- Roquefure
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Apt (Vaucluse)
Apt
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Arrondissement Arrondissement d'Apt
(chef-lieu)Canton Canton d'Apt
(chef-lieu)Code Insee abr. 84003 Code postal 84400 Maire
Mandat en coursOlivier Curel
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Apt Démographie Population 11 229 hab. (2006) Densité 252 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 170 m m — maxi. 567 m m Superficie 44,57 km² Apt est une commune française, sous-préfecture du département de Vaucluse, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Aptésiens ou Aptois.
Sommaire
Devise
Faelicibus apta triumphis (Depuis le XIVe siècle).
Géographie
Apt est située sur l'ancienne voie Domitienne. Son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.
Situation: 35 km de Cavaillon, 38 km de Manosque, 45 km de Forcalquier,50 km d'Aix en Provence,53 km d'Avignon (gare TGV) et 780 km de Paris
Transports
- La route départementale D900 (ancienne nationale N100) traverse la commune plus ou moins en son milieu sur un axe est-ouest.
- Au nord, la route départementale 943 part en direction de Saint-Saturnin-lès-Apt et la route départementale 22 part en direction de Rustrel.
- Au sud-ouest, la route départementale 3 part en direction de Bonnieux et la route départementale 943, tout comme la 113 qui passe par Buoux, part en direction de la combe de Lourmarin. Plus à l'est, la route départementale 48 part en direction de Saignon.
- Passage du GR9 et de nombreux chemins de randonnée.
- Gare routière d'Apt.
- Piste cyclable.
Relief
La ville s'est construite dans une vallée entre le Massif du Luberon et les Monts de Vaucluse.
Géologie
Géologiquement, on trouve majoritairement trois types de sols[1] :
- Dans la plaine où Apt s’est développé des sols du quaternaire composés de dépôts fluviatiles, colluvions et éboulis.
- Au nord, des collines de l’eocène – oligocène, partie la plus au sud des Monts de Vaucluse, composées essentiellement de calcaires, marnes et grès. À noter la présence d'une dalle de l'époque oligocène, près d'une carrière de pierre sur la route de Digne. Celle-ci comprend de nombreuses empreintes de mammifères et oiseaux préhistoriques.
- Au sud, les premières pentes du massif du Luberon avec des sols du miocène composées de molasses calcaires, de sables et de marnes.
Le reste, sur la partie à l’ouest de la commune d’Apt, au début de la vallée du Calavon, entre Gargas et Apt, est une succession de sols (Jurassique supérieur, Crétacé, Paléocène) avec calcaires argileux, marnes bleues, calcaires à faciès Urgonien, calcaires argileux, sables et argiles du paléokarst…[1]
Apt a un sens particulier pour les géologues puisqu'il est à l'origine de la couche géologique que l'on nomme l'Aptien (Crétacé inférieur, entre -125 Ma et -112 Ma.).
Hydrographie
La ville est traversée par le Calavon.
Cinq rivières : le Calavon, la Dôa, la Riaille, la Marguerite, le Rimayon.
Climat
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures maximales moyennes (°C) 11 12 16 18 23 27 30 30 25 21 15 12 19,2 Températures minimales moyennes (°C) 3 4 6 9 13 16 19 19 16 13 7 4 10,7 Températures moyennes (°C) 7 8 11 13,5 18 21,5 24,5 24,5 21,5 17 11 8 15,5 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 35,3 21,3 21,9 40,6 26,7 14,6 8,2 18,3 57,0 52,3 39,1 25,6 361,1 Source : Données climatologiques d'Apt (Vaucluse) 2000-2007 Après une année 2007 caractérisé par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2, 8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures elle augmente de 0, 5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[2].
