- Département de la Charente
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Charente (département)
Cet article concerne le département français. Pour le fleuve éponyme, voir Charente (fleuve).Charente (16) Administration Région Poitou-Charentes Préfecture Angoulême Préfet de département François Burdeyron Président du
conseil généralMichel Boutant (PS) Sous-préfecture(s) Cognac
ConfolensStatistiques Population totale 347 037 hab. (2009) Densité 58 hab./km2 Superficie 5 956 km2 Subdivisions Arrondissements 3 Cantons 35 Intercommunalités 26 Communes 404 Le département de la Charente fait partie des divisions administratives de la France. Il a été créé sur des critères géographiques (le bassin supérieur et moyen du fleuve Charente) qui le traverse et d'où son nom a été tiré. Son code Insee est 16.
Sommaire
Dénominations
La Charente est appelée Chérente en saintongeais, et Charanta dans le dialecte limousin de la langue occitane.
Histoire
Article détaillé : Histoire de la Charente.Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, autour de l'Angoumois et englobe à l'ouest le cognaçais (jusqu'à Bassac) et le sud-Charente à partir de Barbezieux, qui faisaient partie de la Saintonge, et à l'est les terres limousines du confolentais, ainsi que quelques communes du Poitou au Nord et du Périgord au Sud[1].
La Charente a été habitée dès le paléolithique moyen (sites de Vilhonneur, Gardes-le-Pontaroux, Sers, Mouthiers)[2]. Au cours de la période historique il n'y avait encore jamais eu d'unité, ni politique, ni religieuse, ni judiciaire. La coupure entre l'Angoumois à l'est centré par Angoulême et la Saintonge à l'ouest centrée sur Cognac qui existait déjà chez les Celtes et a perduré jusqu'à la Révolution n'a d'ailleurs pas totalement disparu.
La Saintonge est ainsi nommée car elle était le territoire des Santons, mais c'est une autre tribu gauloise qui occupait l'Angoumois. Toute la Charente a été une riche région gallo-romaine et il reste en particulier de cette époque les thermes de Chassenon et le théâtre des Bouchauds.
Suite aux troubles et invasions se sont érigées des places fortes, et entre le Xe siècle et le XIIe siècle chaque village a construit son église romane. Villes et châteaux fortifiés (Cognac, Angoulême, Villebois-Lavalette…) ont été mis à mal durant la guerre de 100 ans et l'occupation anglaise. Reconstruits ils ont souffert des Guerres de Religion, qui ont été un désastre pour ce département (départ de plus de 50% des artisans)[1].
Les Charentais ont formé une partie importante des colons de la Nouvelle-France (Québec).
Durant la Révolution, peu de choses se sont passées et la Terreur a été très modérée.
Le commerce se faisait par le fleuve (sel, cognac, matériaux…) et diverses industries (papeteries, fonderies..) datent du XVIIe siècle. Le XIXe siècle avec la révolution industrielle et le commerce du cognac a été une période de grande richesse. La crise engendrée par le phyloxera a provoqué un fort exode rural. À cette baisse de population se sont ajoutées les saignées des guerres et la Charente n'a toujours pas retrouvé son niveau de population de 1821[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, sa position coupée en deux par la ligne de démarcation avec l'Ouest, zone occupée, et l'Est, zone libre explique l'organisation rapide de réseaux de résistance[3].
Politique
Article détaillé : Politique de la Charente.La Charente a voté massivement Bonapartiste à l'élection de 1848, par désir de paix. Vigny écrivait la Charente n'est qu'une Vendée Bonapartiste. Elle va le rester jusqu'à la fin du XIXe siècle et en 1889 seul le Confolentais vote Républicain alors qu'Angoulême élit Paul Déroulède, et ce n'est qu'après l'élection partielle de 1906 que le département devient totalement Républicain. Lors de l'élection partielle de 1939, Marcel Déat est élu en remplacement de René Gounin, USR comme lui, devenu sénateur.
