- Bagnols-sur-Cèze
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Bagnols-sur-Cèze Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Nîmes Canton Bagnols-sur-Cèze Code commune 30028 Code postal 30200 Maire
Mandat en coursJean-Christian Rey
2010-2014Intercommunalité Communauté de communes Rhône Cèze Languedoc Site web Mairie de Bagnols sur Cèze Démographie Population 18 506 hab. (2008) Densité 590 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 30 m — maxi. 268 m Superficie 31,37 km2 Bagnols-sur-Cèze (Bagnou de Ceze ou Banhòus de Céser en occitan) est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Bagnolais.
Sommaire
Géographie
Localisation
Bagnols-sur-Cèze se trouve dans le Midi méditerranéen, dans la basse-vallée du Rhône, au bord de la Cèze, affluent de la rive droite du Rhône, à quelques kilomètres du confluent de cette rivière et de ce fleuve.
Bagnols-sur-Cèze se trouve au Nord-Est du département du Gard, à l'extrémité orientale du Languedoc-Roussillon, près de la limite avec Provence-Alpes-Côte-d'Azur, non loin de la limite avec Rhône-Alpes.
Bagnols-sur-Cèze se trouve en Languedoc, aux portes de la Provence, à une soixantaine de kilomètres à l'est des Cévennes.
Les villes de plus de 20 000 habitants les plus proches sont Avignon (une trentaine de kilomètres au sud), Nîmes (une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest), Alès (une soixantaine de km à l'ouest) et Montélimar (une soixantaine de km au nord). Orange se trouve en position symétrique de Bagnols par rapport au Rhône, à une vingtaine de kilomètres, mais seuls des axes secondaires relient ces deux villes.
Du point de vue touristique, on trouve dans un rayon de 60 km autour de Bagnols les Gorges de l'Ardèche,la Vallée de la Cèze, le Mont Ventoux, le théâtre antique d'Orange, le Pont-du-Gard, le Duché d'Uzès, le Palais des Papes d'Avignon, les Arènes de Nîmes et les Arènes d'Arles...
Géologie, relief et végétation
Histoire géologique de Bagnols-sur-Cèze[1]
À l'ère primaire (Paléozoïque) et à l'ère secondaire (Mésozoïque), la région de Bagnols est occupée par une mer, plus précisément un golfe de l'ancienne mer que les géologues appellent Téthys ou Mésogée. Durant cette période, des sédiments marins se déposent. Au cours de l'ère secondaire, du barrémien à la fin du crétacé moyen, des plissements Est-Ouest parallèles à l'actuelle chaîne des Pyrénées déforment la région: Bagnols se retrouve sur la côte ouest d'une mer peu profonde, la fosse vocontienne, où vont se déposer durant le crétacé supérieur des grès et des sables. Il s'agit notamment des sables du turonien supérieur qui forment de grandes étendues autour de Bagnols: sommet de la colline de l'Ancyse et du plateau des Masses, par exemple.
Au début de l'ère tertiaire, la mer se retire complètement de la région de Bagnols. Durant cette période continentale, la région subit les conséquences de l'orogénèse pyrénéenne et alpine: - plissements Est-Ouest à l'Eocène,lors de la phase majeure de l'orogénèse pyrénéenne, se traduisant par la formation par un anticlinal au niveau de l'actuelle vallée de la Cèze. - cisaillement par des failles NE-SW à l'oligocène lors de la première phase du plissement alpin - remise en jeu des anciennes failles au Miocène lors du paroxysme du plissement alpin, se traduisant par le soulèvement des plateaux (ex: dent de Signac) et l'effondrement de l'anticlinal de la Cèze, naissance d'un cours d'eau la "paléocèze". Enfin, toujours au Miocène, pendant 200 000 ans environ, creusement d'une ria de la Cèze et d'une ria du Rhône. Ce phénomène est la conséquence de la fermeture et d'un abaissement du niveau de la Mer Méditerranée.
À la fin du tertiaire, au Pliocène, la mer revient une dernière fois dans la région, elle remplit la ria de la Cèze et y dépose des sédiments, avant de se retirer définitivement.
