- Stuttgart
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Cet article concerne la ville allemande. Pour les autres villes portant ce nom, voir Stuttgart (homonymie).
Stuttgart Administration Toponyme officiel Stuttgart Pays Allemagne Land Bade-Wurtemberg District
(Regierungsbezirk)Stuttgart Arrondissement
(Landkreis)Stuttgart (ville-arrondissement) Code communal
(Gemeindeschlüssel)08 1 11 000 Code postal de 70001 à 70619 Indicatif téléphonique +49-711 Immatriculation S Nombre de quartiers
(Ortsteile)23 arrondissements municipaux dont 141 quartiers Site web stuttgart.de Politique Bourgmestre
(Bürgermeister)Wolfgang Schuster Partis au pouvoir CDU Géographie Coordonnées Altitude (NN) 260 m Superficie 207,36 km2 Démographie Population 600 068 hab. (31 décembre 2008) Densité 2 858 hab./km2 modifier Stuttgart (prononcer [ʃtut'ɡaʁt']) est la capitale du Land de Bade-Wurtemberg, au sud de l'Allemagne. Sixième plus grande ville d'Allemagne, Stuttgart a une population de 590 497 habitants (recensement de juin 2008[1]) tandis que l'aire urbaine autour de la ville en compte 5,3 millions (2008)[2].
La ville se trouve au centre d'une région très peuplée et est entourée d'une couronne de petites villes. Cette zone urbaine intérieure appelée « région de Stuttgart » a une population de 2,7 millions d'habitants[3], faisant du « Grand Stuttgart » la quatrième plus grande ville-région en Allemagne après la Ruhr, Francfort et Berlin.
Stuttgart se trouve sur une série de collines, de vallées et de parcs — fait inhabituel pour les villes allemandes[4] et souvent cause de surprise pour les visiteurs qui associent principalement la ville avec sa réputation industrielle de « berceau de l'automobile ».
Stuttgart a le statut de Stadtkreis, ce qui fait d'elle une aire urbaine auto-administrée. La ville est également le siège du parlement régional et du conseil local.
La devise de la ville est « Stuttgart est plus » - pour les touristes et les affaires, Stuttgart se décrit elle-même comme « Standort Zukunft », traduit par la mairie en « Lorsque les affaires rencontrent le futur ». En 2007, le bourgmestre a présenté Stuttgart aux investisseurs étrangers comme « la puissance créatrice de l'Allemagne ». Avec les plans actuels visant à améliorer les liaisons de transport aux infrastructures internationales (dans le cadre du projet Stuttgart 21), la ville a dévoilé un nouveau logo et un slogan en mars 2008, se décrivant comme Das neue Herz Europas (« Le nouveau cœur de l'Europe »)[5].
Stuttgart est parfois surnommée la Schwabenmetropole[6] (métropole souabe[7]), une référence au dialecte souabe parlé par les autochtones.
Sommaire
Nom et armoiries
Le blason de Stuttgart montre un cheval noir qui se tient sur ses pattes arrières sur un fond jaune. Il a été utilisé pour la première fois dans sa forme actuelle en 1938. Avant cette date, différents modèles et couleurs ont été utilisés, souvent avec deux chevaux. Les armes parlantes du blason reflètent l'origine du nom « Stuttgart ». Le nom dans le vieux haut-allemand était « stuotgarten », avec « stuot » qui signifie la jument. Le terme du vieux haut-allemand « garten » fait quant à lui référence à l'importante étendue de la zone où a eu lieu le peuplement initial[8]. Le centre du logo de la société automobile Porsche présente une version modifiée des armoiries de Stuttgart[9].
Géographie
Généralités
Stuttgart est traversée par la rivière Neckar, dans une région caractérisée par de nombreuses collines.
La ville couvre une superficie de 207 km2. L'altitude varie de 207 m au-dessus du niveau de la mer sur la rivière Neckar à 549 m sur la colline de Bernhartshöhe. En conséquence, il y a plus de 400 escaliers autour de la ville (appelés Stäffele en dialecte local), soit l'équivalent d'environ 20 kilomètres. Beaucoup proviennent de l'époque où des vignes étaient alignées sur toute la vallée. Même aujourd'hui, il y a des vignes à moins de 500 mètres de la gare.
Divisions administratives
La ville est divisée en 23 quartiers (Stadtbezirke) ayant chacun un code postal différent mais considérés comme faisant administrativement partie de la ville de Stuttgart. La plupart des quartiers ont cependant, en tant qu'anciennes communes indépendantes, une identité et une histoire bien à eux.
