Reunification allemande

Reunification allemande

Réunification allemande

La réunification allemande désigne les événements qui, d'octobre 1989 à octobre 1990, ont conduit à l'intégration de la République démocratique allemande dans la République fédérale d'Allemagne. En allemand, ces événements sont désignés par les mots Wiedervereinigung (réunification) ou encore, de façon plus neutre, de Wende (tournant). Le terme figurant sur les textes officiels est Beitritt der DDR im Grundgesetz der BRD (« Entrée de la RDA dans la Loi fondamentale de la RFA », votée le 3 octobre 1990 par le parlement de la RDA).

Sommaire

Division de l'Allemagne

La division de l'Allemagne en République fédérale allemande et République démocratique allemande remonte à 1949. En 1961, le gouvernement de la RDA construit le Mur de Berlin destiné à empêcher la fuite des habitants de l'Allemagne de l'Est vers la RFA. Le Mur, symbole de la division de l'Allemagne, restera une frontière étroitement surveillée et quasi étanche jusqu'au mois de novembre 1989.

Chronologie

Mouvements populaires en RDA

En 1989, malgré les difficultés économiques et sociales croissantes auxquelles doit faire face le régime de la RDA, la perspective d'une réunification des deux Allemagnes parait encore lointaine. Le 11 juin 1989, le futur chancelier Gerhard Schröder déclare que les chances d'une réunification sont inexistantes alors que le secrétaire général du comité central du SED, Erich Honecker, promet que le mur de Berlin durera encore 100 ans[1]. Pourtant, depuis le 2 mai, la frontière entre la Hongrie et l'Autriche est ouverte et de nombreux Allemands de l'Est utilisent cette possibilité pour rejoindre la République fédérale.

Le mécontentement populaire est-allemand grandit et le 4 septembre environ 1 200 personnes défilent à Leipzig pour réclamer des réformes et notamment la liberté de circulation vers l'Ouest. C'est le début des « manifestations du lundi » (Montagsdemonstrationen) qui auront lieu dans plusieurs villes jusqu'en mars 1990. Mikhaïl Gorbatchev avait déjà indiqué le 6 juillet que l'Union soviétique n'interviendrait pas pour réprimer les mouvements qui agitent la RDA. Un tournant est atteint le 9 octobre 1989 avec la première véritable manifestation de masse qui réunit environ 70 000 personnes toujours à Leipzig. Peut-être pour ne pas prendre la responsabilité d'un bain de sang, les responsables locaux ordonnent aux différentes forces de sécurité (Stasi, Volkspolizei et NVA) de ne pas interrompre le défilé. Egon Krenz déclarera plus tard avoir personnellement donné cet ordre.

Dès lors, le nombre des manifestants ne cesse d'augmenter pour atteindre 120 000 le 16 octobre et 320 000 le 23. Le 18 octobre 1989, peu après les célébrations du 40e anniversaire de la RDA, Honecker est contraint à démissionner par le Politbüro qui nomme Egon Krenz pour lui succéder. La démission d'Honecker ne suffit cependant pas à calmer les manifestants dont les revendications de réforme du système politique ont pris entretemps un tour de plus en plus nationaliste et incluent entre autres la réunification avec la République fédérale. Finalement, le Conseil des ministres de la RDA démissionne le 8 novembre 1989, suivi par le Politbüro le 9 novembre.

Chute du mur de Berlin

En 1989[2], les ressortissants est-allemands sont de plus en plus nombreux à quitter la RDA via la Tchécoslovaquie et la Hongrie. Ces pays, complètement débordés par l’afflux des réfugiés, accentuent la pression sur le régime est-allemand. C’est pourquoi, le matin du 9 novembre 1989, Egon Krenz, le chef du parti communiste réunit en cellule de crise les membres du Politbüro pour élaborer un projet de loi qui doit faciliter les voyages. Il demande au porte-parole du gouvernement, Günter Schabowski, de rendre public ce projet le jour même, lors d’une conférence de presse retransmise en direct par la télévision et la radio est-allemandes.

La conférence de presse débute à 18 heures. Face aux membres du gouvernement, une centaine de journalistes allemands et étrangers. Schabowski commence par évoquer des sujets généraux : « Pour résumer ce qui a été dit aujourd’hui au comité central [...] discussion intense du camarade Krenz  ».

