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Berlin
Cet article concerne la capitale allemande. Pour les autres significations, voir Berlin (homonymie).Berlin Localisation Coordonnées :
Fuseau horaire :
UTC+1/ Été UTC+2Drapeau Blason Informations Superficie 891.82 km² 5 370 km² Aire Metro Population 3 416 255 (12/2007) 3 700 000 Aire Urbaine 4 940 000 Aire Metro Densité 3 820 hab/km² Altitude 34 - 115 m Code postal 10001-14199 Indicatif téléphonique +49-30 Politique NUTS DE3 Pays Allemagne Land Berlin Quartiers 12 Bezirke (arrondissements) Bourgmestre Klaus Wowereit depuis 2001 Partis au pouvoir SPD / Die Linke (mandat 2006/2011) Composition du Abgeordnetenhaus
(149 sièges)SPD 53
CDU 37
Die Linke 23
Verts 23
FDP 13Site Web http://www.berlin.de/ Berlin est la capitale et la plus grande ville d'Allemagne. Située dans le nord-est du pays, elle forme un Bundesland à part entière et compte environ 3,5 millions d'habitants. L'agglomération de Berlin dépasse les frontières du Land et regroupe au total environ 4,5 millions d'habitants, ce qui en fait une des dix métropoles les plus peuplées de l'Union européenne[1].
Fondée au XIIIe siècle, Berlin a été successivement capitale du Royaume de Prusse (1701-1871), de l'Empire Allemand (1871-1918), de la République de Weimar (1919-1933) et du Troisième Reich (1933-1945). Après 1945 et jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, la ville est partagée en quatre secteurs d'occupation. Le secteur soviétique de la ville, nommé Berlin-Est, a été la capitale de la République démocratique allemande pendant que Bonn est devenu capitale de l'Allemagne de l'Ouest. Berlin est aujourd'hui la capitale de l'Allemagne réunifiée et un centre culturel et artistique de premier plan en Europe, à défaut d'être une métropole économique.
Sommaire
Géographie
Site
Berlin se situe dans la plaine germano-polonaise, à 33 m d'altitude, au confluent de la Spree et de la Havel. Une particularité de la ville est la présence de nombreux lacs, le long des cours d'eau. On en trouve plusieurs à l'ouest, mais aussi à l'est avec le Müggelsee. L'influence lacustre se retrouve même dans l'étymologie de Berlin, issue de la racine brl qui signifie un lieu humide[2].
Climat
La capitale allemande possède un climat continental, marqué par une amplitude importante entre des hivers froids et assez secs et des étés assez chauds et orageux.
Relevé météorologique de Berlin mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température moyenne (°C) -1 1 4 8 13 17 18 17 14 8 4 1 8,7 Précipitations (mm) 30 30 40 40 60 70 80 70 50 40 40 40 590 Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.Histoire
Article détaillé : Histoire de Berlin.Germains et Slaves : la Marche de Brandebourg
La culture de la céramique cordée apparaît au IIIe millénaire av. J.-C. avec l'agriculture, l'élevage et les premiers greniers. Au VIe siècle av. J.-C., vers la fin de l'âge du Bronze danois, la présence de tribus germaniques se renforce graduellement dans la région : les sources historiques les font remonter à l'époque de l'immigration des Semnons (une tribu du peuple suève) et des Burgondes.
Depuis la fin du VIIe et VIIIe siècles dans les régions situées entre l'Elbe et l'Oder tribus slaves dans la partie orientale de la colonisation allemande au 12ème siècle ont été battus avec détermination dos. Ouest d'une ligne de la rivière Havel-Nuthe, dans le Havelland et dans le sud, en bordure Zauche, a vécu au 12ème siècle Heveller, qui appelle lui-même et de leurs principales Stodoranen château dans le Brandebourg, la ville actuelle de Brandebourg, et érigé sur le site de l'actuelle Citadelle de Spandau à Berlin, un grand château comme un avant-poste stratégique important maintenu.
Entre le IVe et le Ve siècle de notre ère, les tribus germaniques abandonnent une grande partie des plaines entre la Havel et la Spree pour s'établir dans la vallée supérieure du Rhin, en Souabe. Le Brandebourg se dépeuple, mais reste un territoire peuplé de Germains jusqu'à ce qu'au VIe siècle, des peuples slaves immigrent par vagues successives en Lusace ; ils atteignent la haute vallée de la Spree en 720, occupent les anciens villages germains et fondent de nouveaux villages par tout le pays.
La période slave s'achève en 1157 avec la fondation de la Marche de Brandebourg par Albrecht l’Ours après qu'il a infligé au prince slave Jaxa de Copnic, alors au sommet de sa force, une défaite décisive. La construction des premiers quartiers de Berlin coïncide avec la fondation du margraviat de la Maison d'Ascanie à Teltow, et elle est marquée par une politique de colonisation habile (avec l'intégration de l'aristocratie slave antérieure) et une collaboration active avec les moines Cisterciens du monastère de Lehnin. Le quartier du Zehlendorf, au sud de Berlin, et au delà le village slave de Slatdorp sur le lac de Slatsee (auj. Schlachtensee) ressortissaient du domaine ecclésiastique de Lehnin.
Fondation de Berlin
Entre les plateaux de Teltow et Barnim, les berges asséchées d'un gué de l'Urstromtal marécageux sont d'abord colonisées. Quelques-uns des faubourgs qui deviendront plus tard des quartiers de Berlin sont mentionnés dès cette époque : Spandau en 1197, Köpenick en 1209, Cölln en 1237 et Berlin en 1244[3]. Tempelhof désigne une commanderie de Templiers. Cölln est une île de la Spree, tandis que Berlin s'étend sur la rive droite. Spandau et Köpenick sont des villages slaves préexistants à la conquête. Spandau obtient une charte communale en 1232, et Berlin très probablement à la même date. Berlin et Cölln sont fusionnées en 1307. La ville unifiée Berlin-Cölln, grâce au privilège accordé par le gouvernement bicéphale des margraves Othon III de Brandebourg et Jean Ier de Brandebourg, peut désormais s'imposer économiquement aux villes conquises de Spandau et Köpenick.
