La Garenne Colombes

La Garenne Colombes

La Garenne-Colombes

La Garenne-Colombes

Quart sud-ouest de La Garenne, boulevard National, très proche de La Défense, le quartier d'affaires de Paris
Quart sud-ouest de La Garenne, boulevard National, très proche de La Défense, le quartier d'affaires de Paris

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Canton La Garenne-Colombes
Code Insee abr. 92035 (ex 75035)
Code postal 92250
Maire
Mandat en cours
Philippe Juvin
2008-2014
Intercommunalité sans
Site internet lagarennecolombes.fr
Démographie
Population 27 188 hab. (2006)
Densité 15 274 hab./km²
Gentilé Garennois
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 20″ Nord
       2° 14′ 40″ Est
/ 48.9056, 2.2445
Altitudes mini. 37 m — maxi. 46 m
Superficie 1,78 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Colombes, Villeneuve-la-Garenne ou Bois-Colombes.

La Garenne-Colombes est une commune française, située dans le département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France.

Les Garennois quand ils parlent de leur ville, et ceux qui la connaissent, disent en général simplement « La Garenne ».

Sommaire

Géographie

Localisation

La Garenne-Colombes est une des neuf villes des Hauts-de-Seine à ne pas être en bordure du département.

Vue de la commune de La Garenne-Colombes en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

La ville est délimitée au nord par la partie pavillonnaire de Colombes, à l'est par Bois-Colombes (Les Vallées, Les Bruyères), au sud par Courbevoie (Faubourg de l'Arche, Bécon) et à l'ouest par Nanterre (Les Champs-Philippes, La Folie). La taille de la ville est comparable à celle du 1er arrondissement de Paris. La place de Belgique est à quelques centaines de mètres de La Défense et le rond-point de l'Europe à moins d'un kilomètre de l'Île de la Jatte. Les frontières de cette petite ville sont à 3 000 mètres de celles de Paris (XVIIe, hors Bois de Boulogne), soit environ une fois et demi la longueur de l'avenue des Champs-Elysées.

Les villes les plus proches de La Garenne-Colombes sont (distances frontière à frontière) :

Géologie et relief

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est traversée par une route nationale, la N192, et deux routes départementales, la D908 et la D106.

La N192 porte à La Garenne-Colombes le nom de boulevard National, rappelant son ancien nom et son ancien rôle, la route nationale de Paris au Havre. Elle relie La Défense (Pont de Neuilly) au Pont de Bezons, et sera en partie occupée par le Tramway T2 de Courbevoie au Pont de Bezons en 2012. Elle croise la Place de Belgique, carrefour qui génère des gènes dans le trafic routier, à la croisée des routes de La Défense, de Neuilly-sur-Seine, de Nanterre et du Val-d'Oise.

La D908, ou boulevard de la République relie la place de Belgique à la Porte de Champerret et portait au XIXe siècle le même nom sur tout son tracé, le boulevard Bineau, nom conservé aujourd'hui à Neuilly-sur-Seine. Elle se transforme à Paris en Avenue de Villiers et se termine à l'Église de la Sainte-Trinité de Paris dans le 9e arrondissement.

La D116, ou avenue du Général de Gaulle, relie la place de l'Europe à la Mairie de Colombes en traversant le quartier des Vallées.

Aucune autoroute ne traverse La Garenne-Colombes, mais deux sorties d'autoroute portent le nom de La Garenne-Colombes, dans les villes voisines :

  • sur l'A14, sortie 2, La Garenne-Colombes, à La Défense
  • sur le « super périphérique parisien » l'A86, sortie La Garenne-Colombes au Pont de Bezons

Depuis le Boulevard périphérique de Paris, les sorties pour rejoindre La Garenne-Colombes sont Porte de Champerret, Porte des Ternes et Porte Maillot.

Pistes cyclables

Tout le long du tracé du tramway T2, des pistes cyclables seront crées entre la chaussée et les trottoirs.

