- Carl Philipp von Wrede
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Carl Philipp von Wrede Naissance 29 avril 1767
HeidelbergDécès 12 décembre 1838 (à 71 ans)
Ellingen (Bavière) (de)Origine Bavière Allégeance Électorat de Bavière
Royaume de BavièreArme Infanterie Grade Feld-maréchal Années de service 1793 - 1838 Conflits Guerres napoléoniennes Commandement Armée bavaroise Faits d'armes Hohenlinden
Abensberg
Valontina
Bar-sur-AubeDistinctions Comte de l'Empire
Fürst von Wrede
Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière
(Grand-croix)
Ordre impérial de Léopold
(Grand-croix)
Légion d'honneur
(Grand officier)
etc.Hommages Befreiungshalle
FeldherrnhalleAutres fonctions Commissaire civil
Ambassadeur de BavièreFamille (voir § Vie familiale) modifier Carl Philipp Joseph von Wrede (29 avril 1767 - Heidelberg ✝ 12 décembre 1838 - Ellingen en Bavière) était un feld-maréchal bavarois du XIXe siècle.
Sommaire
Biographie
Un officier bavarois
D'une famille noble, il était le plus jeune des trois enfants de Ferdinand-Joseph, baron de Wrede, conseiller intime et secrétaire de la cour suprême.
Carl Philipp fit ses études dans sa ville natale. Destiné à l'administration forestière, il préféra la carrière de la magistrature dans le Palatinat Électoral, et fut d'abord conseiller à Mannheim, puis, en 1792, assesseur à la Haute Cour d'Heidelberg.
La guerre qui éclata entre la France et l'Autriche l'ayant fait appeler par le prince de Hohenlohe aux fonctions de commissaire civil dans le Palatinat, il suivit en cette qualité, de 1793 à 1798, les armées de Wurmser, du duc Albert et de l'archiduc Charles en Italie et en Allemagne, et prit souvent une part directe aux opérations militaires.
Ses services l'avaient fait élever, en 1795, au grade de colonel. À la déclaration de la campagne de 1799, il leva un corps de volontaires du Palatinat Électoral qu'il conduisit à l'archiduc Charles. Ce corps coopéra brillamment à toute cette campagne et à la suivante, terminée par la bataille de Hohenlinden, où une des brigades d'infanterie du Palatinat qu'il commandait protégea avec brio la retraite des troupes impériales de Kray sur Ulm. Commandant l'avant-garde au combat de Memmingen, sa conduite lui avait valu, le 15 mai 1800, le grade de major-général.
Après la signature de la paix de Lunéville, il se consacra à l'organisation de l'armée bavaroise, qui commençait une période de réformes. Wrede se rendit très populaire et se trouva bientôt appelé à devenir un des meilleurs lieutenants de Napoléon Ier, lorsque celui-ci, détachant la Bavière de l'alliance autrichienne, en eut fait son fidèle auxiliaire jusqu'en 1813.
Sous les drapeaux de Napoléon
Promu au grade de lieutenant général (28 septembre 1804), et placé à la tête des troupes bavaroises, auxiliaires des françaises lors de la campagne de 1805, il eut à soutenir, à la fin de cette année-là, la première attaque de l'Autriche. Il adressa alors à ses soldats une proclamation qu'il terminait ainsi : « Il faut vaincre ou mourir aux portes de Munich. » Il se joignit au corps de Bernadotte, et, lancé à la poursuite des Autrichiens, leur fit 1 400 prisonniers.
Après la paix de Presbourg, il commanda l'une des provinces bavaroises. En 1805, le général Mack, ayant traversé en poste la Bavière pour retourner à Vienne, rencontra le général Wrede aux avant-postes près l'Inn. Ils eurent une longue conversation sur la manière dont les Français traitaient l'armée bavaroise.
« Nous sommes mieux qu'avec vous, lui dit le général Wrede, nous n'avons ni morgue, ni mauvais traitements à essuyer, et loin d'être exposés aux premiers coups, nous sommes obligés de demander les postes périlleux, parce que les Français se les réservent de préférence. Chez vous, au contraire, nous étions envoyés partout où il y avait de mauvaises affaires à essuyer. »
Récompensé en 1806 par le titre de grand officier de la Légion d'honneur, il coopéra en 1807 aux sièges de plusieurs places prussiennes, et en particulier celle de Dantzig.