Politique et administration
Berlin, capitale fédérale de l'Allemagne
Berlin est devenue la capitale de l'Allemagne dès le 3 octobre 1990, il a fallu un vote[4] très tendu et très serré au Bundestag pour que la décision soit prise de transférer effectivement les institutions de Bonn à Berlin. Le transfert du gouvernement et du chancelier à Berlin a eu lieu en 1999. L'unification des Bundesländer de Berlin et de Brandebourg a été rejetée par référendum en 1996 : si les Berlinois se sont exprimés en faveur de la fusion avec une majorité de 53,6 % [5], la proposition a été massivement rejetée dans le Brandebourg avec 62,7 % d'opposition [6]. Pour les promoteurs de cette proposition, l'objectif était de créer une région-capitale importante ; le projet reste d'ailleurs d'actualité, et une nouvelle consultation devrait se tenir quand l'opinion sera jugée prête par les dirigeants politiques.
Berlin, ville-État
Du point de vue institutionnel, Berlin est une ville-État (Stadtstaat) où coïncident dans les mêmes organes et sur le même territoire les compétences de l’administration municipale et celles des États-membres (Länder) qui composent la fédération. Hambourg et Brême possèdent une organisation similaire.
En tant que Land, Berlin envoie quatre représentants au Conseil fédéral (Bundesrat) où elle participe ainsi au vote des lois nationales. La ville dispose de pouvoirs administratifs étendus, mais également de pouvoirs législatifs, pouvant réglementer par ses propres normes un ensemble très étendu de domaines. Ainsi, le Land a compétence sur pratiquement tous les domaines (l'éducation, la culture, la planification, l’aide sociale, les transports), à l'exception de ceux exclusifs du Bund, l'État fédéral. La puissance de la ville-État se manifeste également par l'importance de son budget, même si le service de la dette y tient une place considérable. Car en 2006, le montant de la dette s'élevait à 60 milliards d'euros.[7]
Comme les autres Länder, Berlin est dotée d’une constitution dont le respect par les lois du Land est contrôlé par son Tribunal constitutionnel. Remplaçant le précédent texte qui datait de 1950, l'actuelle Constitution de Berlin date de 1995. Elle est moderne, accordant notamment une attention particulière à l’environnement.
Le pouvoir exécutif est exercé par le Sénat de Berlin (Senat von Berlin), gouvernement dirigé par le bourgmestre-gouverneur (regierender Bürgermeister) et composé de huit membres. Ils sont à la tête d'une administration sénatoriale (Senatsverwaltung) elle-même organisée en une dizaine de ministères. Le maire-gouverneur et le Sénat sont responsables devant la Chambre des députés de Berlin (Abgeordnetenhaus von Berlin), parlement monocaméral composé de cent trente députés élus pour cinq ans au moyen d’un scrutin partiellement majoritaire d’arrondissement et partiellement proportionnel.
Les arrondissements de Berlin
Article détaillé : Subdivisions administratives de Berlin.L’organisation administrative est fixée, dans le cadre des principes établis par la Constitution de Berlin, par la législation du Land. Or celle-ci prévoit une décentralisation territoriale articulée en arrondissements (Bezirke). Chacun d’eux constitue une collectivité dirigée par un conseil élu au suffrage universel direct à la proportionnelle, avec à sa tête un maire et un exécutif de cinq membres. Non seulement les arrondissements disposent d'une réelle légitimité politique, mais ils ont des pouvoirs croissants. Leur nombre, qui était de 23 en 1990, a d’ailleurs été ramené à 13 afin notamment de renforcer leurs structures administratives (mesure votée en 1998 et entrée en vigueur en 2001). Bien que soumis à la tutelle de l’exécutif du Land, les arrondissements disposent depuis 1995 d’une autonomie de dépenses, dans le cadre d’une dotation qui leur est attribuée globalement et sans contraintes particulières.
Un tour dans Berlin
Contrairement à ce que suggère Jacques Brel dans sa chanson Fernand (« Dire qu'on traverse Paris et qu'on dirait Berlin »), Berlin n'est pas une ville grise et triste mais au contraire égayée par plusieurs rivières, canaux, parcs et lacs (Havel, Wannsee, Müggelsee, Spree, Dahme, Landwehrkanal). Elle possède en outre une architecture ancienne et classique très riche.
Berlin s'est développée à partir du vieux noyau de la ville, le Nikolaiviertel (aujourd'hui près d'Alexanderplatz), de la ville jumelle Cölln, de fondations de villes princières comme Dorotheenstadt et Friedrichstadt et enfin de la formation du Grand-Berlin en 1920 qui a incorporé des villes jusqu'alors indépendantes comme Spandau, Charlottenburg ou encore Köpenick, formant alors un Berlin de quatre millions d'habitants. Du fait de ce développement décentralisé, Berlin présente de nombreuses choses à voir, dans son centre comme dans sa périphérie. Pour diverses raisons, la Porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) est devenue l'emblème de la ville — et plus encore, puisqu'elle représente aussi la réunification des deux Allemagne. Deux tours s'élancent dans le paysage berlinois : la Fernsehturm (tour de la télévision), sur l'Alexanderplatz dans le quartier Mitte, et la Funkturm (tour de la radio) qui se trouve dans le parc des expositions de Charlottenburg.
Dans le centre-est
- L'Île aux Musées (Museumsinsel) ;
- Le Berliner Dom : la cathédrale historique de Berlin, superbe intérieur ;
- Le Lustgarten : jardin sur l'île des musées ;
- Les différents musées : le musée de Pergame (où se trouvent notamment la porte de Babylone et l'autel de Milet), le musée Bode, l'Ancien Musée consacré aux collections des antiquités grecques, le Nouveau Musée qui retrouvera à sa réouverture en 2009 sa collection d'antiquités égyptiennes (actuellement dans l'Ancien Musée), et l'Ancienne Galerie Nationale.