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures moyennes (°C) 6,9 7,7 8,7 11,9 17,2 20,5 22,7 22,4 17,9 13,8 8,3 4,6 13,6 Températures normales (°C) 5,1 6,3 8,9 11,4 15,7 19,0 22,3 22,3 18,5 13,8 8,3 5,8 13,1 Écart avec la normale (°C) + 1,8 + 1,4 - 0,2 + 0,5 + 1,5 + 1,5 + 0,4 + 0,3 - 0,6 0 - 0,2 - 1,2 + 0,5 Moyenne mensuelle de précipitations (mm) 103 43 23 126 157 38 12 29 187 122 160 202 1 202 Précipitations normales (°C) 71 56 57 79 70 49 37 53 73 101 74 69 789 Écart avec la normale (°C) + 32 - 13 - 34 + 47 + 87 - 11 - 25 - 24 + 114 + 21 + 86 + 133 + 413 Source : Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009 et station de référence météo : Apt (242m) Histoire
Préhistoire et antiquité
Les premiers habitants de ce qui deviendra plus tard Apt se sont installés sur deux sites préhistoriques de grande importance pour l’archéologie régionale. Le premier était situé aux Agnels, proche du hameau du même nom, près du ruisseau de la Mauragne. Il a livré un important matériel mésolithique daté d’entre -9 000 à –6 000 avant notre ère. Plus de cinq mille silex taillés y ont été répertoriés correspondant à huit types différents. Les chasseurs-cueilleurs, qui ont fréquenté ce lieu de rendez-vous, consommaient de l’auroch, du cerf, du sanglier et du lapin. Le second à Roquefure, sur la rive gauche du Calavon, a permis d’étudier neuf niveaux archéologiques allant de la fin du paléolithique jusqu’à celle du néolithique.
La cité d’Apt fut fondée en -45 sur ordre de Jules César et achevée en cinq ans. Elle prit le nom de Colonia Apta Iula Vulgentis et devint la capitale de la tribu des Vulgientes. Plusieurs oppida pré-romains ont été construits sur les hauteurs de la ville, afin de la protéger et de maintenir la paix. Certains d'entre eux sont rasés par les Romains (comme l'oppidum de la colline du Pérréal).[3] La cité Julienne est désormais l'une des étapes importantes sur la Via Domitia unissant Rome à l’Espagne.
À l’époque de la Gaule narbonnaise dont Apt est l'une des vingt-quatre cités, avec environ 10 000 habitants[3], deux inscriptions notent que la ville est alors connue sous les noms de col. Iul. Apta et de Nymphus Attis[4].
Apta Julia atteint sa plus grande prospérité au IIe - parmi ses concitoyens la cité s’honore alors d’avoir Marcus Cornelius Fronton, l’ami des empereurs Hadrien et Antonin le Pieux qui sera le précepteur de l’empereur Marc Aurèle - et au IIIe siècle.
La cité est dotée d’un Forum, d’un Arc de Triomphe, d’un Capitole, de temples, de thermes et d’un théâtre. Les fouilles ont permis de calculer qu’il était équivalent à celui d'Orange. Les thermes sont situés sous l' actuelle sous-préfecture.
L’évêché d’Apt[5] fait partie des seize diocèses dont les évêques sont présents ou représentés à Arles lors du premier concile d’Occident en 314[6].
Moyen Âge
La ville se dote de fortifications dès le Haut Moyen Âge.[5] mais est néanmoins pillée par les Sarrasins vers 895[7].
Du Xe au XIIe siècle, c'est une co-seigneurie des évêques et des seigneurs d'Agoult-Simiane, puis jouira d'une administration consulaire jusqu'au milieu du XIIIe siècle.
1258 est une année clef pour les Aptésiens. Sous la pression de Charles 1er d’Anjou, comte de Provence, Apt comme toutes les grandes villes du comté se voit supprimer son «consulat». L’antique sceau marqué « Sigillum Comitii Aptensis » est alors remplacé par celui frappé aux armes d’Anjou et d’Aragon (or et sang) et porte désormais gravé « Sigillum Curiae Civitas Aptensis».
La cité est alors administré par Pierre Bayle, son prince-évêque qui a la haute main sur le quartier de la Bouquerie, et par un bayle nommé Petrus (Pierre) qui administre le quartier Saint-Pierre[8].