Au sortir de la guerre, les quatre députés élus le 10 novembre 1946 sont 1 PC, 1 socialiste, 1 RGR (radical) le jeune Félix Gaillard et 1 MRP. Dans le même temps les deux sénateurs élus sont plus modérés, ce sont Guy Pascaud juste de retour de déportation et Pierre Marcilhacy qui seront ensuite réélus constamment jusqu'en 1980.
A partir de 1958 le scrutin devient majoritaire de circonscription, ce qui est très défavorable pour la gauche. Le PC entame une lente descente et malgré encore environ 23% des voix n'a plus de député. Les trois députés élus sont un UNR, Raymond Réthoré, un conservateur Républicain Indépendant, Jean Valentin, et un Radical Félix Gaillard. Ils seront réélus en 1962 et 1967.
À l’élection présidentielle le général De Gaulle obtient une large majorité : 53,12% en 1965, et aux élections législatives de juin 1968 ce sont deux UNR qui sont élus, Raymond Réthoré et Michel Alloncle. Félix Gaillard sauve son fauteuil mais après sa mort accidentelle en 1970 il est remplacé par un troisième député UNR, Francis Hardy.
L’élection présidentielle de 1974, et le score de 54,01% de François Mitterrand au second tour, marquent l'essor de la gauche : Jean-Michel Boucheron, PS, est élu maire d'Angoulême en 1977 et député en 1978. André Soury PC retrouve le siège de Confolens qu'il avait perdu en 1958, et si Francis Hardy garde le siège de Cognac, il va le perdre en 1981 au profit de Bernard Villette, PS. La Charente est passée de trois députés de droite en 1970 à trois députés de gauche en 1981.
Mais les électeurs ruraux restent conservateurs et en 1980 ce sont Pierre Lacour et Michel Alloncle qui sont élus sénateurs, et en 1982 le conseil général reste à droite avec 19 conseillers contre 16 et Pierre-Rémy Houssin, maire de Baignes-Sainte-Radegonde en prend la présidence.
Au législatives de 1986, les résultats s'équilibrent, Jean-Michel Boucheron et Jérôme Lambert pour le PS, Francis Hardy pour l'UNR et Georges Chavanes pour l'UDF[1]. Georges Chavanes entre au Gouvernement, et c'est Pierre-Rémy Houssin qui devient député.
Georges Chavanes à Angoulême et le RPR Pierre-Rémy Houssin à Cognac sont élus députés en 1988 et réélus ensuite, Jean-Claude Beauchaud le suppléant de Jean-Michel Boucheron le remplace 1993, tandis que Jérôme Lambert est battu par le gaulliste Henri de Richemont mais récupère son siège en 1997.
En 1997, c'est donc le retour de Jérôme Lambert à Confolens, l'arrivée à Cognac de Marie-Line Reynaud, à Angoulême de Jean-Claude Viollet et la réélection de Jean-Claude Beauchaud avec 65 % au second tour.
En 2002, Jérôme Lambert, Jean-Claude Beauchaud et Jean-Claude Viollet sont réélus, mais Jacques Bobe, prend le siège de Marie-Line Reynaud qui le récupèrera en 2007 alors que Martine Pinville remplace Jean-Claude Beauchaud (Martine Pinville était la candidate des militants locaux, candidate dissidente se présentant contre Malek Boutih, candidat du PS imposé par le national).
Le conseil général voit une poussée de la gauche en 2001 (et l'élection du premier conseiller général vert, Patrik Fontanaud) et son basculement à gauche aux élections de 2004. Michel Boutant PS en devient le président.
Les deux grandes villes Angoulême et Cognac ont basculé dans l'escarcelle du PS aux élections municipales de 2008, ce qui confirme la poussée à gauche du département (après conseils régional et général en 2004 et 4 députés sur 4 à l'issue des législatives de 2007). Aujourd'hui, Soyaux, 3ème ville du département en banlieue d'Angoulême, reste la dernière ville importante dirigée par la droite. La plus grande partie des communes sont dirigées par des listes "d'intérêts communaux" sans tendance marquée.