Un développement des pistes cyclables est à attendre dans l'intégralité des Hauts-de-Seine, département qui va lancer un Plan vélo qui consistera à créer des parkings à vélos sécurisés et vidéo-surveillés sur tout le territoire, accessibles avec un Passe Navigo, pour combler l'absence de Vélib dans la commune.[réf. nécessaire]

Transports en commun

La Garenne-Colombes est desservie par deux stations de transilien sur son territoire et trois stations transilien et RER à proximité la reliant à Nanterre Université (RER A) et à Saint Lazare (métro 3,9,12,13,14, RER E) ainsi qu'à La Défense (RER A, métro 1, tramway 2).

Onze lignes de bus relient directement La Garenne-Colombes au centre de Paris (ligne 73) et aux villes voisines ainsi qu'à La Défense (6 lignes de bus).

En 2011, La Garenne-Colombes accueillera deux stations du tramway T2 reliant le pont de Bezons à la Porte de Versailles en joignant le terminus des lignes de métro 1, 8, 9 et 10 ainsi que les RER A et C. La Garenne-Colombes sera à deux stations de tramway de La Défense, la rapprochant encore du cœur du quartier d'affaires de Paris et accélérant ainsi l'accès au RER A et au métro 1.

Avec actuellement deux stations de transport lourd (train) sur son territoire, la ville comporte 1,12 stations par km², contre 0,52 de moyenne pour le département des Hauts-de-Seine. L'ouverture prochaine des deux stations de tramway portera ce ratio à 2,24 stations de transport lourd par km² (contre 0,76 par km² dans le 92 d'ici 2012).

Stations à La Garenne-Colombes :

Stations à proximité :

Itinéraire

Temps de parcours pour les cinq moyens les plus directs de se rendre à La Garenne-Colombes depuis Paris en transports en commun (source RATP), selon les lignes :

Selon les endroits où les visiteurs se rendent à La Garenne-Colombes, certains préfèrent marcher depuis les gares de La Défense, Courbevoie, Bécon-les-Bruyères, Nanterre - Préfecture ou Nanterre - Université.

Le train : depuis 1837

Article détaillé : Gare de La Garenne-Colombes.
Gare de la Garenne-Colombes

La commune est desservie par deux gares du Transilien Paris Saint-Lazare : Les Vallées et La Garenne-Colombes. Ce moyen de transport y est utilisé depuis 1837 (ligne Paris-Saint-Germain, toute première ligne lourde de transport en commun en France). La Gare de Courbevoie permet de desservir le sud de la ville, celle de Bécon-les-Bruyères le sud-est, et celle de Nanterre - Préfecture le sud-ouest.

Le 24 août 2007, la ligne desservant la Gare de La Garenne-Colombes a « fêté » son 170ème anniversaire.

Le bus

La Garenne-Colombes est parcourue par les lignes de Bus RATP (BUS) RATP 73 161 163 164 176 178 262 272 278 358 378 et Noctilien (N) N24 N152. La ligne Noctilien (N) N52 passe à proximité de la place de l'Europe.

La ligne 73 dessert notamment le faubourg de l'Arche, La Défense, Neuilly, Maillot, Etoile, les Champs-Elysées, la Concorde et le musée d'Orsay.

Le tramway

En 1935, cinq lignes de tramway passaient par La Garenne-Colombes.

En 2011 la commune sera traversée par la ligne de tramway (T)(2) avec deux stations: Les Fauvelles et Charlebourg. Cette ligne reliera la Porte de Versailles au Pont de Bezons.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Immeuble 1903, rue Médéric

Initialement, dans cette commune, de petites industries cotoyaient des pavillons. Aujourd'hui cette ville principalement résidentielle est composée de pavillons, de maisons de villes, de villas et d'immeubles construits pour certains d'entre eux à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. On y trouve aussi quelques immeubles haussmanniens et un hôtel particulier du Second Empire. Beaucoup de pavillons et de locaux industriels ont été remplacés au cours des vingts dernières années par des constructions nouvelles limitées à quatre étages.

