- Bucarest
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Bucarest
Vue du quartier universitaire de la capitaleAdministration Pays Roumanie Région Munténie Județ Bucarest Municipalité Bucarest Statut Capitale Maire Sorin Oprescu (indépendant)
(depuis 2008)Géographie Coordonnées Superficie 228 km² Arrosée/baignée par Dâmbovița Démographie Population 1 628 426 hab. ([[2011|]] 2011) Densité 7 142,2 hab./km² Autres informations Code postal 0xxxxx Site officiel www.pmb.ro modifier Bucarest (en roumain București - ? /bu.kuˈreʃtʲ/ [Fiche] ou Municipiul București en version longue) est la capitale de la Roumanie.
La ville est mentionnée pour la première fois en 1459 comme marché fortifié au carrefour des routes commerciales entre Târgoviște, alors capitale de la Valachie, Brașov en Transylvanie, et le port de San-Giorgio fondé par les génois sur le Danube. Ce marché s'est rapidement développé et, au XVIIe siècle, il devient la capitale de la principauté, puis, en 1859, de la Roumanie.
2011, la municipalité compte 1 628 426 habitants[1]
Selon la légende, le nom de la ville vient de Bucur, un berger qui se serait établi le premier sur l'emplacement actuel. Comme, en roumain, bucur signifie joie, de nombreux écrivains roumains surnomment Bucarest la ville de la joie.
Sommaire
Héraldique
De gueules au saint Démétrios de carnation habillé d'or et de gueules, couvert d'un manteau d'azur, tenant en pal à droite une pique d'argent emmanchée d'or et à gauche une croix latine d'or.
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Histoire
L'histoire de Bucarest est plus ancienne que son statut de capitale de la Roumanie, qui date seulement du milieu du XIXe siècle. Selon la légende, elle fut fondée par un berger du nom de Bucur (qui signifie joie en roumain), même si historiquement la cité fut érigée au XIVe siècle par Mircea l'Ancien (Mircea cel Bătrân), après sa victoire sur les Turcs.
Bucarest s'appelle d'abord "la forteresse de Bucarest", en 1459, lorsque Vlad III l'Empaleur (Vlad Țepeș), prince de Valachie y réside. C'est alors que la vieille cour voévodale, Curtea Veche, est bâtie et, durant le règne de Radu II l'Élégant (Radu cel Frumos), Bucarest devient la résidence secondaire de la cour.
Incendiée par les Ottomans en 1595, durant les guerres de Michel le Brave, Bucarest est rebâtie et continue à grandir en taille et en prospérité. Son centre se situe autour de la "grand'rue" Ulița mare qui, à partir de 1589, est surnommée Lipscani d'après le nom des marchands qui importaient objets, étoffes et denrées de la foire de Leipzig (dans les langues slaves: Lipsca, "la ville des tilleuls"). Au XVIIe siècle, Bucarest devient le centre commercial le plus important de la Valachie et, en 1698, le prince régnant Constantin Brâncoveanu la choisit comme capitale de la principauté.
Au XIXe siècle, alors que la Roumanie sert de théâtre d'opérations aux guerres des empires voisins et que les Roumains se soulèvent lors des révolutions de 1821 et de 1848, Bucarest est fréquemment occupée et pillée par les Ottomans, les Autrichiens et les Russes. Elle est longuement occupée deux fois par ces derniers, en 1828-1833 et en 1853-1854, puis par une garnison autrichienne en 1854-1857. En outre, le 23 mars 1847, 2 000 bâtiments de Bucarest sont la proie des flammes, qui détruisent un tiers de la cité. Ces ravages font disparaître une grande partie du patrimoine ancien.
En 1861, lors de l'union de la Valachie et de la Moldavie, Bucarest devient la capitale de la nouvelle principauté de Roumanie. Grâce au nouveau statut de Bucarest, la population de la ville augmente considérablement dans la seconde partie du XIXe siècle et une nouvelle ère de développement urbain commence. La richesse architecturale et la culture cosmopolite de cette période valent à Bucarest son surnom de Paris oriental, avec l'avenue de la Victoire (Calea Victoriei) comme Champs-Élysées. Mais la fracture sociale entre riches et pauvres, décrite en ce temps-là par Ferdinand Lassalle, en fait un nid de tensions à la fois sociales et nationales (les minorités, installées depuis longtemps et bien représentées en milieu urbain, sont plus instruites et aisées que les Roumains d'origine rurale qui y affluent).