- Liste des députés de la Charente
- Liste des sénateurs de la Charente
- Liste des conseillers généraux de la Charente
- Liste des préfets de la Charente
Géographie
Les divisions administratives sont :
- Arrondissements de la Charente
- Cantons de la Charente
- Intercommunalités de la Charente
- Communes de la Charente
- Anciennes communes de la Charente
Article détaillé : Géographie de la Charente.La Charente fait géologiquement et climatiquement partie du bassin aquitain et administrativement de la région Poitou-Charentes.
Elle est limitrophe des départements de la Vienne, de la Haute-Vienne, de la Dordogne, de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres.
Les frontières du département de la Charente coïncident avec les limites des bassins supérieur et moyen du fleuve Charente, ce qui lui fait englober des régions géographiquement très différentes qui sont d'amont en aval :
- Le Confolentais ou Charente limousine à l'Est du département, au sol constitué de roches cristallines imperméables, parfois couvert d'argiles rouges, qui est géographiquement situé en Limousin. Cette région a été témoin d'un évènement majeur il y a 214 millions d'années, l'impact d'une météorite de plus d'un kilomètre de diamètre qui est tombée à Pressignac, à mi-chemin entre Chassenon et Rochechouart.
- En Angoumois puis en Saintonge la pente de la Charente est faible et régulière et le fleuve marque de très larges méandres. La Charente et ses affluents traversent en Angoumois des plateaux calcaires fissurés générateurs de gouffres et de résurgences et sur le reste de son bassin versant des terrains imperméables mais aussi des calcaires qui une fois gorgés d'eau se comportent comme des terrains imperméables.
Les terres à l'Est, argileuses et imperméables, appelées aussi terres froides, sont propices à l'élevage (vache limousine). L'occupation du sol se partage entre bocage et bois de châtaigniers et épicéas.
Les terres à l'Ouest, calcaires, sont appelées terres chaudes et sont propices à la culture de la vigne, céréales ou polyculture. Il y a aussi des bois de chênes, mêlés aux châtaigniers et pins maritimes sur les sommets décalcifiés.
Les affluents de la Charente sont de plusieurs types :
- Tardoire, Bandiat, Bonnieure qui disparaissent en partie dans des crevasses et alimentent le karst lequel est garant d'un débit d'étiage minimum.
- la Touvre, résurgence née de deux sources, le Dormant et le Bouillant.
- l'Aume, la Soloire, l'Antenne et le Né affluents qui coulent sur terrain imperméable et grossissent aux moindres pluies.
Les crues sont habituelles, et l'eau commence par recouvrir les zones de marais et les prairies qui bordent la Charente et ses affluents. Quand l'eau monte plus, environ tous les 20 ans a lieu la vraie crue avec routes coupées, bas quartiers d'Angoulême, Jarnac et Cognac inondés et en 1960 de Châteauneuf-sur-Charente à l'embouchure les prés ne formaient qu'un immense lac.
D'Angoulême à Saintes de nombreux ouvrages, écluses, canaux, barrages, rendent le fleuve navigable, maintenant uniquement pour la promenade.
Article détaillé : Charente (fleuve).Le département de la Charente comporte 24 zones Natura 2000 situées, certaines en totalité, d'autres en partie sur son territoire, vallée du fleuve Charente et de ses affluents, chaumes et autres types d'habitats pour oiseaux, chauves-souris, loutre et vison d'europe ou orchidées.
Climat
Article détaillé : Climat de la Charente.Le département de la Charente a un climat océanique de type aquitain [4] de Cognac jusqu'à Angoulême qui se modifie en allant d'ouest vers l'est en climat océanique dégradé.