En 1808 et 1809, il fut chargé de plusieurs opérations de « pacification » dans le Tyrol, récemment cédé à la Bavière. Les hostilités s'étant rallumées en 1809, Wrede seconda le prince royal dans le combat livré en avant de Munich.
Après plusieurs actions partielles, qui furent en général à l'avantage des Bavarois, s'engagea le 20 avril 1809, la bataille d'Abensberg, où le général de Wrède se distingua de la manière la plus brillante devant le pont de Siegenburg, et fut cité avec de grands éloges dans le premier bulletin. Huit drapeaux, douze pièces de canon et 18 000 prisonniers tombèrent au pouvoir des troupes bavaroises et wurtembergeoises, que Napoléon commandait en personne. Il occupa d'abord la position de Straubing, puis celle de Neustadt, où il fut rejoint par la deuxième division bavaroise, sous les ordres du général Deroy, après l'affaire de Landshut (21 avril 1809). Le 22 avril, le général de Wrede se dirigea sur l'Inn, poursuivant les vaincus. Le 27, il reçut ordre de se porter à Lauffen sur la Lutzel, pour tâcher d'atteindre le corps autrichien stationné dans le Tyrol. Ayant en effet joint le lendemain son arrière-garde, il s'empara de ses bagages et lui fit beaucoup de prisonniers. Le jour suivant, il attaqua l'ennemi devant Salzbourg, et à la suite d'un combat très animé, les Bavarois, chassèrent l'ennemi de ses positions entrèrent dans cette ville pêle-mêle avec les fuyards et l'occupèrent. Le baron de Wrède se signala de nouveau dans cette affaire.
Après avoir assuré les derrières du principal corps de l'armée française, en occupant le Tyrol révolté (il déploya surtout de grands talents à la prise d'Innsbruck), il rejoignit Napoléon assez à temps pour prendre une part glorieuse à la journée de Wagram, où il fut blessé (6 juin). Revêtu par Napoléon du titre de comte de l'Empire, il parvint à rétablir la paix dans le Tyrol, qui avait pris de nouveau les armes.
Buonaparte ayant rendu publique une correspondance saisie sur un courrier suédois, quoiqu'il ne fût point en guerre avec cette puissance, et l'armée bavaroise se trouvant signalée dans une des dépêches de telle correspondance, d'une manière peu honorable, les officiers supérieurs bavarois déclarèrent qu'ils se regardaient tous comme personnellement insultés par le ministre qui avait signé cette lettre, et qu'ils l'attaqueraient partout où ils pourraient le joindre. En effet, un, duel eut lien entre le maréchal de Wrede et le comte de Duben, chargé d'affaires de Suède à Vienne (Autriche). Aucun des combattants ne fut tué ni blessé.
À la tête de la cavalerie bavaroise, il fut attaché, lors de la campagne de Russie (1812) au corps d'armée du prince Eugène, puis à celui d'Oudinot. Il se distingua au combat de Valontina, et les bulletins français firent son éloge. Il combattit à la première bataille de Polotsk (août 1812) : la mort du général Bernhard Erasmus von Deroy (de) dans cette journée l'ayant placé à la tête des troupes bavaroises, il eut avec Gouvion-Saint-Cyr quelques démêlés qui laissèrent dans son âme un profond ressentiment. Wrede vécut toutes les misères de la retraite de Russie, son corps fut un de ceux qui souffrirent le plus, et sa cavalerie périt presque tout entière.
Revenu à Munich, il fit d'abord cause commune avec la reine Caroline et le prince de Bavière, toujours hostiles à l'alliance avec la France. Les victoires de Lützen et de Bautzen ayant un instant ralenti ces intrigues, il se rapprocha de Napoléon Ier et lui dévoila même le secret de la défection à demi consommée du royaume de Bavière. L'ambassadeur de France demanda même alors pour lui la grand-croix de la Légion d'honneur, et le refus que fit Napoléon réveilla le mécontentement de Wrede.