Ainsi, La Garenne-Colombes a su conserver son identité d'origine, notamment à travers son urbanisme maîtrisé, ses rues bordées d'arbres et la présence de nombreux espaces verts. Un "bétonnage" modéré et la proximité de Paris et La Défense en font un cadre de vie favorable et très prisé. Auparavant, le boulevard National s'appelait Avenue de La Défense, et menait au rond-point du même nom (qui n'existe plus) dominé par le monument de 1870 qui lui subsiste encore.

Logement

La Garenne-Colombes compte 14 330 logements (INSEE 2005) dont moins de 10 % de logements sociaux. Des programmes de logements sociaux par réhabilitation et rénovation d'immeubles existants sont régulièrement entrepris[réf. nécessaire].

Projets d'aménagements

Le quartier de la place de Belgique et du boulevard National, porte d'entrée dans La Défense, est en pleine réorganisation. L'arrivée du tramway (T)(2) en 2009 avec deux stations dans ce quartier va remodeler cette partie de la ville. Des immeubles de bureaux dans la prolongation de l'axe de La Défense vont être construits ainsi que des immeubles d'habitations, en retrait.[réf. nécessaire]

Dans la perspective du Grand Paris , un tiers du territoire de la commune (le quartier des Champs-Philippe, c'est-à-dire le territoire à l'ouest du boulevard National) pourrait passer sous le contrôle de l'EPAD ; cette décision deviendrait effective en cas de non-opposition du conseil municipal.

Cette extension du territoire de La Défense permettrait d'accroître la lisibilité de La Garenne-Colombes en tant que terre d'accueil d'entreprises du fait de la renommée du quartier d'affaires de La Défense bien que, dans cette commune les espaces dévolus aux activités économiques soient désormais restreints du fait de la nouvelle morphologie urbaine .

Toponymie

Histoire

Du VIIe au XVIIIe siècle

détail d'une carte de l'époque révolutionnaire, où l'on distingue ce qui est aujourd'hui le rond-point du Souvenir Français

Dagobert Ier concède ce lieu de chasse boisé à l'abbaye de Saint-Denis au VIIe siècle. Dans la littérature, La Garenne-Colombes est citée en 1222 dans un titre de l'abbaye de Saint-Denis. Elle est également citée par le seigneur Bouchard de Marly en tant que « La Garenne dépendant de Colombes » en 1240. Au XIIIe siècle, La Garenne est encore un bois taillis très giboyeux, qui ne comporte aucune habitation autre que « La Tournelle », la demeure du fermier, qui se trouvait dans les environs de la place de Belgique actuelle, du côté de Courbevoie. « La Tournelle » n’est pas sortie de l’histoire de La Garenne puisque c’est le nom du lycée qui se trouve sur la place de Belgique aujourd’hui. Au XVe siècle, une maison de campagne y est bâtie, à l'usage des abbés pendant les saisons de chasse ; ces derniers en font une garenne fermée. Jusqu’en 1684, l’abbaye de Saint-Denis exerce ses droits féodaux sur ce lieu, tout comme sur les communes voisines. C’est justement en 1684 que la destinée de La Garenne passe aux mains des dames de Saint-Cyr créées par Madame de Maintenon. En 1707, La Garenne passe aux mains du marquis de Tanlay, qui l’obtient des dames de Saint-Cyr contre une ferme à Cormeilles dans le Vésinet. Par la suite, La Garenne appartiendra à une chanteuse d’opéra, Mlle Manon Pélissier, en 1730, à un futur ministre de Louis XVI, un prince de Monaco, jusque 1791. C’est cette année que La Garenne est classée dans les Biens nationaux, et revient à Jean Benoît de Thévenin, marquis de Tanlay, descendant de l’ancien propriétaire des lieux.