- 5 au centre-ville (Innere Stadtbezirke):
- Stuttgart-Mitte
- Stuttgart-Nord
- Stuttgart-Ost
- Stuttgart-Süd
- Stuttgart-West
- 18 en périphérie (Äußere Stadtbezirke):
- Stuttgart-Bad Cannstatt
- Stuttgart-Birkach
- Stuttgart-Botnang
- Stuttgart-Degerloch
- Stuttgart-Feuerbach
- Stuttgart-Hedelfingen
- Stuttgart-Möhringen
- Stuttgart-Mühlhausen
- Stuttgart-Münster
- Stuttgart-Obertürkheim
- Stuttgart-Plieningen
- Stuttgart-Sillenbuch
- Stuttgart-Stammheim
- Stuttgart-Untertürkheim
- Stuttgart-Vaihingen
- Stuttgart-Wangen
- Stuttgart-Weilimdorf
- Stuttgart-Zuffenhausen
Chaque quartier peut-être divisé en un ou plusieurs sous-quartiers.
Climat
Le climat de Stuttgart de type continental. Durant les mois d'été, la position de la ville à proximité des collines du Jura souabe et de la Forêt-Noire apparaît comme un bouclier contre les phénomènes météorologiques violents. Cependant, la ville peut également subir des orages pendant l'été et des périodes de plusieurs jours de neige en hiver. Le centre de la ville, appelé par les habitants locaux le « Kessel » (la cuvette), connaît plus de chaleur en été et moins de neige en hiver que les banlieues. Située au centre du continent européen, Stuttgart peut connaître de très grandes différences de températures entre le jour et la nuit et entre l'été et l'hiver. En moyenne, Stuttgart bénéficie de 1693 heures d'ensoleillement par an, de 665 mm de précipitations annuelles et d'une température sur l'année de 9,4 ℃[1].
Les hivers durent du mois de décembre à mars. Le mois le plus froid est janvier, avec une température moyenne de 0 ℃. La couverture de neige a tendance à ne pas durer plus de quelques jours, même si elle a duré une paire de semaines en 2004. Les étés sont chauds avec une température moyenne de 20 ℃ durant les plus chauds mois de juillet et d'août. Les étés durent de mai à septembre.
Le climat de Stuttgart est de type continental, cela se traduit donc par des hivers pouvant être rudes et le thermomètre tourne autour de 0 ℃. Les étés sont relativement chauds avec une température légèrement inférieure à 20 ℃.
Mois J F M A M J J A S O N D Année Températures moyennes maximales (℃) 3 4 9 12 17 20,5 23 23 19 14 8 4 13 Températures moyennes minimales (℃) -3 -3 0,5 3 7 10,5 13 12 8 5 0,5 -2 4 Températures moyennes (℃) 0 1 5 8 13 15,5 18 18 14,5 9,5 4 1,5 9 Précipitations (hauteur moyenne en mm) 48 46 43 61 86 86 74 86 58 46 46 51 734 Climat de Stuttgart - Source : Weatherbase[10] Histoire
Avant le XIXe siècle
Le premier habitat connu de Stuttgart date de la fin du Ier siècle avec l'établissement d'un fort romain dans le quartier moderne de Cannstatt, sur les rives de la Neckar. Au début du IIIe siècle, les Romains ont été repoussés par les Alamans derrière le Rhin et le Danube. Même si on ne sait rien à propos de Cannstatt au cours de la période des grandes invasions, on estime que la région est resté habitée comme cela est mentionné dans les archives de l'abbaye de Saint-Gall remontant à 700 après J.-C.[11].
Stuttgart en elle-même fut probablement fondée vers 950 après J.-C., peu avant la bataille du Lechfeld par le duc Ludolphe de Souabe, l'un des fils de l'empereur Otton Ier du Saint-Empire. La ville était utilisée pour l'élevage de chevaux de cavalerie dans les prairies fertiles au centre de la ville d'aujourd'hui, bien que de récentes fouilles archéologiques indiquent que cette zone était déjà la terre des agriculteurs mérovingiens[12].
Un don au registre de l'abbaye de Hirsau en date d'environ 1160 fait état d'un « Hugo de Stuokarten », confirmant l'existence de la ville de Stuttgart.
Entre cette époque et le XIVe siècle, Stuttgart était la propriété de la margrave de Bade et les villes de Backnang et Besigheim.
Autour de 1300, Stuttgart est devenue la résidence des comtes de Wurtemberg, qui en ont fait la capitale de leur territoire (Territorialstaat). Stuttgart a été élevée au rang de ville en 1321 quand elle est devenue la résidence royale officielle. Le territoire autour de Stuttgart fut appelé comté de Wurtemberg, avant que les comtes soient élevés au rang de ducs en 1495, par l'empereur. Stuttgart est alors devenue la capitale du duché et la résidence ducale.
Le nom Wurtemberg provient d'une colline escarpée à Stuttgart, anciennement connue sous le nom de Wirtemberg.