Entre le 6 décembre 1916 et novembre 1918, la ville est occupée par les Allemands et la capitale est transférée à Iassy.
Après la Première Guerre mondiale, Bucarest devient la capitale du royaume de la Roumanie unifiée, qui inclut, entre autres, le retour de la Transylvanie. Entre les deux guerres, la ville eut le surnom de Petit Paris, tant les Français y sont nombreux (la Roumanie forme, avec la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, la "Petite Entente" alliée à la France). Quelques bâtiments monumentaux ont été construits par des architectes français (l'Athénée, le Palais CEC "Palatul Casei de Economii și Consemnațiuni"), mais la villa a surtout été le théâtre d'expression de styles architecturaux multiples tels l' Art nouveau, le Bauhaus, et les style purement locaux dits Néo-brancovan et Néo-vénitien dont il reste, malgré les destructions ultérieures, d'intéressants exemples.
Comme toute la Roumanie, Bucarest fut soumise aux régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bucarest souffre beaucoup des bombardements anglo-américains (la Roumanie du général Antonescu est alors l'alliée de l'Allemagne nazie). En 1977, un tremblement de terre de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter fait 1 500 victimes et donne un « coup d'accélérateur » au programme communiste de nettoyage des traces du passé bourgeois-aristocratique (selon la terminologie officielle omniprésente). Sous la présidence de Nicolae Ceaușescu (1965-1989), la plus grande partie du centre historique de la ville est ainsi détruit et remplacé par des immeubles de style soviétique, dont le meilleur exemple est le Centre civique, qui inclut le palais de la République, où un quartier historique entier a été rasé pour accueillir les constructions mégalomanes du dictateur roumain. Malgré tout, certains quartiers historiques restent encore debout aujourd'hui.
Bucarest est le témoin de la révolution de décembre 1989, initiée à Timișoara, puis en 1990, des manifestations étudiantes (Golaniades) et de leur répression sauvage (Minériades) par les mineurs de la vallée du Jiu, eux-mêmes manipulés par le pouvoir post-communiste.
Depuis 1990, avec le rétablissement de la démocratie et l'ouverture des frontières, la ville évolue rapidement. De très nombreux commerces s'ouvrent, et le nombre de véhicules individuels explose, posant des problèmes de circulation qui gênent aussi les transports urbains et grèvent la santé des Bucarestois.
Après l'année 2000, profitant du début du boom économique en Roumanie, la ville se modernise. Plusieurs développements résidentiels et commerciaux sont en cours, surtout dans les quartiers nord, alors que le centre historique de Bucarest subit une importante restauration. La ville renouvelle aussi son réseau d'adduction d'eau et de gaz, son réseau électrique et ses transports urbains, domaines dans lesquels l'offre était très inférieure aux besoins. Toutefois, cette offre reste insuffisante, notamment parce que des modifications apportées par le régime Ceaușescu ont été conservées à cause de la priorité absolue donnée à l'automobile (par exemple de nombreux passages piétonniers ont été remplacés par des tunnels pas toujours accessibles aux moins mobiles, et le réseau des trams qui, avant 1985, était interconnecté au centre de la ville, Piața Unirii, n'a pas été raccordé à nouveau : les terminus des différents réseaux se trouvent donc à plus d'un kilomètre les uns des autres, obligeant les voyageurs à de longues et périlleuses marches à pied et traversées). Ainsi le progrès n'empêche pas la capitale roumaine d'être de plus en plus dure pour les piétons, et quasiment impraticable aux cyclistes.
Traités signés à Bucarest
- Traité du 28 mai 1812, à la fin de la guerre russo-turque de 1806-1812. La Moldavie perd la Bessarabie.
- Traité du 3 mars 1886, à la fin de la guerre serbo-bulgare.
- Traité du 10 août 1913, à la fin de la deuxième guerre balkanique.
- Traité du 14-27 août 1916, le traité d'alliance entre la Roumanie et l'Entente (France, Angleterre, Russie et Italie).
- Traité du 7 mai 1918, le traité entre la Roumanie et les puissances centrales, qui n'a jamais été ratifié.