Le XIXe siècle : l'urbanisation

Jean-Nicolas Corvisart, propriétaire des terres de La Garenne de 1806 à 1820

La Garenne change à nouveau de propriétaire en 1801 avec Hercule de Salis Tagstein, et en 1812 avec le baron Jean-Nicolas Corvisart, premier médecin de l’Empereur Napoléon Ier et propriétaire de Château des Tournelles de 1806 au 24 avril 1820. La liste continue avec M. et Mlle Rubichon en 1820, qui décident alors d’y fonder un village, mais qui connaissent une faillite qui empêche ce projet d’exister. En 1832, La Garenne passe aux mains du banquier Sartoris, qui meurt en 1833. Ses héritiers relancent le projet de village et créent le « nouveau village de La Garenne », dont l'administration dépend alors de Colombes. La gare (d'abord appelée Colombes puis La Garenne-Bezons) ouvre le 26 août 1837 sur la première ligne française ouverte au trafic des voyageurs, Paris – Saint-Germain. L'inauguration de la ligne se fait notamment en présence de la reine Marie-Amélie. Durant la Restauration, l’urbanisation modifie l’apparence de « bois taillis très giboyeux » d’origine, avec le tracé de voies et places. Les rues bordées d'arbres qui sont une des caractéristiques de ce tracé ont donné naissance à cette expression : « La Garenne, le petit Neuilly », cette expression sera d'ailleurs reprise dans les années 90 conséquence de l'afflux de nouvelles catégories socio-professionnelles sur le territoire de la commune. Le plan de cette nouvelle propriété communale est remis par les architectes Jean-Baptiste Lafolie et Guerton au maire de Colombes. L’histoire de la Garenne est alors à ses prémices et de fortes revendications séparatistes apparaissent en 1893, combattues par Colombes.

Sur une carte de 1865, le boulevard National apparait sous le nom route de Paris au Havre, tandis que le boulevard de la République se nomme boulevart Bineau de Charlebourg à Paris. Le nom des rues ne changeait pas quand la rue traversait différentes communes. Ainsi, c'est le même boulevard Bineau que l'on retrouve aujourd'hui à Neuilly-sur-Seine (outre l'orthographe de boulevart), et c'est le nom que portait également l'avenue de Verdun à Courbevoie.

Le XXe siècle: l'indépendance

Les revendications de séparation sont de plus en plus fortes à l’entrée dans le XXe siècle. Elles gagnent le Conseil municipal de Colombes et créent une impasse politique qui aboutit nécessairement à la création d’une commune indépendante, La Garenne-Colombes. C’est la loi de séparation du 2 mai 1910 qui officialise la création de la ville. Le 5 juin 1910, Jean Bonal est élu maire de La Garenne-Colombes aux premières élections municipales. La nouvelle équipe dirigeante de La Garenne donne un cadre et une structure à l’identité garennoise, qui existait dans les faits depuis longtemps.

Il est impossible de rejoindre Colombes directement depuis La Garenne sans franchir un fossé de plusieurs mètres de profondeur et de largeur, long de plus de deux kilomètres, matérialisé par les lignes SNCF. Il existe pour cela trois ponts et deux passerelles.

En 1908, l'usine Caséo-Sojaine ouvre à La Garenne-Colombes[1], où travaillent notamment des Chinois, qui participent à un programme leur permettant de suivre parallèlement des cours de chinois, de français et de matières scientifiques. Deng Xiaoping[2] y a travaillé en 1920.

Politique et administration

La Garenne-Colombes fait partie de la troisième circonscription législative des Hauts-de-Seine. Cette dernière comprend l'intégralité de Courbevoie, de Bois-Colombes et de La Garenne-Colombes.

Les habitants de cette circonscription sont sous représentés, la circonscription comprenant en 1999 117 646 habitants, contre 105 600 habitants en moyenne dans les circonscriptions législatives françaises.

Cette tendance s'accentue très fortement : en 2005, les estimations INSEE portent la population de La Garenne-Colombes à 27 700 habitants, celle de Bois-Colombes à 26 700 et celle de Courbevoie à 84 000 habitants avec la construction du quartier du Faubourg de l'Arche notamment.