Au quaternaire, tandis que l'humanité vit ses premiers millions d'années, l'érosion achève de donner ses formes actuelles au relief de la région de Bagnols. Durant les périodes de glaciation, le niveau de la mer baisse et la Cèze creuse, en période interglaciaire, le niveau de la mer remonte et au contraire la Cèze comble son lit d'alluvions. C'est ainsi que se forment les terrasses alluviales de la basse vallée de la Cèze. Actuellement,la Cèze continue de creuser...
Climat
Le climat de Bagnols est le climat méditerranéen, dans sa variante bas-rhodanienne. Les pluies torrentielles d'autonomne provoquent certaines années des inondations. Ces dernières années, les inondations de septembre 2002 ont été particulièrement dévastatrices: destruction par exemple du supermarché Casino situé près du pont de la Cèze.
La violence et la fréquence du mistral est une caractéristique majeure du climat.
Population
Bagnols-sur-Cèze est la troisième commune la plus peuplée du Gard, après Nîmes et Alès, avec 18 506 habitants.
Morphologie urbaine
Le paysage urbain de la ville est un mélange assez équilibré de plusieurs époques, avec comme dominantes les siècles classiques, les Trente Glorieuses et les lotissements récents.
La ville a préservé son vieux centre historique aux beaux hôtels particuliers et façades de l'époque classique, aujourd'hui en partie piétonnier. Les grands ensembles construits dans les vingt années qui ont suivi la création de Marcoule encadrent la vieille ville sans l'étouffer, et certaines de ces tours et de ces barres ont un intérêt architectural indéniable (le quartier des Escanaux, œuvre de Georges Candilis). Depuis les années 1970, l'extension de l'espace urbain prend la forme de lotissements pavillonnaires (quartiers de l'Ancise, du chemin Lagaraud, du Bosquet...). Depuis les années 1980, des zones commerciales se développent aux entrées de la ville, tandis qu'une zone industrielle s'étend sur la route d'Avignon (quartiers de Berret et de l'Euze).
Aux formes urbaines se mêlent des éléments naturels et agricoles, presque toujours visibles à l'horizon. Une partie importante de la commune conserve en effet un milieu agricole et naturel. Des collines revêtues de garrigues cernent la ville, tandis que le vignoble et les cultures maraîchères occupent encore une grande partie du territoire communal.
Histoire[5]
Les hommes qui peuplent l'actuelle commune de Bagnols sous l'Antiquité sont en étroites relations avec les Grecs de Marseille. Du Moyen Âge aux années 1950, Bagnols est un petit centre urbain rayonnant sur la basse vallée de la Cèze, au carrefour de la vallée de la Cèze et de la route de Lyon au Midi par la rive droite du Rhône. La création de la centrale atomique de Marcoule, lancée en 1954, lui fait faire un rapide saut dans la modernité, triplant sa population, transformant de façon spectaculaire le paysage urbain. Depuis les années 1970 la croissance de la ville a retrouvé un rythme plus modéré, mais Bagnols et le "Gard rhodanien" ont su conserver un réel dynamisme économique.
Antiquité
L'actuelle commune de Bagnols fait partie du territoire des Volques Arécomiques, peuple celte qui entretient des relations étroites avec les Grecs de Marseille. Elle est ensuite incluse dans la cité (civitas) de Nîmes, puis à partir du Ve siècle de la cité d'Uzès. Sous l'Antiquité la voie romaine de Nîmes à Alba (capitale des Helviens) passe au pied de la colline de l'Ancise (dans l'axe de l'actuel "chemin vieux de Lyon") et franchit la Cèze au niveau du gué des Hamelines. L'archéologie révèle que plusieurs sites sont occupés par l'homme aux quatre coins du territoire communal, sans apporter la preuve qu'à cette époque-là le site actuel de la vieille ville, autour de la Grande Fontaine, soit le plus important. Cependant la version la plus courante du récit des origines de la ville considère qu'une petite ville romaine se trouvait à l'emplacement de l'actuel centre historique et que l'église paroissiale a pris la place d'un temple d'Isis.