Il faut attendre 50 minutes pour qu’un journaliste italien pose enfin la seule question dont la réponse intéresse les citoyens de la RDA : Vont-ils pouvoir voyager librement ? Schabowski répond : « Nous connaissons le désir, le besoin de la population de voyager, voire de quitter la RDA ». Pendant plus de trois minutes, Schabowski tourne autour du pot. Puis, à 18 h 56, il conclut de façon presque anodine : « Nous avons donc décidé aujourd’hui de prendre une disposition qui permet à tout citoyen de la RDA de sortir du pays par les postes-frontières de la RDA ».

Soudain, les journalistes se réveillent et demandent des précisions : « Dès maintenant ? » Schabowski, incapable de répondre, se penche alors sur le document qu’il semble découvrir en même temps qu’il le lit : « … les voyages privés à l’étranger pourront être autorisés sans conditions particulières ou raisons familiales. Les autorisations seront délivrées rapidement ».

Question d’un autre journaliste : « À partir de quand ? » (Schabowski) : « Pour autant que je sache… immédiatement… sans délai.»

Schabowski ignore que les voyages devaient faire l’objet d’une demande préalable de visa. Un journaliste insiste : « C’est valable aussi pour Berlin-Ouest ? » (Schabowski) : « Oui, oui… les départs pourront s’effectuer par tous les postes-frontières de la RDA vers la RFA, y compris vers Berlin-Ouest. »

À 19 heures précises, Schabowski clôt la conférence de presse, laissant en suspens de nombreuses questions, et rentre chez lui.

Tout s'emballe alors. À 19h30, les informations de la télévision est-allemande annoncent : « Les demandes de voyages privés à l’étranger peuvent être faites dès à présent sans motif particulier ». De l’autre côté du Mur, dès 20 heures, la télévision de l’ouest annonce : « Selon Schabowski, les citoyens est-allemands désireux de sortir du pays ne sont plus obligés de passer par la Tchécoslovaquie ».

À 20 h 30, les premiers citoyens de la RDA se dirigent vers les postes-frontières, qui restent fermés, car les soldats ne sont au courant de rien.

À 20 h 45, tandis que le Politbüro, toujours enfermé en cellule de crise à Berlin-Est, ignore ce qui se passe dans son pays[réf. nécessaire], la nouvelle parvient à Bonn, au Bundestag. La séance plénière est interrompue. Les députés se lèvent et entonnent spontanément l’hymne national.

À Berlin, une foule toujours plus nombreuse se rassemble aux postes-frontières. Les soldats reçoivent enfin des ordres. Pour calmer le jeu, ils doivent laisser passer les plus acharnés(?). Mais la situation leur échappe complètement. À 22 h 45, les informations de l’Ouest annoncent : « Ce 9 novembre est un jour historique. La RDA a annoncé que ses frontières étaient désormais ouvertes à tous. Les portes du Mur sont grandes ouvertes ».

Au même moment, les soldats est-allemands qui ne sont plus en mesure de contrôler la foule ouvrent effectivement les postes-frontières. À 0 h 02, tous les postes-frontières de Berlin sont ouverts. Durant la nuit, des dizaines de milliers d’Allemands de l’Est peuvent accéder librement à la partie ouest de la ville. Le lendemain, le gouvernement de la RDA en est encore à se demander si l’armée peut reprendre le contrôle des frontières.[réf. nécessaire]

Le chemin vers l'unité

Le 13 novembre, le parlement de la RDA (Volkskammer) élit Hans Modrow au poste de président. Gorbatchev déclare que la réunification est une question que les Allemands doivent régler entre eux. La mention du rôle particulier du SED est retirée de la constitution, ce qui ouvre potentiellement la voie à des élections libres et à un véritable pouvoir des autres partis politiques. À partir du 7 décembre, le nouveau gouvernement dirigé par Modrow accepte de discuter avec les nouveaux groupes d'oppositions et les Églises dans une « table ronde centrale ». D'autres « tables rondes » sont formées à l'échelon communal. Les principales revendications des opposants portent sur la démocratisation du régime, la tenue d'élections libres et la dissolution du Ministerium für Staatssicherheit (Stasi). La réunification allemande n'est cependant pas à l'ordre du jour.