La population de cette circonscription en 2005 est donc d'après l'INSEE de 138 400 habitants. Les travaux de la ZAC des Champs-Philippe à La Garenne ont débuté et la ZAC devrait à terme amener 1 200 habitants supplémentaires à La Garenne. Enfin l'arrivée du Tramway 2 et le réaménagement du boulevard de la Mission Marchand/National à Courbevoie/La Garenne augmenteront l'attractivité du secteur.

À la fin des travaux et à un horizon proche, la population de cette circonscription dépasserait facilement les 150 000 personnes (densité supérieure à 19 000 habitants au km²).

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Dans le classement 2005 du Figaro, publié en septembre 2006, La Garenne est la ville des Hauts-de-Seine qui a le taux de criminalité le plus bas, avec un taux de 49,9 crimes et délits pour 1 000 habitants, pour une moyenne des Hauts-de-Seine de 70,9 et une moyenne nationale de 83[3].


Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
juin 1910 1933 Jean Bonal
1934 1943 Charles Jubert Médecin
1944 1944 Maurice Godaux
1944 1945 André Crimet
1945 1947 Gaston Sourrisseau
1947 1955 Louis Jean
1955 mars 1971 René Guest
mars 1971 1975 Albert Fabbi
1975 mars 2001 Max Catrin CNI Médecin et conseiller général
mars 2001 → en cours Philippe Juvin UMP professeur de médecine et conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Lors de la cérémonie de présentation des vœux 2007 à la ville de La Garenne-Colombes, Nicolas Sarkozy, alors maire de Neuilly-sur-Seine et président du Conseil général des Hauts-de-Seine, a déclaré[4] :

La Garenne, pour nous les élus du département, et pour monsieur le Préfet, c'est important, parce qu'elle est le symbole d'une ville à taille humaine, qui veut pouvoir continuer à conserver son identité, sa spécificité, sa convivialité, tout en résidant, en demeurant sur l'un des territoires les plus urbanisés de notre pays.

Huit espaces verts sont répartis sur la ville. Précisément,

Deux parcs

  • Parc de l'Hotêl de ville (Victor Roy) qui comprend une Fontaine Wallace
  • Parc du Foyer des Arts et Loisirs (Wangen im Allgäu)

Deux jardins

Place de la Fontaine

Quatre squares

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[5])
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
14 534 18 512 20 545 23 167 24 734 24 080 26 753 27 341 26 562 24 038 20 990 21 754 24 067 27 188
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes


Le territoire de la commune étant intégralement bâti, la population ne peut croître significativement que par la destruction de bâtiments suivie de la construction d'habitats. Ainsi, la population après le nouvel aménagement du quartier des Champs-Philippe pourrait dépasser les 30 000 habitants, pour une densité de près de 17 000 habitants au kilomètre carré.

D'après l'INSEE, La Garenne-Colombes est la deuxième ville des Hauts-de-Seine où la population croît le plus vite depuis 1999, après Issy-les-Moulineaux, et la troisième ex aequo des 126 communes de la petite couronne.

Malgré cet accroissement nouveau de population, inédit dans l'histoire de ce quartier des Hauts-de-Seine (voir le tableau d'évolution de la population ci-dessus) déjà entièrement bâti lors son indépendance vis-à-vis de Colombes, La Garenne tente de conserver son atmosphère de « petite » ville avec des immeubles bas (quatre ou cinq étages) et un « bétonnage » faible .

Au regard des statistiques concernant la composition des ménages, les revenus ou encore les catégories professionnelles, La Garenne est très similaire à la ville de Courbevoie, c'est-à-dire tout à fait dans la moyenne des Hauts-de-Seine[réf. nécessaire].

Les superficies de La Garenne-Colombes et du 1er arrondissement de Paris sont comparables

Les estimations 2005 de l'INSEE portent la population à 27 500 personnes, il en découlerait une densité de 15 449 hab/km². A titre de comparaison, la densité du 1er arrondissement de Paris est de 9 228 hab/km² (INSEE 1999) (minimum de Paris), Paris VIIe 13 619 hab/km² (INSEE 2005) (proche de La Garenne), et Paris XIe 41 008 hab/km² (maximum de Paris).

