IMAX

IMAX
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Une salle IMAX.

IMAX, l'abréviation de l'anglais « Image Maximum », est un format de pellicule créé par l'IMAX Corporation, au Canada, qui a la capacité d'exposer des images d'une plus grande taille et d'une meilleure résolution, que les pellicules conventionnelles.

Un écran standard IMAX mesure 22 mètres de long et 16 mètres de haut, le plus grand se trouvant à Sydney avec 35,73 sur 29,42 mètres. En 2008, IMAX était le système le plus large utilisé pour la projection de films. En septembre 2009, il existait 403 salles IMAX dans 44 pays différents (60 % se situaient au Canada et aux États-Unis, dont 280 dans un but commercial et 123 dans un but institutionnel).

Comparaison des deux formats de pellicule, 35 et 70 mm

L'IMAX se décline en IMAX DOME (appelé initialement OMNIMAX), prévu pour la projection sur des écrans inclinés, et en relief, grâce à l'IMAX 3D.

Sommaire

Historique

Un IMAX Dome à Valence

La volonté d'augmenter l'impact visuel au cinéma est ancienne. En 1929, la Twentieth Century Fox introduisait la Fox Grandeur, la première pellicule au format 70 mm, qui fut rapidement abandonnée. Dans les années 1950, le CinemaScope et la VistaVision permettaient l'élargissement de l'image projetée à partir d'une pellicule 35 mm. Il existait également plusieurs multi-projecteurs comme le Cinérama. Bien qu'impressionnant, ce dernier ne rencontra pas de véritable succès en raison de sa complexité et de la difficulté à masquer la coupure entre les différentes images projetées.

En 1958, lors de l'exposition universelle à Bruxelles, fut dévoilé le Circlorama : une projection sur 360° au moyen de 11 écrans disposés dans une salle circulaire. Cependant, il était difficile pour le spectateur de savoir où regarder et la proximité des projecteurs présentait un risque d'incendie. Les difficultés rencontrées avec les combinaisons de projecteurs multiples incitèrent au développement d'un système à caméra et projecteur uniques. Tiger Child, le premier film IMAX, fut projeté durant l'exposition universelle de 1970, à Osaka. Le premier système fixe IMAX fut mis en place à Toronto en 1971, il est toujours fonctionnel. Plus tard, durant l'exposition universelle de 1974, à Spokane, un immense écran IMAX qui mesurait 27,3 sur 19,7 mètres fut exposé dans l'US Pavilion. Près de 5 millions de visiteurs virent l'écran, qui couvrait entièrement le champ de vue d'une personne. Cela créa une sensation de mouvement pour les spectateurs et certains vomirent en sortant. Plusieurs années plus tard, un écran standard IMAX fut installé à demeure, il est toujours en opération au « Riverfront Park IMAX Theatre ».

La première installation permanente d'un IMAX Dome fut le « Reuben H. Fleet Space Theater et Science Center », ouvert dans le parc Balboa de San Diego en 1973 ; de la même manière, le premier IMAX 3D fut construit à Vancouver pour la projection de Transitions à l'exposition universelle de 1986, il est toujours en utilisation.

À l'été 2006, la valeur de l'IMAX a chuté de 60 % suite à l'annonce d'une enquête de la SEC[1], combinée l'annonce de bénéfices inférieurs à ceux de l'an précédent. En 2008, la société annonçait que les pertes et les recettes avaient largement diminué par rapport à celles de l'année précédente. D'avril à juin, les revenus se sont élevés à 21,2 millions de dollars, c'est-à-dire une baisse de 21 % par rapport aux 27,1 millions de dollars obtenus un an auparavant[2]. Cependant, avec la commande de 246 systèmes, Richard Gelfond et Bradley Wechsler affirment que l'année 2009 redeviendra rentable, avec la sortie en IMAX du dernier opus Batman : Le Chevalier noir[2].

