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Auguste Rodin
Auguste Rodin Naissance 12 novembre 1840
Paris (XIXe siècle)Décès 17 novembre 1917 (XXe siècle) (à 77 ans)
MeudonNationalité Française Profession(s) Sculpteur Distinctions Musée Rodin
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de l'Ordre de Léopold de BelgiqueAuguste Rodin (François-Auguste-René Rodin), né à Paris le 12 novembre 1840 et mort à Meudon le 17 novembre 1917, est l'un des plus importants sculpteurs français de la seconde moitié du XIXe siècle.
Sommaire
Biographie
Auguste Rodin naît le 12 novembre 1840, 3 rue de l'Arbalète à Paris dans une famille d'origine rurale et modeste. Son père Jean-Baptiste est d'origine normande, sa mère Marie Cheffer d'origine lorraine. Du premier mariage de son père avec Gabrielle Cateneau, il a une demi-sœur, Clothilde, qui semble avoir été écartée de la famille après le deuxième mariage de Jean-Baptiste. Auguste a une sœur aînée, Maria.
Formation
En partie à cause de sa forte myopie, il mena des études médiocres, dont il gardera longtemps le handicap de sa maîtrise du français. Il est admis en 1854 à l'École spéciale de dessin et de mathématiques dite la « petite école » à 14 ans (devenue depuis École nationale supérieure des arts décoratifs) où il suit les cours du talentueux Horace Lecoq de Boisbaudran, dont la méthode consiste à préserver la sensibilité de chaque élève en lui enseignant à utiliser sa vue et sa mémoire visuelle, et du peintre Belloc. C'est là qu'il fait la connaissance de Jules Dalou et de Alphonse Legros.
En 1855 il découvre la sculpture avec Antoine-Louis Barye puis Albert-Ernest Carrier-Belleuse.
En 1857 il quitte « la Petite École » et fort d'un talent reconnu par ses professeurs, suivant l'avis du sculpteur Hippolyte Maindron, il tente le concours d'entrée de l'École des Beaux-Arts, dont il réussira l'épreuve de dessin, mais échouera trois fois de suite à celle de la sculpture. Son style n'était pas conforme aux traditions néo-classiques qui y régnaient. Il est alors contraint pour se nourrir de travailler, et est engagé comme artisan-praticien dans des ateliers de divers sculpteurs et staffeurs ornemanistes, chez divers décorateurs tels que Garnier, Blanche ou Cruchet. L'activité de cette époque est particulièrement dopée par les travaux du baron Haussmann et les goûts de l'époque pour l'ornementation.
Le 8 décembre 1862 frappé par le décès de sa sœur Maria, Rodin entre au noviciat de la congrégation du Très-Saint-Sacrement. Au terme d'un an le R.P. Pierre-Julien Eymard l'encouragea vivement à poursuivre dans la voie artistique. Durant cette période il réalisa un buste du P. Eymard. L'anecdote rapporte que l'œuvre n'obtint pas satisfaction et fut alors remise au grenier.
Collaboration avec Carrier-Belleuse et Van Rasbourgh
En 1864, il rencontre Rose Beuret, une ouvrière couturière âgée de 20 ans qui lui servira de modèle et deviendra sa maîtresse et sa future épouse, et avec qui il aura un fils Auguste Eugène Beuret en 1866, qu'il ne reconnaîtra jamais. Rose fut plusieurs fois le modèle de Rodin, témoignant de son évolution stylistique, de « Jeune fille au chapeau fleuri » en 1865, particulièrement imprégné par le style charmant du XVIIIe, en passant par « Mignon » en 1869, puis « Bellone », exécutée en 1878 après son retour de Belgique.
Son « Homme au nez cassé » est refusé au Salon de Paris où Rodin ne sera exposé qu'en 1875.
C'est dans la période de 1865 - 1870 qu'il débute sa collaboration avec Albert-Ernest Carrier-Belleuse, sculpteur renommé du Second Empire, formé lui aussi à la Petite École. Carrier-Belleuse porte l'art de la sculpture à une production en série, stimulée par la forte demande de la haute bourgeoisie de l'époque. Rodin travailla dans l'atelier de Carrier-Belleuse, qui produisit de nombreuses ornementations de qualités, aussi bien pour les décors architecturaux de grands chantiers tels que l'Opéra, l'hôtel de la Païva des Champs-Élysées.