Enseignement

La Garenne-Colombes est située dans l'académie de Versailles, dans le bassin de Neuilly-sur-Seine, qui contient également Bois-Colombes, Colombes, Courbevoie, Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine.

Établissements scolaires

École Ernest Renan, place Yeo-Thomas

La ville administre six écoles maternelles et six écoles élémentaires communales : École René Guest, École Jean Jerphanion (première rentrée en 2009), École André Marsault, École Ernest Renan (ouverte en 1905), École Sagot-Voltaire, École Sainte-Geneviève (privée)

Remarque : Jean Jerphanion est le personnage central du roman de Jules Romain, Les Hommes de Bonne volonté.

Le département gère deux collèges et la région Île-de-France un lycée :

  • Le collège Les Vallées - du nom du quartier dans lequel il se situe
  • Le collège des Champs-Philippe - du nom du quartier dans lequel il se situe, construit selon les normes HQE, première rentrée en 2009. Initialement baptisé Kléber Haedens, ce nom a été finalement abrogé par le Conseil général des Hauts-de-Seine le 6 juillet 2009.
  • Le lycée professionnel La Tournelle

La ville est propriétaire du château Foucher de Careil, ou château de Caumont à Houlgate en Basse-Normandie où elle envoie les élèves de classes élémentaires en colonies de vacances.

En projet : L'École Edelweiss à la rentrée 2009, première école de France destinée aux enfants polyhandicapés et autistes.[réf. nécessaire]

La Garenne-Colombes a aussi la particularité d'être depuis la rentrée 2008 la seule ville du département des Hauts de Seine à ne pas avoir mis en place un système dit de quotient familial pour le paiement selon les revenus des cantines et activités scolaires [6].

Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

  • « La fête de La Garenne » : elle dure trois jours, fin mai, début juin. Sont organisées des manifestations sportives et culturelles, du vendredi au dimanche. Il se tient également une brocante et un vide grenier le samedi et le dimanche. Une course cycliste est organisée.
  • Forum des associations. Il a lieu le premier dimanche de septembre. Présence de toutes les associations de La Garenne-Colombes (liste sur le site Internet de la ville). Brocante sur la place de la Liberté (marché, église). Pour l'année 2005, démonstration d'une désincarcération de véhicule par les pompiers, simulation de tonneaux, initiations aux Premiers Secours par la Croix-Rouge française... Course cycliste.
  • Téléthon. Tous les ans la ville de La Garenne-Colombes se mobilise pour récolter de l'argent en faveur du Téléthon. Activités sportives, culturelles...
  • D'autres associations indépendantes de la municipalité proposent des animations comme ART3C qui organise chaque année depuis 6 ans « Le Printemps des poètes ».

Santé

La commune comprend une clinique, la clinique Lambert, accessible depuis l'avenue de la République et depuis l'avenue Foch. La clinique opère en chirurgie, médecine, maternité, dialyse, et comprend un centre de cancérologie.

Sports

Les lieux de sport

Le stade Nelson Mandela donne sur l'avenue de Verdun.

La piscine municipale jouxte plusieurs courts de tennis.

Les collèges comprennent des gymnases.

Le stade Marcel Payen près du collège des Champs-Philippe comprend un skate park, des murs d'escalade, des salles de tirs et de squash, et des courts fermés de tennis.

Le foyer des Arts et Loisirs, avenue Foch, comprend plusieurs salles de danse.

Le football club de La Garenne

L'AFGC, Association Football de La Garenne-Colombes, a été créée en 1906 alors même que La Garenne-Colombes dépendait encore de sa voisine Colombes, démontrant encore ses volontés d'indépendances.

Son ancien nom, sous le même sigle, était l'Association Fraternelle de La Garenne-Colombes, de sa création jusqu'en 1972.