- Unter den Linden (ancienne avenue fastueuse avec de nombreux bâtiments historiques) ;
- La Neue Wache : dédiée aux victimes des guerres. Elle abrite une copie de la sculpture de la Mère et son fils mort de Käthe Kollwitz ;
- L'ancien arsenal (Zeughaus) abrite le (Deutsches Historisches Museum) ;
- Le Staatsoper Unter den Linden, le plus beau des trois opéras de Berlin ;
- La Cathédrale Sainte-Hedwige (catholique) sur la Bebelplatz où se trouve un monument en souvenir des livres qui y ont été brûlés par des étudiants nazis fanatiques en 1933 (au milieu de la place, une vitre sur le sol laisse découvrir les rangées vides d'une bibliothèque) ;
- La Alte Bibliothek (surnommée « la commode »), désormais une annexe de la Humboldt-Universität ;
- La Humboldt-Universität ;
- La Staatsbibliothek zu Berlin (appelée Deutsche Staatsbibliothek à l'époque de la RDA), aujourd'hui l'une des bibliothèques scientifiques les plus grandes du monde;
- La Porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) : véritable symbole de Berlin et de l'Allemagne réunifiée, elle figure sur les euros allemands ;
- La Pariser Platz où se trouvent l'ambassade française, l'ambassade américaine et l'Hôtel Adlon, l'un des plus renommés de Berlin, où a, par exemple, séjourné Chaplin ;
- L'Alexanderplatz et le Nikolaiviertel ;
- La Fernsehturm : la tour de télévision avec ses 368 m de hauteur est la construction la plus haute non seulement de la ville, mais aussi de l'Allemagne entière (deuxième en Europe après la Tour Ostankino de Moscou);
- Le Rotes Rathaus ("hôtel de ville rouge" à cause de la couleur de ses briques) : la mairie historique de la ville face à laquelle se trouve la très belle Fontaine de Neptune (Neptunbrunnen) ;
- La Marienkirche ;
- La Nikolaikirche, facilement reconnaissable dans le panorama berlinois grâce à ses deux tours;
- La Gendarmenmarkt (Place des gendarmes), sans doute la plus belle place de Berlin ;
- La Konzerthaus de Berlin (anciennement Schauspielhaus) ;
- Le Deutscher Dom (cathédrale allemande, au sud de la place) et le Französischer Dom (cathédrale française): elles accueillent respectivement aujourd'hui le musée de l'histoire parlementaire allemande (entrée libre) et le musée des huguenots.
- La nouvelle synagogue : elle n'est pas, malgré son nom, un monument moderne, mais date de 1859 (Eduard Knoblauch, architecte). C'est un remarquable exemple de pastiche byzantin et mauresque de type "orientaliste". La célèbre photo qui la montre en train de brûler est souvent légendée comme un incendie criminel nazi. Celui-ci a bien eu lieu en 1938, mais a fait peu de dégâts. La photo a été prise en réalité en 1943, pendant un bombardement allié qui l'a, lui, totalement détruite.
Elle se trouve dans l'Oranienburger Straße, rue aujourd'hui très touristique, où se trouvent de nombreux cafés et restaurants, la Tacheles Haus ainsi que l'ancienne Poste. Véritable symbole du judaïsme, elle a été reconstruite à l'identique en 1993 et fait l'objet d'une surveillance constante eu égard aux craintes de vandalisme à caractère antijuif. Sa coupole dorée est à nouveau visible de loin ;
- Les Hackesche Höfe : un ensemble de bâtiments aménagés autour de cours communicantes ("Mietskaserne").
Dans le centre-ouest
- Dans le Tiergarten ;
- La Siegessäule ou colonne de la Victoire : symbole du Berlin de la Love Parade. De nombreuses manifestations ont lieu sur la rue du 17 juin (Straße des 17. Juni), la Siegessäule y est souvent un point de rassemblement ;
- Le Château de Bellevue (Résidence du Président) ;
- Le Hansaviertel à Moabit, quartier choisi pour un concours d'architecture en 1953 grâce auquel on peut admirer 35 bâtiments réalisés jusqu'en 1957 par cinquante-trois architectes mondiaux dont Alvar Aalto, Egon Eiermann, Walter Gropius, Arne Jacobsen, Wassili Luckhardt, Oscar Niemeyer, Sep Ruf, Paul Schneider-Esleben, Hans Schwippert et Max Taut.
- Du côté du Kurfürstendamm;
- La Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche ou église du Souvenir : l'église a été gravement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale et a été conservée telle quelle en guise de mémorial. En raison de sa forme, elle est surnommée la dent creuse par les Berlinois ;
- L'Europa-Center : centre commercial sur plusieurs étages avec « L'horloge du temps qui passe » ;
- Le Kranzler-Eck ;
- Le « Theater des Westens » (Théâtre de l'Ouest) ;
- Le Zoologischer Garten, un véritable zoo au cœur de la ville: le plus grand d'Europe. C'est aussi le nom d'une station-gare à côté du zoo ;
- Le Deutsche Oper Berlin dans la Bismarckstraße à Charlottenburg ;
- Le KaDeWe (Kaufhaus des Westens) : le plus grand magasin de l'Europe continentale, très chic ;
- La Funkturm ou tour de la radio ;
- Le château de Charlottenburg entouré d'un très beau parc avec étendue d'eau, béveldère, pavillon;
- Le Luisenstädtischer Kanal ;
- Le Carillon ;
- Le quartier de Kreuzberg, un des quartiers turcs de Berlin.