En 1870, Rodin accompagne le sculpteur belge Antoine-Joseph Van Rasbourgh à Bruxelles où il participe aux travaux de décoration de la Bourse du Commerce. Il est mobilisé comme caporal dans la Garde nationale pour la guerre franco-allemande de 1870 puis réformé pour myopie. Il retourne alors en Belgique avec Carrier-Belleuse avec lequel il collaborera jusqu'en 1872.
Il s'associe par contrat avec Van Rasbourgh en 1873 et participe entre autres au décor du Palais des Académies à Bruxelles.
Voyage en Italie et étude de Michel-Ange
En 1875, il réalise un de ses grands rêves en voyageant en Italie pour découvrir Turin, Gênes, Pise, Venise, Florence, Rome, Naples, leurs trésors artistiques et « découvrir les secrets » de Donatello et surtout de Michel-Ange. À son retour en France, il visite les cathédrales françaises.
Première grande œuvre et succès
En 1877, âgé de 37 ans, de retour à Paris il réalise sa première grande œuvre L'Âge d'airain, la statue en grandeur nature en plâtre d'un jeune homme qu'il expose au « Cercle artistique et littéraire de Bruxelles » et au « Salon des Artistes français de Paris ». Sa statue donne une telle impression de vie, qu'on l'accuse scandaleusement d'avoir fait un moulage sur un modèle vivant. Des experts prouvent son génie et ce scandale retentissant amorce sa gloire, sa fortune et ses 40 ans de carrière. Les commandes officielles abondent rapidement et Rodin devient portraitiste mondain.En 1878, Rodin crée son Saint Jean Baptiste plus grand que nature pour prouver définitivement qu'il n'a pas recours au moulage et prouver son génie. Rodin révolutionne alors la sculpture, par l’expressivité des formes, des expressions, des émotions, des sentiments et de la sensualité, de la perfection des visages, et de parties aussi complexes que les mains, les pieds, etc. Il invente « le style Rodin » avec de nouvelles techniques de sculpture comme l’assemblage, la démultiplication ou la fragmentation, en totale contradiction avec l’académisme d'alors.
En 1879, il intègre la Manufacture nationale de Sèvres de porcelaine jusqu'en décembre 1882.
En 1880, il installe son atelier au 182 rue de l'Université dans le 7e arrondissement de Paris (qu'il gardera toute sa vie) et l'État français lui commande La Porte de l'enfer inspirée par La Divine Comédie de Dante et des Fleurs du mal de Charles Baudelaire pour le futur musée des Arts décoratifs du Musée du Louvre, son œuvre la plus monumentale de 7 m de haut et 8 tonnes, qui ne sera jamais livrée ni fondue en bronze de son vivant et à laquelle il travaillera seul jusqu’à la fin de ses jours (fondue en bronze en 1926 et exposée actuellement au musée Rodin).Il part en voyage en Angleterre où il apprend la gravure avec Alphonse Legros à Londres. À son retour en France il réalise les figures d'Adam, d'Ève et Le Penseur en 1882.
Camille Claudel
En 1883, Rodin fait la connaissance de sa brillante jeune élève et muse Camille Claudel alors âgée de 19 ans, qui partage son atelier et participera activement entre autres à la création du monument Les Bourgeois de Calais (commandé en 1885 par la municipalité de Calais à la mémoire d'Eustache de Saint Pierre) et avec qui il entretient une relation artistique et amoureuse passionnée et tumultueuse durant 10 à 15 ans. Rodin refuse les demandes de mariage de Camille qui sombre dans la démence.
Consécration
En 1887, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur et illustre de dessins l'édition originale des Fleurs du mal de Baudelaire appartenant à Paul Gallimard. L'État français lui commande Le Baiser en marbre pour l'Exposition universelle de Paris de 1889.
En 1889, Auguste Rodin est un des membres fondateurs de la Société Nationale des Beaux-Arts et reçoit la commande du monument à Victor Hugo pour le Panthéon de Paris (assis puis debout). Il expose avec Claude Monet à la « Galerie Georges Petit ».
