Saint-Mary

Saint-Mary

45° 50′ 01″ N 0° 23′ 24″ E / 45.8336, 0.3900

Saint-Mary
Eglise de Saint-Mary
Eglise de Saint-Mary
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente
Arrondissement Confolens
Canton Saint-Claud
Code commune 16336
Code postal 16260
Maire
Mandat en cours
Élisabeth Guimard
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Haute-Charente
Démographie
Population 367 hab. (2007)
Densité 17 hab./km²
Gentilé Mariussois
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 01″ Nord
       0° 23′ 24″ Est
/ 45.8336, 0.3900
Altitudes mini. 75 m — maxi. 183 m
Superficie 21,86 km2

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Saint-Mary est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.

Sommaire

Géographie

Localisation et accès

Saint-Mary est une commune du nord-est de la Charente située dans la vallée de la Bonnieure, à 5 km à l'ouest de Chasseneuil, dans le canton de Saint-Claud et 27 km au nord-est d'Angoulême.

Le bourg est aussi à 9 km au sud-ouest de Saint-Claud, 10 km au nord de La Rochefoucauld et 17 km à l'est de Mansle[1].

La route principale de la commune est la D.27, route de Chasseneuil à Mansle qui longe la rive droite de la Bonnieure et passe à Artenac. Les autres routes perpendiculaires sont la D.36 qui passe au village et va aux Pins au sud et à Cellefrouin au nord, et la D.175 qui va de Saint-Claud et Chavagnac au Pont-d'Agris. Ces deux routes traversent le Bois de Bel-Air. Il y a aussi la D.91 et la D.187 qui passent à Artenac.

Une grande partie nord-est de la commune est occupée par le Bois de Bel-Air, forêt à cheval sur trois communes.

Hameaux et lieux-dits

Le village de Saint-Mary est situé à l'est de la commune, et celui d'Artenac, aussi important en taille est situé à l'ouest.

La commune est dans le domaine occitan, ou plus exactement marchois, et marque la limite avec la langue d'oïl (à l'ouest)[2].

Communes limitrophes

Géologie et relief

Le terrain est calcaire jurassique (Callovien, et Oxfordien à l'ouest), dont on peut voir une belle coupe à la falaise d'Artenac bordant la Bonnieure. Mais il est recouvert de dépôts tertiaires, altérite et argile à silex, en provenance du Massif central tout proche (10 km à l'est)[3],[4],[5],[6].

Le Bois de Bel-Air occupe ce terrain et le point culminant de la commune (183 m) se trouve au milieu de la forêt au nord, en limite avec les communes de La Tâche et Cellefrouin, aux Logis de Bel-Air (ancienne éolienne qui est un point géodésique).

Hydrographie

Elle est située sur la rive droite de la Bonnieure qui passe au sud.

Le bourg de Saint-Mary est situé dans un profond vallon que parcourt le ruisseau de Marillac, affluent de la Bonnieure, et qui sépare en amont le Bois de Bel-Air de la Forêt de Chasseneuil.

Histoire

Préhistoire

Grotte et falaise d'Artenac

Saint-Mary est occupé par l'homme depuis la nuit des temps. La commune abrite en effet un site, la grotte d'Artenac, qui garde des traces d'occupation humaine vieilles de plus de 350 000 ans (deux fragments de crânes d'époque néandertalienne), les plus anciennes de toute la région du Centre-Ouest. Qui plus est, Artenac contient des vestiges du Néolithique final (vers 3000/2500 av. J.C.) d'un tel intérêt que le site a donné son nom à la « Culture d'Artenac ».

Epoque gallo-romaine

La commune est bordée à l'ouest et au nord par deux voies romaines. A l'ouest l'ancienne voie Angoulême-Bourges passait par chez Tabard et la Tâche. Au nord, l'ancienne voie de Chasseneuil à la Terne, et peut-être au-delà à Aulnay, passait dans le Bois de Bel-Air à la limite de canton[7],[8].

La paroisse elle-même se constitua à une époque inconnue. Le nom de Saint Mary (ou Marius) est celui d'un ermite du IIIe siècle[9] que la tradition donne pour le premier évangélisateur ou "apôtre" de la Haute Auvergne, avec son compagnon Mamet. Son culte se répandit assez rapidement, surtout en Auvergne où plusieurs localités portent son nom. Cela ne donne malheureusement pas d'indication sur l'époque de fondation de la paroisse charentaise de Saint-Mary. Une installation humaine liée à un défrichement du Xe ou XIe siècle est possible mais l'aspect de la petite agglomération dominée par le château fait aussi penser à un bourg castral.