Le nouveau Berlin aux alentours de la Potsdamer Platz
- La Potsdamer Platz (place de Potsdam). Le quartier a été entièrement reconstruit. Il fut une zone de no man's land lorsque Berlin était divisé. Cet immense espace vide situé en plein centre (la Potsdamer Platz était avant la guerre un des centres les plus importants de Berlin) a fait la joie des architectes — dont les célèbres Richard Rogers, Rafael Moneo, Renzo Piano, Arata Isozaki — qui ont pu se lancer dans les projets les plus fous. Le nouveau quartier qui s'y est construit est résolument tourné vers l'avenir ;
- Le Sony-Center (remarquable coupole) avec le Musée du Film, la Kaiser-Saal et des cinémas (dont un IMAX) ;
- Le complexe de Daimler avec notamment le centre commercial des Arcades (Arkaden), des cinémas (dont un IMAX), un théâtre musical et un casino ;
- Le Kulturforum ;
- La Philharmonie, salle de concert attitrée de l'orchestre philharmonique de Berlin, surnommée un temps « Le Cirque Karajan » par les Berlinois en hommage à celui qui en fut le chef de 1954 à 1989 ;
- La Nouvelle Galerie Nationale de Berlin
- Le Tempodrom, avec le Liquidrom.
- Le mémorial aux juifs assassinés d'Europe, inauguré en mai 2005.
- Un centre de documentation sur l'appareil de terreur du régime nazi doit être construit près de la Potsdamer Platz. Le travaux ont commencé le 2 novembre 2007. Le montant des travaux est estimé à 24 millions d'euros, une somme partagée entre l'État fédéral et la région. Le centre doit être construit à l'endroit où la Gestapo, la police secrète du régime nazi, les SS et les services de renseignement avaient installé leur quartier général[8].
Le quartier du gouvernement
Ce quartier – la "Bande de la Fédération" (Band des Bundes) – se construit autour du Reichstag, où siège le Bundestag. Cette zone était déjà auparavant consacrée à la politique et à la diplomatie.
Il contient :
- Le palais du Reichstag, rénové entre 1995 et 1999 par l'architecte Norman Foster, dans lequel siège le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand ;
- Les nouveaux bâtiments du parlement (commissions, bureaux des groupes parlementaires, présidence et bibliothèque) ;
- La chancellerie ;
- La Wilhelmstrasse (ministère des Finances, ambassades britannique et française…) ;
- Le quartier des ambassades (Botschaftsviertel) près du Tiergarten.
Autres quartiers
- Petit château d'Humboldt (Humboldt-Schlösschen) à Tegel ;
- Château Biesdorf ;
- Marzahn avec son moulin ;
- Le Tierpark et le château de Friedrichsfelde ;
- Château Köpenick — rouvert comme musée de l'art Renaissance, Baroque et Rococco — et l'île au château ;
- Pavillon de chasse de Grunewald ;
- Pavillon de chasse de Glienicke ;
- Le pont qui enjambe la rivière Glienicke, devenu célèbre par l'échange de prisonniers et d'espions qui s'y faisait du temps de la guerre froide ;
- L'île Pfaueninsel (île des paons) ;
- Le quartier de Westend avec l'Olympiastadion, stade des Jeux olympiques d'été de 1936 mais aussi l'Unité d'habitation de Le Corbusier
- Le Mur de Berlin avec la East Side Gallery dans le quartier de Friedrichshain ;
- Le Checkpoint Charlie : le point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Le point de contrôle (ou une reconstitution) y demeure et un musée racontant les histoires de ceux qui s'évertuèrent à essayer de passer le mur a été aménagé à proximité.
Culture
Après la chute du mur de Berlin en 1989, de nombreuses maisons partiellement détruites pendant la Seconde Guerre mondiale et pas encore reconstruites se retrouvèrent au centre de Berlin. Elles se situaient dans le quartier de "Mitte" qui faisait partie de Berlin-Est. Ces lieux abandonnés en plein centre ville attirèrent beaucoup d'artistes et ils devinrent le sol fertile pour toutes sortes de cultures underground et autres contre-cultures. Des clubs s'y installèrent y compris le célèbre « Tresor », un des clubs techno les plus importants au monde.
La réputation du clubbing berlinois est reconnue et enviée dans le monde entier grâce à des discothèques légendaires, tel le fameux Kitkatclub et, plus récemment, le Berghain, deux institutions mondialement connues pour leur programmation musicale combinée à une certaine liberté sexuelle de leur clientèle.
Ce développement culturel passe notamment par l'occupation d'immeubles désertés par des artistes alternatifs. L'exemple de la Tacheles Haus est sur ce point tout à fait remarquable. Berlin a donc une vie culturelle riche et très diverse. Spectacles et manifestations en tout genre sont nombreux. C'est une ville internationale, très ouverte et tolérante, multiculturelle.
Aujourd'hui, Berlin doit faire face à de graves difficultés financières, mais les manifestations culturelles continuent. On peut noter le Carnaval des Cultures, un défilé de rue multiethnique annuel, ainsi que le CSD (Christopher Street Day), qui est la plus grande manifestation d'homosexuels en Europe centrale. Ces événements attirent des millions de Berlinois et sont soutenus par le gouvernement de la ville. Jusqu'en 2003 et également en 2006, chaque été eut aussi lieu la Love Parade, le plus grand défilé d'amoureux de la musique techno, en plein centre-ville, dans le Tiergarten.
Bien que la population diminue et que le taux de chômage soit élevé, beaucoup de jeunes Allemands et d'artistes continuent à s'installer à Berlin, faisant de la ville la capitale de la jeunesse et de la culture pop d'Allemagne. D'ailleurs, en 2003, il a été annoncé que l'annuel Popkomm, une référence mondiale dans l'industrie musicale, aurait lieu désormais à Berlin, après s'être déroulé pendant 15 années à Cologne. De plus, la chaîne musicale MTV Allemagne a aussi déménagé son siège de Munich pour Berlin fin avril 2004.
Enfin, Berlin est aussi une référence pour le cinéma avec l'accueil chaque année en février de la Berlinale, festival international de cinéma dont la récompense suprême est l'Ours d'Or.