Au XVIIIe siècle, Stuttgart céda temporairement son statut de résidence après que Eberhard-Louis eut fondé Ludwigsbourg, au nord de la Stuttgart. En 1775, Charles II demande à ce que la résidence retourne à Stuttgart, en ordonnant la construction du Nouveau Château.
XIXe et XXe siècles
En 1803, Stuttgart a été proclamée capitale de l'électorat de Wurtemberg (jugé par un prince-électeur) jusqu'à l'éclatement par Napoléon Bonaparte du Saint-Empire romain germanique en 1805, date à laquelle Stuttgart est alors devenue capitale du royaume de Wurtemberg. La résidence royale a été étendue sous Frédéric Ier, bien que beaucoup des bâtiments les plus importants de Stuttgart - y compris la Staatsgalerie, la Villa Berg et le Königsbau - ont été construits sous le règne du roi Guillaume Ier[13].
Le développement de la ville de Stuttgart a été entravé durant le XIXe siècle de par son emplacement. Ce n'est qu'avec l'ouverture de la gare en 1846 que la ville a connu une renaissance économique. La population de l'époque était d'environ 50 000 habitants[14].
Au cours de la révolution de Mars, un parlement pangermanique national démocratique (Parlement de Francfort) a été créé à Francfort, afin de surmonter la division de l'Allemagne. Après de longues discussions, le Parlement a décidé d'offrir le titre d'empereur allemand au roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse. Comme le mouvement démocratique est devenu plus faible, les princes allemands ont regagné le contrôle de leurs états indépendants. Finalement, le roi de Prusse a refusé les demandes des révolutionnaires. Les membres du Parlement ont été chassés de Francfort et les membres les plus radicaux (qui voulaient établir une république) ont fui vers Stuttgart. Un peu plus tard, ce parlement fut dissous par les militaires de Wurtemberg[15].
En 1871, Stuttgart comptait 91 000 habitants. En ce temps, Gottlieb Daimler inventa l'automobile dans un petit atelier de Cannstatt et la population a alors augmenté rapidement à 176 000 habitants[16]. Cette même année, Wurtemberg rejoint, en tant que royaume autonome, l'Empire allemand créé par Otto von Bismarck, au cours de l'unification de l'Allemagne.
À la fin de la Première Guerre mondiale, la monarchie de Wurtemberg s'est effondrée : Guillaume II a refusé la couronne - mais a également refusé d'abdiquer - sous la pression des révolutionnaires qui ont envahi le palais Wilhelm[17]. L'État libre de Wurtemberg a été créé en tant que partie de la République de Weimar. Stuttgart a alors été proclamée capitale de l'État libre.
En 1920, Stuttgart est devenue le siège du gouvernement national allemand (après la fuite de l'administration de Berlin, voir Putsch de Kapp).
Sous le régime nazi, Stuttgart a commencé l'expulsion de ses habitants juifs en 1939. Près de 60 % de la population juive allemande avait fui au moment des restrictions sur leur liberté de mouvement qui leur ont été imposées le 1er octobre 1941, date à laquelle les juifs vivant à Wurtemberg ont été contraints de vivre dans des « appartements juifs ». Le 1er décembre 1941, la première expulsion en train a été organisé vers Riga. Seulement 180 juifs de Wurtemberg retenus dans les camps de concentration ont survécu[11].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le centre de Stuttgart a été presque entièrement détruit par les raids aériens alliés. La plupart des bombardements les plus graves ont eu lieu en 1944, aux commandes des bombardiers anglo-américains. Le plus lourd a eu lieu le 12 septembre 1944, quand la Royal Air Force a bombardé la vieille ville de Stuttgart, avec plus de 184 000 bombes et 75 blockbusters. Plus de 1 000 personnes ont péri dans les incendies. Au total, Stuttgart a été soumis à 53 raids de bombardements, entraînant la destruction de 68 % de tous les bâtiments et la mort de 4 477 personnes.
En 1945, les forces alliées ont pris le contrôle de l'Allemagne, l'armée française ayant occupé la ville de Stuttgart jusqu'à ce qu'elle tombe dans la zone d'occupation militaire américaine. L'un des premiers concepts du plan Marshall était destiné à soutenir la reconstruction économique et politique de l'Europe et a été présenté lors d'un discours prononcé par le secrétaire d'État américain James F. Byrnes, à l'Opéra de Stuttgart. Son discours a conduit directement à l'unification des zones d'occupation américaine et britannique, donnant naissance à la « Bizone » (plus tard, la « Trizone », avec la zone française). Quand la République fédérale d'Allemagne a été fondée le 23 mai 1949, Stuttgart, à l'instar de Francfort, a été un sérieux concurrent pour devenir la capitale fédérale, mais elle a finalement échoué face à Bonn.