Le club compte plus de 600 licenciés et une école de foot de 350 joueurs.

Cédric Mongongu, aujourd'hui footballeur international, a fait ses débuts à La Garenne-Colombes.

Médias

Les Editions de l'Espace Européen se situent à La Garenne-Colombes.

Les rédactions de La Centrale et J'annonce (journal d'annonces gratuites) se situent avenue du Général de Gaulle. Les bureaux comprennent ceux du site web Caradisiac qui dépend de La Centrale.

SIP Animation est installé au rond-point de l'Europe.

Cultes

L'église Saint-Urbain depuis la rue Gabriel Péri

La commune abrite deux églises catholiques, l'église Saint-Urbain et l'église Saint-André Saint-Hélène, ainsi qu'une église protestante évangélique, rue Médéric et une synagogue, rue Léon-Maurice Nordmann.

Économie

Anciennement, La Garenne-Colombes comptait de multiples ateliers, selon la tradition industrielle du département. Aujourd'hui, La Garenne-Colombes est une ville principalement résidentielle. Cependant, elle compte près de 1 200 entreprises et commerces disséminés dans toute la ville, parfois invisibles car au rez-de chaussée d'immeubles d'habitation ou dans des pavillons.

Un passé industriel

Le siège de Peugeot fut un temps à La Garenne-Colombes, sur des terrains qui abritent aujourd'hui le Bureau d'étude et de recherche de Peugeot.

De 1906 à 1909, le constructeur automobile Eureka était installé à La Garenne-Colombes (dépendant alors de Colombes).

Le constructeur automobile Voiturettes Automobiles S.A., installée à Courbevoie puis à La Garenne-Colombes y produisait la voiture A.S.

Le secteur tertiaire

Avenue Conte, entre la gare de La Garenne et la place de Belgique (troisième plan : Tour Total et Tour Areva)

Le secteur tertiaire est prépondérant dans l'économie de La Garenne-Colombes. La proximité de La Défense augmente ce phénomène. L'on trouve notamment :

Article détaillé : Usine PSA de La Garenne.
  • édition : Editions de l'Espace Européen, La Centrale, J'annonce (journal d'annonces gratuites), bureaux du magazine CB News (Communication & Business News)
  • site web : Caradisiac (dépend de La Centrale[8])
  • audio-visuel : SIP Animation (production d'animation), SIS (fabrication des bandes son et mixage des films)
  • informatique : Avanquest Software
  • financement : OSEO Ile-de-France Ouest Financement & Garantie
  • industrie : Automotive EEDS Systems, CECA, Boston Scientific International

Le centre RATP de Charlebourg est également à La Garenne-Colombes depuis la fin du XIXe siècle.

Au cinéma Le Voltaire de La Garenne-Colombes, détruit en 2001, ont été enregistrées de nombreuses émissions de La Dernière Séance diffusées sur France 3 et présentée par Eddy Mitchell. Ce cinéma était le dernier de la ville qui avait vu dans les années 60/70 détruire le "Rond-Point", le "Casino" et le "Palace Garennois".

Une activité appelée à croître

Tour Nova (16 étages), boulevard National

Le réaménagement de la place de Belgique et du boulevard National (anciennement avenue de La Défense) apportera une nouvelle dynamique économique, avec le passage du tramway (T)(2) et la construction de nouveaux immeubles de bureaux et d'habitation.

Dans le quartier des Champs Philippe, à proximité de la station Charlebourg du tramway, d'ici à 2013 devraient également apparaître de nouveaux commerces, des bureaux, des locaux artisanaux et un complexe de trois salles de cinéma. De plus, il est prévu que 1200 logements y soient créés.

Revenus de la population et fiscalité

En 2006, la commune de La Garenne-Colombes était l'une des communes françaises où le revenu fiscal médian par ménage était le plus haut : en effet, sur les 30 687 communes de métropole pour lesquelles il y a au moins 50 ménages, La Garenne-Colombes se classe au 321 e rang[9] pour un revenu médian de 25 775 €[10].