Moyen Âge
C'est au début du XIIe siècle qu'apparaît dans les textes le nom de la ville de Bagnols. La plus ancienne mention se trouve sous la forme Baniolas dans le cartulaire de Psalmody, document daté de 1119[6]. Le XIIe et le XIIIe siècle sont des siècles de croissance et de développement pour Bagnols, qui comptera 400 feux (1500 à 2000 habitants?) en 1314[7]. Bagnols grandit autour de son château féodal (à l'emplacement de l'actuelle médiathèque) et de son marché (transféré depuis Saint-Victor-la-Coste sur décision royale en 1223[8]). La voie menant de Nîmes à Viviers (future RN 86) est déplacée d'un demi-kilomètre vers l'Est pour passer par l'actuelle rue de la République et traverser la Cèze comme aujourd'hui : un pont est vraisemblablement construit dès cette époque. Le point d'eau principal, la "Grande Fontaine" est aménagé près de l'église romane Saint-Jean Baptiste. Dès le XIIe siècle, Bagnols a ses seigneurs, et cette seigneurie de Bagnols passera dans de nombreuses mains jusqu'en 1789. Cependant, du XIIIe siècle à la Révolution, la ville sera administrée de façon autonome par ses consuls. C'est également au XIIIe siècle que Bagnols, jusque-là dans la mouvance des comtes de Toulouse, est rattachée à la couronne de France par les rois capétiens directs. Sur le plan administratif, Bagnols fait partie de la sénéchaussée de Beaucaire-Nîmes et reçoit le statut de chef-lieu de viguerie . Sur le plan religieux, Bagnols est située dans le diocèse d'Uzès. Les XIIIe et XIVe siècles sont des temps de crise et de dépopulation, marqués notamment par les méfaits des "Grandes Compagnies", les pestes, la révolte des "Tuchins".
Époque moderne
Si la Renaissance est une embellie, la ville subira ensuite des désordres liés aux guerres de religion. En 1632, l'armée de Louis XIII assiège brièvement la ville, soupçonnée de soutenir la révolte menée par Henri de Montmorency et Gaston d'Orléans (frère du roi). C'est à la suite de cet épisode que le château est démoli et que les remparts perdent l'aspect qu'ils avaient au Moyen Âge. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont des siècles de prospérité, avec comme secteurs moteurs l'artisanat textile, l'élevage du vers à soie, la culture de la vigne et de l'olivier.
En ces terres un temps dominées par les protestants, les prêtres missionnaires de Saint-Joseph se voient confier en 1661 la paroisse et un collège. Ce collège est installé sous Louis XVI dans de nouveaux bâtiments, sur l'emplacement de l'ancien château (l'"ancien collège", devenu "l'îlot Saint-Gilles", c'est-à-dire la médiathèque).
Un nouvel hôpital (l'"hôtel-Dieu", actuelle maison de retraite) est édifié au même moment à l'emplacement de l'ancienne citadelle qui gardait la ville. Bagnols donne naissance en 1753 à l'écrivain Antoine Rivarol, qui sera l'une des figures les plus célèbres de la contre-révolution. À la fin du XVIIIe siècle, Bagnols compte environ 5 000 habitants[9].
Époque contemporaine
Bagnols inscrit son nom dans l'histoire de la Révolution française avant même que celle-ci ne commence: début avril 1789 une émeute populaire éclate, conséquence de la hausse du prix du pain[10]. Début 1790 Bagnols devient une commune du département du Gard, dont elle est le chef-lieu d'un canton. Le régime napoléonien l'attribue à l'arrondissement d'Uzès (supprimé en 1926, date à laquelle Bagnols est rattaché à l'arrondissement de Nîmes). Au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle la population bagnolaise se maintient entre 4000 et 5000 habitants, mais la ville se modernise : destruction de portes et remparts, création de boulevards et d'espaces verts (le Jardin du Mont-Cotton avec son théâtre de verdure), assainissement et amélioration de l'approvisionnement en eau, revêtement ou pavement des rues, déplacement du cimetière... Dans les années 1870, le chemin de fer dessert la commune, la gare est inaugurée en 1881[11]. Le tournant majeur de l'histoire bagnolaise a lieu au milieu des années 1950: la création à quelques kilomètres de Bagnols de la centre d'études nucléaires de Marcoule (site du CEA) entraîne une transformation spectaculaire de la ville, dont la population triple en une quinzaine d'années (16 500 habitants à la fin des années 1960 contre seulement 5 500 au milieu des années 1950). Des grands ensembles sont construits tout autour du vieux centre historique pour accueillir les nouveaux habitants : les plus remarquables sont ceux du quartier des Escanaux, œuvre de Georges Candilis. L'agriculture cède la première place à l'industrie et aux services et Bagnols devient un temps "la ville la plus jeune de France". Un lycée "classique" et un lycée "technique" prennent le relais du "vieux collège" tandis qu'un centre hospitalier moderne sort de terre à proximité de l'Hôtel Dieu. Depuis les années 1970, la population communale poursuit sa croissance à un rythme plus lent, tandis que Bagnols, désormais troisième ville du département, affirme un rôle de capitale du "Gard rhodanien", entre Alès, Nîmes, Avignon et Montélimar.