Climat
Le climat de la Valachie est continental, avec de forts écarts entre des hivers rigoureux et des étés moites. Les précipitations tombent majoritairement en été. Jadis ville-jardin, Bucarest atténuait alors ces contrastes, ses nombreux arbres coupant le vent d'hiver et maintenant la fraîcheur en été. Aujourd'hui livrée à la mode du béton et du verre, Bucarest où le nombre d'arbres a beaucoup diminué hors des parcs (pour faire toujours plus de place à la prolifération automobile, qui envahit même les trottoirs), est au contraire une cité qui accentue les contrastes climatiques, et il n'est pas rare que les mois d'été la température diurne dépasse les 40 °C et ne "redescende" la nuit qu'à 35 °C.
Relevé météorologique de Bucarest mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -5,5 -3,3 0,3 5,6 10,5 14,0 15,6 15,0 11,1 5,7 1,6 -2,6 5,67 Température moyenne (°C) -2,4 -0,1 4,8 11,3 16,7 20,2 22,0 21,2 16,9 10,8 5,2 0,2 10,57 Température maximale moyenne (°C) 1,5 4,1 10,5 18,0 23,3 26,8 28,8 28,5 24,6 18,0 10,0 3,8 16,49 Précipitations (mm) 40 36 38 46 70 77 64 58 42 32 49 43 595 Source : climate-charts.comCulture
Églises principales
- Enei
- Église Saint-Basile-le-Grand (grecque-catholique roumaine)
- Église des Saints-Apôtres
- Église Mihai Vodă
- Monastère d'Antim
- Église russe
- Église du monastère Stavropoleos
- Église Slobozia
- Monastère de Radu Vodă
- Église Buna Vestire
- Église de Bucur
- Église Crețulescu
- Église Colțea
Autres lieux de culte
- Temple Coral
- Temple des Tailleurs
Constructions historiques
Il y a certaines rues bordées de somptueux palais néobaroques protégés comme :
- Curtea Veche
- Hanul Manuc
- Villa Monteoru ou maison des écrivains
- Palais Lens Vernescu
- Palais Cantacuzène
- Palais Suțu
- Palais Crețulescu
- Palais de Mogoșaia
- Palais Cotroceni
- Palais CEC
- Palais Ghica
- Palais Stirbei
- Palais Snagov
Bucarest a subi de nombreuses pertes patrimoniales, non seulement durant son histoire agitée, mais aussi depuis 2000. La faiblesse des lois protégeant le patrimoine, l'insuffisance des listes d'immeubles inscrits sur la liste du Patrimoine Historique, et la corruption ont créé un terreau fertile pour les promoteurs. De nombreuses constructions anonymes et purement fonctionnelles que l'on pourrait voir n'importe où ailleurs dans le monde, ont remplacé les maisons, jardins, villas et palais typiquement bucarestois qui constituaient une richesse architecturale et culturelle unique, à jamais perdue pour le pays[2]. Mais depuis quelques années, les anciens palais et les villas du centre commencent à être restaurés et plusieurs ont été classés au patrimoine mondial.
Bâtiments modernes
- Arcul de Triumf
- Athénée roumain
- Théâtre National
- Les magasins sur le boulevard Magheru
- Mémorial de la renaissance
- Le palais de justice de Bucarest
- Le palais du Parlement ou palais du Peuple : cette construction gigantesque a été édifiée entre 1984 et 1989. Le projet initial visait à regrouper tous les services de l'état ainsi que la résidence de Nicolae Ceaușescu.
Musées
- Le musée national d'art de Roumanie
- Le musée national Cotroceni (Palais Cotroceni)
- Le musée national d'histoire de Roumanie (actuellement fermé pour rénovation)
- Le muséum national d'histoire naturelle Grigore-Antipa (actuellement fermé)
- Le musée national militaire
- Le musée du Paysan roumain
- Le musée Stork
- Le musée Theodor Aman
- Le Musée du village roumain
- Le Musée Zambaccian (annexe du musée national d'art de Roumanie)
Parcs et jardins publics
- Parc Cișmigiu
- Parc Izvor
- Jardin botanique Dimitrie Brândză
- Parc Herăstrău
- Parc Carol
- Parc Tei
- Parc Tineretului
- Parc Kiseleff
Places
- Piața Revoluției (place de la Révolution)
- Piața Unirii (place de l'Union)
- Piața Romană (place Romaine)
- Piața Victoriei (place de la Victoire)
- Piața Universității (place de l'Université)
Cimetières notables
- Cimetière Bellu
- Cimetière Filantropia
- Cimetière sépharade
- Cimetière des Héros
- Cimetière Ghencea
Rues
- Rue Jean-Louis Calderon (journaliste français mort en couvrant la révolution de 1989)
Boulevards
- Boulevard Unirii : construit sous les ordres de Ceaușescu, il devait s'appeler "boulevard de la Victoire du Communisme" (« sur la Ville », ajoutait l'humour bucarestois) et selon les plans du dictateur, est de 30 centimètres plus large que les Champs-Élysées.