La Sixième Coalition
Profitant de sa position à la tête de l'armée bavaroise, postée sur l'Inn en face de l'armée autrichienne du prince de Reuss, il entra en pourparlers avec celui-ci, et reçut de lui la promesse, en cas de défection, d'obtenir le commandement des deux armées. Ces précautions prises, Wrede contribua beaucoup à faire accepter au roi de Bavière le traité de Ried (8 octobre 1813). Ce fut Wrede lui-même qui signa le dit-traité par lequel le royaume de Bavière, renonçant à la confédération du Rhin, séparait sa cause de celle de Napoléon Ier et se joignait à la Sixième Coalition.
En 1813, la célèbre proclamation de Wrede électrisait l'Allemagne et débutait par ces paroles historiques :
« Que la France soit la France ! et l'Allemagne l'Allemagne ! Et Wrede, respectant les limites naturelles, demandait que la France s'arrêtât à la rive du Rhin ; son territoire était, disait-il, les 104 départements de la grande République. »
Dans le dessein de couper à l'armée française la route de Mayence, il occupa avec 43 000 hommes la forte position de Hanau. Attaqué, le 30 octobre, par Napoléon, qui n'avait guère plus de 17 000 hommes, il avait rangé son armée dans une plaine, le dos appuyé à la Kinzig. Cette mauvaise disposition fit dire à l'Empereur : « Pauvre de Wrede ! J'ai pu le faire comte, je n'ai pu le faire général. » De Wrede fut obligé de repasser la Kinzig en désordre, laissant aux mains des ennemis dix à onze mille hommes, morts ou prisonniers. Le surlendemain il recommença le combat avec une grande fermeté, échoua encore une fois, et perdit son gendre, le prince Œttinguen-Spielberg (de). Il reçut lui-même au bas-ventre une blessure des plus graves. Les journaux français annoncèrent même sa mort, en même temps qu'ils le signalèrent comme le principal auteur de la défection de la Bavière. De son côté, Wrede reçut des preuves d'intérêt très honorables des personnages les plus distingués, notamment de l'empereur Alexandre, qui lui fit plusieurs visites pendant sa maladie.
Il fut cependant assez tôt rétabli pour pouvoir prendre le commandement des Bavarois destinés à former le quatrième corps de l'armée de Schwarzenberg (21 décembre). Il pénétra en Alsace et jeta des bombes dans Huningue. Après avoir eu part, le 29 janvier 1814, à la bataille de Brienne, et s'y être emparé de vingt-six pièces de canons, Wrede assista à la terrible bataille de La Rothière (1er février 1814).
Les 13 et 14 février, il marcha sur Troyes. Il parvint, avec peine, à inquiéter le petit corps de Marmont, laissé pour protéger la retraite de Napoléon sur Troyes et obtint quelques succès partiels qui lui coûtèrent beaucoup d'hommes. Il établit à Troyes son quartier-général. Wrede franchit la Seine à Bray, où il ne trouva que des gardes nationaux, et s'établit à Nangis (14 février). De là il cherchait à enlever aux maréchaux Victor et Oudinot les bords de l'Yères, lorsque Napoléon, se retournant brusquement contre l'armée de Schwarzenberg, arriva le 16 à Guignes et, après avoir culbuté Wittgenstein à Mormant (17 février), chassa les Bavarois de Nangis, et battit une de leurs divisions à Villeneuve.
De Wrede reçut alors de Schwarzenberg, contraint de rétrograder jusqu'à Chaumont, l'ordre de se porter à Bar-sur-Aube afin de couper la route de Troyes à Napoléon. Bien qu'arrêté devant cette ville par la vigoureuse résistance du général Gérard (27 février), il poussa en avant. Le succès qu'il obtint lui fit recevoir sur le champ de bataille l'ordre de Saint-Georges de 2e classe.
Wrede conduisit à Arcis-sur-Aube la principale attaque dirigée contre le maréchal Ney, et fut laissé à Meaux avec le corps de Osten-Sacken pour couvrir la marche des alliés sur Paris.