Le bayle ou bailli, qui était juge comtal, a sous sa juridiction toute la région comprise entre la Durance et le comté de Sault suivant une diagonale allant de Saint-Martin-de-Castillon à Mérindol[9].
Les princes-évêques d’Apt furent amenés à jouer un rôle international. En 1286, alors que Charles II le Boiteux, héritier du comté de Provence, était prisonnier de Jacques d’Aragon qui s’intitulait roi de Sicile, les deux princes parviennent à conclure le traité de Cefalù. Sa copie est portée au pape Honorius IV par le prévôt et l’évêque d’Apt Raymond 1er de Bot. Mais le pontife refuse de l’entériner et le casse par une bulle du 4 mars 1287.
Seconde date importante au Moyen-Âge pour la cité Julienne, celle du 28 mars 1362 où est ouvert le premier registre des délibérations municipales. C'est grâce à lui que nous savons qu'en 1365, les syndics de la ville offrent des fruits confits d’Apt au pape Urbain V.
Renaissance
Le marché hebdomadaire d’Apt a atteint une notoriété qui dépasse largement le cadre local et même régional. Sa tenue est due à deux René. Tout d’abord le Roi René qui en 1470 accorde à la cité le droit de tenir marché tous les mardis. Puis en 1523, René de Savoie, dit le Grand Bâtard, comte de Tende et gouverneur de Provence le déplace du mardi au samedi matin.
Cette période idyllique va prendre fin en pleines vendanges au cours du mois de septembre 1540. Le nouvel évêque d'Apt, Pierre de Forli, fait arrêter Louis Serre et son beau-frère Collin Pellenc, vignerons au Plan d'Apt alors qu'ils descendent leurs raisins dans leur cave de la rue Bouquerie.
Pellenc, par deux fois, avait été inquiété par le Tribunal de l'Inquisition en 1532 et 1535. Reconnu récidiviste, il est condamné à être brûlé vif au Postel, sur la place des Jacobins.
C'est le point de départ d'une répression massive contre les Vaudois du Luberon et leurs barbes. Le Parlement d'Aix-en-Provence, sous la présidence de Jean Maynier d'Oppède, publie de 18 novembre 1540, l'Arrêt de Mérindol qui condamne 49 personnes nommément désignées à être brûlées vives.
Période moderne
En 1660, la reine Anne d'Autriche vient à Apt rendre ses vœux à Sainte Anne.
En 1770, François et Jacques Moulin, fils de César, le maître faïencier de Castellet, s’installent à Apt. En travaillant et en mêlant différentes argiles, ils vont inventer la «marbrure aptésienne». Leurs successeurs au XIXe siècle fabriquent des assiettes en forme de feuilles de vignes qui sont de nos jours particulièrement recherchées. Au XXe siècle, la tradition a été reprise par Léon Sagy et les Bernard.
Apt devient chef-lieu du district d'Apt en 1790 dans le département des Bouches-du-Rhône puis du Vaucluse en 1793.