Quelques musées
- le Musée des Technologies à Kreuzberg
- la Neue Nationalgalerie (Nouvelle Galerie Nationale), une des dernières constructions de Ludwig Mies van der Rohe
- le Bauhaus-Archiv
- la Berlinische Galerie
- le Bröhan-Museum
- le Brücke-Museum
- le Ethnologische Museum
- le Gemäldegalerie
- le Jagdschloss Grunewald
- le Kulturforum
- le Museum Berggruen
- le Museum Europäischer Kulturen
- le Museum für Gegenwart dans le Hamburger Bahnhof
- le Museum für Indische Kunst
- le Museum für Ostasiatische Kunst
- le Musikinstrumenten-Museum
- le Museum für Naturkunde der Humboldt-Universität zu Berlin (muséum d'histoire naturelle).
- le Musée de la DDR (Deutsche Demokratische Republik)
Île des Musées
Article détaillé : Île aux Musées.L'Île aux Musées abrite :
- l'Altes Museum (réalisé par Karl Friedrich Schinkel) : antiquités grecques ;
- l'Alte Nationalgalerie : collection d'art du 19e siècle ;
- le musée de Bode : collection d'art byzantin, sculptures du Moyen-Âge et de la Renaissance, Cabinet de médailles ;
- le Neues Museum : antiquités égyptiennes (réouverture en octobre 2009) ;
- le musée de Pergame : collections de la Perse antique, de la Grèce antique et de l'art musulman.
Quelques théâtres
- Berliner Ensemble ;
- Deutsches Theater ;
- Grips-Theater ;
- Schaubühne am Lehniner Platz ;
- Theater des Westens ;
- Volksbühne Berlin ;
- Hebbel am Ufer ;
- Maxim-Gorki-Theater .
Cinéma
Berlin accueille chaque année en février la Berlinale. Quelques films se déroulant à Berlin :
- Berlin: Die Sinfonie der Großstadt (Berlin : la symphonie de la grande ville) (1927)), film muet de Walter Ruttmann ;
- Kuhle Wampe oder: Wem gehört die Welt? (1932), sur la Kuhle Wampe ;
- Les assassins sont parmi nous (Die Mörder sind unter uns) (1946), première production sous contrôle soviétique ;
- Allemagne année zéro (Germania anno zero) de Roberto Rossellini (1948) ;
- Un, deux, trois (One, Two, Three), une comédie satirique de Billy Wilder (1961) ;
- La Légende de Paul et Paula (Die Legende von Paul und Paula) de Heiner Carow (1972), film culte de la RDA ;
- Les Ailes du désir (Der Himmel über Berlin) de Wim Wenders (1987) ;
- Cours, Lola, cours ! (Lola rennt) de Tom Tykwer (1998) ;
- Sonnenallee de Leander Haußmann (1999) ;
- Berlin is in Germany (2001) ; One day in Europe de Hannes Stöhr
- Good Bye, Lenin! de Wolfgang Becker (2002) ;
- Herr Lehmann (2003) de Leander Haußmann, sur le quartier du Kreuzberg en 1989 ;
- The Edukators (Die Fetten Jahre sind vorbei) de Hans Weingartner (2005) ;
- La Mort dans la peau (2004) ;
- La Chute (Der Untergang) d'Oliver Hirschbiegel, 2004 ;
- Un été à Berlin (Sommer vorm Balkon) d'Andreas Dresen, 2005 ;
- La Vie des autres (Das Leben der Anderen) de Florian Henckel von Donnersmarck, 2007 ;
- Walkyrie (Valkyrie) de Bryan Singer, 2008.
Opéras
- Deutsche Oper Berlin ;
- Komische Oper ;
- Staatsoper Unter den Linden.
Orchestres et chorales
Orchestres :
- Berliner Philharmoniker : le célèbre orchestre autrefois dirigé par Herbert von Karajan et Claudio Abbado. C'est le britannique Simon Rattle qui est désormais à la tête de la philharmonie ;
- Konzerthausorchester Berlin (anciennement Berliner Sinfonie-Orchester) : autrefois dirigé par Kurt Sanderling et Eliahu Inbal notamment. Le chef actuel est Lothar Zagrosek ;
- Deutsches Symphonie-Orchester Berlin : autrefois dirigé par Ferenc Fricsay et Lorin Maazel notamment. Le chef actuel est Ingo Metzmacher ;
- Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin : autrefois dirigé par Hermann Abendroth et Heinz Rögner notamment. Le chef actuel est Marek Janowski ;
- Staatskapelle Berlin : orchestre de l'Opéra Unter den Linden (Staatsoper), dirigé par Daniel Barenboim ;
- Akademie für Alte Musik Berlin : orchestre spécialisé dans le répertoire baroque, souvent dirigé par René Jacobs.
Chorales :
- RIAS Kammerchor ;
- Rundfunkchor Berlin
Universités
- Freie Universität Berlin (Université libre de Berlin) ;
- Humboldt-Universität zu Berlin (Université Humboldt de Berlin) ;
- Technische Universität Berlin (Université technique de Berlin);
- Universität der Künste (Université des Beaux-Arts).
Autres établissements assimilables à des grandes écoles de commerce :
- Hochschule für Wirtschaft und Recht (Berlin School of Economics and Law) ;
- ESCP Europe - Campus Berlin ;
- International Business School Berlin.
Autres établissements assimilables à des écoles d'ingénieurs :
- Hochschule für Technik und Wirtschaft ;
- Beuth Hochschule für Technik.
Autres établissements assimilables à des universités techniques :
- Alice-Salomon-Fachhochschule für Sozialarbeit/-pädagogik ;
- Evangelische Fachhochschule ;
- Hertie School of Governance ;
- Hochschule für Musik Hanns Eisler .
Jardins zoologiques
À Berlin, il y a deux jardins zoologiques: Le zoo de Berlin (Zoologischer Garten Berlin), fondé déjà en 1844, et le Jardin Zoologique de Berlin-Friedrichsfelde (Tierpark Berlin), fondé en 1954. Depuis la réunification de la ville de Berlin, les deux institutions coopèrent intensivement et, depuis le 31 janvier 2007, ils sont dirigés par un seul directeur.