À son retour en Allemagne, les services militaires de Wrede furent récompensés par les dignités de feld-maréchal (7 mars) et de prince (fürst, 9 juin 1814). De plus, son souverain lui fit don d'une belle terre, le domaine d'Ellingen en Franconie, d'un revenu de 100 000 florins. Au mois d'octobre de la même année, ses blessures s'étant rouvertes mirent ses jours en danger.
Le retour de l'Empereur
Le retour de l'île d'Elbe ayant mis sur pied les forces de la Septième Coalition, de Wrede, placé à la tête de l'armée bavaroise, avait franchi la Sarre, le 23 juin, pour envahir la Lorraine. Lorsque la bataille de Waterloo mit fin aux hostilités, Wrede établit son quartier-général à Auxerre, et occupa une partie des départements du centre de la France. Dans cette occupation, il faillit être assassiné d'un coup de feu par un jeune homme, auquel il laissa toutefois la vie.
Il reçut cette année-là la grand-croix de l'ordre du Bain. C'est lui qui représenta la Bavière au congrès de Vienne. On a prétendu que dans des discussions diplomatiques qui eurent lieu vers ce temps, il avait soutenu avec beaucoup d'énergie, et même une sorte de rudesse militaire, vis-à-vis des ministres prussiens, le principe de l'indépendance des États qui avaient formé la confédération du Rhin. Possédant des connaissances très étendues, plein de vigueur et d'activité, ferme et froid au milieu du péril, le prince de Wrede est regardé comme l'un des généraux les plus distingués de son époque, et Napoléon lui témoigna souvent une estime dont il n'était pas prodigue. Il devint membre de la première chambre des États de Bavière.
Il fut chargé, après la conclusion de la paix, de plusieurs missions importantes par son souverain, auprès duquel il jouit du plus grand crédit. On prétendit même qu'il contribua à la disgrâce du comte de Montgelas (de).
Wrede fut appelé, après la révolution de 1830, à réprimer les troubles qui éclatèrent dans la Bavière rhénane.
État de service
- Colonel (1795) ;
- Commandant d'un corps franc de volontaires du Palatinat Électoral (1799) ;
- Major-général (15 mai 1800) ;
- Commandant l'avant-garde au combat de Memmingen ;
- Lieutenant général dans l'armée bavaroise (28 septembre 1804) ;
- Commandant de la cavalerie bavaroise (campagne de Russie (1812)) ;
- Commandant du IVe corps de l'armée de Schwarzenberg (21 décembre 1813) ;
- Feld-maréchal (7 mars 1814) ;
- Commandant de l'armée bavaroise (1815).
Campagnes
- Guerre de la Première Coalition ;
- Guerre de la Deuxième Coalition :
- Campagne d'Autriche (1805) :
- Opérations en Bavière ;
- Campagne de Pologne (1807) :
- Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809) :
- Opérations de « pacification » dans le Tyrol (1808-1809), bataille d'Abensberg ;
- Campagne de Russie (1812) :
- Campagne d'Allemagne (1813) :
- Campagne de France (1814) :
- Campagne de Belgique (1815).
Faits d'armes
- Bataille de Hohenlinden : une des brigades d'infanterie du Palatinat qu'il commandait protégea avec brio la retraite des troupes impériales de Kray sur Ulm ;
- Commandant l'avant-garde à la bataille de Memmingen, sa conduite lui avait valu, le 15 mai 1800, le grade de major-général ;
- Bataille d'Abensberg : huit drapeaux, douze pièces de canon et 18 000 prisonniers tombèrent au pouvoir des troupes bavaroises ;
- Bataille de Valontina, après laquelle les bulletins français firent son éloge ;
- Le succès qu'il obtint à la bataille de Bar-sur-Aube lui fit recevoir sur le champ de bataille l'ordre de Saint-Georges de 2e classe.
Blessures
- À la bataille de Hanau, il reçut au bas-ventre une blessure des plus graves. Les journaux français annoncèrent même sa mort ;
- En octobre 1814, ses blessures s'étant rouvertes mirent ses jours en danger.
Titres
Décorations
- Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière :
- Grand-croix (1er mars 1806),
- Grand chancelier (19 octobre 1822) ;
- Ordre du mérite civil de la Couronne de Bavière :
- Grand-croix (25 juin 1813) ;
- Grand-croix de l'Ordre impérial de Léopold (9 novembre 1813) ;
- Commandeur de l'Ordre militaire de Marie-Thérèse (9 novembre 1813) ;
- Chevalier de l'Ordre de Saint-André avec brillants (1826).