XIXe siècle
Apt a été le moteur insurrectionnel du pays d'Apt en Décembre 1851[10]. Le dimanche 7 décembre 1851, les "rouges" de la ville d'Apt et des villages voisins s'insurgent contre le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, effectué le 2 décembre à Paris . L'insurrection se déclenche dans la ville, à la suite de la venue des "blancs" de Saint-Saturnin, appelés en renfort par le sous-préfet d'Apt, pour faire face au risque insurrectionnel dans la ville. A l'arrivée des 67 hommes armés de la Garde Nationale de Saint-Saturnin, les aptésiens se rassemblent sur la place de la Bouquerie et sur la place de la sous-préfecture. Indignés devant cet affront, un vif mécontentement fait rage dans les rangs aptésiens. A la suite d'une âpre négociation pour faire repartir les hommes de Saint-Saturnin, les "rouges" déclenchent l'insurrection. Les insurgés prennent l'hôtel de ville et la sous-préfecture et constituent un comité révolutionnaire. Vers le soir de la même journée, le comité s’organise, et publie les noms des membres qui en font partie « au son de trompe par le crieur public Marius Crest ». Ce dernier est accompagné de « Adolphe Caire dit Lapatout, Crest dit Creston et d’un autre individu qui est Méritan », lisant «lui-même» la proclamation constitutive du comité insurrectionnel. Méritan dit Barbès proclame, sur le perron de l’hôtel de ville le comité qui vient d’être élu. Ce comité d’après la proclamation se compose de divers membres entres autres des nommés « Elzéar Pin, qui doit en être le chef, Tamisier dit Miroir, Caire dit Lapatou, Gaillard peintre en bâtiment ». Le comité révolutionnaire tient ses séances dans le cabinet du commissaire de police attenant aux salles de la mairie. Les membres publient dans la matinée du lundi, les deux premières proclamations, qu’ils ont délibérées, la première ordonne « sur mot du comité et du conseil municipal, que tout citoyen qui est détenteur d’armes de guerre et de chasse de les apporter à la mairie immédiatement après la publication sous peine d’être requises par la force armée » (Signée : Les membres du comité et du conseil). Afin de former une colonne armée dont le but est de se diriger vers L’Isle-sur-la-Sorgue, pour ensuite aller prendre Avignon, une deuxième proclamation est émise : « Au nom du peuple tout citoyen de 18 à 30 ans est requis de se rendre immédiatement armé sur la place de la sous-préfecture. Sous peine d’être passé par les armes (Les membres du comité)»[11]. Le mouvement se propage aux villages voisins,(Gargas, Bonnieux, Lacoste, Roussillon, Gordes) où des émissaires sont envoyés pour que les républicains rouges de chaque localités se joignent à la colonne insurrectionnelle qui descend la vallée du Calavon dans la journée du 8 décembre. Cette colonne partie d'Apt, dans la matinée, compte environ 400 insurgés au départ. Elle compte 2000 insurgés, une fois à Coustellet, où les républicains de Gordes, Joucas, Murs attendent leurs "frères" aptésiens. A l'Isle-sur-la-Sorgue, la colonne aptésienne ne trouve aucun renfort, renforts qui devaient venir de Cavaillon et de Carpentras. Les insurgés perdent leurs motivations et seulement une poignée d'irréductibles se dirige vers Cavaillon. Malgré l'espoir de voir réussir le mouvement insurrectionnel, afin d'établir une République plus juste, la République démocratique et sociale, l'armée intervient et se heurte aux insurgés aux environs de Cavaillon, où trois insurgés périssent. L'insurrection échoue et les insurgés doivent désormais fuir pour éviter la répression bonapartiste qui se met en place dès le 10 décembre dans la région aptésienne, avec l'arrivée de l'armée[12].
XXe siècle
Apt est libérée le 22 août 1944 par la division d’infanterie britannique[13].
Toponymie
Charles Rostaing, le grand spécialiste de la toponymie provençale, suggère comme origine de son nom une racine ligure HATH correspondant à un oronyme (nom de montagne). Fondée sur ordre de Jules César, son nom latin est Apta Julia. La ville se nomme en occitan provençal At selon la norme classique et Ate selon la norme mistralienne[14].
Héraldique
De gueules, à une épée d'or posée en pal dans son fourreau de sable, bouclée d'or, la bouterolle de même,
avec la devise : FELICIBUS APTA TRIUMPHIS[15],[16].Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 2014 Olivier Curel PS Exploitant agricole 2006 2008 Jean-Louis de Longeaux UMP Colonel des armées en retraite 2001 2006 Armand Doucende UMP concessionnaire automobile 1979 2001 Pierre Boyer PS Médecin et Conseiller Général en cours de mandat Toutes les données ne sont pas encore connues. Tendances politiques
Budget municipal
Jumelages
Démographie
Économie
Ressources et productions
- Fruits confits : La conservation par confit apparaît en Provence au Moyen Âge. Au XIVe siècle, les Aptésiens fournissent la cour papale d'Avignon.