Le 18 mars 1990, se tiennent de nouvelles élections pour la Volkskammer de la RDA. Autant à l'Est qu'à l'Ouest, de nombreuses discussions portent sur le calendrier et les modalités d'une réunification. La victoire des conservateurs de l’Allianz für Deutschland (Alliance pour l'Allemagne - coalition de trois partis conservateurs dont la CDU de l'Est) décide en faveur d'une réunification rapide en utilisant l'article 23 de la loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne. Cet article permit une déclaration unilatérale d'adhésion au domaine d'application de la loi fondamentale par un Land allemand où celle-ci n'était pas mise en vigueur en 1949.

Dans la nuit du 22 au 23 août 1990, la Volkskammer décida la déclaration de l'adhésion avec effet le 3 octobre 1990. Il est à remarquer que cette date est unilatéralement décidée par le parlement de la RDA sans consultation avec le gouvernement ou le parlement de la RFA.

Réunification

Les deux exemplaires du traité d'unification à Berlin

Les modalités de la réunification furent fixées par le traité d'unification (Einigungsvertrag) signé à Berlin le 31 août 1990 et ratifié le 20 septembre par la Volkskammer avec 299 contre 80 votes et par le Bundestag de l'Ouest avec 442 contre 47 votes.

Avec le traité des 2+4, un traité de paix entre les deux États allemands et les quatre puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale (États-Unis, France, Royaume-Uni, Union soviétique) signé à Moscou le 12 septembre 1990, l'Allemagne réunifiée retrouva sa pleine souveraineté au moment de la réunification.

Enfin, un traité signé le 14 novembre 1990 à Varsovie fixa les limites de l'Allemagne réunifiée à la ligne Oder-Neiße, frontière effective depuis 1945. L'Allemagne renonça donc définitivement aux anciennes provinces de Prusse-Orientale, de Silésie, de Poméranie orientale et à la partie du Brandebourg situé à l'est de ces deux rivières.

Conséquences pratiques

La monnaie

Le traité monétaire signé le 18 mai 1990 entre la RFA et la RDA sera probablement le premier acte significatif de la réunification allemande. Celui-ci stipula qu'à partir du 1er juillet suivant, le Deutsche Mark émis par la République fédérale d'Allemagne devenait également l'unité monétaire de la République démocratique allemande. L'ancien Mark est-allemand (ou Ostmark) fut échangé à parité (1:1).

Les privatisations

La mise aux normes des structures économiques est-allemandes à l'économie de marché, nécessita la privatisation de 14 000 entreprises d'État et coopératives existantes (représentant 80% de l'économie de la RDA). La supervision de ce processus fut confiée à un organisme de droit ouest-allemand : la Treuhandanstalt qui siégait à Berlin dans l'ancien bâtiment du Reichsluftfahrtministerium (Ministère de l'Aviation de Göring) et employait 4 000 personnes. Celle-ci ne put malheureusement pas empêcher les liquidations d'entreprises non rentables et les conséquences humaines que cela imposait.

Les dettes publiques de la RDA

Les dettes est-allemandes furent transférées dès 1994 à un fond spécial et réparties à part égales entre l'État fédéral et les nouveaux Länder de l'est. Les recettes des privatisations servant en partie au désendettement.

Les entreprises publiques

Le transport ferroviaire

Jusqu'au 1er janvier 1994, le transport ferroviaire au niveau national relevait des deux entreprises publiques qui existaient pendant la séparation : la Deutsche Bundesbahn à l'ouest et la Deutsche Reichsbahn (DR) à l'est. Celles-ci fusionnèrent pour créer la Deutsche Bahn société anonyme dont le capital est détenu à 100% par l'État fédéral.

Le transport aérien

Des deux sociétés nationales existantes : Lufthansa à l'ouest et Interflug à l'est, seule la seconde ne survécut pas à la réunification. Interflug cessa ses activités en 1991.

Les transports berlinois

Des deux sociétés dénommées Berliner Verkehrsbetriebe (« compagnie des transports berlinois »), mais ayant deux sigles différents : BVG à Berlin-Ouest et BVB à Berlin-Est. Seule la BVG obtint le monopole des transports dans le Grand-Berlin. Elle reprit donc l'exploitation des réseaux de BVB. Elle est depuis détenue à 100% par le Land de Berlin.