En 1891, la Société des gens de lettres lui commande un monument pour Honoré de Balzac. Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1892 et succède à Aimé-Jules Dalou au poste de Président de la section sculpture et vice-président de la Société Nationale des Beaux-Arts.
En 1893, il s'installe avec Rose à la villa des Brillants à Meudon où il commence à constituer sa collection d'antiques et de peintures (devenu depuis 1919 une annexe du musée Rodin de la rue de Varenne). En 1894 Claude Monet l'invite chez lui à Giverny en Normandie où il rencontre Paul Cézanne.
En 1897, par la publication de « l'album Goupil » (du nom de l'éditeur-imprimeur) contenant 142 dessins, il divulgue ses techniques de travail novatrices.
En 1900, une rétrospective de son œuvre organisée au « Pavillon Rodin » de la place de l'Alma pour l'Expositions universelles de Paris lui vaut une consécration internationale. Il est nommé Chevalier de l'Ordre de Léopold de Belgique. En 1901, le pavillon est transféré dans sa propriété de Meudon (la villa des Brillants) et devient son atelier. Il est fait Commandeur de la Légion d'honneur en 1903.
En 1904, Rodin devient l'amant de la peintre et femme de lettres britannique Gwendolen Mary John (sœur du peintre Auguste John). Elle lui sert de modèle pour la Muse Whistler. Puis il rencontre la duchesse de Choiseul dont il devient l'amant jusqu'en 1912. En 1905, Rodin rencontre le poète Rainer Maria Rilke qui devient son secrétaire jusqu'en 1906 et écrit à propos du sculpteur un essai, Sur Rodin[1].
En 1906, Le Penseur est placé devant le Panthéon de Paris et Rodin s'installe à l'Hôtel Biron en 1908 que Rilke lui fait découvrir (actuel musée Rodin).
En 1910, Il est nommé grand officier de la Légion d'honneur.
En 1911, l'État commande un buste de Pierre Puvis de Chavannes pour le Panthéon de Paris et l'Angleterre acquiert Les Bourgeois de Calais pour les jardins du palais de Westminster de Londres (Parlement du Royaume-Uni). L'Homme qui marche est installé au palais Farnèse (ambassade de France à Rome). La « salle Rodin » du Metropolitan Museum de New York est inaugurée en 1912.
En 1913, Camille Claudel est internée à l'Hôpital de Ville Evrard puis à l'Hôpital de Montfavet où elle décédera 30 ans plus tard le 19 octobre 1943, malheureuse, misérable, rejetée de tous, après avoir sombré progressivement dans la démence. Lors de la déclaration de Première Guerre mondiale, Rodin fuit la France pour l'Angleterre avec Rose, où il tombe gravement malade. Il réalise le buste du pape Benoît XV au cours d'un voyage à Rome en 1915.
En 1916 Rodin, gravement malade, fait trois donations successives de son hôtel particulier, de son atelier et de ses collections d'art à l'État français afin de les transformer en musée Rodin. La Chambre des députés et le Sénat votent l'établissement du musée Rodin à l'Hôtel Biron. Rodin reçoit une commande pour un monument à la mémoire des combattants de Verdun.
Disparition
À son retour en France, âgé de 77 ans, il épouse à Meudon, après 53 ans de vie commune, le 29 janvier 1917, Rose Beuret, âgée de 73 ans et très affaiblie. Rose s'éteint le 14 février 1917, suivie le 17 novembre par Auguste. Leur sépulture à Meudon est dominée par le Penseur.
Le musée Rodin du 79 rue de Varenne dans le 7e arrondissement de Paris est inauguré et ouvert au public le 4 août 1919. Sa Villa des Brillants à Meudon du 19 avenue Auguste Rodin est également devenue depuis un musée.