- Chevalier de l'Ordre de Saint-Alexandre Nevski (9 novembre 1813) ;
- Chevalier de l'Ordre de Sainte-Anne (16 juillet 1814) ;
- Ordre de Saint-Georges :
- Chevalier de l'Ordre de l'Aigle noir (27 février 1814) ;
- Grand-croix de l'Ordre de Philippe le Magnanime de Hesse (de) (16 juillet 1814) ;
- Grand-croix de l'Ordre du Bain (27 juillet 1815) ;
- Grand-croix de l'Ordre militaire de Guillaume des Pays-Pas (nl) (27 juillet 1815).
Autres fonctions
- Conseiller à Mannheim ;
- Assesseur à la Haute Cour d'Heidelberg (1792) ;
- Commissaire civil dans le Palatinat (1793-1798) ;
- Signataire du traité de Ried au nom du roi de Bavière (8 octobre 1813) ;
- Représentant du royaume de Bavière au congrès de Vienne.
Hommage, honneurs, mentions…
- Membre d'honneur de l'Académie bavaroise des sciences (1817).
- Son nom est gravé au Befreiungshalle de Kelheim ;
- On donna son nom, le 14 avril 1972 à la caserne munichoise « Fürst-Wrede-Kaserne (de) » ;
- Louis Ier de Bavière fit ériger les statues de Wrede à Munich et Heidelberg.
- Son buste est exposé au Ruhmeshalle (Theresienwiese) de Munich
- Le 8 octobre 1844 fut inaugurée sa statue sous la Feldherrnhalle.
Œuvres à son effigie
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Le feld-maréchal Carl Philipp, Fürst von Wrede (1815)
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Karl Philipp Fürst von Wrede (lithographie de Franz Hanfstaengl, 1828).
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Statue du feld-maréchal von Wrede sous la Feldherrnhalle de Munich (1844)
Vie familiale
Fils de Ferdinand Joseph Wrede (1722 ✝ 1793), Freiherr von Wrede (1791) et de Anna Katharina Jünger (1729 ✝ 1804), Carl Philipp Joseph épousa, le 18 mars 1795 à Heidelberg, Sophie von Wiser (23 mai 1771 - Mannheim ✝ 7 mai 1837 - Ellingen (Bavière) (de)), fille de Johann Friedrich Heinrich, Graf von Wiser et Johanna Agathe von Schweitzer.
Ensemble, ils eurent huit enfants, dont :
- Amalie (15 janvier 1796 ✝ 11 septembre 1871), Fürstin von Wrede, mariée, le 31 août 1813 au Schloss Hochaltingen (de), avec Johann Aloys III, 5e Fürst zu Œttinguen-Spielberg (de), dont postérité ;
- Carl Theodor (8 janvier 1797 - Heidelberg ✝ 10 décembre 1871 - Linz), 2e Fürst von Wrede, connu par ses tendances libérales, marié le 26 décembre 1824 à Ellingen, avec Maria Anna von Thürheim (20 juillet 1801 - Neuburg (de) ✝ 31 octobre 1842 - Ellingen), dont :
- Carl Friedrich (7 février 1828 - Munich ✝ 22 décembre 1897 - Ellingen), 3e Fürst von Wrede, marié, le 28 juillet 1856 à Tutzing, avec Helene von Vieregg (30 mars 1838 - Munich ✝ 21 octobre 1913 - Pähl), dont :
- Carl Philipp Maria Gabriel (10 septembre 1862 - Ellingen ✝ 16 août 1928 - Munich), 4e Fürst von Wrede, marié, le 19 novembre 1889 à Prague, avec Maria Anna Lobkowicz (24 décembre 1867 - Prague ✝ 6 mai 1957 - Pähl), dont :
- Zdenka (15 novembre 1892 - Munich ✝ 21 juillet 1983 - Munich), mariée ;
- Gabriele (26 juin 1895 - Ellingen ✝ 14 novembre 1971 - Munich), Fürst von Wrede, mariée, le 21 mars 1922 à Munich, avec Robert (10 août 1895 - Pesch-am-Rhein ✝ 24 février 1972 - Munich), prince d'Arenberg, dont postérité ;