Les ex-États allemands de Bade et Wurtemberg ont fusionné en 1952, conduisant à la création du nouveau Land de Bade-Wurtemberg, maintenant troisième plus grand Land d'Allemagne.
Époque récente
Pendant la Guerre froide, Stuttgart est devenu le siège du centre commun de commandement de toutes les forces militaires américaines en Europe, en Afrique et de l'Atlantique (US European Command, EUCOM). EUCOM est toujours basé à Stuttgart aujourd'hui. Les bases de l'armée américaine sont très nombreuses dans et autour de Stuttgart[18].
À la fin des années 1970, le district de Stammheim a été la scène de l'une des périodes les plus controversées de l'histoire allemande d'après-guerre, avec le procès des membres de la Fraction armée rouge à la cour de haute sûreté de Stammheim. Après le procès, Ulrike Meinhof, Andreas Baader, Gudrun Ensslin et Jan-Carl Raspé se sont suicidés à Stammheim. Plusieurs tentatives ont été faites pour libérer les terroristes par la force ou le chantage au cours de l'« automne allemand » de 1977, qui a abouti à l'enlèvement et au meurtre de l'industriel allemand Hanns Martin Schleyer, ainsi qu'au détournement du vol Lufthansa 181.
En 1978, le réseau ferroviaire de la banlieue de Stuttgart est entré en fonctionnement.
Culture et principaux sites
Le centre-ville
Au centre de Stuttgart, on trouve sa place principale, la Schlossplatz. La Königstraße, la plus importante rue commerçante de Stuttgart qui longe le nord-ouest de la Schlossplatz, prétend être la plus longue rue piétonne d' Allemagne[19].
Bien que le centre-ville ait été fortement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale[19], de nombreux bâtiments historiques ont été reconstruits[19] et la ville offre de beaux témoins de l'architecture moderne. On peut citer comme édifices et places du centre-ville :
- La Stiftskirche (l'Église collégiale), qui date du XIIe siècle et qui est une église protestante depuis 1534[19]. (Extérieur : Roman/Gothique ; Intérieur : Roman/Gothique/Moderne ; Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale)
- Le Alte Schloss, datant en grande partie de la fin du XVe siècle, certaines parties remontant à 1320. (Style : Renaissance ; reconstruit)
- Alte Kanzlei, sur la Schillerplatz
- Neues Schloss, terminé en 1807[19], d'architecture baroque/classique, reconstruit avec un intérieur moderne. Les sous-sols, qui abritent une collection de fragments de pierre de l'époque romaine, sont ouverts aux visiteurs[20].
- Wilhelmpalais, 1840
- Königsbau, 1850, style classique, reconstruit
- Markthalle, 1910, Art nouveau
- La gare, Stuttgart Hauptbahnhof, conçue en 1920, dont les lignes fonctionnelles sont caractéristiques de la Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit).
- La bibliothèque, Württembergische Landesbibliothek, reconstruite en 1970.
- Friedrichsbau Varieté, reconstruit en 1994
Architecture des autres quartiers
Un certain nombre de châteaux se tiennent dans la banlieue de Stuttgart et rappellent le passé royal de la ville. On peut citer :
- Schloss Solitude, 1700-1800, style baroque/rococo
- Le château de Ludwigsburg, 1704-1758, style baroque
- Le château Hohenheim, 1771-1793
Il y a également d'autres sites connus autour de Stuttgart :
- Le château Rosenstein, 1822-1830, classique
- Grabkapelle auf dem Württemberg, 1824,
- Le zoo Wilhelma, construit en tant que palais royal (1853)
- Le Weißenhofsiedlung, 1927, style international
- La tour de télévision, 1954-1956, première tour de télévision de son type dans le monde
- L'Aéroport, à proximité de Leinfelden-Echterdingen
Musées
Le plus célèbre musée de Stuttgart est la Staatsgalerie (Galerie d'État), qui présente une des plus importantes collections de peinture d'Allemagne du XVe siècle au XXe siècle après Berlin, Munich et Dresde. La pièce la plus importante du musée est le retable de Herrenberg (v. 1520) de Jörg Ratgeb, l'une des œuvres les plus importantes de la peinture allemande de la Renaissance. La collection est également célèbre pour son fonds particulièrement représentatif d'œuvres de Max Beckmann et Oskar Schlemmer, ainsi que pour le plus grand ensemble de toiles de Pablo Picasso d'Allemagne.
Le Linden-Museum, musée d'ethnographie, est également célèbre pour l'importance tant quantitative que qualitative, de sa collection. Les collections sont réparties en cinq grandes sections régionales : l'Amérique (tribus indiennes d'Amérique du Nord, cultures du vieux Pérou), le Pacifique Sud (Mélanésie, culture du Sepik, Australie), l'Afrique (palais royal et masques), l'Orient (culture et histoire islamiques) et l'Asie de l'Est et du Sud (Japon, Chine, Inde, Népal et Tibet).