Au XIXe siècle, les artisans confisent bigarreaux, abricots, poires, figues, prunes, chinois, mandarines, melons, angélique, violettes, pétales de rose, noix…
Vers 1830, le succès incite les plus entreprenants à passer au stade industriel : la première usine à vapeur est créée en 1864.
Aujourd'hui, les usines produisent annuellement 15 000 tonnes de fruits confits et autant de préparations pour produits laitiers frais (yaourts aux fruits…).
- Faïence d'Apt : Le pays d'Apt est l'héritier d'une longue tradition potière due à la qualité de ses argiles et terres d'ocre:
Le premier four à faïencerie fut allumé par César Moulin en 1728 à Castellet.:
Des artisans perpétuent toujours cette activité. [20]
Mines
- Exploitation de gypse et de soufre (hameau des Tapets), du calcaire de Claparède (imitation de marbre et chaux hydraulique).
- Carrières d'argile et d'ocre.
Agriculture
Au XVIIe siècle, Joseph-François de Rémerville, dans son Histoire de la ville d'Apt appelle son terroir « une fontaine de vin et d'huile » (vini et olei ubera). Aujourd'hui la commune produit des vins AOC Ventoux et Côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[21]
- Coopératives vinicole, de lavande et lavandin.
- Nombreux vergers : Cerisiers, oliviers, etc.
Entreprises d'ampleur internationale
- Delta Plus Group : Principal employeur de la ville, la société Delta Plus Group est le leader Français de la distribution d'équipements de protection individuelle (EPI). L'entreprise fondée en 1977 emploie aujourd'hui 4 000 personnes dans le monde entier.
- Blachère Illumination[22] : Entreprise d'illumination réputée à l'échelle européenne. Elle est notamment connue pour avoir éclairé la tour Eiffel pour le passage à l'an 2000.
- Eurosilicone[23] : Fabrication d'implants chirurgicaux.
- Kerry Aptunion France . Fabrication de fruits confits. Leader mondial.
La jolie ville d'Apt dans le Luberon est depuis sept siècles la capitale du fruit confit, une spécialité dont les papes d’Avignon étaient très friands.
Urbanisme
Logement
Architecture
Transports
Vie Locale
- Marché traditionnel chaque samedi matin.
- Marché paysan le mardi matin en saison.
Éducation
- Écoles maternelles : la colline, les cordeliers, la ruche et les romarins.
- Écoles élémentaires : Henry Bosco, Jean Giono, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Moulin (fermée)
- École privée du Sacré Cœur
- Collège et Lycée public « Charles de Gaulle »
- Collège privé Jeanne d'Arc
Sports et loisirs
- Stades (football,rugby,athlétisme, etc.)
- Tennis .
- Écoles d'équitation.
- Planche à voile sur le plan d'eau d'Apt.
- Chasse, pêche.
- Piste cyclable.
- Randonnées ( GR 9 )
Santé
Le Centre hospitalier du Pays d'Apt[24] a une capacité totale de 196 lits & places qui se répartissent de la manière suivante :
- médecine : 39
- chirurgie : 20
- gynéco-obstétrique : 10
- psychiatrie : 4
- moyen séjour : 24
- long séjour : 65
- hébergement : 34
La maison de retraite Le Lavandin [25] sur les hauteurs d'Apt a une capacité de 34 lits.
Culte
- Culte catholique chrétien, églises et cimetière.
- Temple protestant .
- Église Chrétienne Évangélique (FECE)
- Église Protestante Évangélique du Pays d’Apt (église évangélique indépendante)
Personnages célèbres
- Antoine de Villon, astrologue, alchimiste, né le 24 février 1589 à Apt.
- Georges de Scudéry, le rival de Corneille, et sa sœur Madeleine de Scudéry, la Grande Précieuse, dont la famille est originaire d'Apt.
- Marc-Antoine Grossy (1604-1687), théologien
- François Carrière (-1664), cordelier, prédicateur du roi.