Dans le Confolentais les précipitations sont plus importantes et, l'hiver, le froid est plus marqué.
Les orages sont habituels, sous forme de phénomènes localisés ou plus étendus.
Le vent est le plus souvent d'ouest-nord-ouest en particulier lors des tempêtes dont la plus violente a été la tempête Martin avec des vents de plus de 140 km/h sur l'ensemble du département. Moins fréquemment le département est soumis à des vents nord-est.
Économie
La Charente est caractérisée par deux entités économiques distinctes avec deux chambres de commerce, celle d'Angoulême et celle de Cognac. Les activités communes et affinités sont si faibles que la CCI de Cognac envisage de s'associer à celle de Rochefort plutôt qu'à celle d'Angoulême[5].
Les activités traditionnelles sont la papeterie, le cognac, les tuileries et briqueteries et les fonderies.
- les activités extractives sont essentiellement
- dans le secteur de Roumazières-Loubert l'argile pour les briques et les tuiles ( fabrication de 1/6) des tuiles françaises) principalement par Terreal, anciennement Tuileries et Briqueteries Françaises (TBF).
- près de Cognac, à Cherves-Richemont le gypse pour le plâtre et maintenant pour l'usine Placoplatre.
- la pierre calcaire qui était exploitée pour la pierre de taille l'est pour les granulats.
- la marne grise pour la cimenterie Lafarge SA de La Couronne.
- l'argile blanche d'Oriolles et de Chantillac.
- l'agro-alimentaire
- le Cognac avec 47 131 ha de vignes qui représentent 45% des revenus agricoles du département, des bouilleurs de cru et de profession et une centaine de négociants qui assurent 40 % des exportations du Poitou-Charentes[1].
Article détaillé : Cognac (eau-de-vie).
- les laiteries pour le beurre Charentes-Poitou et le fromage sont en déclin, comme l'industrie de la viande bien que l'élevage reste une activité importante.
- le Cognac avec 47 131 ha de vignes qui représentent 45% des revenus agricoles du département, des bouilleurs de cru et de profession et une centaine de négociants qui assurent 40 % des exportations du Poitou-Charentes[1].
- l'industrie
- la papeterie est en fort déclin, après la fermeture du Nil mais avec toujours ICP (Industrie Papetière Charentaise).
- la fonderie existe depuis sa création par le marquis de Montalembert en 1750, elle devient fonderie royale en 1755.
- la poudrerie devenue SNPE
- les industries électriques avec surtout Leroy-Somer
- la verrerie avec Saint-Gobain qui a repris l'usine de Claude Boucher.
- les autres industries liées au cognac : cartons, étiquettes, transport, matériel agricole, tonnelleries, matériel de distillation.
Article détaillé : Économie de la Charente.Démographie
Les habitants de la Charente sont les Charentais.
Article détaillé : Démographie de la Charente.La population du département reste stable aux environs de 340 000 habitants, chiffres semblables à ceux d'avant la révolution ou du début du XIXe siècle, mais les cantons ruraux de l'Est du département ont subi un exode important alors que l'agglomération d'Angoulême augmentait jusqu'à représenter le 1/3 de la population.
Culture
La Charente montre sa culture dans son patrimoine bâti, et ses faïenciers, peintres, sculpteurs, ses poètes et ses écrivains, dont nous avons la trace depuis la "cour de Cognac" de Louise de Savoie.
Article détaillé : Culture en Charente.Comment résumer entre le patrimoine des églises romanes, des châteaux renaissances comme La Rochefoucauld, des poètes (d'Alfred de Vigny à la Tour du Feu), des peintres et des faïenciers, des écrivains (de Jean-Louis Guez de Balzac, François de la Rochefoucauld et Jean-Baptiste de La Quintinie jusqu'à « l'École de Barbezieux ») ?
Langues
Article détaillé : culture en Charente.Le département de la Charente est traversé du nord au sud par la frontière linguistique oc/oïl (enquête de Tourtoulon et Bringuier, 1873, rééditée en 2004).