Stuttgart possède en tout une dizaine de musées. Citons également le Kunstmuseum (consacré à l'art moderne et contemporain et riche du plus grand fonds mondial d'œuvres d'Otto Dix), le Musée Porsche, le Musée Mercedes-Benz et le Musée d'Histoire naturelle.
Musique classique
Stuttgart possède un orchestre symphonique actuellement dirigé par Roger Norrington. On peut également citer l'Orchestre de chambre des jeunes (Junges Kammerorchester Stuttgart).
Démographie
La population de Stuttgart n'a pas cessé de diminuer entre 1960 (637 539 habitants) et 2000 (586 978). Ensuite, le faible niveau de chômage et l'attractivité des écoles secondaires a conduit à une reprise de la croissance démographique, alimentée notamment par les jeunes adultes de l'ex-Allemagne de l'Est[21]. Pour la première fois depuis des décennies, en 2006, il y a eu plus de naissances dans la ville que de décès. En avril 2008, il y avait 590 720 habitants dans la ville[22].
En 2000, 22,8 % de la population n'a pas la nationalité allemande, en 2006, ce nombre a chuté à 21,7 %. Les principaux groupes de ressortissants étrangers sont les Turcs (22,025 %), les Grecs (14,341 %), les Italiens (13,978 %), les Croates (12,985 %), les Serbes (11,547 %) suivis par les immigrants de la Bosnie-Herzégovine, du Portugal, de la Pologne, de l'Autriche et de la France. 39 % des étrangers proviennent de l'Union européenne.
Religion
La religion protestante luthérienne a été introduite en 1534 à Stuttgart par le duc Ulrich de Württemberg[23]. Depuis cette époque, le Bade-Wurtemberg a été à prédominance protestante. Toutefois, depuis 1975, le nombre de protestants à Stuttgart a chuté de près de 300 000 à 200 000. En 2000, 33,7 % des habitants étaient protestants et 27,4 % étaient catholiques. 39 % de la population sont dans les autres catégories : musulmans, juifs et ceux qui ne suivent aucune religion ou qui suivent une religion non prise en compte dans les statistiques officielles.
Édifices religieux
- Église Saint-Nicolas, église orthodoxe russe construite en 1895 (inscrite aux monuments historiques)
Chômage
Le chômage dans la région de Stuttgart est faible par rapport à d'autres régions métropolitaines en Allemagne. En novembre 2008, avant la hausse du chômage annuelle en hiver, le taux de chômage dans la région de Stuttgart se situait à 3,8 %, soit 0,1 % de moins que le taux de Bade-Wurtemberg, qui était de 4,7 % en février 2009. Le chômage dans la ville de Stuttgart au cours de la même période s'élevait à 5,2 % et 6,0 % (novembre 2008 et février 2009 respectivement). Par comparaison, le taux de chômage pour l'ensemble de l'Allemagne s'élevait à 7,1 % (novembre 2008) et à 8,5% (février 2009)[24],[25].
Criminalité
Stuttgart est l'une des villes les plus sûres en Allemagne. En 2003, 8 535 crimes ont été commis à Stuttgart pour 100 000 habitants (la moyenne de toutes les villes allemandes étant de 12 751)[26]. Les chiffres pour 2006 indiquent que Stuttgart s'est classée au deuxième rang derrière Munich en termes de sûreté[27]. 60 % des crimes de Stuttgart ont été résolus en 2003, se classant deuxième derrière Nuremberg.
Politique
Le bourgmestre actuel de Stuttgart est Wolfgang Schuster, du parti conservateur CDU (Union chrétienne-démocrate d'Allemagne).
Gouvernement de la ville passé et présent
Résultats des élections récentes (1999-2005)
Parti
AnnéeLocales/
Régionales
1999Européennes
1999Élections du Landtag
2001Bundestag
2002Locales/
Régionales
2004Européennes
2004Conseil de ville
2009 (sièges)Bundestag
2005CDU 42,5 % 42,9 % 37,1 % 35,1 % 35,6 % 37,4 % 24,2 % (15) 32,7 % SPD 24,5 % 27,6 % 36,3 % 35,7 % 24,4 % 21,2 % 17,0 % (10) 32,0 % FDP 5,5 % 6,2 % 9,2 % 8,5 % 5,3 % 7,7 % 10,9 % (7) 12,8 % Parti Vert 14,1 % 14,3 % 11,5 % 16,2 % 17,2 % 22,1 % 25,3 % (16) 15,0 % Sans étiquette 5,6 % - - - 8,5 % - 10,3 % (6) - Républicains 3,6 % 3,6 % 4,7 % 1,0 % 4,0 % 3,3 % 2,5 % (1) 0,8 % PDS - - - 1,4 % 1,7 % 1,9 % 4,5 % (2) 4,4 % SÖS - - - - - - 4,6 % (3) - Autres 1,5 % 5,4 % 1,2 % 2,1 % 3,4 % 6,5 % 0,7 % (0) 2,3 % Taux de participation 59,1 % 46,6 % 65,5 % 81,0 % 54,0 % 51,9 % 48,7 % 79,1 % Source : Résultats de l'élection à Stuttgart[28] Économie
Les sièges des constructeurs automobiles Daimler (incluant Mercedes-Benz) et Porsche se situent à Stuttgart. On y trouve également le groupe Bosch. La ville est un important centre d'activités industrielles. Les activités de hautes technologies sont aussi représentées. En effet, les sièges européens de Hewlett-Packard et IBM s'y trouvent.