Économie
Économie et politique sont étroitement liées à Berlin depuis longtemps : avant la chute du Mur, la partie occidentale de la ville survivait grâce aux subventions fournies par la RFA, qui couvraient plus de la moitié de son budget. Les salariés berlinois recevaient alors un Berlinzuschlag, une prime spécifique récompensant leur fidélité à Berlin. Désormais, les travaux de réhabilitation de la partie orientale et l'aménagement des futurs locaux du gouvernement ne peuvent être financés uniquement par la ville, actuellement au bord de la faillite.
Par exemple, des pelouses municipales ne sont plus entretenues aussi souvent qu’avant, des piscines et des théâtres publics ont dû fermer. Les investisseurs étrangers ne sont pas venus s'installer si vite que l'on avait espéré et les rentrées fiscales restent maigres, comparées aux dépenses concernant une population connaissant un fort taux de chômage. Beaucoup d'entreprises de Berlin-Est ont dû fermer pour manque de productivité.
Historiquement, l'industrie a un poids important dans le développement économique de la ville. Des quartiers entiers sont nommés d'après des grands noms de l'industrie allemande, comme, notamment, Siemensstadt, bâti dans les années 1920 dans le quartier de Spandau pour les ouvriers de cette entreprise. Elle y a toujours son siège, contrairement à beaucoup d'autres sociétés berlinoises qui ont quitté la ville après la construction du mur, par peur d'être coupées de leurs fournisseurs et de leurs marchés. Dans les années 1990, Berlin s’est largement désindustrialisée. La ville a perdu 45% des emplois de ce secteur[9].
Si le secteur des services occupe une place importante à Berlin, la fonction publique reste le premier employeur de la ville. Le développement du secteur tertiaire n’a d'ailleurs pas pu compenser le déclin industriel. La ville a ainsi perdu 20% de sa population active et son taux de chômage atteint des records. Seul le secteur touristique a tiré son épingle du jeu. Berlin est ainsi la ville la plus touristique d'Allemagne. En 2007, elle a accueilli plus de sept millions de visiteurs, avec environ 17 millions de nuitées. La fréquentation est d'ailleurs en nette augmentation depuis quelques années. Le secteur du tourisme représente aujourd'hui 255 000 emplois, pour un chiffre d'affaires brut de plus de 8 milliards d'euros[10].
Pour réduire les coûts administratifs et pour intégrer Berlin à son voisinage, une initiative visant à regrouper les Länder de Berlin et de Brandebourg (avec sa capitale Potsdam) a été finalement refusée par les populations consultées par référendum. Ainsi, Berlin affronte seule les défis économiques et politiques de la fin du XXe siècle, parmi lesquels la venue du gouvernement allemand.
Si Berlin est redevenue en droit la capitale de l'Allemagne dès le 3 octobre 1990, la décision de transférer les administrations et les parlementaires n'a été prise que le 21 juin 1991 et l'échéance repoussée pour le 1er janvier 2000. Berlin accueille donc le siège de la présidence (château de Bellevue) et de la chancellerie et son gouvernement (Reichstag et Bundestag), ce qui a constitué un des grands chantier du centre-ville.
Berlin a atteint l'équilibre budgétaire en 2007 pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.
Transports
Berlin est très bien desservie par les transports publics géré par le Berliner Verkehrsbetriebe (BVG) : le réseau de trains urbains (Stadtbahn), métro (U-Bahn), tramway (MetroTram) et de bus assure une couverture quasi-complète de la ville aussi bien de jour que de nuit. Le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de jours fériés, les métros et les S-Bahn fonctionnent même en continu pendant toute la nuit. Pendant la semaine des autobus remplacent les métros entre environ 1 h et 4 h 30. Berlin dispose également de 6 lignes publiques de ferry (bateau).
La ville est traversée d'est en ouest par le Berliner Stadtbahn. Sur cette ligne se trouvent notamment les stations de Ostkreuz, Warschauer Straße, Ostbahnhof, Jannowitzbrücke, Alexanderplatz, Hackescher Markt, Friedrichstraße, Hauptbahnhof (anciennement Lehrterbahnhof), Bellevue, Tiergarten, Zoologischer Garten, Charlottenburg et Westkreuz.
Récemment, de nombreux travaux ont eu lieu pour transformer l'ancienne Lehrter Bahnhof (« gare de Lehrte ») renommée Hauptbahnhof (« gare centrale ») en véritable gare centrale : elle est devenue le nœud central de Berlin pour le transport ferroviaire et du S-Bahn sur l'axe est-ouest. Le raccordement à un axe de S-Bahn nord-sud plus dense et au métro (avec le prolongement de la ligne 5) est programmé. Une partie des travaux (notamment concernant la desserte de la gare par les transports urbains) est retardée, voire suspendue sine die, faute de financements, Berlin étant au bord de la faillite. La gare est entrée cependant en fonction pour le trafic régional interrégional et international le 28 mai 2006. La liaison Est-Ouest existante a été complétée par une liaison Nord-Sud (partie du Pilzkonzept, « concept du champignon »), les deux liaisons se croisant à la station Friedrichstrasse.
Le réseau a été complété en 2002 par la remise en service de l'intégralité du chemin de fer de ceinture qui avait été divisé par le Mur puis mis hors service à Berlin-Ouest. Le S-Bahnring ou Ringbahn permet de faire le tour de la ville en 60 minutes exactement.
Après la construction du mur, les deux parties de la ville ont choisi leur propre moyen de transport. À l'Ouest, on a privilégié les lignes de métro de Berlin (U-Bahn). Les lignes historiques desservaient déjà avant-guerre majoritairement les quartiers occidentaux. Les autorités de Berlin-Ouest ont choisi de renforcer le réseau, offrant une desserte très rapide et fiable.
À l'Est, une grande partie des transports se fait au moyen de tramways, qui n'existent plus à l'Ouest, même si des prolongements sont prévus. Plusieurs lignes de bus et de tram dites « métro » permettent aussi des déplacements rapides à travers la ville. Le prolongement de la ligne de ceinture M10 jusqu'à la gare centrale (ancienne gare de Lehrte) est en cours, et devrait ouvrir en 2008.Concernant le réseau autoroutier, la ville ne connaît pour l'instant qu'une demi-rocade du côté ouest ; elle devrait à long terme être bouclée. Il existe une deuxième rocade qui fait le tour de la ville à une plus grande distance (l'autoroute A10) qui est le plus grand périphérique d'Europe.