L'œuvre d'Auguste Rodin
Il a révolutionné la sculpture par une liberté de forme qu'on n'avait pas connue jusque-là. Il sculpte un danseur (Mouvement de danse H [2]) sans tête et dont les membres forment des lignes s'élançant vers le haut, exprimant ainsi l'oubli de soi et la libération du corps dans la danse. Son célèbre Penseur[3] est tout en déséquilibre, composé de cinq triangles dans un arrangement précaire, exprimant ainsi la nature du cours de la pensée et son lien au corps. Réexplorant le maniérisme tout en l'associant à un travail de la matière, il exprime avec des sculptures comme Le Baiser une sensualité qui choque parfois le public de l'époque. On reconnaît souvent ses œuvres à une forme achevée qui reste partiellement prise dans un bloc plus rustique et partiellement dégrossi. Le résultat toujours frappant est un équilibre entre un modèle englué dans la masse brute et un élan donné à l'œuvre qui semble toujours prête à s'en échapper. Il s'est lié avec le peintre américain Whistler et avec Alphonse Legros.
Rodin, à l'avant-garde de son art, a laissé les moules de ses sculptures à la disposition du public. Il avait aussi préparé des copies de sa signature. Une manière pour lui de laisser d'autres prolonger son œuvre après son décès.
La statue d'Honoré de Balzac fit scandale (pour son apparence et sa préparation interminable) et la Société des gens de lettres, commanditaire de l'œuvre, la refusa. Rodin emporta l’œuvre dans sa villa de Meudon et c’est là que, quelques années plus tard, un jeune photographe allemand en découvrira la beauté, assurant les débuts de sa postérité. Ce n'est qu'en 1939 qu'un tirage en bronze fut érigé à Paris, boulevard Raspail. Rodin écrivait en 1908 : « Cette œuvre dont on a ri, qu’on a pris soin de bafouer parce qu’on ne pouvait pas la détruire, est la résultante de toute ma vie, le pivot de mon esthétique ».[4]
Trois œuvres de Rodin qui se trouvaient dans le World Trade Center ont été sérieusement endommagées lors des attentats du 11 septembre 2001[5]. Lors des fouilles qui ont eu lieu après les attentats, on a retrouvé en mauvais état le buste de Jean d'Aire (travail préparatoire aux Bourgeois de Calais) et Les Trois Ombres. En revanche, une reproduction du Penseur, ayant été retrouvée par un pompier de New York, a été perdue, probablement volée.
Rodin a notamment eu pour collaboratrice Camille Claudel (elle était chargée de dégrossir les marbres d'après un modèle en plâtre.) Tout à la fois muse et maîtresse, elle lui a aussi servi de modèle, lui inspirant des œuvres comme la Convalescente, la France ou la Pensée… Un débat fait rage entre Rodiniens et Claudeliens quant à la réalisation de certaines œuvres jusque-là attribuées à Rodin, par Camille Claudel. Les recherches les plus récentes menées à l'occasion de l'exposition itinérante « Camille Claudel et Rodin, rencontre de deux destins », (Musée national des Beaux-Arts du Québec, Detroit Institute of Art, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2005-2006) montrent la grande complexité des rapports entre les deux sculpteurs travaillant ensemble dans le même atelier aux mêmes sujets. Tous deux ont vécu une passion stimulante mais orageuse, relatée de manière romanesque dans le film Camille Claudel.
Parmi les modèles les plus connus de Rodin, il faut citer Marianna Russell, épouse du peintre australien John Peter Russell. Elle posa pour le buste en argent de 1888 (collections du Musée d'Orsay en dépôt au Musée de Morlaix), pour le buste de Mrs Russell, de 1890, et pour Pallas au Parthénon, Minerve et Cérès, 1896 (Musée Rodin).
Le marché de l'art a connu un scandale important aux cours des années 1990 avec la découverte d'un réseau de faussaires, dont Guy Hain, condamnés par la justice française en 2001 mais dont l'activité a inondé le marché de centaines d'œuvres contrefaites. Il existe plusieurs projets de catalogues raisonnés des œuvres du sculpteur menés par le Musée Rodin et par le Comité Auguste Rodin à Paris.
Plusieurs lieux et bâtiments portent le nom du sculpteur à Paris dont la place Rodin dans le 16e arrondissement de Paris et le lycée Rodin dans le 13e arrondissement de Paris, rue Corvisart et aussi au musée de Rodin situé aussi à Paris.
Œuvres
- L'Âge d'airain (1877). L'œuvre est tellement réaliste que Rodin a été suspecté de moulage sur nature. Plusieurs années ont été nécessaires pour qu'il soit totalement disculpé, en présentant le modèle.