- Le saintongeais. La zone ouest bien plus étendue (qui comprend Chalais, Barbezieux-Saint-Hilaire, Angoulême, Jarnac, Cognac, Villefagnan, Ruffec) appartient au saintongeais qui est une langue d'oïl. Le patois charentais est une appellation à laquelle certains sont attachés, pour désigner le saintongeais.
Article détaillé : Saintongeais.Il donne lieu à une importante production littéraire et artistique, les derniers en date étant les Binuchards et leur rock charentais (Olà buffé est connu de tous)
- L'occitan. À l'est, la zone comprenant Aubeterre, Villebois-Lavalette, Montbron, La Rochefoucauld, Saint-Claud, Champagne-Mouton, Confolens appartient au domaine de l’occitan ou langue d'oc (sous la variété du nord-occitan et plus précisément du limousin). On parle parfois de Charente Périgourdine et de Charente Limousine (Charanta Lemosina) ou plus simplement de Charente occitane (Charanta Occitana). En fait la Charente occitane inclut la Charente limousine, située plus au nord-est du département. Elle se situe à la frontière nord-ouest de l'Occitanie.
La frontière linguistique oc/oïl a aussi été détaillée dans la Statistique monumentale de la Charente[6] :
- "Limite des dialectes - La limite qui sépare les pays de langue d'oc de ceux de langue d'oïl commence dans le département de la Charente, en partant du midi, entre les communes de Bazac et d'Essards, passe près de St-Martial-de-Coulonges, suit les hauteurs qui séparent le versant de la Lizonne de celui de la Tude jusqu'à Chavenac et Juillaguet. Elle se dirige ensuite entre Charmant et Magnac, entre Fouquebrune et Villars, entre Dirac et Dignac, entre Garat et Bouëx, jusqu'à la forêt de la Braconne qui est toute de pays de langue d'oc. En quittant la forêt, la ligne passe entre Jauldes et Agris, entre Coulgens et la Rochette, entre Sainte-Colombe et St-Mary, entre Valence et la Tâche, entre Ventouse et Cellefrouin, entre St-Gourson et Chassiecq, entre St-Gervais et Champagne-Mouton, entre Benays et Alloue, et sort du département entre Chatain et Pleuville. Cette limite est nettement tranchée dans toute l'étendue du département, au point que les communes qui parlent français ont presque le purisme du langage."
Audio-visuel
- Les Journaux sont la Charente libre et Sud-Ouest édition Charente
- La Charente est divisée entre France Bleu La Rochelle et France Bleu Limousin
- France 3 Limousin Poitou-Charentes[7]
Gastronomie
- plats
- cagouilles (les escargots petit-gris) soit grillées au beurre persillé, soit en sauce ou encore farcies à la chair à saucisse.
- daube de beu (bœuf)
- sauce de pire et gigourit : sortes de civet de porc qui diffèrent par leur composition (lard, gorge, tête, poumons, sang...)
- gros grillon et grillon charentais
- légumes
- melon nature ou au Pineau des Charentes
- fèves à la croque au sel
- baraganes (poireau de vignes, de goût différent du poireau cultivé) cuit, tiède, vinaigrette.
- mogettes (haricots)
- fromage
- caillebottes.
- desserts
- merveilles (sorte de beignets)
- millas (gâteau à base de farine de maïs, c'est un "étouffe chrétien")
- cornuelle : gâteau triangulaire à trou central, en pâte sablée garnie de grains d'anis. Elle viendrait des très anciennes fêtes païennes du printemps
- Galette charentaise. Plus moelleuse que le broyé poitevin beaucoup plus dur
- "Pine fourrée" : Pâte à chou en forme de sexe masculin, fourrée à la crème chantilly ou à la crème pâtissière. Originaire de la région de Barbezieux (Sud Charente). Confectionnée à Pâques exclusivement.