Personnages célèbres
- Vlad III l'Empaleur (1431 - 1476), prince de Valachie.
- Șerban Ier Cantacuzino (1634 - 1688), prince de Valachie.
- Florian Aaron (1805 - 1887), historien et publiciste.
- Ion Ghica (1816 - 1897), académicien, ingénieur, économiste, écrivain, diplomate, mathématicien, homme politique et pédagogue.
- Gheorghe Tattarescu (1818 - 1894), peintre.
- Nicolae Bălcescu (1819 - 1852), historien, écrivain et révolutionnaire.
- Theodor Aman (1831 - 1891), peintre et graveur.
- Titu Maiorescu (1840 - 1917), critique littéraire et homme politique.
- Gheorghe Marinescu (1863 - 1938), neurologue et neuropathologue.
- Hélène Vacaresco (1864 - 1947), écrivaine roumano-française.
- Grigore Antipa (1867 - 1944), naturaliste.
- Iulia Hasdeu (1869 - 1888), poétesse.
- Nicolae Paulescu (1869 - 1931), professeur en médecine et en physiologie.
- Mihail Sadoveanu (1880 - 1961), écrivain et homme politique.
- Panaït Istrati (1884 - 1935), écrivain.
- Nicolae Tonitza (1886 - 1940), peintre et graphiste.
- Henri Coandă (1886 - 1972), ingénieur aéronautique.
- Edward G. Robinson (1893 - 1973), acteur de cinéma américain.
- Elvire Popesco (1894 - 1993), actrice française.
- Clara Haskil (1895 - 1960), pianiste suisse.
- Jean Negulesco (1900 - 1993), réalisateur américain.
- Gheorghe Gheorghiu-Dej (1901 - 1965), président communiste de la Roumanie.
- Virgil Gheorghiu (1903 - 1977), poète, pianiste et critique musical.
- Mircea Eliade (1907 - 1986), historien des religions, mythologue, philosophe et romancier.
- Maria Tănase (1913 - 1963), chanteuse.
- Constantin Silvestri (1913 - 1969), pianiste, compositeur et chef d'orchestre.
- Ghérasim Luca (1913 - 1996), poète.
- Théodore Brauner (1914 - 2000), photographe.
- Alexandru Dragomir (1916 - 2002), philosophe.
- Dinu Lipatti (1917 - 1950), pianiste.
- Nicolae Ceaușescu (1918 - 1989), homme d'État communiste.
- Horia Damian (1922), peintre et sculpteur.
- Monica Lovinescu (1923), écrivain, critique littéraire et journaliste.
- Isidore Isou (1925-2007), poète, écrivain, peintre, cinéaste, créateur du Lettrisme
- Anatol Vieru (1926 - 1998), compositeur, théoricien de la musique et pédagogue.
- Ion Dincă (1928 - 2007), homme politique, maire de la ville.
- Ion Mihai Pacepa (1928), agent de la Securitate, branche anti-Ceaușescu en 1987-89.
- Chris Avram (1931 - 1989), acteur.
- George Astalos (1933), écrivain, poète et auteur dramatique français.
- Henry Chapier (1933) journaliste, critique, animateur d'émission de télévision et réalisateur français.
- Denis Buican (1934), écrivain, biologiste, philosophe et historien des sciences français.
- Serge Klarsfeld (1935), écrivain, historien et avocat de la cause des déportés en France.
- Iolanda Balaș (1936), athlète.
- Vladimir Cosma (1940), compositeur et chef d'orchestre.
- Gheorghe Zamfir (1941), musicien.
- Petre Roman (1946), homme politique communiste, puis social-démocrate.
- Ilie Năstase (1946), joueur de tennis, puis homme d'affaires.