Pourtant, selon Frédérick Lanoy, le format IMAX rencontre un franc succès tant auprès du public que des réalisateurs : de nombreux succès cinématographiques tels que trois des volets d'Harry Potter, Batman Begins ou Superman Returns ont été gonflés au tirage pour permettre des projections en IMAX[3]. Michael Bay déclara de même : « l'IMAX est l'avenir du cinéma »[4].

Aspects techniques

Peter O'Toole dans Lawrence d'Arabie tourné en 70 mm, base de l'IMAX

Tandis qu'une pellicule traditionnelle de 70 mm est composée d'image au format de 48,5 millimètres de largeur sur 22,1 millimètres de longueur (pour la Todd-AO), le format IMAX donne à l'image une largeur de 69,6 millimètres et une longueur de 48,5 millimètres. Pour projeter à une vitesse standard de 24 images par seconde, trois fois plus de pellicule sont nécessaires lors de la prise de vues. Un film de 90 minutes nécessite ainsi 22 kilomètres de pellicule[5].

Une caméra IMAX

La pellicule défile horizontalement et est dotée de quinze perforations par image, contre cinq sur une pellicule 70 mm classique[6]. Le son est, lui, transposé sur une bande magnétique de 35 mm, synchronisée avec le projecteur. Pour pallier les problèmes inhérents au 70 mm, dont l'instabilité et le défilement saccadé de la pellicule, William Shaw a adapté un brevet australien sur le transport de la pellicule, nommé le « rolling loop », en ajoutant de l'air comprimé (« puffer ») pour accélérer la pellicule, et a mis une lentille cylindrique dans le bloc du projecteur pour que la pellicule soit attirée contre durant la projection (le système est appelé « champ raseur » parce qu'il a servi à aplanir le domaine de l'image). Puisque la pellicule est en contact avec le « champ raseur » de la lentille, la lentille elle-même est deux fois plus grande que la pellicule et est connectée à un piston pneumatique ; elle peut donc être déplacée vers le bas ou le haut lors de la projection. Ainsi, si de la poussière venait à se poser sur la pellicule et se placer dans la lentille, le projectionniste peut retourner la lentille vers son côté propre en appuyant sur un bouton. La lentille possède également des « essuies glace » faits d'un matériel, ressemblant à une brosse ou à un feutre, pour essuyer la poussière.

La lampe de xénon utilisée par les projecteurs

Les projecteurs IMAX sont stabilisés par des épingles : quatre épingles fixent les pignons aux coins du cadre projeté pour assurer un alignement. Shaw a ajouté des bras de contrôle pour ralentir chaque cadre et éliminer le faible tremblement. La durée d'ouverture de l'obturateur est également plus longue de 20% par rapport à un équipement conventionnel et la source de lumière est plus puissante, jusqu'à 18000 watts. Un projecteur IMAX pèse plus de 1,8 tonne et s'impose avec 178 cm de large et 195 cm de long. Les lampes à xénon sont faites d'une fine couche de cristal de quartz et contiennent le gaz à une pression d'environ 25 atm ; à cause de cela, les projectionnistes doivent porter un gilet pare-balles pour se protéger d'un hypothétique éclat de cristal lors de la manipulation des ampoules, qui serait mortel, combiné à la haute pression du gaz qu'elle contient.

Le format IMAX utilise une base d'« Estar », nom de fabrication donné par Kodak à une pellicule en polyéthylène téréphtalate. La raison de cet usage n'est pas la force mais la précision et la résistance. Le développement dans des produits chimiques ne change ni taille ni forme de l'Estar, ce à quoi les épingles d'enregistrement ne peuvent supporter. Le format IMAX est généralement désigné « pellicule 1570 », le nom se référant aux quinze perforations par image de 70 mm. La plus grande partie de la pellicule exige de plus grands plateaux par rapport aux bobines de pellicules conventionnelles.