- Jérôme Delpech (1648-1748), peintre, élève de Jean Daret, né à Apt, fils de Thomas, bourgeois, et d’Anne Fauque, sa première épouse.
- La famille de Rémerville (noblesse de Provence) dont Joseph-François de Rémerville de Saint-Quentin, auteur en 1690 du Nobiliaire de la ville d'Apt.
- Claude Romain Lauze de Perret (1747-1793), révolutionnaire.
- Joseph Aude (1760-1840), écrivain, auteur d'une vie de Buffon et du célèbre Cadet-Roussel
- Denis Berthe (1768-1847), né à Apt, homme politique des Bouches-du-Rhône.
- Pierre Ponson du Terrail (1829-1872), l'auteur de Rocambole, fut élève au collège d'Apt de 1838 à 1844.
- Joseph-Jean Rive, bibliographe.
- Joseph-Elzéar-Noël Sollier, sculpteur, élève de David.
- Bernard Faucon, photographe.
- Jean-Louis Guigou, universitaire, spécialiste de l'aménagement du territoire et son épouse, Élisabeth Guigou, femme politique
- Michaël Guigou, joueur de handball champion olympique et champion du monde
- Paul Guigou, peintre paysagiste provençal (1834-1871)
- Elzéar Pin, écrivain-poète, journaliste, homme politique (Républicain) (1813-1883)
Culture et patrimoine
Art et Culture
- Un cinéma de trois salles : Le César (programmation grand public et art et essai)
- Festival de Jazz en été.
- Les Tréteaux de Nuit : festival de musique et d'humour en juillet.
- Cycle d'exposition d'art contemporain, à l'Atelier, lieu d'art visuel
.
- Fête foraine avec corso fleuri pour Pentecôte.
- Parc naturel régional du Luberon.
- Capitale du fruit confit et de l'ocre.
- Festival des cinémas d'Afrique du Pays d'Apt.
Monuments et lieux touristiques
Le cœur de la ville est ancien avec plusieurs rues pittoresques (comme la rue des Marchands) et passages sous voûtes.
- La cathédrale Sainte-Anne[26]
- Nef et clocher romans (du XIIe siècle).
- Cryptes : La crypte inférieure est la plus ancienne, la crypte supérieure contient des reliques, et un Autel du Ve siècle.
- Nef centrale : XVIe et XVIIe siècles.
- Trésor de la cathédrale comprenant outre le voile de Sainte-Anne (un étendard arabe)[27], reliques et châsse limousine, orfèvrerie sacrée, objets de culte et ornements, collection de coiffes de mariage.
- Ancien évêché
- Chapelle du Séminaire (asile).
- Chapelle Sainte-Catherine, dans la rue Scudéry, avec sa façade du XVIIe siècle et sa fontaine.
Porte de Saignon et Tour de l'Hôpital
Ce sont les seuls vestiges des anciennes fortifications de la cité julienne. Par décision du Conseil de Ville, datée du 13 avril 1336, les ruines de la cathédrale paléochrétienne furent démantelées pour en «employer les pierres à la construction de nouvelles tours » renforçant les remparts.
Apt était une ville-close c’est-à-dire une cité fortifiée derrière ses remparts pour se mettre à l’abri des « pilleries, roberies, larcins et autres maléfices faits par le temps de guerre ». La cité était protégée par ses vingt-sept tours qui abritaient chacune une compagnie de huit arbalétriers, soit un total de deux cent seize hommes de traits.
La cité était à la fois protégée par son enceinte et par les deux bras du Calavon qui l'encerclait[28].
Des remparts du XIVe siècle, seule a subsisté une tour ronde, dite « Tour de l'Hôpital »[29]. Sans doute endommagée, elle fut à nouveau adjugée à prix-fait le 3 novembre 1376. Les murs devaient avoir deux mètres vingt-cinq d’épaisseur aux fondations et deux mètres au-dessus de la terre. Couronnées de merlons, de créneaux et de mâchicoulis, la tour protégeait des remparts de deux mètres d’épaisseur. Elle était défendue par trois arbalétriers au rez-de-chaussée et par cinq au premier étage.