Le berceau de l'automobile
La moto et l'automobile à quatre roues ont été inventés à Stuttgart (par Gottlieb Daimler et Karl Benz ; industrialisé en 1887 par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach en tant que Daimler-Motoren-Gesellschaft). Stuttgart est donc considérée par beaucoup comme le point de départ de l'industrie automobile dans le monde entier et elle est parfois appelée « le berceau de l'automobile ». Mercedes-Benz, Maybach, Robert Bosch GmbH, Mahle GmbH et Porsche sont toutes des entreprises basées à Stuttgart ou dans des villes à proximité[9]. Le tout premier prototype de la Volkswagen Coccinelle a été fabriqué à Stuttgart, conçu par Ferdinand Porsche. De nombreux magazines amateurs sur l'automobile sont publiés à Stuttgart[9].
Science, recherche et développement
La région a actuellement la plus forte densité de scientifiques, d'universitaires et d'organismes de recherche en Allemagne. Aucune autre région en Allemagne n'a enregistré autant de brevets et de modèles que Stuttgart[29]. Près de 45 % des scientifiques du Bade-Wurtemberg impliqués dans la recherche et le développement travaillent à Stuttgart. Plus de 11 % de l'ensemble du budget allemand pour la recherche et le développement est investi dans la région de Stuttgart (environ 4,3 milliards d'euros par an). Stuttgart est une ville universitaire, elle abrite plusieurs universités et collèges, comme l'Université de Stuttgart, l'Université de Hohenheim, le Stuttgart Institute of Management and Technology[30] et plusieurs universités de sciences appliquées. De plus, la région est le siège de six instituts Fraunhofer, quatre instituts de recherche industrielle en collaboration avec les universités locales, deux instituts Max-Planck et des instituts du Centre aérospatial allemand (DLR).
Services financiers
La bourse de Stuttgart est la deuxième plus importante en Allemagne (après celle de Francfort). Plusieurs grandes entreprises du secteur des services financiers ont leur siège social à Stuttgart, avec près de 100 instituts de crédit au total (par exemple, Landesbank Baden-Württemberg, Wüstenrot & Württembergische).
Le vin et la bière
Selon les archives de l'État, la culture de la vigne dans la région remonte à 1108. Au XVIIe siècle, la ville était la troisième plus grande communauté viticole allemande communauté du Saint-Empire romain germanique. Le vin de Stuttgart est resté la source principale de revenus au cours du XIXe siècle.
Stuttgart est toujours l'une des plus importantes villes viticoles de l'Allemagne, principalement grâce à sa situation géographique au centre de la quatrième plus grande région viticole d'Allemagne, la région viticole de Wurtemberg couvrant 11 522 hectares. L'importance du vin sur l'économie locale est marquée chaque année par le festival annuel du vin (Weindorf).
Stuttgart a également plusieurs brasseries célèbres comme Stuttgarter Hofbräu, Dinkelacker ou Schwaben Bräu.
Chaque année une fête du vin se déroule à la fin de l'été dans le centre ville (le village du vin : Stuttgarter Weindorf) et la fête de la bière de Stuttgart (Cannstatter Volksfest) est la plus important après celle de Munich (Oktoberfest) et attire chaque année plusieurs millions de visiteurs[31].
Transport
Situé à Leinfelden-Echterdingen à 15 km au sud de la ville, l'aéroport de Stuttgart (STR) est devenu l'un des plus importants d'Allemagne : il a accueilli 7,6 millions de passagers en 2003, 8,8 en 2004 et 9,6 en 2005. Depuis l'ouverture du troisième terminal en 2004, la capacité de l'aéroport atteint les 12 millions de passagers.