Les postes et télécommunication

Les sociétés en charge des postes et télécommunications : Deutsche Bundespost pour l'ouest, Deutsche Post pour l'est, fusionnèrent le 1er juillet 1989, pour crééer trois entreprises publiques distinctes :

  • Deutsche Bundespost Postbank : chargée de la banque postale et ses services financiers
  • Deutsche Bundespost Telekom : chargée des communications électroniques
  • Deutsche Bundespost Postdienst : chargée du service postal fédéral

Les nouveaux Länder

La loi votée par la Volkskammer le 22 août 1990 sur la reconstitution des anciens Länder dissous en 1952, fut l'application de la condition sine qua non d'une entrée de la RDA dans la loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne par le biais de son article 23. Celui-ci permettait une déclaration unilatérale d'adhésion au domaine d'application de la loi fondamentale par un Land allemand où celle-ci n'était pas mise en vigueur en 1949. Ainsi, furent recréés les Länder de Brandebourg, Mecklembourg-Poméranie occidentale, Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe.

La réunification de Berlin

La réunification de la ville de Berlin intervint le même jour que la réunification du pays, le 3 octobre 1990, tout en retrouvant également son statut de capitale fédérale (en même temps que son statut de Land allemand). Bonn qui fut capitale provisoire de République fédérale perdit donc ce statut au profit de celui de « ville fédérale » (Bundesstadt), statut unique octroyé à une ville allemande.

Les structures institutionnelles des deux municipalités (le Sénat de Berlin-Ouest et le conseil municipal de Berlin-Est) avaient tenu leur première réunion commune au Rotes Rathaus (ancien Hôtel de ville central) le 12 juin précédent. La Constitution de Berlin votée pourtant par le Sénat ouest-berlinois le 1er septembre 1950 et valable pour l'ensemble du Land, entra en application seulement au moment de la réunification de la ville (le même jour eurent lieu les premières élections municipales communes).

L'essentiel des institutions fédérales s'installa dans la ville de façon définitive :

Cependant, pour des raisons plus financières que politiques, de nombreux ministères, ambassades et autres institutions n'ont pas été transférés à Berlin et sont restés à Bonn.

Le ministère fédéral des Relations intra-allemandes

Le ministère fédéral des Relations intra-allemandes qui fut en charge des relations inter-allemandes dans le cadre de la « politique allemande » (Deutschlandpolitik) du Gouvernement fédéral fut le seul à être dissous en 1991, ne trouvant plus son utilité.

L'armée

Une partie des effectifs de la Nationale Volksarmee de la RDA a été intégrée dans la Bundeswehr lorsqu'ils présentaient des gages de respect de la constitution de la RFA. Une sorte de "décommunisation" (par analogie avec la dénazification) a alors eu lieu. Les officiers les plus haut gradés ont été placés en retraite d'office. Une partie de l'armement a été vendue ou donnée aux pays intéressés (Pays de l'Est, Proche Orient etc…). Le reste fut rebuté ou occidentalisé (mise aux normes OTAN) et intégré dans la Bundeswehr (par exemple : les MiG-29).

Le sport

Les fédérations sportives est-allemandes fut dissoutes et leurs structures intégrées à leurs homologues d'Allemagne de l'Ouest. Les championnats ouest-allemands furent réorganisés afin d'accueillir dans leurs rangs les anciens clubs de RDA.

Le Championnat de RDA de football fut ainsi supprimé ; seuls les deux premiers clubs du dernier championnat de la RDA (Hansa Rostock et Dynamo Dresde) furent admis en Bundesliga pour la saison 1991/1992 ce championnat étant étendu à vingt clubs. Les autres clubs classés de la troisième à la huitième place de ce même championnat furent admis en Bundesliga.2 respectivement : VfB Leipzig, Chemnitzer FC, FC Carl Zeiss Iéna, FC Rot-Weiss Erfurt , Hallescher FC et BSV Stahl Brandenburg.

Informations complémentaires

Célébrations

La réunification allemande est aujourd'hui la fête nationale allemande célébrée le 3 octobre en souvenir de la déclaration d'adhésion. Il avait également été proposé le 9 novembre, mais cette date rappelle, outre la chute du Mur en 1989, plusieurs sombres épisodes dans l'histoire allemande, dont la « nuit de cristal » en 1938, c'est pourquoi elle n'a pas été retenue.

Europe de l'Est

Notes et références

  1. 19 janvier 1989
  2. Source : Émission Karambolage de la chaîne ARTE du 9 novembre 2008 consacré à la chute du Mur - le texte est de Jeanette Konrad.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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