- Magnac-Lavalette-Villars
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Magnac-Lavalette-Villars
Château de la MercerieAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente Arrondissement Angoulême Canton Villebois-Lavalette Code commune 16198 Code postal 16320 Maire
Mandat en coursDidier Jobit
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes d'Horte et Lavalette Démographie Population 422 hab. (2007) Densité 18 hab./km² Gentilé Magnacois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 103 m — maxi. 223 m Superficie 23,75 km2 Magnac-Lavalette-Villars (Manhac-Vilars en limousin, dialecte occitan) est une commune française, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.
Sommaire
Géographie
Localisation et accès
Magnac-Lavalette-Villars est une commune du Pays de Lavalette située à 3 km au nord-ouest de Villebois-Lavalette et 18 km au sud-est d'Angoulême.
Le bourg de Magnac-Lavalette est aussi à 6,5 km au sud de Dignac et 8 km du département de la Dordogne. Le bourg de Villars est à 2,7 km au nord-est de celui de Magnac[1].
La commune est traversée d'est en ouest par la D.5, route de Villebois à Blanzac, qui passe à 0,8 km au sud du bourg, et par la D.23, route de Villebois à Dignac, qui traverse l'est de la commune et passe par Villars, et mène à Dignac et à la D.939, route de Périgueux à Angoulême. La D.81, qui passe à l'ouest du bourg, mène aussi à Angoulême en passant par Torsac. La D.34 dessert le bourg de Magnac[2].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le terrain, crétacé et crayeux, est un plateau avec quelques buttes comme le Puy de Magnac (occupé par le château de la Mercerie) et au nord de Villars. Ces buttes sont localement recouvertes de terrain d'origine tertiaire (sable et galets) et boisées. La partie sud-ouest de la commune possède des cultures céréalières, alors que la moitié nord-est est plus boisée.
Hydrographie
La commune est située sur la ligne de partage des eaux entre Charente à l'ouest (Boëme) et Garonne à l'est (Lizonne, bassin de la Dordogne).
Limite dialectale
La commune marque la limite entre la langue d'oïl à l'ouest et le domaine occitan à l'est (Villars)[3].
Article connexe : Langues de la Charente.Histoire
La commune était avant la Révolution le fief de la famille Rousseau de Magnac, seigneur de Magnac et de la Mercerie.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité depuis 2001 Didier Jobit DVD Sapeur-pompier
Conseiller généralToutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Magnac-Lavalette-Villars depuis cette date :
Pyramide des âges
Remarques
Magnac-Lavalette absorbe Villars (54 habitants) en 1970[4].
Économie
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Gardes-le-Pontaroux et Magnac-Lavalette, qui accueillent chacune une école élémentaire[9].
Lieux et monuments
- Château de la Mercerie:
Un château du XIXe siècle, propriété de deux frères, Alphonse et Raymond Réthoré, qui durant plus de 30 ans fit l'objet de travaux d'agrandissement, jamais terminés. Grâce à la générosité de leur oncle les deux frères avaient acheté le domaine de 600ha en 1924 à la famille Mesnaud de Saint-Paul, qui avait hérité du lieu par le mariage en 1799 de Paul Mesnaud de Saint-Paul, (né à Laplaud le 20 octobre 1766 ; mort à Voulgezac le 12 février 1838), avec Marie-Julie Rousseau de Magnac de la Mercerie. Ils entreprirent l'agrandissement de la demeure en 1939, mais la guerre suspendit les travaux qui reprirent en 1947 et s'arrêtèrent faute d'argent en 1970. Une façade de 220 mètres de large, d'une profondeur de 20 mètres et de 15 mètres de haut fut accolée au petit manoir primitif. Des centaines de mètres cube de terre furent déplacées afin de modeler un paysage, au départ banal. Après le décès des deux frères, qui n'obtinrent jamais du département et de la ville d'Angoulême le lègue de leur biens, ce pastiche du Château de Versailles flanqué d'un arboretum et situé sur un site laissant découvrir un vaste panorama, risque fort par manque d'entretien de se dégrader rapidement.
Après l'acquisition du domaine par un antiquaire parisien, un projet dut élaboré en 2002 dont l'objet était de redonner vie au site en lui donnant la possibilité d'accueillir des collections d'art contemporain.
Le château est inscrit aux monuments historiques depuis le 14 octobre 1988[10].- L'église paroissiale Saint-Etienne est romane, construite à la fin du XIIe siècle. Elle possède un portail inscrit aux monuments historiques depuis 1926[11].
- Le hameau de Villars, ancienne commune, et son église.
Personnalités liées à la commune
- Raymond Réthoré
Né le 4 juin 1901 à Liré (Maine-et-Loire) et mort le 15 décembre 1986 à Magnac-Lavalette-Villars (Charente), Raymond Réthoré est un homme politique plusieurs fois élu député de Charente. Il a marqué la Charente par la construction jamais achevée d'un Versailles charentais, le château de la Mercerie, œuvre grandiose à laquelle a participé son frère Alphonse, architecte. Ils sont enterrés ensemble dans les murs de leur château. Il devient maire de Magnac en 1935.
Du 3 mai 1936 au 10 juillet 1940 il est député de la circonscription de Barbezieux, élu radical-socialiste au sein de l'alliance du Front populaire.
Le 10 juillet 1940 il est absent lors du vote qui donne les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.
De 1958 à 1973 il est élu gaulliste.
Du 11 mars 1973 au 2 avril 1978, il est député de la 1ère circonscription de la Charente, élu comme Apparenté Union des démocrates pour la République (Gaulliste).- Alexandre Moura
Né le 12 janvier 1936 à Paris, fondateur de la société AVEL (fabrication de cirage et produits d'entretien), décentralisée à Magnac-Lavalette en 1986[12]. Élu President de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême en 2003.
Voir aussi
Notes et références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Géoportail Carte IGN sous
- Jean Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache (réimprimé en 1980 par Bruno Sépulchre, Paris), 1844, 334 p. [lire en ligne], p. 55
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 31 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Evolution et structure de la population à Magnac-Lavalette-Villars en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Site de l'inspection d'académie
- Château de la Mercerie, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Eglise de Magnac-Lavalette, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Cirage Saphir », idealcoms, 2008. Consulté le 25 octobre 2009 AVEL, «
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Charente
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