- Saint Jean Baptiste (1878). L'œuvre est sculptée plus grande que nature pour prouver qu'il n'a pas recours au moulage et prouver son génie en sculpture.
- La Porte de l'enfer, œuvre commandée en 1880. C'est une sorte de compilation de nombreuses œuvres. Rodin est blessé et meurtri qu'on ait pu le suspecter de moulage pour L'Âge d'airain. Même disculpé, il en aura toujours un ressentiment. La Porte de l'enfer, dont son chantre Octave Mirbeau nous a laissé, en février 1885, la seule description complète, va être pour lui une sorte d'exutoire où il veut montrer qu'il est capable de reproduire ses œuvres en miniature dans tous leurs détails et par la même que les grandes sont d'authentiques faites main. La Porte de l'Enfer est une sorte de point d'orgue de l'ensemble de son œuvre. « Elle restera très vraisemblablement inachevée », notait Gustave Coquiot, l'un de ses secrétaires, dans Le vrai Rodin (1913).
- Le Penseur (1882). La plus connue.
- Adam (1882).
- Ève (1882).
- La Cathédrale.
- Ugolin et ses enfants.
- Le Baiser (1886).
- Les Bourgeois de Calais.
- Éternelle idole.
- Mignon.
- L'Âge mûr.
- L'Art.
- Illustration du recueil Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire pour Gallimard (1887) et du roman d'Octave Mirbeau, Le Jardin des supplices (1899).
- Les Ombres (1899) de La Porte de l'enfer.
- Amour et Psyché, marbre, vers 1907, Musée des Beaux-Arts de Nancy.
- Claude Gellée dit Le Lorrain, bronze, Parc de la Pépinière à Nancy.
- Balzac. Commandée à la fin du XIXe siècle par la Société des gens de lettres, la statue d'Honoré de Balzac, à la fois majestueuse et fantomatique, donna lieu à une vive polémique. D’abord refusée par ses commanditaires qui demandèrent aussitôt une autre statue à Alexandre Falguière, elle ne fut exposée que longtemps après sa première présentation. On lui reprochait de n'avoir conservé de Balzac que l'aspect moribond. Émile Zola, grand admirateur de Balzac et de Rodin, fut un ardent défenseur de cette œuvre. On peut la voir aujourd'hui sur le quai métro Varennes, à Paris, ainsi que dans le jardin du musée Rodin, rue de Varennes. Le modèle fut un italien nommé Nardone, qui posa bien plus tard, alors octogénaire, pour Germaine Richier en 1947[6].
Filmographie
- 1988 : Camille Claudel de Bruno Nuytten avec Gérard Depardieu dans le rôle de Rodin et Isabelle Adjani dans le rôle de Camille Claudel.
Bibliographie
- Auguste Rodin, "Éclairs de pensée, Écrits et entretiens", Édition établie par Augustin de Butler, Sandre, 2008.
Expositions temporaires
- 2007 : avril à juin : Exposition de sculptures, bronzes, moulages et dessins originaux de l’artiste (Vidéo de RTC Liège) : château de Waroux près de Liège en Belgique.
Notes et références
- ↑ André Versaille Éditeur, 2009
- ↑ Bronze, Paris : musée Rodin
- ↑ 1880, Bronze, Paris : Musée Rodin
- ↑ Rodin, les mains du génie. Par Hélène Pinet ; Gallimard Découvertes. 1988 . (ISBN 2070530655)
- ↑ Rodin Work From Trade Center Survived, and Vanished, 20 mai 2002
- ↑ Source : Jean-Louis Prat, notice n° 30 (de l'œuvre L'Orage de Germaine Richier) du catalogue de la rétrospective Germaine Richier organisée par la fondation Maeght, Saint-Paul de Vence, avril-juin 1996, (ISBN 2-900923-13-1).
Portraits de Rodin
Rodin par Nadar (1893)
Rodin par Alphonse Legros
Voir aussi
- Musée Rodin
- Camille Claudel
- Jules Dalou
- Léon-Ernest Drivier
- Antoine Bourdelle
- Sculpture française du XIXe siècle
- Honoré de Balzac par Rodin
Liens externes
- Musée Rodin, à Paris
- (en) Rodin Museum, à Philadelphie
- (en) Auguste Rodin dans Artcyclopedia
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