- Gare d'Alençon
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Alençon
Bâtiment voyageur (avril 2011)Localisation Pays France Ville Alençon Adresse Place de la Résistance
61000 AlençonCoordonnées géographiques Gestion et exploitation Propriétaire RFF / SNCF Exploitant SNCF Services Intercités
TERCaractéristiques Ligne(s) Le Mans - Mézidon Altitude 143 m Historique Mise en service 15 mars 1856 Correspondances Bus et cars voir Intermodalité modifier La gare d'Alençon est une gare ferroviaire de la ligne du Mans à Mézidon, située sur le territoire de la commune d'Alençon, proche du centre-ville, dans le département de l'Orne en région Basse-Normandie.
L'embarcadère[1] est mis en service en 1856 par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest. C'est aujourd'hui une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Basse-Normandie, desservie par des trains intercités, TER Basse-Normandie et TER Pays de la Loire circulant entre Caen, Le Mans et Tours.
Sommaire
Situation ferroviaire
Établie à 143 m d'altitude, la gare d'Alençon est située au point kilométrique (PK) 55,969 de la ligne du Mans à Mézidon, entre les gares ouvertes de La Hutte - Coulombiers et de Sées.
La gare est un ancien nœud ferroviaire avec la ligne Alençon - Condé-sur-Huisne et la Ligne Alençon - Domfront toutes deux aujourd'hui fermées.
Histoire
Alençon entre dans la jeune histoire des chemins de fer avec un arrêté pris en 1842 par le ministre des travaux publiques. Cette information est publiée par le Journal des chemins de fer, dans son numéro du samedi 3 septembre 1842[2], qui précise qu'il y a deux projets à l'étude pour une ligne de Paris à Brest : l'une par Nantes et l'autre par Chartres, Alençon, Laval, Rennes et Pontivy. La loi du 26 juillet 1844[3] écarte le tracé par Nantes en finançant un premier tronçon de Versailles à Chartres, mais ne précise plus Alençon comme point de passage avant Laval. Le choix est maintenant entre Alençon et Le Mans, les édiles et soutiens des deux parties vont, selon Alain Champion[4], soutenir sans failles le tracé passant par leur ville, c'est finalement le passage par Le Mans qui est décidé à une voie de majorité par la commission parlementaire chargée de ce dossier. La loi du 21 juin 1846[5] précise le tracé de la ligne principale de l'Ouest : de Versailles à Rennes par Chartres, Le Mans et Laval, et ajoute en complément deux embranchement : de Chartres à Alençon et du Mans à Caen. Mais différents problèmes, notamment financiers, feront prendre du retard à la réalisation de la ligne de l'Ouest et ne permettront pas la réalisation des embranchements prévus, il faut attendre encore quelques années pour l'arrivée du chemin de fer à Alençon.
L'embarcadère[6] d'Alençon est le terminus de la première section, de l'embranchement du Mans à Mézidon, mise en service par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest le 15 mars 1856[7]. La section suivante d'Alençon à Argentan est mise en service le 1er février 1858[8]. et l'ensemble de la ligne est ouverte le 1er février 1859 avec la mise en service du dernier tronçon d'Argentan à Mézidon.
L'importance ferroviaire d'Alençon se renforce, avec la mise en service le 6 mai 1873 de la ligne d'Alençon à Condé-sur-Huisne et en 1881 l'ouverture d'une nouvelle ligne d'Alençon à Domfront mise en service par sections : le 15 septembre 1881 d'Alençon à Pré-en-Pail et le 15 septembre 1881 de Pré-en-Pail à Dombront.
Durant la Seconde Guerre mondiale la gare va subir plusieurs bombardements qui vont détruire les infrastructures et notamment son bâtiment voyageurs. Des le 14 juin[9] un bombardement de la Luftwaffe sur la gare et ses abords fait plus de trente victimes parmi les réfugiés présents, les suivants auront lieu en 1944, des le 21 mai il y a deux blessés et les dégâts matériels touchent le bâtiment et plus de dix locomotives. Le 9 juin c'est le quartier de la gare qui est détruit et les 12 et 13 juillets la gare subit encore des attaques. L'architecte Louis Arretche réalise des esquisses et un avant projet, pour une nouvelle gare, en 1947 et 1948[10]. L'inauguration de la nouvelle gare a lieu en 1960[11].