- Carl Josef Maria Antonius Oskar Philipp Leonhard Melchior (12 juin 1899 - Ellingen ✝ 3 mai 1945 - Märtensmühle), 5e Fürst von Wrede, marié, le 17 juillet 1939 à Cieplice Śląskie-Zdrój, avec Sophie Hedwig Maria Anna Schaffgotsch (de) (25 mai 1916 - Cieplice Śląskie-Zdrój ✝ 6 septembre 2008 - Weissenburg in Bayern) « genannt Semperfrei (de) von und zu Kynast (de) und Greiffenstein (de) », dont :
- Anna Gabriele (née le 11 septembre 1940 - Pähl), Fürstin von Wrede, mariée, le 15 octobre 1971 à Ellingen, avec Rudolph von Habsburg-Lothringen (né le 5 septembre 1919), archiduc d'Autriche, dont postérité ;
- Carl Friedrich Oskar Melchior (né le 7 juin 1942 - Pähl), 6e Fürst von Wrede, marié, une première fois, il divorca (il a contracté une seconde union). De sa première union :
- Alexandra (née le 12 mai 1970 - Munich), Fürstin von Wrede, mariée le 2 mai 1998 à Ellingen (mariage civil à Frières le 27 mars 1998), avec Carl Peter von Habsburg-Lothringen (fils issu du premier mariage de son oncle Rudolph) (né le 5 octobre 1955 - Katana), archiduc d'Autriche, dont postérité ;
- Carl Christian (né le 6 novembre 1972 - Munich), marié le 12 juillet 2003 à Budapest (mariage civil à Ellingen le 14 juin 2003), avec Katalin Bethlen de Bethlen (née le 20 septembre 1975 - Vienne), dont postérité ;
- Sophie (née le 16 janvier 1944 - Pähl), Prinzessin von Wrede, mariée, le 17 août 1968 à Ellingen, avec Tassilo de Garnerin de la Thuille (né le 2 avril 1937), Graf von Montgelas (de), juriste, dont postérité ;
- Ida (26 février 1909 - Munich ✝ 25 octobre 1998 - Anholdt), Fürstin von Wrede, mariée, le 19 juillet 1928 à Munich, avec Nikolaus Leopold (14 février 1906 - Potsdam ✝ 15 janvier 1988 - Anholdt), 8e prince zu Salm-Salm, comte Sauvage et du Rhin, divorcés en 1948, dont postérité ;
- Carl Philipp Maria Gabriel (10 septembre 1862 - Ellingen ✝ 16 août 1928 - Munich), 4e Fürst von Wrede, marié, le 19 novembre 1889 à Prague, avec Maria Anna Lobkowicz (24 décembre 1867 - Prague ✝ 6 mai 1957 - Pähl), dont :
- Carl Friedrich (7 février 1828 - Munich ✝ 22 décembre 1897 - Ellingen), 3e Fürst von Wrede, marié, le 28 juillet 1856 à Tutzing, avec Helene von Vieregg (30 mars 1838 - Munich ✝ 21 octobre 1913 - Pähl), dont :
- Joseph (27 novembre 1800 - Heidelberg ✝ 26 décembre 1871 - Prosnyaksa), Fürst von Wrede, marié le 31 octobre 1836 avec Anastasia Petrowo-Ssolowowo (17 avril 1808 ✝ 25 décembre 1870 - Pisa), dont :
- Nikolaus (26 décembre 1837 - Saint-Pétersbourg ✝ 1er août 1909 - Gmunden), marié le 15 juin 1879 à Wien, avec Gabriele zu Herberstein (de) (3 décembre 1851 - Graz ✝ 9 novembre 1923 - Gmunden), dont :
- une fille, mariée, dont postérité ;
- Anastasia (12 août 1840 - Cerlenkow ✝ 28 décembre 1912 - Wiener-Neustadt), Fürstin von Wrede, mariée, le 30 mai 1870 à Graz, avec Friedrich (3 octobre 1831 - Mühlhausen ✝ 28 août 1904 - Coburg), Graf zu Ortenburg, dont postérité ;
- Nikolaus (26 décembre 1837 - Saint-Pétersbourg ✝ 1er août 1909 - Gmunden), marié le 15 juin 1879 à Wien, avec Gabriele zu Herberstein (de) (3 décembre 1851 - Graz ✝ 9 novembre 1923 - Gmunden), dont :
- Eugène (4 mars 1806 ✝ 1er mai 1845), président de la cour d'appel de la Haute-Franconie.