Moyen Âge

La paroisse de Saint-Mary avait une certaine importance au Moyen Âge, ne serait-ce que par la position stratégique de son château (cité comme forteresse – fortalicium – en 1274 mais probablement plus ancien) qui surveille et défend la voie de passage par la vallée de la Bonnieure. On trouvait sur son territoire, outre l'église paroissiale aujourd'hui disparue, un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Nanteuil (devenu église paroissiale après les guerres de religion), au moins cinq moulins, une léproserie, etc. La paroisse avait sa foire, mentionnée en 1322.

Artenac serait une localité très ancienne, autant que Civrac devenue Saint-Claud[7].

Citée au XVe siècle comme une châtellenie, Saint-Mary en avait toutes les caractéristiques dès le XIIIe, formant une terre féodale cohérente dont le seigneur avait tous droits de justice haute, moyenne et basse, « honneurs », droit d'octroi, ban et corvées, dîmes inféodées, etc. La seigneurie avait ses officiers de justice, nommés par le seigneur (juge sénéchal, procureur, greffier, sergents), son notaire, un garde du scel (pour sceller les contrats), ainsi que sa mesure particulière, la « mesure de Saint Mary », qui avait cours également à Montembœuf. La cour de justice de Saint-Mary est citée vers 1325[10]. Plusieurs fiefs nobles existaient dans la paroisse, tenus par autant de vassaux du seigneur : Artenac, la Maison Noble, la Soudière, Montebride, la Faucherie, etc.[11].

Au Moyen Âge, évidemment, la population est essentiellement rurale. Quelques documents anciens (fin XIIIe siècle) mentionnent des noms de tenanciers, dont certains sont dits « levants et couchants », c'est-à-dire de condition serve, et un « terrier » établi en 1538-1539 donne le nom des « manans et habitans de la terre, chastellanye et juridiction de Sainct Masry » qui doivent des cens, rentes et corvées au seigneur (Arch. dép. de la Charente, J 512). Au XVIIIe siècle, Saint-Mary comptait 203 feux, soit un peu plus de 1000 habitants.

Sur le plan féodal, la seigneurie de Saint-Mary relevait à hommage lige de l'évêque d'Angoulême, à l'exception du château qui mouvait du « fief vicomtal », lequel était jusqu'en 1308 la propriété du comte d'Angoulême.

Les premiers seigneurs connus de Saint-Mary sont les Regnauld, famille très ancienne de l'Angoumois, citée en 1034 et remontant sa filiation prouvée à Arnaud Regnauld, chevalier, qui passa un acte comme seigneur de Saint Mary en 1186. Il avait épousé vers 1175 une fille de Guillaume de Chabanais. Après quelques générations, Saint-Mary passa dans la famille cousine des Chabanais (vers 1265), puis successivement chez les Sallebrache (ou Célebrache), les Frondebœuf, les Barbezières et les Curzay. Le premier Curzay seigneur de Saint-Mary est Jean de Curzay qui avait épousé en 1491 Isabeau de Frondebœuf, principale héritière de la seigneurie, mais les familles citées plus haut restèrent par héritage possessionnées dans la paroisse, aussi Saint-Mary devint une co-seigneurie, dont les Curzay étaient cependant les seigneurs châtelains (ils tiennent le château et en rendent hommage). Les Regnauld, de leur côté, ont toujours à Saint-Mary des fiefs, des forêts, des moulins, des droits seigneuriaux divers ainsi que leur chapelle funéraire, qui avait été fondée vers 1285 par Pierre Regnauld, chanoine d'Angoulême et archidiacre de Saintonge. Témoins de leurs possessions du XIIe siècle, ces biens furent encore accrus par une alliance avec les Frondeboeuf dans les années 1450. De fait, les Regnauld s'intitulent parfois « seigneurs de Saint-Mary », nonobstant l'existence des Curzay avec lesquels leurs relations ne furent pas toujours sans difficultés. En fait, le mariage vers 1350 de Jean I Regnauld avec Marguerite de Confolens avait doté la famille de la seigneurie de l'Age-Bertrand (Chirac, Charente) qui était devenue son principal établissement. C'est de leur château de l'Age que les Regnauld gèrent désormais les intérêts qu'ils ont gardés à Saint-Mary, où ils ont une recette seigneuriale particulière confiée à un prévôt.

Après la Révolution

Les Curzay resteront seigneurs en titre de Saint-Mary jusqu'au XVIIIe siècle, époque où la seigneurie passa par mariage dans la maison de Rocquart. Enfin, par acte du 12 juillet 1763 (passé devant Rioux, notaire), François Regnauld, marquis de la Soudière, descendant des premiers seigneurs de Saint-Mary, et déjà co-seigneur du lieu, acheta à Fançois Saulnier de Pierre-Levée et à sa femme Anne de Rocquart (le fief venait d'elle) « la terre et seigneurie de Saint Masry... consistant dans la haute justice en toutte la terre dudict Saint Masry, droit de directeté y joint, chasteau dudict lieu, préclôtures, droit de paisches, cens et rentes, dixme et agrier, moulins baneaux »etc.[12].