Contrairement à une pellicule traditionnelle, une pellicule IMAX ne comporte pas de piste son, afin de consacrer un maximum de place à l'image : un magnétophone à bandes 6 pistes35 mm est donc synchronisé au film (ce système était déjà utilisé dans le cinéma traditionnel pour les doublages et l'insertion d'effets sonores). Depuis les années 1990, le magnétophone à bandes a été remplacé par son équivalent numérique, synchronisé par code SMPTE, d'une plus grande précision), ce qui a ouvert la voie au DTS et au Dolby Digital. Cette source digitale vient d'une unité nommé « DDP » (Digital Disc Playback) dans laquelle le son est enregistré sur de multiples CD-ROM, comme un fichier audio. Ce système « DDP » a été remplacé dans la plupart des salles par le plus récent « DTAC » (Digital Theater Audio Control) qui utilise un ordinateur fonctionnant avec le logiciel « DTAC », propriété de l'IMAX Corporation. Le logiciel travaille de la même manière que le concept « DDP », mais le fichier audio est directement enregistré sur un disque dur, sans compression, contenant les six pistes qui seront directement distribuées aux amplificateurs, plutôt que de passer par un décodage (méthode du Dolby numérique). Beaucoup de cinéma IMAX ont leurs enceintes placées derrière l'écran et autour de la salle, pour créer un effet tridimensionnel.

La construction de salles IMAX diffère également de cinémas traditionnels. La meilleure résolution de l'image permet de rapprocher les spectateurs de l'écran ; alors qu'ils sont généralement placés à une distance de l'écran égale à sa hauteur. De plus, les rangées de sièges sont légèrement inclinées (jusqu'à 23 ° dans certains IMAX Dome) pour que les spectateurs aient l'impression d'être face à l'écran.

Pour s'immiscer dans l'univers cinématographique, L'IMAX Corporation propose une postproduction spécifique : retravailler numériquement chaque image pour lui rendre une haute résolution, et le son est enregistré sans compression pour assurer une dynamique et une fidélité à la copie originale[7].

Déclinaisons

OMNIMAX

Disposition du cadre d'une pellicule pour un IMAX Dome

Dans la fin des années 1960, le San Diego Hall (désormais connu sous le nom du Reuben H. Fleet Science Center) entama des recherches, dans le nord de l'Amérique, sur un format large permettant une projection sur le dôme incliné de 60 pieds de leur planétarium. L'un des formats choisis fut celui du 35 mm, jusqu'à ce qu'ils voient fonctionner un IMAX. Cependant, le projecteur IMAX ne convenait pas à la projection sur un dôme à cause de la lampe de 12 pieds au sommet du dôme. Pourtant, la rapide coopération de l'IMAX Corporation permit une nouvelle conception du système : un élévateur élevait le projecteur pour qu'il vise le centre du dôme depuis la cabine de contrôle. Spectra Physics a alors conçu une nouvelle lampe plus appropriée au système (plus petite, elle mesurait environ 18 pouces de long), et a placé l'ampoule derrière la lentille, au-dessus du projecteur. De son côté, Leitz of Canada a développé une lentille panoramique pour permettre une meilleure projection de l'image sur le dôme, au lieu d'un écran plat.

Le système du Dôme, que le San Diego Hall of Science a nommé OMNIMAX, demande l'utilisation d'une lentille panoramique lors de la prise de vues qui englobe un champ de vision de 180 ° (fisheye) légèrement déformé sur une pellicule IMAX de 70 mm. La lentille est alignée sous le centre du cadre et la plupart de la moitié en bas du champ circulaire se situe au-delà de la pellicule, cette partie est masquée. En filmant, la caméra vise vers le haut, pour obtenir un angle similaire à celui du dôme. Lors de la projection, avec la lentille panoramique, la vue originale est ainsi conservée. Le format OMNIMAX comprend 180 ° horizontalement, 100 ° au-dessus du sol et 22 ° sous ce seuil pour un spectateur au centre du dôme. La première projection OMNIMAX remonte en 1973, au Reuben H. Fleet Space Theater and Science Center, donnant à voir deux longs métrages, Voyage to the Outer Planets (produit par Graphic Films) et Garden Isle (par la Roger Tilton Films).

