriété de la famille de Condé.
Le manoir de Chaumontel est le lieu de création par greffe, vers 1750, de la Besi de Chaumontel, poire beurré issue d'une poirée cultivée depuis 1670 (Agathe Pain).
Bourg à vocation agricole jusqu'au XIXe siècle, Chaumontel a vu s'implanter tour à tour une industrie de dentelles de Chantilly, de tabletterie et de perles métalliques destinées à la passementerie, exportées en Angleterre et aux États-Unis, puis une industrie de matières plastiques, et aujourd'hui diverses industries métalliques.
Administration
Chaumontel fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[5]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[6],[7].
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Betty Hanauer Beaslay[8] DVD Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Economie
Personnages célèbres
- Cathy Fleury, Championne olympique de judo, médaille d'or aux JO de Barcelone en 1992.
- Henry Prunières, musicologue, fondateur de La Revue Musicale.
- L'abbé Antoine Corriger, curé de la paroisse mort en 1967, a été honoré comme Juste parmi les nations pour avoir caché des familles juives pendant l'occupation nazie. Il a été inscrit à titre posthume dans la liste des Justes de France au Mémorial Yad Vashem en 2010.
Monuments et patrimoine
Chaumontel ne comporte pas encore de monument historique inscrit ou classé.
- Le château de Chaumontel ou manoir du Preslay : Issu de la reconstruction au XVIIIe siècle d'un château féodal mentionné dès le XIVe siècle, dont subsistent des tourelles et les douves. Ce château initial a été décrit comme ruiné en 1560. Les princes de Condé l'utilisèrent comme relais de chasse entre 1707 et 1737. Quand le conseiller à la Cour des comptes Bouillard de Bélair racheta la propriété en 1776, les fossés, le pont-levis et la basse-cour restaient encore en l'état. Le château proprement dit nécessita bien entendu de lourds travaux de restauration et a été adapté au goût de l'époque, mais la physionomie générale du bâtiment a été respectée, et les douves avec leur réseau hydraulique n'ont pas changé non plus[11]. L'édifice situé dans un parc romantique sert aujourd'hui d'hôtel-restaurant.
- La maison d'Outreville, rue d'Oradour-sur-Glane / chemin de la Paroisse : Manoir d'autour de 1900 dans le style anglo-normand, avec des façades en faux pans de bois. Destiné comme maison de campagne, la maison est issue de la transformation du pavillon du jardinier-gardien du château[12]. (Non visible depuis le domaine public.)
- La vallée de l'Ysieux (classée en 2002) et ses lavoirs, près de la rue de la République : À gauche du monument aux morts (dégradé et visible de côté seulement), entre les n° 23 et 25 (voie privée, seule la façade arrière étant visible de loin), ainsi que sur plusieurs terrains privés.
- L'église Notre-Dame de la Nativité : Édifiée initialement au XIIIe siècle, la reconstruction intervenue au XVIe siècle n'a laissé en place que de rares éléments architecturaux de l'origine, dont notamment un pilier. D'apparence très sobre, et sans autres ornements à l'extérieur que des contreforts de trois formes différentes, la volumétrie trahit toutefois l'ancienneté de l'église. Sa nef est aveugle et comporte deux bas-côtés à trois travées. Il paraît qu'une abside était autrefois présent au chevet, qui est aujourd'hui plat et éclairé par un triplet. Au sud du chœur de deux travées, sont accolés le clocher à toit en batière, puis un bas-côté. Au nord du chœur, c'est la première travée qui comporte un bas-côté ; la sacristie y est accolée à la deuxième travée. - À l'intérieur, l'église renferme deux œuvres d'art remarquables : une vierge à l'enfant du XIVe siècle et une Pietà du XVIe siècle[12]. Pour visiter l'église, l'on pourra demander la clef en mairie ou à la pharmacie[13].
- L'ancien ossuaire, sur la place au nord de l'église : L'un des rares représentants de ce type de bâtiment survivant dans la région. La place correspond à l'ancien cimetière transféré vers son emplacement actuel au nord de la commune en 1854[13] ;
- La ferme Dequidt du XVIIIe siècle, face à l'église : le logis date de 1769. Jusqu'au début du XXe siècle, la ferme formait une entité avec la ferme Héthoré limitrophe. L'architecture est caractéristique du pays de France. Aujourd'hui, c'est la dernière des cinq fermes de la commune à être toujours en activité[12].
- La fontaine au Lion, ruelle de la Fontaine : L'un des rares points d'accès à l'eau potable au XIXe siècle[14]. Il fallait descendre quelques marches pour remplir son seau au robinet encadré par une tête de lion.
- Un puits public couvert en haut de la rue du Tertre : Il date de 1860 environ, aménagé par la commune pour faciliter l'accès à l'eau potable, grâce à l'adduction depuis la source de la Charbonnière située en forêt. Deux bornes-fontaines ont complété l'infrastructure[14] autour de 1900, dont une est toujours visible rue de la République.
- Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, sur le parking au sud-ouest de l'église, près de l'Ysieux.
Chaumontel est desservie par la gare SNCF de Luzarches (1 km). La ville est située à proximité de l'Abbaye de Royaumont et à l'orée de la forêt de Chantilly.
La commune est adhérente du Parc naturel régional Oise-Pays de France.
Notes et références
- Cf. la carte topographique 1 : 25 000ème de l'IGN, consultable sur le site [www.geoportail.fr Geoportail]. Consulté le 15 mai 2011.
- Cf. INSEE, Chaumontel (95149 - Commune) - chiffres clés sur Statistiques locales INSEE. Consulté le 15 mai 2011, p. 18.
- Cf. [PDF] Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 sur DREAL Picardie. Consulté le 21 novembre 2011.
- Cf. Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, Agnès Somers et Jean-Yves Lacôte (photographies), En pays de France : Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine d'Ile-de-France et Conseil général du Val d'Oise, 1998, 104 p. ; ISBN 2-905913-23-1 ; p. 59.
- Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- Cf. Catherine Crnokrak et al., En pays de France : Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, op. cit., p. 74.
- Cf. Yann Audino et Christian Garcia, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Chaumontel », dans Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, octobre 1999, p. 453-456 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 454-455.
- PDF] Découvrons les villages du Parc : Chaumontel sur Parc naturel régional Oise-Pays de France. Consulté le 15 mai 2011. [
- PDF] Jean-Michel Rat et Renée Baure-Rat (†), Les fontaines et l'eau potable à Chaumontel, 8 p. sur Chaumontel (site officiel). Consulté le 15 mai 2011. [
Voir aussi
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