Héraldique
Article connexe : armorial des communes du Gard.Les armes de Bagnols-sur-Cèze se blasonnent ainsi :
De gueules aux trois tinettes suspendues chacune à un anneau du même par trois cordons aussi d'or, au chef cousu de sinople chargé de trois fleurs de lys d'or[12].
Les trois tinettes ou cuvettes d'or sont une allusion à l'étymologie traditionnelle du nom de la ville, autrement dit à la présence de sources thermales. Les trois fleurs de lys d'or sur fond vert ("de sinople") sont celles des rois de France. Elles auraient été rajoutées ensuite, et elles auraient d'abord été sur fond bleu ("d'azur"), à l'image des armes de la maison de France.
Toponymie
Le toponyme "Bagnols" vient du latin balneare qui signifie se baigner, ce serait plus précisément le dérivé de diminutifs du mot balneum qui désigne d'après Pierre Thiénard une station thermale en voie d'abandon. Les occurrences les plus anciennes du nom de la ville sont Baniolas (1119), Balneolae (1281), Balneoleum (1307)[13].
Plusieurs localités portent le nom de Bagnols en France : Bagnols (Puy-de-Dôme), Bagnols (Rhône), Bagnols-en-Forêt (Var), Bagnols-les-Bains (Lozère), Bagnoles-de-l'Orne (Orne)... Il y a aussi de nombreux Bagnolo en Italie.
Dans le cas de Bagnols-sur-Cèze, deux hypothèses sont avancées sur l'origine du nom de la ville.
La première, la plus répandue, explique le nom de la ville par la présence de sources thermales sur le flanc est de la colline de l'Ancise, Bagnols viendrait du latin « petit bain »[14]. Ces sources auraient été réputées au Moyen Âge pour lutter contre la lèpre, avant de disparaître après des éboulements au début du XVIIe siècle et/ou perdre leurs qualités. Une lettre d'Antoine Rivarol au naturaliste Buffon de 1780 mentionne toujours l'existence de sources minérales dans l'Ancise[15]. Quoi qu'il en soit, elle n'existent plus aujourd'hui. </ref> Des ruines proches de l'école de l'Ancyse en seraient des vestiges. Un lotissement proche a reçu le nom de « rue des bains romains ».
La seconde hypothèse explique le nom de la ville par la nécessité pour un voyageur parcourant l'axe nord-sud de la rive droite du Rhône de se mouiller les pieds pour travers la Cèze à gué. Pierre Thiénard qui la formule remarque que tous les « Bagnols » n'ont pas de source thermales et il relève un cas de "Bagnols" s'expliquant par l'existence d'un gué[16].
À la demande des Postes et Télégraphes, Bagnols devient Bagnols-sur-Cèze en 1891.
Administration et politique
Découpage administratif
Bagnols-sur-Cèze est une commune depuis 1789. Sa superficie est de 31,37 km². Les communes limitrophes sont en partant du Nord et dans le sens des aiguilles d'une montre: Saint-Nazaire, Vénéjan, Chusclan, Orsan, Laudun-l'Ardoise, Tresques, Sabran et Saint-Gervais.
Bagnols-sur-Cèze est le chef-lieu du canton de Bagnols-sur-Cèze qui réunit 18 communes: Bagnols-sur-Cèze,Cavillargues,Chusclan,Connaux,Codolet,Gaujac,Orsan,Le Pin,Sabran,Saint-Etienne-des-Sorts,Saint-Gervais,Saint-Michel-d'Euzet,Saint-Nazaire,Saint-Paul-les-Fonts,Saint-Pons-la-Calm,La Roque-sur-Cèze,Tresques,Vénéjan.
Bagnols-sur-Cèze et son canton appartiennent à l'arrondissement de Nîmes, au département du Gard et à la région Languedoc-Roussillon.