- alcools
- Cognac
- Pineau des Charentes (rosé ou blanc)
- Brûlot Charentais
- autres
Personnalités liées au département
- Charles d'Orléans (1459-1496)
- Louise de Savoie (1476-1531), duchesse d'Angoulême, duchesse d'Anjou et comtesse du Maine
- Marguerite d'Angoulême
- François d'Angoulême, communément appelé François Ier, est né le 12 septembre 1494 à Cognac. Il fut Roi de France de 1515 à sa mort, en 1547.
- Octavien de Saint-Gelais
- Mellin de Saint-Gelais
- Guy Chabot de Saint-Gelais, 7° baron de Jarnac, (1514, † 6 août 1584), auteur du célèbre coup de Jarnac le 10 juillet 1547.
- Élie Vinet
- Jean-Louis Guez de Balzac
- François de la Rochefoucauld
- Jean-Baptiste de La Quintinie né à Chabanais
- Emile Roux Confolens 1853 - Paris 1933 : médecin, bactériologiste et immunologiste français. Il fut un des plus proches collaborateurs de Pasteur
- L'abbé Jean-Pierre Rousselot, un des fondateurs de la phonétique expérimentale, est né le 10 octobre 1846 à Saint-Claud et mort le 16 décembre 1924 à Paris. Il a été professeur de phonétique expérimentale au Collège de France.
- Alfred de Vigny qui séjournait au Maine-Giraud
- Burgaud des Marets (Jean-Henri), poète saintongeais, né à Jarnac le 2 novembre 1806, décédé à Paris le 6 octobre 1873.
- Jacques Chardonne, écrivain
- Henri Fauconnier
- Odette Comandon, auteur de comédies et de contes, actrice et conteuse patoisante (Angoulême 1913 – † Royan 1996).
- Louis Delage
- Claude Boucher
- Félix Gaillard, député
- Guy Pascaud, sénateur
- Pierre Marcilhacy, sénateur
- Jean Monnet est né à Cognac le 9 novembre 1888. Il fut l'un des pères fondateurs de l'Union européenne.
- François Mitterrand né à Jarnac (1916 - 1996), fut président de la République de 1981 à 1995. Il est enterré à Jarnac.
- Michel Maury-Laribière, né à Confolens (1920 - 1990). Grand Industriel Français, il fut premier Vice-Président du CNPF.
- Vincent Perrot Confolens 1965 : animateur de radio et de télévision.
- Jean-Claude Dubreuil : romancier né à Longré en 1938
Tourisme
Article détaillé : Tourisme en Charente.Notes et références
- ↑ a , b , c , d , e et f Jean Combes..., La Charente de la préhistoire à nos jours, Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », 1986, 429 p. (ISBN 2-903504-21-0) [présentation en ligne]
- ↑ Néandertal en Poitou-Charentes, A. Debenath et J.F. Tournepiche, Association régionale des musées en Poitou-Charentes.
- ↑ Le maquis charentais Bir Hacheim, Raymond Troussard, 1981, SAJIC Angoulême, dépôt légal n°1455
- ↑ Jean Combes..., La Charente de la préhistoire à nos jours, Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », 1986, 429 p. (ISBN 2-903504-21-0) [présentation en ligne], p. 10
- ↑ Journaux Sud-Ouest et Charente Libre du 18 au 21/09/2007
- ↑ Jean Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache (réimprimé en 1980 par Bruno Sépulchre, Paris), 1844, 334 p., p. 55
- ↑ Limousin Poitou-Charentes France 3
Voir aussi
Articles connexes
- Conseil général de la Charente
- La Charente, le fleuve qui a donné son nom au département
- Département français
- Liste de ponts de la Charente
Liens externes
- Préfecture de la Charente
- Conseil général de la Charente
- Comité départemental du tourisme
- Official Charente Tourist Board (en anglais)
- Portail de la Charente
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