Au mois d'avril 1794, Louis Regnauld, marquis de la Soudière et seigneur de Saint-Mary ayant émigré, sa femme Madeleine-Elisabeth de Maulmont, déclarée suspecte fut arrêtée, conduite à la Rochefoucauld puis transférée à Paris où elle fut condamnée à mort le 4 juillet par Fouquet-Tinville et guillotinée le jour même. Son corps fut jeté dans la fosse commune de Picpus. Pendant ce temps-là, la ci-devant seigneurie de Saint-Mary, divisée en quatre vingt onze lots, était vendue comme bien national. À la Restauration, le rachat par Gabriel de la Soudière, fils aîné de Louis, du château et de quelques métairies reconstitua une partie du domaine familial. Deux générations plus tard, Louise de la Soudière, petite-fille de Gabriel, épousait en 1885 son cousin germain Fernand, marquis de Saluces, et lui apporta toute la fortune de ses parents. Le château de Saint Mary fut vendu par leur fils Henry de Saluces en 1935[13].

Cette histoire de la « seigneurie » de Saint-Mary, à travers les familles qui l'ont possédée, ne rend compte que très partiellement de l'histoire de la paroisse, puis commune de Saint-Mary et de ses habitants. Celle-ci reste donc à écrire, notamment pour la période moderne.

Administration

Mairie de Saint-Mary
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 novembre 2007 Annie Suraud    
16 novembre 2007   Élisabeth Guimard SE Conservateur du patrimoine
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Mary depuis cette date :

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 020 992 1 051 871 848 - 801 944 920
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 882 795 810 760 812 763 743 687 710
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 606 598 618 534 552 513 464 459 466
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 452 468 371 315 373 365 367 367 -
Notes, sources, ...
Sources - Nombre retenu jusque 1962 : base Cassini de l'EHESS[14] et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[15],[16]


Pyramide des âges

Pyramide des âges à Saint-Mary en 2007 en pourcentage[17].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
90  ans ou +
2,6 
8,6 
75 à 89 ans
10,9 
16,6 
60 à 74 ans
20,8 
25,7 
45 à 59 ans
19,3 
16,0 
30 à 44 ans
19,3 
18,9 
15 à 29 ans
13,0 
14,3 
0 à 14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département de la 'Charente en 2007 en pourcentage[18].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 

Économie

Équipements, services et vie locale

Enseignement

L'école est un RPI entre Cellefrouin et Saint-Mary. Cellefrouin accueille l'école primaire, et Saint-Mary l'école élémentaire, située au Perry[19].

Lieux et monuments

Logis de Saint-Mary
L'église de Saint-Mary
  • L'église de Saint-Mary est un ancien prieuré qui dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Nanteuil, l'église paroissiale ayant disparu lors des guerres de religion. Cette église est remarquable par la pureté de ses formens romanes archaïques. Des passages sont aménagés entre les transepts et l'abside centrale, ce qui est assez rare dans la région[21].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Notes et références

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. Jean Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache (réimprimé en 1980 par Bruno Sépulchre, Paris), 1844, 334 p. [lire en ligne], p. 55 
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld » sur Infoterre, 1983. Consulté le 6 novembre 2011
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle » sur Infoterre, 1984. Consulté le 13 novembre 2011
  7. a et b André Debord, La société laïque dans les pays de la Charente Xe-XIIe s., Picard, 1984, 585 p. (ISBN 2-7084-0112-2) [présentation en ligne], p. 42-43 
  8. Jean Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache (réimprimé en 1980 par Bruno Sépulchre, Paris), 1844, 334 p. [lire en ligne], p. 160 
  9. Jean Rieuf, Massiac et son canton, Editions Gerbert (Aurillac) 1971
  10. Cartulaire de Saint-Mary, acte 48
  11. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sépulchre, 1993 (réimpr. 2005), 893 p. 
  12. Eric Percy-Marinier, Histoire et généalogie de la maison de Regnauld de la Soudière, Loudun, P.S.R. Editions, 1995.
  13. Cl. Gigon, Les victimes de la terreur du département de la Charente, Angoulême, 1866.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 1er août 2010
  15. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 1er août 2010
  16. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 1er août 2010
  17. Evolution et structure de la population à Saint-Mary en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
  18. Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
  19. Site de l'inspection académique
  20. Châteaux, manoirs et logis : La Charente, éditions Patrimoine et Médias, 1993, 499 p. (ISBN 2-910137-05-8), p. 116 
  21. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 339 

Liens externes

  • Saint-Mary sur le site du Pays Charente Limousine

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