Municipalité
Depuis les élections de 1989, la vie politique municipale a pour caractéristique majeure l'alternance régulière à la tête de la mairie de la gauche (dominée par le Parti Socialiste) et de la droite. Les dernières élections municipales en 2008 ont été remportées par la gauche, et le socialiste Jean-Christian Rey a été élu maire. Il a cédé sa place en 2009 (pour cause d'inégibilité) à son maire-adjoint, Jean-Yves Chapelet. Suite à la démission d'un tiers du conseil municipal, de nouvelles élections ont eu lieu le 10 octobre 2010 où Jean-Christian Rey a été réélu maire dès le premier tour avec 54,78 % des suffrages.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1944 1945 Henri Jarrier 1944 1945 Oscar Savournin 1945 1953 Henri Jeanjean 1953 1977 Pierre Boulot 1977 1989 Georges Benedetti PS Député
Sénateur
Brièvement président du conseil général du Gard en 19821989 1995 René Cret UDF 1995 2001 Gérard Revol PS Député (1997-2002) 2001 2008 René Cret UMP suppléant du député Jean-Marc Roubaud 2008 2009 Jean-Christian Rey PS 2009 2010 Jean-Yves Chapelet PS 2010[17] en cours Jean-Christian Rey DVG Conseiller régional Toutes les données ne sont pas encore connues. Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1420 Pierre III de Broche Député en 1436 février 1790 décembre 1791 Charles de Broche de Vaux 1791 décembre 1792 Antoine TESTE 1792 1793 Augustin MALIGNON 1793 1794 Louis MARTIAL 1794 1798 Henri BRUGUIER 1798 1800 Antoine TESTE 1800 1811 Pierre Joseph RAYNAUD 1811 1815 François Gabriel FOURCHEUT 1811 1815 Louis MARTIN 1815 1817 Jean-Baptiste LADROIT 1817 1819 François Gabriel FOURCHEUT 1819 1826 Jean-Baptiste LADROIT 1826 1830 Jean MADIER 1830 1839 Jean-Baptiste LADROIT 1839 1843 Bruno GENSOUL 1843 1852 Louis Auguste COTTON 1852 1856 Claude Michel EYMIEUX 1856 1865 Félix SAURIN 1865 1870 Henri GENSOUL 1870 1874 Théodore LACOMBE 1874 1876 Joseph VIGNAL 1876 1877 Benjamin SAINT AUBAN (de) 1877 1878 Henri-Victor FABRY 1878 1880 Théodore LACOMBE 1880 1881 Alfred RIBIERE 1881 1884 Aimé VOULAND 1884 1888 Félix CONSTANT 1888 1892 Aldebert DUPIN 1892 1896 Louis LECLERC du SABLON 1896 1898 Aimé VOULAND 1898 1900 Jean-Baptiste SOULLIER 1898 1900 Léon TOURNAIRE 1900 1912 Bertin BOISSIN 1912 1915 Louis CHARRIER 1915 1917 Auguste ARNAUD 1917 1919 Albert MARTIN 1919 1920 Joseph ARENE 1920 1925 Alban BROCHE 1925 1927 Bertin BOISSIN 1927 1929 Emile TARDIEU 1929 1932 Auguste PLANTEVIN 1932 1942 Paul CONSTANT 1942 1944 Paul CONSTANT Intercommunalité
Bagnols-sur-Cèze fait partie de la communauté de communes Rhône Cèze Languedoc.
Conseiller général
Le conseil général du canton de Bagnols-sur-Cèze est M. Alexandre Pissas (Maire PS de Tresques) depuis 2008.
Député
Bagnols fait actuellement partie de la troisième circonscription du Gard.
Le député de cette circonscription est actuellement M. Jean-Marc Roubaud (Maire UMP de Villeneuve-lès-Avignon), depuis 2002.
Jumelages
La ville de Bagnols-sur-Cèze est jumelée avec 6 villes :
- Braunfels (Allemagne) depuis 1959.
- Feltre (Italie) depuis 1961.
- Newbury (Royaume-Uni) depuis 1971.
- Eeklo (Belgique) depuis 1976.
- Carcaixent (Espagne) depuis 1982.
- Kiskunfelegyhaza (Hongrie).