La porte de Saignon était l’une des six portes d’Apt et donnait accès à la partie est de la ville. Construite en petit appareil au cours du XIVe siècle, elle avait remplacée une porte antérieure du XIIe siècle. Elle s’ouvrait sur l’actuelle rue Saint-Pierre nommée alors rue des Briard (Carriera Biodorum) du nom d’une famille de Gargas qui y possédait un four à pain[30].
Le Portalet, autre porte de la ville, s’ouvrait en face de la passerelle piétonne enjambant de nos jours le Calavon.
Le Cours
Le célèbre Cours fut créé en 1535, il prit la place des prés du Clos qui jouxtaient les remparts et la Porte de Saignon. Longtemps terrain de jeu exclusif des pétanqueurs et de toute la gens bouliste, il est actuellement transformé en parking dans sa partie septentrionale. Sa partie méridionale est ornée d'une fontaine monumentale baptisée « Fontaine de l'Éléphant ». Ce fut au XIXe siècle qu'il prit le nom de Cours Lauze de Perret.
Musées
- Musée d'histoire et d'archéologie fondé en 1952[31] ((fr) Site). Le musée présente l'histoire de la ville et du pays d'Apt du premier siècle à nos jours. Le bâtiment s'élève sur les vestiges du théâtre gallo-romain. Il comprend des salles gallo-romaines, la salle des ex-voto, celle des faïences d'Apt, celle de l'hôpital.
- Musée de l'aventure industrielle : Collections retraçant l'histoire économique du pays d'Apt.
- La maison du parc du Luberon et son musée de paléontologie[32].
Sur la commune
- À 4 kilomètres au sud, Château des Tourrettes, proche du hameau des Tourrettes
- Anciens moulins de Vaux, moulin de Mauragne et un autre ruiné.
- À Tayme, vestiges de donjon carré.
- Plusieurs pigeonniers et vieux moulins à vent.
- Chapelle fortifiée Saint-Saturnin de Bourganes sur le rocher de Cadafau.
- Ruines de la chapelle de l'Ermitage.
- Chapelle de la Madeleine sur la voie domitienne.
- Chapelle votive Notre-Dame-de-la-Garde 1721.
- Rocher des Druides, à Rocsalière.
- Ferme gallo-romaine. Ier au IIIe siècle après JC. Elle produisait du vin et de l'huile d'olive.
Aux environs, hors commune
- Le Colorado provençal, au nord-est, entre Rustrel et Gignac.
- Le Luberon et le Parc naturel régional du Luberon.
- Le Pont Julien (MH) du Ier siècle après J.-C., sur le Calavon, avec ses 3 arches, long de 118 m.
- La réserve naturelle géologique de Gargas.
- Les villages perchés de Saignon, Bonnieux, Roussillon, Lacoste, Ménerbes, Joucas, Gordes, Reillanne, Saint-Martin-de-Castillon, Simiane-la-Rotonde, Oppède, Saint-Saturnin-lès-Apt, Villars, etc.
Références
- ↑ a et b (fr) Page dédiée à Apt sur cjrosier.com
- ↑ Roland Sautel, Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009, p. 13.
- ↑ a et b Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 369. L’oppidum de Perréal, sur la rive droite du Calavon, qui fut habité du VIe siècle avant notre ère jusqu’au Ier siècle, où il devint contemporain de la cité d’Apta Julia avant d’être abandonné, a longtemps été considéré comme la capitale des Vulgientes, tribu de la fédération des Albiques. Actuellement cette hypothèse est remise en question par les archéologues.
- ↑ Les autres dénominations utilisées pour désigner la cité Julienne sont en 585 : ab Apta, en 955 : in comitatus Aptense et en 1005 : in Aptensis civitate.
- ↑ a et b Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 370, Apt devient un évêché dès le IIIe siècle et le reste jusqu'à sa suppression par le Concordat de 1801.