- Florea Dumitrache (1948 - 2007), footballeur.
- Corneliu Vadim Tudor (1949), homme politique communiste, puis ultra-nationaliste.
- Adrian Năstase (1950), homme politique communiste, puis libéral.
- Horia-Roman Patapievici (1957), écrivain, essayiste, physicien et philosophe.
- Bogdan Stelea (1967), footballeur.
- Rona Hartner (1973), actrice et compositrice.
- Medeea Marinescu (1974), actrice.
- Cecilia Ștefănescu (1975), romancière.
- Alexandra Maria Lara (1978), actrice allemande.
- Linda Maria Baros (1981), poète, essayiste et traductrice.
- Roxana Mărăcineanu (1975), nageuse française.
- Ion et Maria, personnages célèbres en histoire.
Sports
Football
Club Fondation Stade Informations Sportul Studențesc Bucarest 1916 Stade Regie Équipe doyenne de Bucarest (Joue en 2006-2007 en championnat de 2e division roumaine) Rapid Bucarest 1923 Stade Giulești Quart de Finaliste pendant la saison 2005-2006 de la Coupe UEFA (Meilleur performance de l'histoire du club) National Bucarest 1944 Stade Cotroceni Steaua Bucarest 1947 Stade Ghencea Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions et de la Supercoupe de l'UEFA en 1986; demi-finaliste de la Coupe UEFA en 2005-2006, après un match historique contre Rapid Bucarest en quart. Dinamo Bucarest 1948 Stade Stefan Cel Mare 17 titres de champions de Roumanie Rocar Bucarest 1953 Stade Rocar Économie
Argent : Leu/Lei
Transports
Transport en commun
Articles détaillés : Métro de Bucarest et Tramway de Bucarest.Le réseau de Transport Public de Bucarest est le plus important au niveau national et est l'un des plus étendus d'Europe. Il comporte plusieurs lignes de métros, tramways, trolleybus et bus exploitées par la RATB (Regia Autonomă de Transport București). Le parc de véhicules, extrêmement vétuste en 1990, a été en grande partie renouvelé et mis aux normes de sécurité et de confort européennes. Un système privé de minibus est aussi présent à Bucarest. Le métro était exploité partie par la SNCFR (les chemins de fer) et partie par la RATB. Depuis 2007, l'ensemble du métro est exploité par l'Autorité métropolitaine de transport de Bucarest. Malgré ces progrès, le réseau ne suffit pas aux besoins, car les modifications apportées par la dictature Ceaușescu ont été conservées à cause de la priorité absolue donnée à l'automobile : de nombreux passages piétonniers ont été supprimés, or certains seulement ont remplacés par des tunnels pas toujours accessibles aux moins mobiles, et surtout le réseau des tramways qui, avant 1985, était interconnecté au centre de la ville, Piața Unirii, n'a pas été raccordé à nouveau : les terminus des différents réseaux se trouvent donc à plus d'un kilomètre les uns des autres, obligeant les voyageurs à de longues et périlleuses marches à pied et traversées. Enfin, l'intermodalité reste, elle aussi, insuffisante au niveau des gares et des aéroports: à titre d'exemple, aucune ligne de tramway ne dessert l'aéroport international "Henri Coandă" de Bucarest, et la ligne de train venant de la Gare du nord aboutit non à l'aérogare, mais à la gare du village d'Otopeni, d'où il faut prendre une navette !
Transport aérien
La ville est desservie par deux aéroports :
- – l'aéroport international Henri-Coandă (autrefois Otopeni) ;
- – l'aéroport international Aurel-Vlaicu (autrefois Băneasa).
Henri Coandă est le plus grand aéroport roumain avec un trafic de 5 millions de passagers en 2007. Le principal opérateur en est la société nationale Tarom.
L'aéroport international Aurel Vlaicu, plus petit, est employé pour des vols d'affrètement et des vols low-cost.
Décoration française
Notes
- http://www.insse.ro/cms/files%5Cstatistici%5Ccomunicate%5CRPL%5CInformare_1nov2011.pdf
- Sites du musée d'histoire sur la perte de patrimoine : [www.distrugeri.ro], [www.casamea.ro]
Galerie
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Bucarest, cité du monde sur TV5
- Une association roumaine qui lutte pour préserver le patrimoine architectural de la ville
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- Ville de Roumanie
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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