Pour le transport ferroviaire, la Deutsche Bahn fait rouler des trains et des express régionaux ainsi que des ICE. Il y a aussi deux lignes de la compagnie InterConnex.
Pour le transport aérien, Berlin possède deux aéroports : Tegel et Schönefeld. L'aéroport historique de Tempelhof, troisième plus grand bâtiment au monde (long de 1,2 km) derrière le Pentagone et le palais présidentiel de Bucarest, emblématique de l'architecture nazie et devenu célèbre à l'occasion du pont aérien organisé par les Occidentaux pendant le blocus de Berlin, a fermé ses portes le 31 octobre 2008. Il sera suivi par Tegel, dont la fermeture est prévue en 2011 ou 2012. Quant à Schönefeld, en cours d'agrandissement par construction complètement neuve, il deviendra en 2011 le grand aéroport Berlin Brandenburg International - BBI (Code AITA: BER) qui doit remplacer Tegel pour concentrer tout le transport aérien sur un seul aéroport.
Berlin est une ville célèbre pour son Circuit de l'étoile, manifestation organisée par le club des cyclistes allemands ADFC. En 2004, 250 000 cyclistes auraient participé d’après la police de Berlin.
Pour les voyageurs, un tarif spécial existe, cette offre s'applique pour deux personnes. Avec cette offre vous pouvez profiter d'un transport qui peut être valide à Berlin, Bavière, Hesse et même Brandebourg. Cette option pour deux personnes offre le privilège de se déplacer où l'on veut dans les villes ci-dessus. Mais cela a une durée de 15 jours.
Sports
Berlin a accueilli les Jeux Olympiques d'été de 1936 et a été une des villes de la Coupe du monde de football de 2006 dont elle a accueilli la finale à l'Olympiastadion. Les Championnats du monde d'athlétisme 2009 se dérouleront également à l'Olympiastadion de Berlin. Le Marathon de Berlin se déroule chaque année en centre ville tout comme le meeting d'athlétisme ISTAF comptant pour la Golden League. Le WTA Tour, ensemble des tournois de tennis féminin, comprend l'Open d'Allemagne organisé annuellement dans la ville depuis 1979. Fondé en 1896, c'est un des plus anciens tournois de tennis pour femmes. La FIVB World Tour a choisi un site à proximité de l'Alexanderplatz pour présenter un tournoi annuel de Beach Volley.
Berlin est la ville du Hertha BSC Berlin, une équipe de football du 1. Bundesliga, de l'équipe de Handball de 1. Bundesliga du Füchse Berlin jouant dans une salle de plus de 10 000 places et de l’équipe de Basket-ball des ALBA Berlin (connue sous le nom des albatros de Berlin, qui joue dans la même salle), qui ont gagné tous les championnats nationaux entre 1997 et 2003. Berlin est aussi la ville des Eisbären Berlin du Championnat d'Allemagne de hockey sur glace, une équipe qui a été fondée à l’époque de l’Allemagne de l’Est. Devenue 1er champion de la toute nouvelle 3. Bundesliga lors de la saison 2008/2009, l'équipe de football du 1.FC Union Berlin jouera en 2. Bundesliga la saison prochaine.
Club Sport Fondé en Ligue Stade Entraîneur Füchse Berlin Handball 1891 Championnat d'Allemagne de handball Max-Schmeling-Halle Jörn-Uwe Lommel Hertha Berlin Football 1892 1. Bundesliga Olympiastadion Friedhelm Funkel ALBA Berlin Basket-ball 1989 Basketball-Bundesliga O2 World Luka Pavicevic Eisbären Berlin Hockey sur glace 1954 DEL O2 World Don Jackson Berlin Adler football américain 1979 GFL Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark Shuan Fatah Union Berlin Football 1906/1966 2. Bundesliga An der Alten Försterei Uwe Neuhaus Personnages célèbres
À Berlin sont nés :
- Walter Gropius (1883 – 1969), architecte et fondateur du Bauhaus
- Michael Ballhaus (1935 – ), directeur de la photographie
- Frank Castorf (1951 – ), metteur en scène et directeur actuel de la Volksbühne Berlin
- Helmut Newton (1920 – 2004), photographe
- Joachim Fest (1926 – 2006), historien et journaliste
- Beate Klarsfeld (1939 – ), activiste anti-nazie
- Herbert Marcuse (1898 – 1979), philosophe et sociologue, membre de l'École de Francfort
- Konrad Zuse (1910 – 1995), ingénieur et pionnier de l'informatique
- Max Delbrück (1906 – 1981), physicien et biophysicien
- Alexander von Humboldt (1769 – 1859), naturaliste et explorateur
- Ernst Litfaß (1816 – 1874), imprimeur et inventeur de la Colonne Morris
- Paul Lincke (1866 – 1946), compositeur et "père" de l'opérette berlinoise
- Marlène Dietrich (1902 – 1992), actrice et chanteuse
- Hildegard Knef (1925 – 2002), actrice, chanteuse et compositrice
- Heinz Berggruen (1914 – 2007), journaliste et marchand d'art, fondateur du Musée Berggruen à Berlin
- Frédérik Mey (1942 – ), connu en Allemagne sous le nom Reinhard Mey, auteur-compositeur-interprète
- Jürgen Prochnow (1941 – ), acteur
- Nina Hagen (1955 – ), chanteuse
- Rio Reiser (1950 – 1996), chanteur
- Franziska van Almsick (1978 – ), nageuse
- Antje Buschschulte (1978 – ), nageuse
- Jeanette Biedermann (1981 – ), chanteuse et actrice