Monuments, musées et festivals
Monuments et lieux remarquables
Le centre-ville de Bagnols-sur-Cèze a gardé son caractère avec des ruelles étroites et des façades anciennes. Au centre de la vieille ville se trouve une belle place à arcades ("couverts"), la place Mallet, anciennement place du Marché. Plantée sur la place, une croix de mission du XVIIIe siècle. Plusieurs beaux hôtels particuliers donnent sur cette place : l'hôtel de Luynes, l'hôtel Madier (hôtel de ville)...
À proximité se dresse la tour de l'Horloge, un temps siège du consulat, vestige de l'époque médiévale.
L'église Saint-Jean-Baptiste est de style roman, ses parties les plus anciennes remonteraient au XIe siècle. Le remploi de deux colonnes de style ionique donne un charme particulier à son portail occidental. La flèche du clocher date du début du XVIIe siècle ; de style gothique, elle culmine à 43 mètres. Par ailleurs, le clocher abrite un puissant bourdon de 2,5t.
En dehors de la place Mallet, les façades les plus remarquables sont :
Musées
Le musée Albert-André abrite une collection de tableaux et de sculptures impressionnistes, post-impressionnistes et figuratifs du XIXe et XXe siècles. On peut y admirer des œuvres de : Albert André, Pierre Bonnard, Camille Claudel, Henri-Edmond Cross, Gauguin, Johan Barthold Jongkind, Maximilien Luce, Albert Marquet, Matisse, Berthe Morisot, Picasso, Renoir, Rodin, Paul Signac, Suzanne Valadon, Félix Vallotton ou Kees Van Dongen. Ce musée est localisé au deuxième étage de l'hôtel de ville, place Mallet.
Le musée d'archéologie Léon-Alègre présente des collections d'origine rhodanienne illustrant différentes périodes de l'Antiquité : la civilisation celto-ligure et ses liens avec les Grecs de Marseille (VIe au Ier siècle av. J.-C.) évoquée par des poteries et des objets en bronze, gallo-romaine avec des céramiques, amphores, verrerie et objets usuels et une évocation de la naissance du vignoble local. Ce musée est avec la médiathèque l'héritier de la bibliothèque-musée créée par Léon Alègre en 1859, premier musée cantonal créé en France.
Sites accueillant des spectacles
Bagnols-sur-Cèze dispose de trois sites principaux accueillant des spectacles.
Le théâtre de verdure du Mont-Cotton en plein centre-ville accueille des concerts, particulièrement en été. Cet amphithéâtre de plein air peut accueillir 2000 personnes. Il est entouré d'un parc arboré et d'un grand parking. Il accueille de nombreux spectacles et événements depuis sa création en 1843. C'est Louis-Auguste Cotton, maire de Bagnols sous la monarchie de Juillet, qui a donné son nom à ce site.
Le centre culturel Léo Lagrange est situé au cœur du quartier des Escanaux, à deux pas de la vieille ville. La salle de la pyramide peut accueillir un peu plus de 300 spectateurs. Elle a accueilli des spectacles nombreux et variés depuis son ouverture, du concert de musique classique à l'humoriste à la mode...
Enfin, des concerts ont souvent lieu sur les berges de la Cèze, près du Pont de l'Europe, dans un espace vert inondable baptisé Parc Arthur Rimbaud.
Festivals
- En 2010 et 2011 Bagnols a accueilli le "Garance Reggae Festival", festival de reggae de 4 jours qui a rassemblé quelques milliers de personnes (48000 en 2011, selon les organisateurs).
- Depuis 2009, la ville accueille le "Wonegain fever festival", festival de musique de différents types s'étendant sur trois jours. L'édition 2010 comportait notamment Jacques Higelin, Ben L'Oncle Soul, et le groupe de rap-Hip/Hop IAM.
- En 2007, le Mont-Cotton accueille l'Electronic summer festival, organisant ainsi des concerts toutes les semaines.
- La ville de Bagnols a également accueilli les premières éditions du Ja'Sound, festival de reggae s'étendant sur trois jours et rassemblant des milliers de jeunes de la France entière, voire de l'Europe. Déplacé en Ardèche en 2007.
- Dans les années 1990, Bagnols a accueilli plusieurs éditions d'un important festival de blues, Bagnols Blues, dont les premières éditions eurent lieu à Tresques sous le nom de La Nuit Du Blues.
- Bagnols organise chaque année un festival de l'humour.
Fêtes
La fête votive a lieu chaque année au début du mois de septembre. Les forains viennent s'installer de la place des Escanaux à la place Bourgneuf.