Depuis l'IMAX Corporation a renommé son système en « IMAX Dome ». Cependant, plusieurs salles continuent à l'appeler OMNIMAX.

Salle de contrôle d'un OMNIMAX

Les salles OMNIMAX sont désormais fonctionnelles dans plusieurs musées américains, particulièrement ceux sur les sciences, ou à la Géode de la Cité des Sciences de la Villette à Paris, où l'aspect technique du système peut être mis en évidence comme une avancée des technologies. La cabine de projection est souvent entourée de fenêtres et affichettes pour permettre au public de voir la projection et de la comprendre. À l'intérieur de la salle, l'écran peut-être une structure permanente, comme au Saint Louis Science Center (qui projette, avant chaque long métrage, un court métrage explicatif au propos du système OMNIMAX) ; ou une structure qu'il est possible d'enlever selon les besoins, comme au Science Museum of Minnesota (qui partage un auditorium avec un écran IMAX standard). Avant que le long métrage ne commence, l'écran est rétro-éclairé pour montrer les haut-parleurs et poutres derrières lui. Les écrans d'IMAX Dome peuvent aussi se trouver dans des parcs à thème. Tandis que la majorités des salles OMNIMAX de musées se focalisent sur des films documentaires ; sont également projetées les sorties majeures de l'année, comme avec la projection de Charlie et la chocolaterie à l'Oregon Museum of Science and Industry.

L'expérience OMNIMAX est différente de celle IMAX. L'image englobe le spectateur de chaque côté et en hauteur, ce qui donne une impression de réalité : bien qu'un écran IMAX soit grand, il ne créé pas ce sentiment d'immersion puisque le spectateur se situe dans une salle rectangulaire et que la projection se limite à un écran devant lui.

Une autre utilisation de la technologie IMAX Dome est de fournir une expérience visuelle, d'immersion, avec un simulateur, comme dans The Simpsons Ride (qui remplace Back to the Future: The Ride). IMAX Dome est également utilisé dans une attraction d'EPCOT, Horizons, et dans d'autres attractions de la Walt Disney Company, comme Soarin' Over California (dans les parcs Disney California Adventure et EPCOT.

En 3D

Une salle IMAX 3D à Eilat, Israël.

Pour créer l’illusion d’une profondeur en trois dimensions, le procédé IMAX 3D utilise une caméra dotée de deux lentilles séparées par une distance interoculaire de 64 mm (2,5″), soit la distance moyenne entre les deux yeux humains. Les deux pellicules sont ensuite projetées simultanément. La caméra IMAX 3D est lourde, pesant près de 113 kg (250 lbs), ce qui rend complexe la prise de vues sur le terrain, pour des documentaires par exemple.

Le plus grand écran IMAX 3D est situé à Melbourne, en Australie. Le plus grand IMAX 3D asiatique est à San Miguel (Bohol, Philippines), au Coca Cola IMAX Theater, dans un centre commercial.

Des améliorations liées au son ont permis la création d’un système son 3D, avec des haut-parleurs elliptiques.

3D Numérique

L’IMAX DIGITAL 3D, issu au milieu de l’année 2008, supprime les bobines volumineuses et coûteuses et facilite largement la distribution des films. La projection s’effectue à partir d’un film numérique sous forme de fichiers DCP masterisé IMAX 3D numérique, joué par un lecteur Digital cinema compatible reliée à un couple de projecteurs numériques IMAX[8].

De la même manière, l’IMAX Corporation prévoit de signer un contrat avec la société Texas Instruments, pour utiliser la technologie Digital Light Processing dans les salles IMAX. Initialement, la société avait prévu l’utilisation de deux projecteurs Sony 4K. IMAX a récemment signé un contrat avec AMC pour faciliter l’utilisation de ces deux derniers, prévus pour juillet 2008.

En France, les salles IMAX Digital 3D commencent à se déployer. La première salle à avoir été équipée est celle du Gaumont Disney Village dont le projecteur IMAX Argentique a été remplacé par deux projecteurs IMAX Digital 3D. Les projecteurs utilisés sont des Christie 2K modifiés. À terme, ils devraient être mis à jour avec des matrices 4K (résolution de 4 096×2 160 pixels).