- ↑ Pour situer l'importance de l'évêché d'Apt, il suffit de rappeler que se sont retrouvés au concile d'Arles, les évêques de Vienne, Vaison, Orange, Marseille, Nice, Autun, Reims, Cologne, Trèves, Rouen, Tours et Bordeaux, pour les Gaules et d’York (Eboracum), Londres (Londinum) et Lincoln (ou Colchester), pour l’île de Bretagne.
- ↑ Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, p 5
- ↑ Cette partition aussi nette est à la base de l’opposition séculaire qui depuis lors règne entre les Bouquéran, sujets du prélat, et les Sanpierran, sujets du comte.
- ↑ Quand le bailliage se transforma en viguerie, le viguier assuma les mêmes fonctions sur le même territoire.
- ↑ Romain GARDI, Pour une relecture de Décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, pp.74-111
- ↑ Romain GARDI, Pour une relecture de Décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p.95
- ↑ Voir le chapitre relatif à la répression dans Romain GARDI, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de Décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009, pp.274-284
- ↑ Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p 33
- ↑ Il est à signaler qu’en basque At ou Ate signifie porte.
- ↑ Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884.
- ↑ Armorial des communes du Vaucluse
- ↑ (fr) http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ (fr) INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ (fr) Recensement de 2006 des communes du Vaucluse
- ↑ (fr) Les Faïences fines d'Apt (fr) autre site
- ↑ Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- ↑ (fr) Blachère Illumination site officiel
- ↑ (fr) Eurosilicone site officiel
- ↑ (fr) Centre hospitalier du Pays d'Apt
- ↑ (fr) Maison de retraite Le Lavandin
- ↑ (fr) La cathédrale Sainte-Anne
- ↑ Le voile de sainte Anne est le plus ancien trophée des croisades conservé en France. Cf. Émile Mâle, L'Art religieux en France à la fin du Moyen-Âge, Éd. A. Colin, Paris, 1969.
- ↑ Au Moyen-Âge, le second bras du Calavon qui encerclait Apt suivait le tracé actuel du Cours Lauze de Perret, du Boulevard National et du Boulevard Foch.
- ↑ Située sur le boulevard National, cette tour jouxtait les jardins de l’Hôpital Saint-Castor, ce qui lui valut son nom.
- ↑ La rue Saint-Pierre et son prolongement, la rue des Marchands, marquent l'ancien tracé du decumanus de la cité romaine.
- ↑ Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 58
- ↑ (fr) musée de paléontologie, maison du parc
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Abbé J.J. Boze, Histoire d’Apt, Imp. Trémollière, Apt, 1813.
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
- Fernand Sauve, Monographie de la ville d'Apt, Annuaire du Vaucluse, 1903.
- Fernand Sauve, Une vieille cité provençale. Les rues et les quartiers d'Apt, Congrès des Sociétés savantes de Provence, 1906.
- André Dumoulin, Recherche archéologique dans la région d'Apt, Gallia, T. 16, 1958.
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
- Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Carnets d'un voyageur attentif, Edisud (ISBN 2-85744-523-7)
- Jean-François Lemoine, Aimer la Provence, Ouest France, 1985 (ISBN 2-85882-764-8)
- René Bruni, Apt, ville d'art et d'histoire, Éd. Office du Tourisme d'Apt-Luberon, 1982.
- Louis Coste(dir), La Résistance au pays d’Apt, de la Durance au Ventoux. Historique,Imprimerie Mistral, 2ème édition, Cavaillon, 1982.
- Augustin Roux, Apt, quelques aspects de son histoire, édité à 300 exemplaires par Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, 2003.
- Romain Gardi, Pour une relecture de Décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, 192 p.[1]
- Romain Gardi, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de Décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009, 360 p. [2]
Voir aussi
Liens internes
- Liste des évêques d'Apt
- Cartulaire de l'Église d’Apt
- Communes de Vaucluse
- Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel - Pays d’Apt
- Ventoux (AOC)
Liens externes
- (fr) Site de l'office du tourisme d'Apt
- (fr) Apt sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Apt sur le site de l'Insee
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