- Shin (1989 – ), batteur du groupe Cinema Bizarre
- Stefan Beinlich (1972 – ), footballeur
- Guido Buchwald (1961 – ), footballeur
- Thomas Häßler (1966 – ), footballeur
- Judith Holofernes (1976 – ), chanteuse
- Julia Jentsch (1978 – ), actrice
- Niko Kovač (1971 – ), footballeur
- Robert Kovač (1974 – ), footballeur
- Max Liebermann (1847 – 1935), peintre
- Albert Lortzing (1801 – 1851), compositeur, acteur et chanteur
- Alexandra Neldel (1976 – ), actrice
- Suzanne Roquette (1942 – ), actrice
- Paul H. Landers (1964 – ), guitariste du groupe Rammstein
- Christoph Schneider (1966 – ), batteur du groupe Rammstein
- Christian Lorenz (1966 – ), claviériste du groupe Rammstein
- Kurt Tucholsky (1890 – 1935), écrivain et journaliste
- Joseph Weizenbaum (1923 – 2008), informaticien et philosophe
- Klaus Wowereit (1953 – ), maire de Berlin
- Erik Zabel (1970 – ), cycliste
- Henry Bartsch (1983 – ), Maitre menuisier
À Berlin sont décédés :
- Karl Abraham (1877 - 1925), médecin et psychanalyste allemand
- Herluf Bidstrup (1912 - 1988), caricaturiste danois
- Bertolt Brecht (1898 - 1956), auteur et metteur en scène allemand
- Helene Weigel (1900 - 1971), actrice et épouse de Bertolt Brecht
- Friedrich Ebert (1871 - 1925), premier président du Reich allemand
- Adolf Hitler (1889 - 1945), dictateur allemand
- Karl Liebknecht (1871 - 1919), homme politique allemand
- Rosa Luxemburg (1870 - 1919), théoricienne marxiste
- Anthony Mann (1906 - 1967), cinéaste américain
- Lupu-Pick (1886 - 1931), cinéaste allemand
- Ernst Schering (1824 - 1889), pharmacien et industriel allemand
- Giuseppe Sinopoli (1946 - 2001), compositeur et chef d'orchestre
- Rudolf Virchow (1821 – 1902), médecin et homme politique
Jumelages et partenariats
- Almaty (ancienne Alma-Ata au Kazakhstan) depuis 1991.
- Los Angeles (1967)
- Paris (partenariat-1987)
- Madrid (1988)
- Istanbul (1988)
- Moscou (1990)
- Varsovie (1991)
- Budapest (1991)
- Bruxelles (1992)
- Jakarta (1993)
- Tachkent (1993)
- Mexico (1993)
- Pékin (1994)
- Tôkyô (1994)
- Buenos Aires (1994)
- Prague (1995)
- Windhoek (2000)
- Londres (2000)
Divers
En 2005, Berlin est en deuxième position pour ce qui est du taux de délinquance en Allemagne (15 002 délits pour 100 000 habitants)[11]
Voir aussi
Articles connexes
- Berlin-Ouest
- Berlin-Est
- Alexanderplatz
- Coupe du monde de football 2006
- Jeux Olympiques d'été de 1936
- Réunification allemande
- La Gazette de Berlin
- Mur de Berlin
- Nouvelle synagogue de Berlin
- Salle des Congrès de Berlin
- Grand Berlin
- Remodélation de Berlin
- Luftbrückendenkmal
Liens externes
- (de) Site officiel de la ville de Berlin
- Catégorie Berlin de l’annuaire dmoz
Bibliographie
- Anonyme, Une femme à Berlin, Gallimard, coll. « Témoins », 2006.
- Cyril Buffet, Berlin, Fayard, 1993.
- Albert van Dievoet, "L'exposition d'art belge à Berlin", dans, L'expansion belge, revue mensuelle illustrée, Bruxelles, décembre 1908, n° XI, p. 502 à 503.
- Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz, Gallimard, 1981 (ISBN 2-07-037239-1)
- Boris Grésillon, Berlin métropole culturelle, Belin, coll. « Mappemonde », 2002.
- Boris Grésillon & Dorothée Kohler, "Berlin, capitale en attente", Hérodote, n°101, 2001/2.
- Magnus Hirschfeld, Les Homosexuels de Berlin, 1908. Notes, préface et nb. annexes de Patrick Cardon. Inclus : Ruth Margarete Roellig, Les Lesbiennes de Berlin, 1928. QuestionDeGenre/GKC, 2001.
- Jean-Michel Palmier, Retour à Berlin, Payot, 1989 (ISBN 2-228-88212-7)
- Régine Robin, Berlin chantiers : un essai sur les passés fragiles, Stock, 2001 (ISBN 2-234-05335-8)
- Ruth Margarete Roellig, Les Lesbiennes de Berlin, 1928. Préf. Magnus Hirschfeld. Description contemporaine des cabarets lesbiens de Berlin. Texte original et trad. de Charles Adam. QuestionDeGenre/GKC, 2001.
Notes et références
- ↑ Indicators for larger urban zones 1999 - 2003, Eurostat. Accessed March 9, 2007
- ↑ www.berlin-en-ligne.com
- ↑ Les premiers actes officiels concernant Cölln (daté du 28 octobre 1237) et Berlin (daté du 26 janvier 1244) se trouvent au musée de la Cathédrale à Brandenburg-an-der-Havel.
- ↑ (de) Article sur le traité, avec le texte intégral, sur le site du Deutsches Historisches Museum.
- ↑ Résultats définitifs du référendum de 1996 pour Berlin
- ↑ Résultats définitifs du référendum de 1996 pour le Brandebourg
- ↑ Pascale Hugues, « Berlin en faillite », dans Le Point, 26 octobre 2006, n° 1780, p. 84
- ↑ Cécile Calla, A Berlin, un centre de documentation sort de terre sur l'ancien QG de la terreur nazie, Le monde, 4 novembre 2007
- ↑ Voir BORST R., KRÄTKE S. (dir.), Berlin Metropol zwischen Boom und Krise, Opladen, Leske + Budrich, 2002
- ↑ Office des Statistiques du Land de Berlin, voir Business Location center
- ↑ Courrier international, web, 16/05/2006
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