Le 13 juin 2010[12] à lieu l'inauguration de la voie verte qui remplace l'ancienne ligne d'Alençon à Condé-sur-Huisne.
Services voyageurs
Accueil
Gare[13] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec un guichet ouvert tous les jours. Elle est notamment équipée d'automates pour l'achat des titres de transport TER, et une boutique de presse est installée dans le hall.
Desserte
La gare est desservie par des trains intercités et des réseaux TER Basse-Normandie et TER Pays de la Loire circulant entre Caen, Le Mans et Tours.
Intermodalité
Des correspondances sont possibles avec les transports en commun routiers : les lignes 1, 3, 6 et 7 du réseau de bus Alto des Transports urbains de la communauté urbaine d'Alençon ; les lignes 20, 21, 40, 61, 70 et 71 des bus du réseau interurbain de l'Orne ; et la ligne 4 des Transports interurbains de la Sarthe.
Projet
La rénovation de la gare, comprenant notamment[14] l'accessibilité et la mise aux normes du bâtiments voyageurs et de son parvis, est programmée pour être réalisée entre 2012 et 2014[15].
Notes et références
- Le terme embarcadère est utilisée pour les stations importantes d'une ligne à une époque où le terme gare n'est pas encore d'utilisation générale.
- lire en ligne (consulté le 31 mars 2011). Journal des chemins de fer, 1re année - 1842, Paris, p. 186
- lire en ligne (consulté le 31 mars 2011). France, C. M. Galisset, Legé, Daverne, Corps du droit français, ou recueil complet des lois, décrets, arrêtés, ordonnances, sénatus-consultes, réglemens, avis du conseil d'état ...: 1789-1854, Volume 8, 1845, p. 282
- ISBN 9782905596871) extrait en ligne (consulté le 31 mars 2011). Alain Champion, Dictionnaire des rues et monuments d'Alençon, éditions Cénomanes, 2006 (
- lire en ligne (consulté le 31 mars 2011). A. Fouquier, Annuaire historique universel ou histoire politique pour 1851, Thoisnier Desplaces, Paris, 1853 p. 274
- lire en ligne (consulté le 30 mars 2011). Auguste Moutié, De Paris à Laval et à Alençon, 1856 p. 13
- lire en ligne (consulté le 30 mars 2011). Adolphe Laurent Joanne, Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859 p. 40
- lire en ligne (consulté le 30 mars 2011). Adolphe Laurent Joanne, Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859 p. 44
- extrait en ligne (consulté le 31 mars 2011). Alain Champion, La seconde guerre mondiale à Alençon, éditions Alan Sutton, 2007
- lire en ligne (consulté le 31 mars 2011). Site Archiwebture. citechaillot.fr, Fonds Arretche, Louis (1905-1991) : Objet ARRLO-B-47-02. Gare d'Alençon (Orne) : reconstruction du bâtiment voyageurs. 1947-1948
- extrait en ligne (consulté le 31 mars 2011). Alain Champion, Mémoire en image : Alençon, éditions Alan Sutton, 1995
- lire en ligne (consulté le 31 mars 2011). Site Voie verte61, Voie Verte Alençon / Condé-sur-Huisne
- lire en ligne (consulté le 30 mars 2011). Site SNCF TER Basse-Normandie, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare d'Alençon
- lire en ligne (consulté le 31 mars 2011). Site Conseil Régional Basse-Normandie, Imprimer Envoyer Partager Comité de ligne ferroviaire Caen - Le Mans - Tours, Caen le 7 janvier 2010
- lire en ligne (consulté le 31 mars 2011) Site Ouest-France, Une étude pour améliorer la ligne SNCF Caen-Le Mans-Tours, article du 7 janvier 2011
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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