Du point de vue ferroviaire, Stuttgart est un nœud à la croisée des liaisons vers Karlsruhe-Strasbourg-Paris, Mannheim-Francfort-Cologne, Ulm-Munich, Zurich-Milan, Nuremberg... La gare centrale (Hauptbahnhof) actuelle, édifiée en 1922, est de type cul-de-sac (les trains doivent faire demi-tour). Pour diminuer les temps d'arrêt et améliorer les connexions avec les autres villes, un projet grandiose, Stuttgart 21 a été mis sur pied : il s'agirait d'une part d'enterrer la gare avec les quais et de creuser un tunnel direct jusqu'à l'aéroport ce qui permettrait de réduire notablement les temps de trajet en direction de Ulm et Munich. Les travaux devaient commencer en 2005, mais les controverses autour de ce projet ont provoqué leur report sine die.
Au niveau des transports en commun, Stuttgart dispose de 6 lignes de S-Bahn (équivalent du RER parisien), exploitées par une filiale de la Deutsche Bahn. Il y a de plus un grand réseau de tramway (16 lignes) et de bus (55 lignes). Il y a enfin une ligne de tramway à crémaillère et un funiculaire (inauguré en 1929). L'ensemble des transport est supervisé par la Verkehrs- und Tarifverbund Stuttgart (VVS, Fédération des Transports et Tarifs de Stuttgart) à laquelle sont liés toutes les compagnies opérant sur l'agglomération, permettant une unité tarifaire et une certaine cohérence au niveau de l'offre.
Le projet Stuttgart 21
Après des années de débats et de controverses politiques, le plan a été approuvé en octobre 2007. Le projet Stuttgart 21 comprend la reconstruction des lignes de transport de surface et des lignes de métro reliant la gare de Stuttgart du centre-ville avec les chemins de fer et les lignes souterraines. Les travaux de construction devraient débuter en 2010 et être achevés en 2020.
Sport
Football
Le VfB Stuttgart est le principal club de football de la ville et vainqueur du titre du Championnat d'Allemagne de football en 2007. Le club évolue à la Mercedes-Benz-Arena.
L'autre club de la ville, le Stuttgarter Kickers, évolue en troisième division au Gazi-Stadion à Stuttgart-Degerloch.
Autres sports
La ville accueille aussi un tournoi de tennis féminin, de catégorie Premier avec une dotation de 721 000 $. Le principal sponsor de ce tournoi est la marque automobile Porsche d'où son nom : Porsche Tennis Grand Prix.
La ville accueille également un tournoi de tennis masculin, chaque année au mois de juillet, le tournoi de Stuttgart (aussi connu sous le nom de Mercedes Cup). Ce tournoi se déroule sur terre battue.
Enfin, les Scorpions de Stuttgart (GFL) est un club allemand de football américain basé à Stuttgart.
En plus, Stuttgart possède comme seulement cinq autres villes allemandes un club de football australien, qui s'appelle les Emus de Stuttgart. Ils jouent dans la Australian Football League Germany et en 2011 ils pouvaient remporter le match pour la troisième place.
Évènements sportifs
Stuttgart a une réputation de metteur en scène de grands événements, comme les championnats du monde d'athlétisme 1993 ou le tournoi de Stuttgart. Stuttgart a été l'une des douze villes hôtes de la Coupe du monde de football de 2006. Six matchs, dont trois du deuxième tour y compris le match pour la troisième place, ont été joués au Gottlieb-Daimler-Stadion (aujourd'hui, Mercedes-Benz Arena). Stuttgart a également été désignée « Capitale Européenne du Sport » 2007[32], hébergeant des évènements tels que les Championnats du monde de cyclisme sur route et la Finale mondiale de l'athlétisme cette année-là.
Il y a d'autres célèbres sites sportifs, comme la Porsche Arena (tennis, basket-ball et handball) et le Hanns-Martin-Schleyer-Halle (boxe, équitation/saut d'obstacles, gymnastique, cyclisme sur piste, etc.).
Jumelages
La ville de Stuttgart est jumelée avec[33] :
- Saint Helens (Royaume-Uni) depuis 1948
- Cardiff (Royaume-Uni) depuis 1955
- Saint Louis (États-Unis) depuis 1960
- Mumbai (Inde) depuis 1968
- Menzel Bourguiba (Tunisie) depuis 1971
- Le Caire (Égypte) depuis 1979
- Strasbourg (France) depuis 1985
- Łódź (Pologne) depuis 1988
- Brno (République tchèque) depuis 1989
- Samara (Russie) depuis 1992
Personnalités liées à la ville
De nombreuses personnalités nées ou ayant vécu à Stuttgart ont influencé l'histoire de la ville :
- Guillaume Ier de Wurtemberg, (1781-1864), second roi de Wurtemberg
- Albert Boehringer, (1861-1939), fondateur de Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals
- Robert Bosch, industriel et fondateur de Robert Bosch GmbH (1861-1942)
- Roland Emmerich, (1955-), réalisateur
- Magda Hagstotz (1914-2001), peintre et styliste
- Wilhelm Hauff, écrivain de l'époque du Biedermeier, (1802-1827)
- Georg Wilhelm Friedrich Hegel, philosophe (1770-1831)
- Georg Herwegh, poète, (1817-1875)
- Gottlieb Daimler, (1834-1900), pionnier du moteur à essence
- Paul Leni, cinéaste allemand (1885-1929)
- Hansi Müller, footballeur
- Berthold Schenk Graf von Stauffenberg, membre de la Résistance allemande au nazisme et frère de Claus Schenk von Stauffenberg (1905-1944)
- Fred Uhlmann, peintre et écrivain
- Richard von Weizsäcker, ex-président de la République fédérale d'Allemagne de 1984 à 1994
- Manfred Wörner, (1934-1994), Secrétaire général de l'OTAN de 1988-1994
- Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français est né à Stuttgart.