Économie, équipements et infrastructures
Commerce
Le marché institué en 1223 continue d'avoir lieu tous les mercredis matin dans le centre historique : place Mallet, rue de la Poulagière (Crémieux), boulevard Lacombe, place des Escanaux (Pierre Boulot).
Bagnols bénéficie de l'existence de nombreux petits commerces, qui jouent un rôle essentiel dans l'animation du centre-ville.
La grande distribution s'est implantée aux entrées de la ville, les deux principaux centres commerciaux sont implantés route de Nîmes et route de Tresques.
Enseignement
Bagnols possède depuis au moins le XVIIIe siècle un équipement scolaire relativement développé au vu de la taille de la ville. Le collège des Joséphites implanté sous le règne de Louis XVI à l'emplacement du château seigneurial, a joué en son temps un rôle fondamental. Devenu un établissement du "primaire supérieur", il a passé le relais à un "lycée classique" au moment du boom consécutif à l'ouverture de la centrale de Marcoule. Autour de 1960, avant la "démocratisation" de l'enseignement secondaire, posséder un lycée était le privilège des villes les plus importantes, les petites villes devant se contenter d'établissements du primaire supérieur. La création du lycée technique des Eyrieux, en lien avec le savoir faire technologique mis en œuvre dans les pôles industriels de Marcoule et de l'Ardoise, complète et donne une tonalité scientifique à la fonction éducative de la ville.
Bagnols-sur-Cèze possède actuellement deux lycées, l'un public, l'autre privé. Le lycée polyvalent Albert Einstein, établissement public, est né de la fusion du lycée Gérard Philipe (longtemps connu des Bagnolais sous le nom de "lycée classique"), du lycée professionnel Georges Brassens et du lycée technique de la cité des Eyrieux. Suite à cette fusion récente, le lycée Albert Einstein fonctionne sur deux sites géographiques, l'un avenue Léon Blum (Route de Nîmes), l'autre aux "Eyrieux"(avenue Vigan Braquet) 500 m plus à l'ouest. Il accueille 2200 élèves de la seconde aux classes de BTS, un GRETA, des unités de formation par apprentissage, et une antenne de la plateforme technologique du Gard.
Le lycée privé Sainte-Marie est un lycée d'enseignement professionnel, localisé sur la route d'Avignon, à proximité du centre historique et du quartier des Escanaux.
Bagnols-sur-Cèze possède également quatre collèges publics et un collège privé.
Le collège Gérard Philipe est l'héritier des classes de collège du lycée Gérard Philipe, qui de sa création aux années 1990 accueillait des élèves de la 6e à la terminale ("lycée-collège"). Il est localisé avenue Léon Blum, hébergé dans une partie des locaux du lycée polyvalent Albert Einstein.
Le collège Bernard de Ventadour dit « du Bordelet » est installé avenue du Bordelet, à l'ouest de la ville, entre les deux sites du lycée. Les Bagnolais l'ont d'abord connu sous le nom de "CES".
Le collège Jean Moulin dit « du Bosquet » est situé à la limite des quartiers des Escanaux et du Bosquet, au Sud-Est de la ville.
Le collège privé Saint-Jean est situé au contact du centre ancien, rue du Casino.
Médiathèque et conservatoire de musique et de danse
La médiathèque municipale Léon Alègre est installée au premier étage de l'"îlot Saint-Gilles" (ancien collège des Joséphites), au cœur de l'agglomération. Elle est l'héritière de la Bibliothèque municipale créée par l'érudit bagnolais Léon Alègre au XIXe siècle. Elle était localisée auparavant place Mallet.
Le conservatoire de musique et de danse de Bagnols a été créée en 1982. Il est installé impasse Cyprien-Garnier, hommage à un des musiciens du groupe de musique bagnolais, entre le centre-ville et la gare.
Personnalités liées à la commune
- Albert André, peintre, ami proche d'Auguste Renoir, conservateur du musée de Bagnols-sur-Cèze.
- Thierry Cazals, écrivain, né à Bagnols-sur-Cèze le 11 décembre 1962.
- Christophe Chaintreuil, joueur professionnel de football né à Bagnols-sur-Cèze ; il a joué notamment au FC Sochaux, à l'AS St-Etienne et au FC Martigues.