Parmi les 36 communes altoséquanaises, La Garenne-Colombes est la quinzième ville la plus riche, derrière Levallois-Perret (treizième) et Antony (quatorzième) et devant Courbevoie (seizième) et Issy-les-Moulineaux (dix-septième).

Pour une liste exhaustive, voir la liste des communes des Hauts-de-Seine selon le revenu fiscal médian par ménage en 2006 d'après le classement établi par l'INSEE.

Emploi

Entreprises et commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Intérieur du Mastaba, avenue Rhin-et-Danube, rappelant Le Pot Doré du même artiste, à Beaubourg
  • Le bâtiment de la bibliothèque municipale, un hôtel Second Empire
  • Le marché du Centre (halle inaugurée en 1879) mercredi et samedi matins
  • Le marché des Vallées (halle fermée inaugurée en 1964) mardi, vendredi et dimanche matins
  • L'église Saint-Urbain, construite entre 1866 et 1875
  • Le Mastaba 1 (une propriété de Jean-Pierre Raynaud) achetée par la ville en 2006. Ouvert au public depuis septembre 2009 de 14 heures à 18 heures uniquement le week-end.
  • La Colonne, érigée en 1865
  • National motos (sur le boulevard National), vainqueurs des 24 Heures du Mans 2006 (Team Honda)

Places notoires

  • Place de la liberté, dite place du marché ou de l'église
  • Place du Général Leclerc, dite place de la Fontaine
  • Place de Belgique, anciennement place du marché de Charlebourg
  • Rond-point du Souvenir Français, anciennement place Jean Baillet
  • Rond-point de l'Europe, anciennement rond-point Berliet
  • Place Forest Frederick Edward Yeo-Thomas inaugurée le 1er octobre 2005.

Patrimoine culturel

Le décor de la ville apparaît dans certains films tels que Les Aristos, certaines séries-télés telles que Julie Lescaut ou encore certaines émissions telles que KD2A.

Personnalités liées à la commune

Ils y sont nés

Ils y vivent ou y ont vécu

  • Bernard Dargols, français né en 1920, engagé en 1942 dans l'armée américaine. A débarqué le 8 juin 1944 sur Omaha Beach avec le 2ème Division d'Infanterie US. Employé à Paris du Military Intelligence Service jusqu'en 1946.
  • Claude Gensac, actrice.
  • Arnaud Gidoin, artiste humoriste.
  • Clavel Kayitare, athlète français d'origine rwandaise, médaille d'argent aux Jeux paralympiques d'été de 2004 (100 et 200 mètres en catégorie T42). Sélectionné pour les Jeux paralympiques de Pekin 2008.
  • William Klein, peintre, réalisateur et photographe.
  • Bernard Menez, comédien et chanteur français.
  • Cédric Mongongu, footballeur évoluant à l'AS Monaco
  • Pierre Probst, dessinateur, créateur du personnage de Caroline.
  • Jean-Pierre Raynaud, plasticien, créateur notamment du Pot Doré sur le parvis de Beaubourg, créateur du Mastaba I.
  • Jacques Tati, réalisateur et acteur.
  • Deng Xiaoping[2], dirigeant chinois, années 1920.
  • Forest Frederick Edward Yeo-Thomas, officier britannique et agent secret.
  • Gérard Séty, un comédien, parodiste et artiste de music-hall né le 13 décembre 1922 et mort le 1er février 1998 à Maisons-Laffitte.

Ils y sont décédés

Héraldique

Armes de La Garenne-Colombes

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

Écartelé : au premier et au quatrième de sinople aux trois chênes arrachés d'or, au deuxième d'azur au cor de chasse d'argent, au troisième d'argent à l'aigle au vol abaissé de sable

Compléments

Bibliographie

Iconographie

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Articles connexes

Liens externes

Références

  • Portail des Hauts-de-Seine Portail des Hauts-de-Seine
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