- Robert Häusser (1924-), photographe.
- Manfred Rommel, (1928-), homme politique allemand et fils du Feld-maréchal Erwin Rommel (1928)
Galerie
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Carte de Stuttgart -
Logo de Robert Bosch GmbH à Stuttgart -
Lieu de naissance de Hegel
Notes et références
- Facts & Figures, Official website of Stuttgart, June 2008. Consulté le 2009-02-27
- (de) Stuttgart, Initiativkreis Europäische Metropolregionen. Consulté le 2009-03-23
- (de) Basisinformationen zur Region Stuttgart, Wirtschaftsförderung Region Stuttgart GmbH. Consulté le 2009-03-28
- Introduction to Stuttgart, The New York Times. Consulté le 2009-03-25
- Statistisches Landesamt Baden-Württemberg
- (de) Stuttgart - die Schwabenmetropole
- Carte d'identité de Stuttgart
- (de) Die Geschichte von Stuttgart, The history of Stuttgart, 2008. Consulté le 2009-03-02
- Stuttgart, Germany; Motor Stadt (Psst! This Isn't Michigan), The New York Times, 2007-01-07. Consulté le 2009-03-18
- (en) Weatherbase: Historical Weather for Stuttgart, Germany, Weatherbase, 2009. Consulté le 2009-03-12
- Wikipédia en allemand. Cet article contient des informations tirées de
- (de) Daniel Kirn, Stuttgart — Eine kleine Stadtgeschichte, Erfurt, Sutton, 2007 (ISBN 978-3-86680-137-0) (OCLC 184692565)
- The life and works of Christian Friedrich von Leins, catalogued in the German National Library.
- Population archives of Baden-Württemberg, German PDF
- Wikipédia en allemand German publication by Michael Kienzle and Dirk Mende: "Wollt Ihr den alten Uhland niederreiten?". Wie die 48er Revolution in Stuttgart ausging. ("The downfall of the 48 Revolution") German 'Schillergesellschaft', Marbach am Neckar 1998 (vol. 44),
- Stuttgart - Where Business Meets the Future. CD issued by Stuttgart Town Hall, Department for Economic Development, 2005.
- Paul Sauer: "Württembergs letzter König. Das Leben Wilhelms II.", German. Stuttgart 1994.
- U.S. Army Installations in Stuttgart, US Army in Germany
- Henk Bekker, Adventure Guide Germany, Hunter Publishing, Inc, 2005 (ISBN 978-1-58843-503-3) [lire en ligne], p. 445
- McLachlan, p. 245
- Statistiches Amt, Stuttgart, July 2007. PDF source: www.stuttgart.de
- (de) Stuttgart in Zahlen, Official website of Stuttgart, 2008-04-30. Consulté le 2009-03-01
- Klaus Schlaich, Martin Heckel, Werner Heun, (de) Gesammelte Aufsätze: Kirche und Staat von der Reformation bis zum Grundgesetz, Mohr Siebeck, 1997 (ISBN 978-3-16-146727-1), p. 28
- Stuttgart Journal, German article accessed 28-11-08.
- Stuttgart Zeitung 27 Feb 2008, regional unemployment figures
- Stuttgart official statistics
- City of Hamburg website
- Wahlergebnisse in Stuttgart – Wikipedia, De.wikipedia.org. Consulté le 2009-05-06
- Stuttgart - Where Business Meets the Future. CD issued by Stuttgart Town Hall, Department for Economic Development, 2005
- Stuttgart sur Encyclopædia Britannica, 2009
- La Cannstatter Volksfest de Stuttgart, l’autre grande Fête de la Bière
- (en) European Capitals of Sport List sur European Capitals of Sport Association. Consulté le 1er juillet 2009
- Jumelages
Liens externes
- (de) (en) (fr) (es) (it) Site officiel de Stuttgart
- (de) (en) (fr) (es) (it) (ru) (hu) (pl) (zh) stuttgart-tourist.de - Informations touristiques officielles
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