- Lévi Ben Gerson (mort vers 1344), médecin, physicien, astronome, musicologue et commentateur talmudique. Il est le fondateur de la pensée laïque.
- Georges Candilis, architecte en chef de l'extension de la ville pour le compte du CEA (1956-1961).
- Gabriel Cramer, mathématicien suisse décédé à Bagnols-sur-Cèze.
- Jacques Euzéby (1920-2010), vétérinaire et médecin, membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie vétérinaire de France, né à Bagnols-sur-Cèze.
- François-Bernard Michel, médecin et écrivain, né à Bagnols-sur-Cèze en 1936.
- Henri Moline, réalisateur et un ingénieur du son français décédé à Bagnols-sur-Cèze.
- Lionel Perez est un ancien footballeur français né le 24 avril 1967 à Bagnols-sur-Cèze. Il était gardien de but.
- Albéric Pont, dentiste et directeur d'établissement d'étude.
- Guillaume Raoux, joueur de tennis professionnel né à Bagnols-sur-Cèze, il a notamment remporté la Coupe Davis 1996.
- Antoine Rivarol, auteur de De l'Universalité de la langue française, grand prix de l'Académie de Berlin en 1783, militant royaliste.
- Pascal Terrasse (1964-), homme politique.
- Jean-Paul Fargier (1944-), écrivain, réalisateur de télévision et de cinéma, universitaire, théoricien et critique de cinéma et d'art-vidéo.
- Thierry Champion (1966-), joueur et entraîneur de tennis, né à Bagnols-sur-Cèze.
- Malik Bentalha (1989-), humoriste du Jamel Comedy Club.
Voir aussi
Notes et références
- d'après le cours inédit donné au CADREF de Bagnols-sur-Cèze (Université de la culture permanente) par M.MAYEN
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Recensement de 2006 des communes du Gard
- Sur l'histoire de Bagnols-sur-Cèze, le grand classique, mine d'informations, est le livre du chanoine Pierre Béraud, Bagnols-sur-Cèze en Languedoc. De la pierre polie à l'atome désintégré, paru en 1957. Cette version de l'histoire de la ville est critiquée en 1998 par le petit livre de Pierre Thiénard, Que sait-on de l'histoire de Bagnols? qui propose un autre récit. Le point de désaccord majeur est la date de la création de la ville sur son site actuel: Moyen Age selon Pierre Thiénard, Antiquité selon Pierre Béraud et la tradition érudite bagnolaise.
- ISBN 2-86971-061-5). Eugène GERMER-DURAND, Dictionnaire topographique du département du Gard, Paris, 1868, p.18 ; réédité aux éditions Lacour (
- Pierre THIENARD, Que sait-on de l'histoire de Bagnols ?, Société de Recherches en Sciences Humaines de Bagnols-sur-Cèze, 1998
- ISBN 2-84373-032-5) Chanoine Pierre BERAUD, Bagnols-sur-Cèze en Languedoc. De la Pierre polie à l'atome désintégré, Le Livre d'histoire-Lorisse, Paris, 2001 (1re édition: 1957) (
- Sources : Pierre Béraud, Op.Cit. et Pierre Thiénard, Op. Cit.
- sur la période révolutionnaire, l'ouvrage de référence est désormais : J.C. MASANELLI, Bagnols-sur-Cèze en Révolution, Romanistischer Verlag Jacob Hillen, Bonn, 2003
- sources: Pierre Béraud, Op.Cit. et Pierre Thiénard, Op.Cit.
- Gaso Le blason de la commune sur
- Eugène Germer-Durand, Op. cit., p.18
- Pierre Béraud, Op.Cit., p.25
- Un bilan complet sur la question dans Pierre Thiénard, Op.Cit., p.2 à 5
- Pierre Thiénard, Op.Cit., p.5
- http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/10/97001-20101010FILWWW00191-bagnols-sur-ceze-le-maire-sortant-reelu.php Réélection de Jean-Christian Rey dès le premier tour
Liens externes
- Le site de la Mairie de Bagnols-sur-Cèze
- Le site du lycée polyvalent Albert Einstein de Bagnols-sur-Cèze
- Le site de l'Office de tourisme de Bagnols-sur-Cèze
- Histoire de la ville de Bagnols-sur-Cèze
- Bagnols-sur-Cèze sur le site de l'Institut géographique national
- Bagnols-sur-Cèze sur le site de l'Insee
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