Armoiries
Figure Blasonnement Armes de la famille von Wrede D'or, à une couronne de laurier de sinople, fleurie de cinq roses de gueules, 1, 2 et 2.[1]
Armes de comte de l'Empire D'or, à une couronne de laurier de sinople, fleurie de cinq roses de gueules, 1, 2 et 2 ; au canton des comtes militaires de l'Empire.[1],[2] Croix de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, de l'Ordre du mérite de la Couronne de Bavière (de), de la Légion d'honneur.
Armes du Fürst von Wrede D'or, à une couronne de laurier de sinople, fleurie de cinq roses de gueules, 1, 2 et 2 ; au canton des comtes militaires de l'Empire. Devise : VIRTUTI PRO PATRIA. Manteau de pourpre, frangé et houppé d'or, doublé d'hermine, sommé d'une couronne princière[1].Bâtons de feld-maréchal bavarois, Croix de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, de l'Ordre du mérite de la Couronne de Bavière (de), de l'Ordre impérial de Léopold, de l'Ordre de Philippe le Magnanime de Hesse (de), de l'Ordre du Bain, de l'Ordre militaire de Guillaume des Pays-Pas (nl).
Annexes
Bibliographie
- Lettres et papiers du chancelier comte de Nesselrode, 1760-1850 : extraits de ses archives, vol. 2, 1804 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- Louis Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants : ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, vol. 5, Éditions L.G. Michaud, 1819 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- Pierre Louis Pascal de Jullian, Galerie historique des contemporaines, vol. 8, 1822, 2e éd. [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- Journal des sciences militaires, R. Chapelot, 1841 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- Correspondance de Napoléon Ier : publiée par ordre de l'empereur Napoléon III, vol. 11, H. Plon, J. Dumaine, 1863 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- Johann Christian Ferdinand Höfer, Nouvelle biographie universelle & générale : publiée sous la direction de M. le Dr Höfer, 1866 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- Elie Sorin et Grégoire Bordillon, La Vie politique en province : étude sur Grégoire Bordillon, suivie d'un choix de ses lettres, Chez tous les libraires, 1868, 334 p. [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- (de) Allgemeine Deutsche Biographie, Munich/Leipzig, Historische Commission bei der königl. Akademie der Wissenschaften, 1875–1912 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2009)] ;
- (de) Martin Schrettinger (Ordensarchivar), Der Königlich Bayerische Militär-Max-Joseph-Orden und seine Mitglieder, Munich, 1882 ;
- (en) « Carl Philipp von Wrede », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne] ;
- (de) Hasso Dormann, Feldmarschall Fürst Wrede - Das abenteuerliche Leben eines bayerischen Heerführers, Munich, 1982 (ISBN 3799161627) ;
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Lieutenant général ;
- Feld-maréchal ;
- Traité de Ried ;
- Congrès de Vienne.
Liens externes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Karl Philipp von Wrede » (voir la liste des auteurs) dans sa version du 21 juin 2007
- Fiche de Carl von Wrede sur roglo.eu ;
- (en) Princely House of Wrede ;
- WREDE, Carl-Philip, prince (1767-1838), feld-maréchal bavarois sur napoleon.org ;
- Carl Philipp prince de Wrede (1755-1813) sur www.histoire-empire.org
Catégories :- Naissance en 1767
- Naissance à Heidelberg
- Noblesse de Bavière
- Général de la Révolution ou du Premier Empire
- Comte de l'Empire
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Maréchal allemand
- Diplomate allemand
- Décès en 1838
- Commandeur de l'ordre militaire de Marie-Thérèse
- Récipiendaire de l'ordre de Sainte-Anne
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