Depuis 2010, 4 autres salles IMAX Digital / 3D sont ouvertes[9], voir détails au paragraphe " Salles IMAX en France / salles en exploitation".

En haute définition

D'autres améliorations du système comprennent une projection plus rapide, à 48 images/seconde, connue sous le nom de HD IMAX. Ce système a été testé en 1992 au Canada, dans le Pavillon de l'Exposition universelle de 1992, avec le film Momentum. Mais il fut jugé trop coûteux et finalement abandonné.

Un parc à thème allemand a utilisé ce système jusqu'au milieu des années 1990, et l'attraction Soarin' Over California, originellement construite pour le parc Disney California Adventure (puis EPCOT), propose un système mélant HD IMAX et IMAX Dome.

Un autre procédé nommé SHOWSCAN à 48 ips ou 60 ips en 70mm a été utilisé sur certaines scènes à effets spéciaux de films et certaines attractions visuelles (comme par exemple au Futuroscope) mais est tombé depuis dans l'oubli. Il est possible que le procédé fasse son grand retour d'ici peu avec la 3D qui nécessite plus d'images par secondes qu'en 2D pour un bon résultat.

Salles IMAX

Belgique

  • Kinepolis (Bruxelles). Faute de rentabilité, cette salle ne projette plus de films depuis fin 2005[10].

Croatie

  • Zagreb : Cinestar IMAX du centre commercial Arena

Bulgarie

Mtel Imax Theatre à Sofia

France

Salles en exploitation

Ces salles (100 % IMAX Numérique) sont évidemment compatibles avec le format IMAX Numérique 3D. Pour la plupart, elles ne projetaient encore récemment que des films en 35mm et c'est devant l'engouement du grand public pour ce format ainsi que la sortie plus fréquente de longs métrages en IMAX, qu'elles ont donc été adaptées aux normes IMAX. Si le succès de ces nouvelles salles IMAX Numérique se confirme, 35 autres sites potentiels en France sont éligibles à cette transformation selon la société IMAX Corporation[16].

Autres salles

Il existe également d'autres salles plus anciennes, mais elles n'ont qu'une programmation figée, souvent constituée uniquement de courts métrages de démonstration ou de documentaires :

  • La Géode (Cité des sciences et de l'industrie de la Villette à Paris), cette salle ne projette pratiquement que des documentaires au format OMNIMAX ;
  • Le Futuroscope (Poitiers), possède trois salles IMAX et trois salles IMAX 3D (dont une avec sièges dynamiques), chacune ne projetant qu'un seul film à longueur d'année ;
  • L'IMAX 3D (Amnéville, Moselle), ne projette que des documentaires et films particuliers choisis pour la salle ;
  • La Cité de l'espace (Toulouse) possède un cinéma IMAX qui ne projette qu'un film en 3D sur l'espace ;
  • Vulcania (Clermont-Ferrand) possède un écran géant IMAX de 415 m2 sur lequel est présenté l'Odyssée magique en alternance avec d'autres films sur les volcans.(Pas de projecteurs IMAX dans cette salle)
  • Le Gaumont Multiplexe Odysseum (Montpellier) possède une salle mini-OMNIMAX (démolie avec la réhabilitation du hall) et une grande salle IMAX 3D, utilisé uniquement pour de la projection traditionnelle (le système IMAX 70mm/15perf était celui du Gaumont Disney Village, avant que celui-ci ne déménage en 2005) Cette salle à un fort potentiel pour s'équiper d'un système IMAX numérique à l'avenir.

Suisse

Thaïlande

Films tournés ou projetés en IMAX

Bien que le procédé IMAX soit impressionnant, les contraintes financières et techniques qu'il impose limitent son utilisation à des documentaires de courte ou moyenne durée. Des caméras IMAX ont ainsi été transportées dans la navette spatiale, au sommet de l'Everest et jusqu'en Antarctique (mais également en tournée avec les Rolling Stones).

Jean-Jacques Annaud réalise en 1996 le premier moyen métrage de fiction utilisant le procédé : Guillaumet, les ailes du courage, qui nécessite le déplacement et l'entretien d'une caméra de 70 kg à plus de 4 000 mètres d'altitude. En 1999, Disney produit le premier long métrage en IMAX : Fantasia 2000, puis plus tard La Légende de l'étalon noir (2003).

En 2002, huit films IMAX ont été nominés aux Oscars, le court-métrage animé Le Vieil Homme et la Mer ayant remporté un Oscar en 2000.

À l'automne 2002, IMAX et les studios Universal sortent au cinéma une nouvelle version IMAX d'Apollo 13. Cette reprise fut possible grâce à l'utilisation de la nouvelle technologie DMR, un procédé de remasterisation des films à la norme IMAX. D'autres films bénéficièrent de cette technologie : Star Wars (une version raccourcie, à cause de limitations techniques comme la longueur de la pellicule), Matrix Reloaded, et sa suite, Matrix Revolutions, qui fut le premier film à sortir simultanément en salles IMAX et conventionnelles.

Le label de qualité « l'expérience IMAX », autrefois réservé aux films originellement tournés en IMAX, fut alors apposable aux films remasterisé grâce au DMR.

En 2006, Harry Potter et la Coupe de feu est le premier long-métrage à être diffusé au Canada en IMAX DMR. Pour cela, il a fallu acquérir un nouvel équipement qui permet de projeter des films d'une durée de deux heures et demi. Le film a été remasterisé et le son était de 12 000 watts pour cette occasion.

L'année 2008 marque la sortie du premier long métrage grand public partiellement filmé en IMAX : The Dark Knight : Le Chevalier noir. Par la suite, deux autres films ont également fait usage d'une caméra IMAX pour certaines scènes : Transformers: Revenge of the Fallen et Inception. Deux autres sont également prévus : Mission : impossible, protocole fantôme, The Dark Knight Rises.

Aujourd'hui les films tournés en IMAX imposent toujours des coûts et des contraintes techniques rebutantes, ce qui explique que la plupart des films projetés dans les salles IMAX grand public ne soient que des longs métrages remastérises en IMAX DMR. Avec l'arrivée du système de projection IMAX NUMÉRIQUE, les films IMAX et IMAX DMR vont se multiplier.

La liste des films IMAX et IMAX DMR est disponible sur le Wikipédia anglophone (voir la section Articles connexes).

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. (en) Financial post, « Red flags at IMAX », consulté le 12 août 2008
  2. a et b (fr) La Presse Canadienne, « La société IMAX triple sa perte nette du deuxième trimestre », consulté le 12 août 2008
  3. (fr) Frédérick Lanoy, « L'Imax : le futur du cinéma ? », DVDrama, consulté le 12 août 2008
  4. (en) Site officiel de Michael Bay, consulté le 12 août 2008
  5. (fr) Frédérick Lanoy, « IMAX : futur du cinéma (page 2) », DVDrama, consulté le 12 août 2008.
  6. (fr) Patrick Caradec, « Imax s’attaque aux multiplexes à coups de blockbusters », Le Film français, consulté le 12 août 2008.
  7. (fr) Frédérick Anoy, « IMAX : Futur du cinéma ? (page 3) », DVDrama, consulté le 12 août 2008
  8. manice.org, consulté le 30 mars 2010.
  9. homecinema-fr
  10. (fr) Plus aucun film à l’Imax - Sud Presse, 8 août 2009
  11. (fr) Interview du directeur du cinéma
  12. (fr) Article du journal "Le Figaro"
  13. http://www.youtube.com/watch?v=eWVVWKQxUis
  14. (fr) Article du journal "Le Progrès"
  15. (fr) Article du site "Objectif News"
  16. http://www.dailymotion.com/video/xcxlan_richard-gelfond-imax-ceo_shortfilms

Articles connexes

Liens externes


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